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HAHSIIEIM — HACHE. 023 UsuH de François de Lorraine et do Mario Thefrèse, dcspendenl, n.ir les reniincs, d« la hranrh» ainéc di- Mgbslioiirg. I,a branche cadi’tlo sVst iMoiiiltf «Ml I H3. HAIiSIIKIM, I87M liu>>. Aiir. cli.-l. de r., arr, i>' Miilliou.sv illuut-Kliin !. près do la Cui’i'l de la llart : rlu-niin dn (or de Midliuiiso à Kàle. Aujouicl’lmi, à rAlli’ina).’iie. IIACELUAM.V ,niot lié>>. . rhamp du sang’ , l’hanip xiliii ; piès du Jériisalrni, dans lequel on enterrait los élianjfcrs ei ipii avail été aoliclé de l’arjfi-nl rendu aux Juifs par Juda» iprês le rrui’ilieuient do Jésus.

  • ’ HACHE (VIIA. hacco, crochet), sf. In-

^iiuniOMl tranchant dont on se sert pour >•• i»wv et lenilre du liois ainsi <iu« (lilféivnles iiitii’s cliosos. La liaclie actuelle consisie en une lame do Cor ayant la l’orme d’uu secteur de eei’cle dont les deux côtés seraient courbes. L’arc do ce secteur, nécessairement convexe ut en fer aciéré, constitue le Iranchant qui tantôt présente un biseau sur chaque face et tantôt n’a un liiseau nue d’un seul coté. Par son extrémité étroite la baclio s’adapte perpendiculairement à un manche de bois cylindrique, mais que l’on a en soin d’aplaiir un peu afin qu’il ne glisse p.isdans la main et iiuo les coups soient mieux dirij, ’és. La haeiie en fer n’est qu’un perfectionnement de la hwhe de pierre dont faisaient usa^’c les populations de l’époque néolithi- (|ue : La hiiclir d’un rhnrpetUier, d’un sapeur porte un tranclianl à deu.r Iji.ieaux. || Mettre, porter la hache dans un Ijoh, dans une forêt. connnencer à abattre ce bois, cette foret. || llarhe à main, hacbe de petite dimension dont le manche est court et dont le tranchant n’a qu’un seul biseau. || Hache de pierre, h iche eu pierre dure et polie dont fni.saient n.si>;e les hommes de l’epoquc néolithique, auxquels les métaux étaient encore inconnus. Beaucoup de sauvages de nos jours continuent à s’en servir. Les haches en pierre polie ou haches ro/tenhaasiennes étaient tout simplement des outils et non des armes, comme on le croit communément. Pour les fal)riquer. on prenait des pierres à grain lin, dures, non fragiles, aussi compactes et aussi denses que possible. Ces deux dernières qualités permettaient de les polir et de leur donner un tranchant bien affdé. Orùce aux études de M. O . de Mortillet, que nous allons résumer ici, on possède aujouril’luii des notions aussi précises que certaines sur la fabrication et sur le maniement des haches néolithiques. Les meilleures matières que l’on put employer pour les confectionner étaient les minéraux de la famille des Jades, c’est-à-dire les Jades proprement dits, les chloromélanitcs, les jadéites et les néphrites. En second lien venaient les fibrolilhes ; mais les matériaux compris dans ces deux premières catégories étant toujours rares, ce n’est qu’exceptionnellement qu’on les employait et ils ne fournissaient pour ainsi dire que les haches de luxe. Les deux substances le plus ordinairement usitées pour la fabrication des haches étaient le silex et le diorite. Les haches en pierre ayant servi de modèle pour nos haches actuelles, leur forme a beaucoup d’analogie avec celle de ces dernières. Elles consistent donc aussi en une sorte du secteur do cercle dont l’arc constitue le tranchant qui est l’extrémité la plus large ; l’extrémité opposée est plus étroite et plus

