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1030 HYRGANIEN — HYSTÉROTOMIE.

dans laquelle les tigres étaient, dit-on, très communs pendant l’antiquité. Elle forme aujoui’d'hui la pai-tie orientale du Mazandéran et la jiartic méridionale du Daç/heslan. IIYHCAMEN, lENNIO (Ih/rcanie), s . et adj. De ril> rcaiiie ; qui appartient à ce pays : Li’x lli/rniiiini.’ !. l .rx peupliii/es hijrcaniennes. — Mer Hyrcanienne, la partie S. de la mer Caspienne. HYSOPE ou IlYSSOPE (g. Û5<i(i>itOî, do riiélireu ezoh, nom de la plante dans cette langue ;, .« /’ . Genre do plantes laliiées voisin du g-enre tliym et du genre origan. Les liysopcs se distinguent des thyms par leur calife non partagé en deux lèvres et à dents presque égales ; ils se distinguent des origans par i’étroitesse du connectif qui sépare les loges des anthères. La corolle de leurs fleurs est bilabiée, formée d’une lèvre supé- rieure droite émarginée et d’une lèvre niférieure étalée à trois lobes inégaux dont le moyen plus grand est échancré ou bifide. Les fleurs sont réunies en gloméi’ules rejetés d’un seul côté , rapprochés en épis terminaux. L’espèce !a [dus intéressante de ce genre est Vhysope officinale [hi/ssopus o//(»v’ ;irt//.s), àsouche HYSOPE traçante et ligneuse, à liges pubescentes rapprochées en touffes et hautes de 30 à 50 centimètres. Ces tiges sont garnies de feuilles sessiles, lancéolées et assez étroites. Los fleurs sont ordinairement d’un beau bleu et plus rarement roses ou blanches. Toute la plante, qui exhale une odeur aromatique prononcée et qui est douée d’une saveur chaude et un peu amère, fournit une huile essentielle ))ar distillation avec l’eau. Ses sommités fleuries sont employées en infusion comme un stimulant béchique. On les administre d ;ins le catarrhe chronique pour faciliter l’expectoration. L’hysope officinale ci’oit spontanément dans le niicli de l’Europe sur les coteaux arides, dans les fissures des rocliers et des murailles des vieux châteaux. On la cultivait au moyen âge en diverses localités des environs de Paris, et elle se trouve mentionnée dans plusieurs passages de l’Écriture. — Fig. Depuis l’husope jus(fu’uu cèdre, depuis les plus grandes choses jusqu’aux plus petites, depuis les détails les plus iusigniliants jusqu’aux affaires les plus importantes. — Fig. // sait tout depuis le cèdre jusqu’à rhysope, c’est un homme fort instruit dans les sciences naturelles, et il en a approfondi tous les détails (se dit par allusion a ce que la Bibl.e rapporte de la science du roi Salomon).

  • HYSOI’INE {hysope), sf Substance extraite

de l’hysope, et qui est soluble dans l’eau, dans l’alcool et dans l’éther. (Chim.) IIY’STASPE (vi« siècle av. J . - C), satrape de l’erse, de la famille des Achéraénides, père de Darius I"’, roi de Perse. IIYSTASPIDE llyslaspe, nom d’homme), sm. Surnom des rois de Perse descendants d’ilystaspe, depuis Darius I" jusqu’à Darius III Codoman détrôné par Alexandre le Grand : La dynastie des Hyslaspides occupa le trône de S’il à 331 av. J.-C. HY’STÉIIIE (g. OdTéoa, utérus), sf. Maladie nerveuse caractérisée par des troubles de la sensibilité, des convulsions, des contractures, des paralysies temporaires, du délire, etc. Contrairement à une opinion très répandue, l’hystérie peut s’observer chez les jeunes garçons et chez les hommes faits, aussi bien que chez les femmes ; cependant ces dernières en sont plus fréquemment atteintes. Parmi les sym])lômes multiples et fort divers de cette maladie on remarque des sensations vagues d’étoulfemcnt désignées sous le nom de vapeurs, une toux nereuse qui survient par quintes, une impressionnabilité exagérée, le ballonnement du ventre ou de l’estomac, la perversion du goût et de l’appétit, des vomissements, des douleurs abdominales, etc. Mais les deux phénomènes les plus singuliers que les malades éprouvent dans l’hystérie, ce sont la sensation de la boule hystérique et celle du clou hystérique. La houle hystérique est une sensation d’étouffement qui, débutant au creux de l’estomac, remonte peu à peu jusqu’au larynx, et que le malade attribue aux mouvements d’une boule. Le clou hystérique est une douleur que l’on ressent au sommet de la tète et qui est comparable à celle que produirait un clou qu’on enlbncerait dans le crâne. Le clou hystérique est accompagne d’hypéresthésie en certaines parties du corps et d’anesthesie en d’autres parties. Celles-ci sont assez insensibles pour que des aiguilles puissent pénétrer profcmdément sousla jieau sans occasionner aucune douleur. Dans l’hystérie, les troubles du mouvement se trahissent par des convulsions violentes qui ont beaucoup de ressemblance avec celles de l’épilepsie, mais qui s’en distinguent en ce que les muscles de la face ne subissent point do contractures. Ces convulsions surviennent par accès, et quand elles finissent elles sont suivies de sanglots ou d’un rire incoercible. Les troubles intellectuels que produit l’hystérie consistent en un délire passager. Enfin cette maladie j/eut produire • une paralysie ou une aphonie temporaire. L’hystérie a une durée très longue et on peut rarement la guérir. On en comijat les symptômes par une bonne hygiène ])liysiquo et morale, par rhydrothérapi< !, ))ar des injections sous-cutanées de chlorhydrate de n’iorphine, par la décharge de courants électriques induits et enfin par l’administration des anti.spasraodiques, princi|ialement par celle de’ la valériane, de l’éther, de l’asa fœtida. — Dér. Hystérique. IlYSTÉaiQUE [hystérie), adj. i g. Qui a rapport à l’hystérie : Phénomènes hystériques. Il Qui est atteint d’hystérie ; Femme hystérique. Il Clou hystérique, douleur à la tête qui se manifeste dans l’hystérie et qui est analogue à celle que produirait un clou qu’on enfonce dans le crâne. — Sf . Une hystérique. HYSTÉRITE (g. OïTépa, utérus -|- sfx. ite), sf. Métrite. HYSTÉHOCÈI.E (g. Oarspa, utérus -f xr,). r-,, tumeur), sf. Hernie de la matrice. IIYSTÉUOMAME (g. OdTÉpa , utérus -f manie), sf. Nymphomanie.’ IIYSTÉKOTÔME (g. uu -tlpa, utérus + TO(/.r|, section), sm. Instrument pour inciser l’utérus. (Chir.) — Dér. Hystérotomie. HY’STÉROTOMIE (hystérotomé), sf Incisicm de l’utérus. || L’opération césarienne. (Chir.) Il Mot qui désigne aussi toutes les opérations dont l’exécution nécessite l’incision du tissu de la matrice : énucléations de tumeurs, ablations partielles de l’utérus, etc. (Chir.) ^^4^^ ^^te ^P^^ ^^^^^’ THÉÂTRE DE HERCULANUM ENSEVELI SOUS LES LAVFS HU VÉSUVE L’AN 79 APRÈS J. - C .