Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 1, A-crotonique.djvu/89

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ARC.ONNK ARIZONA. 77 (lant la imit. Dans ce penre, li>s màlos n’ont fruéro quo (l"’,l) :i (le lonj,’ ot sont di-pourvu» (le coquille. La l’euielle seule eu a une, mince, liMiispaiente, qui n’est pas moulée suc 11’ corps (le l’animal, et sert (le réceptacje pour les leuls au moment tle la pout(^ et pendant l’incuhatiou. Cette femelle najjo d.ms une position renversée en portant sa oo(|uille suc sou dos, comme mi esearfiot. AH» ;0. .K, pelit pla(eau du N’.- K. de la France, entre Aisne et Meuse, jadis tout l)ois(>. Diunourii’/. y anvta les Prussiens eu septeinlirt ! TM. AIKiOS, ville d« l’auc. Grèce ; capit. de l’Arfjolide. 1. AlUïOT (.r), .«m . .larffon particulier aux voleurs. {{ Kns(MUhle(l(M expressions spi’^'iales aux ^’ens d’ime nninie profession : L’tiiyut tien nmlissex. (V. I.anijue.) 2. AIKJOT (crifot), XIII. Bois au-dessus de r(eil d’un ,irl)re. (Jard.) . MKJO’l'Kll, vt. Couper une branche morle. ( .lard.) AK(iOl !l.l’ ;T [lire), sm. Ancien cavalier arnu’ d’un are, puis arqneliusier à cheval, puis dragon. Alt<i<UTSI (x) . sm. Gardien du bapne. AIKiOVIIi :, t 404 kilom.carri’S,19864’J hall., canton suisse de langue allemande, sur le Kliiii ; capit. Aarnu. AKtilTE (dl) .de orgue ?), sf. Soite de fdière à } ;r ;uids tcois dans laquelle les tireiu’s d’or et d’arj^eut font d’abord passer les lingols avant de se servir de lilieres à trous plus petits. Il Bureau public où les tireurs d’or portent leurs liufrots à d<>j,’rossir. AHClîKII., 42 :; bab. Ch.- I . de c, arr. de Neufcliàtel Seine-lnf( ;rieure). AH<UIEUjar-^ u-é](l. arçuere, racine arg, blanc), rt. Accuser : Arguer de faux. Conclure : // aigwiit de ce fait i/ue... — <îr. On écrit avec un tréma : J argue, lu argues, il arguë, etc. — Dér. Argument, argutie. AHCl’MKXT (1. arguinentum,à(t argiiere. rendre clairi, sin. Raisonnement, preuve. |1 Indice : La façon dont un rai.iseau disparait il l’horizon est un argument de la rondeur delà terre. [] . Sonnnaire d’un ouvrage littéraire. — Doi". Argumentant, argumentateur, argumentation, argumenter. ÀIKil’.MEX’r.VX’r, v/". Celui qui propose (les objections à im candidat il quelque grade imiversilaire. AIl<ii ;MICX’l'.TKim, . s’«). Raisonneur renforcé. AIKill.MKXTATIOX, .f / ’. Action, art d’argumenter. AltCllMKXTKIl [argument), ! !. Kxposer des .’ugumenls. | 1 . Argumenter d’une clio.se, en liivr une ou plusieurs conclusions. AIKilTS, .v»i. Personnage de la mythologie qui avait cent .yeux, et qui, chargé par .lunon de garder lo changée en vaelie, fut endormi et tué par Mercure. — Fig. Homme tresclairvoyant.il Kspion, sinveillaut : ) ’( ’kj ; d’Argus, auxquels rien n’i'chappe. 1 ] Ksi)èce de grand faisan <pii a sur les ailes de belles taches rondes. 11 habite les forêts de Java, de Sumatra, de la presqu’île de Malacca et de divers poinis du conlinent de l’Inde. |1 Papillon diurne ayant sur les ailes des taches semblables à des yeux. AlKiirir. [ar-gn-sie] (1. argutia), .sf Raisonnenieiil pointilleux, sans Jiortée. AU( ;YI,K ou AlKi’ï'I.L, comté niontagnenx et en partie stérile de l’K. de l’Kcosse, sur r.ilantique. Capit. /fii’crar^. — Titre de duché. AIKi’J'UASPlDKS (g. i ’pY’jpo ;, argent -fàiit ;

, àTiiiôo ;, bouclier), smpl. Nom p,ar

le(iuel ou désignait les sold.’its fl’un corps d’élite de l’armée (r.lexandre qui pijrtaient des boucliers ,’irgentés.

  • AII« ;yhosu ir. apY-Joo ;. argent),. ?/’. Le

sulfure d’argent, minerai d’argent d’un gris d’acier.

  • AKI., .»)/ !. Kmbarras : Quel aria ! (Pop.)

