FORGÉ — FORMER. 707
FORCE CATALAN !
iitl<>nant A l’orv. Rnsuitn nn alluino l« rroii-
«•l et l'un fait arrivnr li> vent | ar Ih inyt-r».
I.i> rhaH>rtn, en lirùlant, ko tninsfurin^ «"ii
aciile c-aHionique qui l>i<Mili'>l |> !i’WO à IViiit
d’oiyilp do carbone par «on «’«intact avec,
l’excèM de charbon incaudoocent. Cet oxyde
de carbone s’élève li ti-avuni lu masse du miuenii,
lui enlève de l’oxygène et oiet une
partie du fer en liberté. L’autre partie du
métal que cuntiiMil la mine pasue a l’élal de
protoxyde de fer, lequel, itft combinant aux
éléments de la ),’an) ;ue. constitue un laitier
principalement comiMsé d’un silicate double
très fusible d’alumine et <le protoxyde de ter.
Au bout de cinq heures, les ^’rumeatix de
fer commencent à s’assembler au fond du
crcus<<t en une loupe spuugieuso désijcnée
«ous le nom de massé. On soumet ce massé
à l’action d’un marlinrt iV. ce mot) qui le
presse, le découpe d’aliord en ileux moitiés
ou massuqiws, puis linalenienl le parlu(re en
quatre morceaux appelés massow/uettrs
,
qu’il n’y a plus qu’à etii-er en barres. L’opération
dure eu tout environ 6 heures. Pendant
qu’elle a lieu, ou ajoute de temps en
temps de nouvelles quaiuilés de charbon du
bois, ainsi que du menu minerai arrosé d’un
f>eu
d’eau et qui ? les ouvriers dési) ;neut sous
e nom de t/reillaite. Avec VIO kilogrammes
de minerai et 500 kilogrammes de charbon,
on obtient , en une
seule opération, de HO
à 1.><l kilo) ;rammes de
l’or marchand. Ce pro
codé , très expcdiiif,
désigné sous le
^^^^^
nom de méthoile
’£§*
^
^^^^lk> cafa/aiu ? ou de
^Bn : . : .’.^^^^k. méthode française,
n’est plus
employé que
dans les PyrénéM.
en Corse cl
daos quelques
provinces d Kspagnc.
Presque
partout on lui a
substitué la préparât
ionquiconsiste
à convenir
en fonte le minerai do fer par sa combustion
avec de la houille ou du coke. || Fori/e man’chale
ou simplement forr/e, atelier où l’on
façonne à bras il’homme tous les objets et
outils usuels en fer et en acier. La disposition
des forges maréchales varie selon les
usages auxquels on les destine : il y a des
forges distinctes pour les maréchaux ferrants,
les serruriers, les mécaniciens, les
cloutiers, etc. Toutes se ressembh’nt plus ou
moins en ce qu’elles sont composées d’iiii
cj>rtain nombi-e de pièces toujours les mèines.
Ces pièces consistent en un massif de maçonnerie
sur lequel est disposé un foyer, en
(me hotte surmontant ce loyer, en une cheminée
par où s’échappent les ga/. résultant
lie la conibuslion et en un soulllet, dit snnfflel
ttr fonjp. auquel est ad.iplée une tuyère
a
ni vient délM)ucher dans le foyer. A côté
u massif de niaconnerie est plaiée une enclume
où l’on iiiartèle, pour les façonner,
les pièces de fer chaulTées au rongé et ramollies
dans le foyer. Le combustible que
l’on emploie ordinairement pour porter le
fer au rouge est une variété de houille grasse
et collante, désignée sous le nom de houille
maréchale ou de fine forr/e. Xvec de petits
morceaux de cette houille, constituant ce
que l’on appelle le nvnn, on fiirnie au-dessus
du feu une voûte qui se maintient & cause
de la propnété agglutinante de la houille.
Avant de mettre les pièces de fer dans le
foyer, on remue le coinbiislible pour faire
tomlMîr au fond le coke déjà formé, et le vent
de la tuyère est forcé do traverser ce coke
incandescent avant de parvenir au fer. La
voùle qui enveloppe le tout empêche presque
toute perle de chaleur.
1 | Foriir de camnai/ne,
petite forge port ;itiTe, munie de tous les outils
nécessaires aux maréchaux ferrants, installée
sur des roues, et dont sont pourvues
les troupes de l’artillerie et de la cavalerie
lorsqu’elles sont en campagne on qu’elles
exécutent des marches. — Fig. Ronfler comme
un soufflet de forf/e. ronfler très foii.
l’i
.
