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Page:Larade - Physiologie de l’électeur.djvu/50

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ques de M. Guizot, son voyage à Gand, ses pasquinades sous la Restauration, ses ordres impitoyables et sa prédilection pour l’étranger ; il lui parle de la justification publiée par M. Soult après la chute de son bienfaiteur, etc., etc. À la ville, à la campagne, partout il est assailli ; il a vingt fois le projet de vendre toutes ses propriétés ou de quitter son commerce pour ne plus être électeur.

Je connais des électeurs, et le nombre en est assez considérable, qui promettent leur voix à tous ceux qui vont la solliciter ; puis, ils ne se rendent pas au collège, ou, s’ils y vont, ils votent selon les inspirations de leur conscience ; quelques-uns se font ensuite un mérite d’avoir donné leur voix au député qui a été élu.

Les électeurs de la campagne sont ceux, en général, qui montrent le