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blé, le riche n’est exposé qu’à perdre une portion de son revenu, tandis que l’ouvrier, qui n’a pour vivre que le produit de son industrie, qui vit au jour le jour, a besoin de repos, de liberté, de protection pour augmenter son bien-être ou améliorer sa position. Or, si les lois sont mauvaises, elles produisent le désordre et la misère ; donc, chacun est intéressé dans le choix des législateurs, le pauvre plus que le riche.

D’ailleurs, comment les conditions de prospérité de tant d’industries diverses, de positions sociales différentes, seront-elles convenablement appréciées, les besoins si variés satisfaits, l’ensemble et les détails de tout ce qui constitue une société de nos temps modernes convenablement, équitablement coordonnés, si une seule classe est représentée ou