AllIAXr ;, fille de Miiios et de Pasipbaé, donna ; i Tliésée le fil à l’aide duquid d put sentir du Labyrinthe après avoir tué le Mipuis. Ile se Fig. notaure ; devint l’épouse de Thésée ; délaissi’e jiar lui dans l’ile de Naxos, el jeta dans la mer du haut d’un rocher. — Fil it’.iriane. moyen de réussir. AHIAXISMK, .sm. Doctrine religieuse • qui niait la divinité de J.- C. et avait été fondée, vers 320, par Ariiis. prêtre d’Alexandrie. Presque tons les barbares germains, excepté les Francs, l’avaient adoptée. AIIIOK (1. aridus , adj. i g. Sec, stérile : Terrain aride. Ex/jrit aride. — Di’v. Aridité. ARIDITÉ, .t/’.S( !cheresse, stérilité. AltIKtiK, on plul('>t la IlIÉtiE, !'> . ’ ) kiloni., riv. torrentielle de France, aux eaux vertes, roulant des paillettes d’or, nourrissant des truites et des aloses, qui a sa sour( ;e en Espagne au pi< ?d (In puy Nègre, entre presque aussitôt dans le dciiiart. auquel elb- donne nm nom, arrose Ax, l’ssat, Foix dans la montagne, Pamiers et Saverdnu dans la plaine, re( ;oit l’Hers et se jette dans la <laronne, r. (1. en amiMit de Toulouse. AKIËtiK (dki’.vut. iiK 1." ’, 480387 hect., 240001 hab. ; V. la carte, p. 78. . Dép irtemeiit du S. de la France formé de l’ancien comté de Foix à l’K. et du Conserans au S.-O., limité au S. iiar la crét( ! des Pyrénées, à l’K. par les départ, des Pyrénées-Orientales et de l’Aude, au N. et à l’K. i>ar le départ. de la Haute- Garonne. Tout le s(d. incliné du .S . au N., se compose de deux régions physiques : 1° l’une très monlagneiise. sur le versant N. des Pyrénées, parcourue de l’K. à rO. par deux ch.aines secondaires parallèles à la ligne de faite pyrénéenne, nommées la montagne de Tabe et le Planlaiirel. Tandis que la crèle pyrénéenne est granitique, la mont.’igne de Tabe est schisteuse et le Plantaurel calcair( De nombreux contreforts relient ces trois cbaines perpendiculairement à leur direction et y découpent de profondes vallées. 2" Iai seconde région est une plaine ondulée el d’une lériilité inerveilleuse, située au pied du versant. Le départ, est arrosé par r.riège, le Salât et leurs nombreux affluents torrentiels qui descendent des uKmtagnes pyrénéennes et constituent deux grands bassins bien distincts. L’hiver est très froid dans les montagnes, qui restent longtemps couvertes de neige ; 1 été est chaud et le printemps variable ; l’automne est la plus belle saison de l’année. Le départ, abimde en sites pittoresques, en glottes à slalaclites et en eaux minérales et thermales dont les plus connues sont celles d’.l.ï, iVl’.ssat et d’.iittus. La plupart des cours d’eau roulent des paillettes d’or qui faisaient autrefois l’objet (les recherches des orpailleurs. 11 y a des mines de phjinb argentifère, mais inexploitées ou délaissées. La granile richesse minérale est le gite d’hématite et de fer spatbii|ue de Rancié, exploité dejniis plus de 600 ans et qui fournil les meilleurs fers et aciers de toute la P^rance. Nombreuses carrières de marbre et de gypse. Pâturages savoureux , forets de chênes et de conit’ères dans les montagnes. Montons à chair très Une ; ours, loups, chevreuils, chamois dans les lieux les plus inaccessibles. Vins, oliviers, mûriers, céréales, chénes-lièges dans les parties chaudes. Plus de 50 foi’ges ou hauts fourneaux. — Ch. -l . Foix. — S.- préf. l’amiers f, Saint-Oirons. AHIEX, KXXE, adj. et s. Partisan de l’arianisnie. AllIETTE (ilal. arietta. petit air), sf .ir léger, chaulé avec paroles et accompagnement. ARII.I.E (bl. urillu.s, grain de raisin),»-/’. Enveloppe supplémentaire, membraneuse ou charnue, partielle ou totale, de certaines gniines. Kx. : ("elle du fusain. ’ AimiA’riIIE ou ltAM., ville de .Tndée dans le voisinage de .lerusaleni. Patrie de JosKPii n’AiiLMATiiiK, disciple de .lésus-Christ et qui procéda à son ensevelissement. AllIXTlIon, 1 098 hab. Ch. -l . de c, arr. de Lons-le-Saunier f.lura). Tréfileries. AHIOSTE, dit rARtosTK{1 47 4-1,«33). grand poète italien, né à Reggio de Modène, auteur du Roland furieux, poème héroi-comiqne. AHIOVISTE, roi des Suèves (ini, ayant envahi le N.-K . de la Gaule, l’ut (téfait par César i8 av, .L -C). AHISTAIIOIIE, II" siècle av. J. -C. Célèbre grammairien et critique de l’école d’Alexan- (h-ie, revisa Vlliade et [’Odyssée. — Fig. Sm. Vn .’Iristari/ue , un critique équitanle et éclairé, mais sévère. — PI. des .iristari/ues. AltlSTIUE I.E JUSTE, homme d’iîtat athénien, prit une grande pari ; la guerre ^ /UJÙi^ contre Xentès ; fut banni un instant à l’instigîition de Thémistocle, mais revint bient('>t pour combattre à Salamine et à Plalée. Il mourut très pauvre. AIIISTIPI’E, philosophe grec, disciple de Sociale, fondateur de l’école cyrénaïque, pri’cuiseur des cyniques. AUISTOCIIATIC [aristocratie,, . » . et adJ, i g. Partisan de l’aristocratie. |1 Individu do la classe noble. AlllSTO< :UATIE (g. apidro ;, excellent -I xpsTeia, domination), .sf. Gouvernement dans lequid l’autorité est exerc("e par une cla.sse fermée de citoyens. |l La classe noble. [[ L’aristocratie du talent, la colleclion des hommes remarquables par leur talent. — D«r. .iristocrale, aristocratique, arislocraliijiirment. AHISTOC.HATIUUE, ailj. i g. I)e l’aristocratie : Ijowernement aristocrali^/ue. .Manières nristocratiques. AniSTOCH.VTIQlJEMEXT, adv. D’une manière ariKtociatIqne. AKISTODÈ.Mi ;, roi do Messénio do 744 à 724 av. J.-C. 11 lutta victorieu-scment contre les Lacéd(’inonieiis pour défendre l’indépendance de sa patrie, puis il se tua sur le tombeau de sa tille qu’il avait sacrilii-e pour raccomplis<enieiil d’un vieil. AUISTOIMTOX. ^ V . Ilarmodius.) AI(I.st<)I.(K :IIE, .sf (ieiire de plantes dicotylédones à fleurs en tube ou en siphons dont l’odeur est généralement forte et désagréable : L ’aristoloche clématite, ipii croit .sur tes berges des rivières, est un médicament tonique. AHISTOMÈXE, r(ji de Messénio vue siècle av. J. - C), soutint contre les Spartiates la .seconde guerre de Messénie ; fui forcé de capilnler dans Ira et mourut en exil. AllISTOlMIAXE 2’ moitié du v siècle av. J. - C), poète comique athénien, lo représentant le plus illustre de l’ancienne comédie. Ses pièces, généralement politiques, sont pleines de verve et d’esprit, mais remplies de personnalités blessantes. Les principales sont : les Acharniens, les ("heratiers, les S’itées (contre Socrate les tiuépes , imitée par Racine dans les t’Iaideur.s), la l’aix, les (liseau. r, la Fête de (’ères, les ilrenouilles, VAssemhlée des femmes, l’iutus.

