Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/228

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et Jacques Santeuil le montra au Président.

Quelques minutes passèrent ; un timbre frémit ; Dominique Dorval tendit le récepteur au vieillard et il écouta, le cœur arrêté :

— Bonsoir, Hélène, c’est moi, Santeuil… Vous m’entendez ?… Oui… oui… je suis heureux… Cela va mieux… C’est une folie, ma petite fille, mais… peut-être deviez-vous la commettre… Soyez calme, mon enfant… Je l’ai vu… Oui, il est venu ce soir… il m’a tout dit… et demain matin vous aurez sans doute une surprise… Oui… non, je ne suis pas bon, je suis un pauvre homme bien las… Il faut dormir tranquille, Hélène. Vous téléphonerez demain… C’est cela… Je vous embrasse… Bonne nuit…

Il raccrocha le récepteur et il dit simplement à Dominique Dorval, debout près du lit :