illongée en pointe (llg. i),

luoiqu’ellu soit également arrondie. Quant aux doux cr>tés, ils sont ou rectiligncg 0)1 légèrement convexes en dehors. Une 8« ;ction faite dans le milieu et perpendiculairemcnt à la longueur de 8aint°o«îiii»in.) < !« ’» '«^e donne un ovale qui tantôt est presque rond et tantôt très aplati. Pour obtenir une hache, l’hominç de la pierre polie commençait par dégrossir la matière première à grand» éclats : puis il donnait des coups de moins en moins tlTt KILEX Kl^l pmtit LE l’U-UIHAIiE. (M<iu>«  de S^OeriDAin.) forts qui enlevaient d«t éclats de plus en plus petits, et eulla il achevait ce travail préliminaire en martelant U pièce à tout |>etiis coups alln de faire disparaître le plus possible ’es plu — - les. Il avait il. Ili’e 5)0ur le i ’.ue I celle de la lig. i. Kusuite il donnait a la hache son poli en la frott^int, enduite de sable mouille, sur un morceau de grès nommé uo/i.woir. (V. ce mot.] M. de Mortillet pense que les plus grandes haches en pierre n’étaient point emmanchées et que l’on s’en servait en les tenant à la main. Quant aux haches ordinaires, dont les dimensions sont très variables et conijirises entre 25 et 315 millimètres, on les adaptait de diirerentes manières au bout d’un manche en bois. Les haches moyennes étaient (Ixées dans un trou percé dans l’extrémité du manche, renflée en massue. Parmi les haches plus petites, les unes étaient directement enchâssées à angle droit dans un bois de cerf qui constituait le manche ; les autres étaient implantées dans une gaine en corne de cerf. : la façon d’un ciseau de menuisier dans son manche ; puis cette gaine à son tour était assiijetlio au bout d’un manche en bois : ou bien l’extrémité de la gaine opposée àcclle qui avait reçu la hache était enfoncée dans une cavité dont était creusé le bout du manche, ce qui constituait ce que M. de Mortillet a appelé une gaine à talon ; ou bien la gaine était percée en son milieu d’un trou dans lequel s’engageait le bout du manche ot disposée par rapport à celm-ci comme l’est la tête d’un marteau par rapport à son manche ; M. de Mortillet a nommé r/aine à trou (fig. 3) cette seconde sorte de gaine. Les haches do pierre n’ont été en usage qu’à parlirde l’époque robenliausienne. Les ustensiles de forme analogue à celle des haches dont on se servait antérieurement, surtout à l’époque chellécnne, n’étaient jamais emmanchés. Les haches en pierre polie se rencontrent aujourd’hui disséminées un peu partout à la surface du sol. C’est principalementquand on défriche un bois ((u’il y a chance d’en trouver. Lorsque l’âge du bronze succéda à celui de la pierre polie, on substitua aux haclies do pierre des haches coulées en bronze, en leur donnant une forme qui se rapprochait beaucoup de celle des haches en pierre. M. de Mortillet a montré avec une graIIde netteté la siiccession des formes que revêtirent les nouvelles haches pendant celle période qui dut étro fort longue. D’abonl, à Vipogue morgirnne ou époque du fondeur, première partie de l’âge IN PIKIUIE POLIR ItAS«  UNE 04INE A bOUILLM KN COttNE DE CEKP Kig. *.

Kl». S. HACHU E.f EIIOMXK A lORDS HKOlTt l-^po(|ua morfl’DlM*- |Mu><«illi IMai^< d«  Loiu-lt-S«iui«r.) Sainl-Qcnnalit.} du bronze, on signale deux (orlMdehaeiM* : la iilus ancienne m date e>t U hscbara Afwue Il Ijordidroih (Ag. 4 H 5). Sur l’une el J’aulrv de Hcs faces, cetta hacbe présente de chjuiua côté ver» !’ ' -v ’.'• - I- •vi’iir Un petit ri’bordplii l.iiurMjpaea compriHeiii ! Mmimitrune des deux lèvre* udlee» a l’trxtrémite d’un manche coudé en Iniii. L’ne flcelle enrtmira autour des bordi etd« la portion terminale ilu manche aui^ttiaoJt ce dernier plus solidement. Durant la seconde moitié do Vtpogue morgienne , on remplaça la hacbe à boras droits par la Kache il talon (fig. 6et7)dontlamoitié supérieure, la plus étroite, est creusée sur chaque face d’une espèce de gouge limitée par une nréte saillante droite dans U fig. 6, courbe dans laflg. 7,queM.de Mortillet a appelée talon. Les deux lèvres de l’extrémité du manche étaient enclavées rif. ». ri». 7. HACHN n saoMS 4 vitoa (MwM «• SsiaMlMaala.) FI», t. ng. ,. HACHIS BU sauKXB A AiLiKona Bpoque larnaudtoftaa. (MiiMe d( Salnl-0<nn*lB.) dans chacune de ces gougei ; elles batUient contre les talons et étaient maintenues par un enroulement de ficelle. A l’époque larnaudienne ou du chaudronnier, qui vint immédiatement après l’époque morgienne et correspond i la fin de l’âge du brome, rin eut d’abord les Aaches à ailerons (Hg. 8et9.fcsontdes espèces de haches à bords droits, mais dont les r<-b r l~ très élevé» et uni rnliattussurleniau rho de manière ii figurer un cylindre incomplet, une sorte de gouttière. Quelauefois mémo ces rebords se rejoignaient complètement au milieu. Souvent on remarque à la partie supérieure des haches à ailerons un anneaii dans lequel on passait un lien qui embrassait les lèvres du manche et fixait celui-ci plus solidement. Enfin dans la seconde moitié du larnaudicn.les haches à douille fig. 10 et II) furent 8ubstituéi>s graduellement aux haches à ailerons. La plupart de ces haches à douille xiiii f garnies d’un anneau atcral qui servait à lier l’instrument au coude du manche. La douille est creusée dans le corps de la hacha et reçoit l’extrémité du manche toujours coudé. Pendant l’epcxjiie du fer, on déposait dans les tomlieaux près des restes des morts des haches à douille en lironzeiionl il était évidemment impossible de so servir et qui étaient souvent 1 ... iJ. 11». HACHIS ES naios A soinLUi éyo^»« hrsisdlESM (Mui4« 4< JUInMIanaais.) de dimensions très exiguës. C’étaient des simulacres de haches plutôt que des haches Térilaliles, et leur déiHit indiaiie une ’ ’ ’i l’on reiiilait nii dansrO.delaI i Krelagne et en Norn tiles haches en plorali . oftlce. On leur a doiiin-

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lotires. Enfin on signale à ! et |K’Ul-étre b<’aucoup plus : d'esi>èces de haches plates sur 1(~