creusée dans une niche, assise sur une colonnette et surmontée d’un dais richement orné. Après le xvc siècle, on ne fit plus de piscines dans les églises.
- PISCIVORE (1. pisczs, poisson-f vqrare,
dévorer), adj. 3 g. Qui se nourrit de poisson. 1. PISE, ville célèbre dans les temps héroïques de la Grèce, située sur les borcls de l’Alphée, près d’Olympie (Élide). 2. PISE, 53957 lab., ville de Toscane (Italie). Evêché, où l’on voit la Tour penchée, le Campo-Santo, le Baptistère, le Dôme, etc. Célèbre université. PISE, spm. de piser. Genre de construction rurale qui consiste à faire des murs avec de la terre franche que l’on comprime dans un moule formé de deux panneaux parallèles en planches.
- PISEK (1. pisere, piler), vt. Construire
en pisé. Dér. Pisé, piseur, pisoir.
- PISEUR [piser), snz. Ouvrier qui fonce
la terre dans le moule à piser. PISIDIE, ancienne contrée de l’Asie Mineure, au S. de la Phrygie. PISISTRATE, parent de Solon qui usurpa dans Athènes le souverain pouvoir. Chassé et rétabli deux fois, il conserva l’autorité jusqu’à sa mort (528 av. J .- C .) . Il fit faire un classement méthodique des poésies homériques qui n’existaient avant lui qu’à l’état de fragments. PISOIR {piser), sm. Sorte de pilon en bois très dur pour fouler la terre dans le moule à piser.
- PISOLlTHE(itîoo ;,pois + ).i(lo ;, pierre),
sf. Substance minérale, en petits grains, formée de carbonate de chaux, d’oxyde de fer ou de carbonate de fer. Les pisolithes se produisent dans des eaux chargées d’acide carbonique, par l’effet du dégagement de cet acide, qui tenait en dissolution l’une des substances ci-dessus. Ces substances se précipitent il se forme un petit grain, et celui-ci se recouvre peu à peu de couches concentriques de la même matière. Nous citerons les pisolithes de Vichy, de Carlsbad, de Tivoli. Ces dernières sont connues sous le nom de dragées de Tivoli. PISON, nom de plusieurs Romains connus dans l’histoire Lucius-Calpurnius PISON, orateur, jurisconsulte et historien, ennemi des Gracques, tribun du peuple av. J.-C.) et consul (133 av. J. -C.) . PISON, beau-père de Jules-César, consul en 58 av. J. - C ., fit exiler Cicéron et se signala par ses déprédations. PISON (Cnéus-Calpurnius), gouverneur de la Syrie sous Tibère, fut accusé d’avoir empoisonné Germanicus et se donna la mort (19 av. J .-C). Pison (Calpurnius),forma l’an 65 une vaste conspiration contre Néron. Celle-ci ayant été découverte, il se fit ouvrir les veines. PISON (Calfut adopté par Galba pour ses hautes qualités et périt massacré par les prétoriens qu’avait soulevés Othon (68). PISSASPHALTE ( g. niada poix-f asphalte), sm., ou Mai.tiie. Bitume visqueux dont la France possède des gisements à Orthez et Campenne près de Dax, à Pyremout et à Seyssel près de la perte du Rhône, à Pont-du-Châteauet au Puy-de-la-Pège en Auvergne, etc. PISSAT (pisser), snz. Urine des animaux. PISSEMENï (pisser), snt. Action de pisser. PISSENLIT [pisser en lit) sm. ou Dent-de-lion. Plante dicotylédone de la famille des Composées et de la tribu des Liguliflores, qui est le laraxacum deus leonis des botanistes. C’est une plante vivace, à racine pivotante, acaule, ayant des feuilles radicales et pinnatifides disposées en rosette. Des pédoncules nus portent des capitules solitaires composés de Heurons jaunes, et dont chacun est entouré d’un involucre à folioles nombreuses et imbriquées sur plusieurs rangs. Le réceptacle des capitules est entièrement nu ; les fruits sont des akènes brusquement terminés par un long bec et marqués de côtes longitudinales. Ces akènes sont surmontés d’une aigrette ayant ses soies disposées sur plusieurs rangs. Le pissenlit, qui est une plante excessivement polymorphe, est très commun dans les prairies, sur les pelouses, au bord des chemins et dans le voisinage des habitations. Il abonde en un suc laiteux renfermant de l’extractif amer, du caoutchouc, de la gomme, des traces de résine, un acide libre et des sels. En outre, la racine contient de l’inuline et une matière sucrée. Toute la plante possède une saveur amère assez agréable. Le pissenlit frais se mange en salade à la fin de l’hiver. Peur cet usage, on le recueille habituellement dans les prés