* ARISTOPHANESQUE, adj. 2 g.. Qui rappelle les comédies d'Aristophane.

ARISTOTE 384-322 av. J.-C. | illustre philosophe, naturaliste et savant grec, né à Stagire, en Macédoine, et mort à Chalcis, en Eubée ; précepteur d’Alexandre le Grand, fondateur de l’école philosophique dite Péripatéticienne ou du Lycée. On a une partie considérable de ses œuvres. Ses doctrines régnèrent souverainement dans les écoles au moyen âge ; mais Bacon et Descartes en sapèrent l’autorité. (V. Péripatéticien.)

ARISTOTÉLICIEN, ENNE, adj. et s. Conforme aux doctrines d’Aristote ; partisan de ce philosophe.

ARISTOTÉLISME, sm. Doctrine d’Aristote.

ARITHMÉTICIEN, sm. Celui qui s’adonne à raiilbiiK’licjiie, i|iii la .sait. AHITIIMEI’iyiE g. ipiO|jL6 ;, nombre , sf. La scieiir(i des nombres. — Adj. i y. bondi- sur les nombres, sur le calcul. — Déi". .Arithméticien, arithmétiquemenl. AUrriIMÉTIOtTEMEXT, adv. Coiiformémenl à rarithmétique. AltlI’S 280-3.’lt’i . prêtre d’.Moxandrio, fameux héivsiarquo dont la doclrine, désignée sous lo nom iVarianisnie, fut condamnée jiar lo concile de Nicée, en 32." . AHIZOXA. 2’,).’i030 kilom. carrés, 40 441 hab,. lerriloiro des Kiats-l’nis d’.méri(|Uo, sur le haut plateau à 10. des monlagnes Rocben.ses ; borné par le .Mexique au .S., le Nouveau-Mexique à l’E.. ITlali au N. et la Californie à l’O., arrosé par le (’olonido 01 son affluent la Gila. culiivé «eulement ARISTOLOCHE