C. C’i,iitr»»T>«nl oti I
—
M.Hla«ni.
-
T. Tuyère.
sort
f
-,1 11
|.H[tl«U,-
"Il
’
IJOl".
hir</rr,
/nrf/eaf/r, for’/rtt
lile. — . Niéiue l’aiiiiUe . h’èvrr, falire, falir><iw,
faliTufuer, falrricant, fabrication, orfeirr.
orfèvrerie, eli*.
FOHCi^., Ée [forgera, adj. Travaillé à la
forte : Fer fonje.
—
Kig. Mot fortjé, nouvellement
fabriqué.
FOHIiKAHLK (forger), adj. ig. Qui peut
SI’ travailler à la forge : La fonte n’est fmt
fori/en/éle.
- I-’«>HUKAI<E iforger),fm. Action de forgi’r :
Le forgeage de l’acier à t’aide du marteau. KOKliKOT (Nicolas JiuBs) (1758-1798 , auteur dramatique français, auquel on doit un grand nombre de pièces agréables dont les principales sont : les Itirau.r omis, le» Ê/ireures. I .ucelle et Lucas, les l>rltrs.
FORGER (1. fahricare, f.ibriaiier), vl. Karonurr au marteau un mêlai cliaiin’é au rouge ; Forger une barre de fer. || Forger ii froid, façonner nn métal au marteau sans le faire cliaulVer : l>n forge le platine à froid. ("réer, inventer : Forger un système, une fable. — S« forger, rr. Etrti forgé : Le fer te forge facilement. || Se ciwc, s’imaginer : Se forger des chim^es, s’imaginer ce qui n’est pas. || Se forger des fers, se rendre soimême dépendant, esclave. — (Jr. (i derieut ge devant a, o : je forgeai, n. forgeons.
FORGERON (forger), sm. Ouvrier qui travaille le fer à la forge et au martreau : Un vigoureux forgeron. — Prov. En forgeant on devient forgeron, c’est en faisant souvent une chose que l’on devient habile à la faire.
FOROES-LES-EAUX, 1706 hab. Ch .- l. de c, arr. de Neuirh&tel (Seine-lnfërieunO, près do r.Vndelle ; ch. do fer de l’O. Eaux minérales ferrugineuses froides ; commerce de gniins et do urine. FORtJET (Pierre), secrétaire d’État sous Henri 111 et Henri IV ; mort en 1638. Il rédigea l’Kdit de Nantes. FORCJEUR [forger^, sm. Ouvrier qui forge un outil détermine : Forgeur de couleau.r. — Kig. Celui qui invente un mot nouveau, des faussetés : Forgeur de contes. FOHIIUIR ou FORHIIER (1. /iorù, hors - h hueri, vi. Sonner du cor ou d’un antre instniinent pour r.ipiieler lesrhieus. iChassc.)
- FOitJ ET du I . foras, hors + 7’uc/uji.jeté),
sm. Saillie hoi-s d alignement. (Archit.) FORJETER {fors, hors + Jeter], vi. Sortir de l’alignement, de l’aplomb : Ce mur forjette. — 1’/ . Construire en saillie. — <Jr. . Se conjugue comme Jeter, F«>RI-AX« :KK [fors, hors -) - lancer’^, vt. Faire sortir une bête de son gilo : Forlancer un cerf. — CJr. Se conjugue comme lancer. FOR-L’ÉVÈQUE, nnc. prison de Paris dépendant de la juridiction de l’évèciue de celte ville, et où furent enfermés d’illustres comédiens. File était située rue Saint-Qermain-l’Auxerrois et fut démolie en 1780. PORLI (I. Forum Livii), 4093* hab.. Tille d’Italie, ch. - l. do la province de même nom, sur le Montone ; ch. de fer de Bologne à Ancone. FOni.KiNER (fors, hors + ligne), vi. Dé-
?énén’r <le la vertu de ses ancêtres : // a forigné
{vx). FOR LONGER (fort, hors -(- longer), W. S’éloigner de ses parages ordinaires, en parlant d’une bête chassée. {| Preiidn- île lavance sur les chiens, en parlant d’un cerf chassé.
- FORMABI.E (I. formabiUm), adj, $ g.
