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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/87

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besoin de cela… Allons, à présent… Tu sais de quoi il s’agit, n’est-ce pas ?… C’est grave…

Elle inclina le front, et, avant de sortir du cabinet présidentiel, Dominique Derval se pencha vers la jeune femme. Elle tendit ses lèvres et, pendant quelques instants, il garda entre ses doigts perdus dans les lourds cheveux aux ondes rousses, la belle tête fauve dont les yeux demeuraient clos et qui semblait dans ses mains un énorme fruit précieux.

Dominique Derval gagna tout de suite le salon où il savait trouver le préfet de Police.

— Bonsoir, monsieur Aubert, fit-il, en lui tendant la main… je m’excuse de vous faire attendre, mais j’avais dû partir et, rappelé par téléphone, je suis