et les pâturages ; mais, en outre, on se livre à sa culture depuis une cinquantaine d’années, surtout aux environs de Paris,et notamment à Montmagny (Seine-et-Oise). On sème le pissenlit en mars ou avril en rigoles peu PISE TOUR PENCIJKE profondes, et en automne, afin de faire blanchir les plantes, on les couvre avec la terre qui a été relevée en billon entre les PISSENLIT lignes. Dès la fin de l’hiver, les pissenlits percent la couverturede terre et sont alors bons à consommer. Nous avons obtenu des pisseulits à feuilles extrêmement longues et très succulentes en couvrant laplantation de caisses en bois percées de quelques trous pour l’accès dc l’air. Le pissenlit est employé en médecine en raison de ses propriétés toniques, diurétiques et apéritives. Il excite la sécrétion du foie et est beaucoup employéen Angleterre contre toutes les malâdies de cet organe, ainsi que dans la convalescence des fièvres intermittentes. Sa racine doit au latex abondant qu’elle contient des propriétés légèrement laxatives qui lui ont fait donner le nom vulgaire de pissenlit. A l’intérieur, on administre le pissenlit sous forme de suc frais, d’extrait, de décoction ou d’infusion. La racine du pissenlit, séchée et torréfiée, a, dans le nord de la France, le même usage que la racine de la chicorée. Une plante assez voisine du pissenlit commun est le liondenat d’automne (leonlodon aidumnalis), commun dans les fossés et dans les champs incultes. Il Enfant qui pisse au lit. PI. des pissenlits. PISSER (x), vi. Uriner. Vt. Pisser le sang, rendre du sang mêle aux urines. Dér. Pissat, pissement, pissoir, pissoler, pissotière. Comp. Pissenlit. PISSOIR (pisser), sn2. Urinoir. PISSOS, 1770 hab., c. de Mont-de-Marsan (Landes). PISSOTER (fréq. de pisser), vi. Uriuer souvent et en petite quantité. PISSOTIÈRE (pissoter), sf. Urinoir. Il Faible jet d’eau. PISTACHE (1. pistacium), sf. Amande comestible du fruit du pistachier. Elle renfermé sous son enveloppe rougeâtre un embryon charnu, verdâtre, dont on extrait une huile fixe comestible. On se sert en outre de la pistache comme condiment et pour parfumer les glaces. Il Amande du pin pignon employée par les confiseurs. Il Pistache de terre, l’arachide. Dér. Pistachier. PISTACHIER (pistache), sm. Genre d’arbres ou d’arbustes dicotylédones dioïques de la famille des Térébinthacées et de la tribu des Anacardiées. Ces végétaux, qui exhalent une odeur résineuse et ont des feuilles composées, habitent la région méditerranéenne, l’Asie tempérée, les îles occidentales de la côte d’Afrique et l’Amérique centrale. Les fleurs de l’un et l’autre sexe sont apétales et possèdent un calice de deux à cinq petites folioles. Les fleurs mâles ne se composent, indépendamment du calice, que de cinq étamines entourant un gynécée rudimentaire ; et dans les fleurs femelles, au centre du calice, on voit un gynécée dont l’ovaire, à une seule loge,est surmonté d’un style à trois branches et renfermant un ovule suspendu. Le fruit, rappelé pistache, est une drupe non symétrique, ayant une chair peu épaisse et un mince noyau ne renfermant qu’une grosse graine à embryon charnu. Les principales espèces de pistachier sont 10 Le pistachier de Syrie, mais naturalisé par la culture dans toute la région méditerranéenne. C’est uu arbre d’environ 6 mètres, dont les fruits, rougeâtres, un peu ridés, ont la forme et la grosseur d’une olive. Leur graine est connue de tout le monde sous le nom de pistache. 2o Le pistachier térébinthe (pislacia lerebinthus), arbre du Levant et de toute la région méditerranéenne, qui a ses rameaux disposés en parasol et qui exhale, surtout le soir, une forte odeur aromatique due à la présence d’un liquide oléorésineux qui découle naturellement des fentes de l’écorce et dont on stimule la sortie en pratiquant au tronc des entailles plus ou moins profondes. Ce li- quide, en s’épaississant au contact de l’air, constitue la résine connue sous le nom de térébenthine de Chio,résineemployée en mé- decine comme vulnéraire 1 extérieur etndministrée à l’intérieur contre les catarrhes chroniques. 3o PISTACHIER Le pistachier lentisque (pistacia lenliscus). (V. Lentisque.) PISTE (1. pislus, battu, frayé), sf. Trace