Qui p<’Ut étn> formé : Être, substance formahte. FORMALISER (SE) {formel), vr. S’offenser : Se fnnnolisrr A tort. FOItMAI.ISMK f.irnirr. sm . . attachemcni ’ bril,j rOColiii m u.iii’" . rili’HM’i' ijU’" ’H*’ ;mi ni’-FORIXIALISTE : formel . ndj. ei . < i7. Scrupuleiiv observateur des tormaliles, de l’éiiiiueite : Les .Anglais sont formatittet. Qwl formaliste vous faites ! FORMALITfï {formel), tf. Manière K0o«-Wlll 4e et olil’ ’ ’<-é<|er en justice daat U rMaelioii •le. : t/>« formaUléÊ dnirent être «WM-rr-m tsmâ peine de nullité lU l’tirle, I ploiilaee* eëcdoMmieuite : l’our- 71/01 tant d» fomutUUÉT FORMARIAUE fors, hors - » mariage , sm. Mana^ sccompli malp^ U lui, ouotrv lacoutn Iroii lei^iiBriaL FOIIM^ I fonmmlm, famé), «m. Dimensiij : i li i- .i . . ^re déf^i^dmni liu nftmKr,’ <1m page* de cbaaue f’ oetavo contient li png-FORMATEUR, TRUiC du 1. furmalu rem, adj. ei .t . t^ui fonne, qui cri^* : Intelligenre formatrice. Un admet un formateur souverain. «FUHMATIF. IVR du L /’onMlfttiii . - <b forinare, former),»//’. Qui sert à forroer : Le suffire formatifdet adverbes lie manière est MENT. FORMATION (1. formalion,em, tf Action de forinrr, de créer ; La formalujn de la richesse publigue. |) Mode de production d’iu terrain géologique : Formation aquetue, igiièe. g Ensembla da ooockaa gtelo^Bae de iiiéme tee et de mém» origtee : ta /brmalioH er^a-e- 11 (.nière dom «m moi variable se m" ’matiomdufihiiitiia. FORME . tf L’eaMoea doua chose : Im loiilici <• cl la forme. 1 | Atlribot : On ne peut concevoir d’objet matériel ittlU f ’ !>... hysique d un curpa : Pormm i :«MW. I Apparanca :/M«a-’ ’ ’
- irmei dû pain et du fin. |
.Mauiere il’èlre : La forme dun goueentement. || Chacune de* modiAcatioos doat an mot 1- Me : La forme active, la foriiif lin verbe. H Kigure «xl*rieure <. jis, conBguralion : Forme carr^, ronde. Les contours d’un objet : Det formes étt^antet. || Timr do rtyle : Forme poétique. || . Manière ’ liose est présentée ou traitée : ’ che par In ’• - Formula de ...... . .. .. .
- La
forme ’ i ordre, i Dtspoulion suivant r. . les : La fOnne dun argument. Il Façon habituelle de |>rocédrr : Faire une demande dans 1rs formes. [| Fn lionai forme. . leui ù tonte* les régie*. — PI. F., r ou de s’expriatar : De* former, , Moule en terre daas lequel on met le sucre lorsqu’il devient coosiatanl. Il Morceau de Ixiia sur lequel on modèle inlérieureinent les cha|ieaux : Mettre un chapeau en forme. | l Morceau de lioi* Bgarant un pied et sur lequel le* cordonniers bâtissent un soulier. H CbiMis de fer dans lequel on dispovr et un serre les paf^e* de 11 -
- On terre 1rs formes avte
il
- Imprimerie. || Moule à
i ! 1 de carénage : " - •• — .if ^cs formes dan-^ il’ ttrr. Formier, fori’ muter, fiiimuliiire, formiulute , furi„nrt , former, formai, formation, formateur, forvuitif. formable, formel, formellement, formalisrr {sr’ . formalisme, formaliste, formaliti’. — iu>mp. Déformer, etc. ; c onformer, conforme , etc. ; reformer , refàrmer , rettrme, etc. FORMEL, BLLB 0- fitrmalem), adj. Ka lionne forme : Dispontiom /IwaieUr dm acte. Il Clair !-~ -i’-. ~/.t formtHar. I>ér. Forme •er ie), lisme, forviii FORMEI.i I Ml I - fx.mml), adv. D’une 1 : "> eUetaraie défeml ’"' *t prendrtpûri d*- piiMf. I Clan /or- mellement invite a Uiner.
- PORMftNR (fnrmigur, m. Nom donné
par Bri ’ • ’ ’^ ’ .De ou ga/ FOIIMIII1 ;. . JDO» hah., I rares. Klie produit I rnnp ! .equiItuavalule I Kl. Ml it >l. fàrtmar* : de /braïa . fonae), — eoaatifar : Dieu fitrwta AÙn, ODWlituer : Former ura par «aa nodittealiMi : Fuimer les tempt dwt trrh*. | DoaBtr naiasance .à : Les bnMtiUard* f^narnt Uê mtÊagtt. BI’ - ir.T : Fomtrr an oatt, mm