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L’oreille de son cœur n’a jamais écouté
Les accords du silence.
Des purs foyers d’amour, il n’approche jamais,
Jamais il n’y prend flamme ;
La foudre peut demain frapper son crâne épais
Sans éclairer son âme.
III
C’est qu’il faut, ô mon Dieu, loin du monde moqueur,
Regarder la Nature avec les yeux du cœur.
Vous seul et votre Esprit apprenez aux plus dignes
A connaître, au désert, à traduire vos signes,
A saisir le symbole en son intime loi,
A voir en action l’espoir, l’amour, la foi.
IV
Puisque l’univers est un livre
Écrit pour les yeux innocents,