Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/68

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Le domestique entra et tendit une carte à M. Duthiers-Boislin qui se tourna vers sa femme :

— Sois heureuse, Marie, tu vas voir, si tu permets que je le reçoive ici, l’écrivain de notre temps que tu admires le plus.

— François Laurières ? s’exclama-t-elle.

— Lui-même. Je me demande ce que peut bien vouloir cet homme qui ne fait pas souvent de visites ? Il n’est pourtant pas candidat à l’Académie… oui, oui, priez ce monsieur d’entrer, dit-il au valet de chambre, et dès que le visiteur fut sur le seuil, il alla au-devant de lui.

— Mon cher maître, murmura le nouveau venu, je vous prie de m’excuser…