NAUTIQUE (g. vaurixô ; de vaO-r/jç, matelot), adj. Qui a rapport à la navigation Art nautique. Carte nautique NAUTONIER, 1ÈRE (1. nauta, matelot), s. Celui, celle qui conduit un navire, un bateau Un habile nautonier. (Poét.) il Le nautonier des enfers, Caron. Dér. 11’autique. NA VAILLES (Piiiuppe DE Montault DE Benac, DUC DE) officier français qui servit Mazarin pendant la Fronde’ se distingua pendant les guerres d’Italie et prit part à la conquête de la Flandre et de la Franche-Comté sous Louis XIV. Sa conduite à la bataille de Senef (1674) lui mérila le bâton de maréchal, qu’il obtint l’année suivante. NAVAL, ALE (1. navalem de navis, navire), adj. Qui concerne les vaisseaux Combat naval. Il Forces navales, l’armée de mer. Gr. Pas de pl. masculin. Mme de Sévigné a employé navaux. NAVARETTE, 3000 hab., bourg d’Espagne, près de la rive gauche de l’Èbre, dans la province de Logrofio. Poteries renommées. Du Guesclin, venu au secours de Henri de Transtamare, y fut fait prisonnier par le prince Noir et Pierre le Cruel (1367). NAVARIN ou NÉO-KASTRO,3000 hab., ville et port de la Grèce, sur la côte 0. de la Morée. La flotte turco-égyptienne y fut détruite le 20 octobre 1827 par les flottes combinées d’Angleterre, de France et de Russie, et la même année Navarin fut occupée par le corps expéditionnaire français.
- NAVARQUE (g. vccjâpyr) ; de vaOvaisseau
+ âp-/eiv, commander), sm. Commandant d un navire ou d’une flotte, chez les anciens Grecs.
- NAVARRAIS, AISE (Navarre), adj. et s.
De la Navarre La population navarraise. Habitant de la Navarre Les Navarrais. NAVARRE, ancien royaume situé sur les deux versants des Pyrénées occidentales, que possédèrent Philippe IV le Bel et ses fils. La partie espagnole, ou haute Navarre, fut conquise en 1512 par Ferdinand le Catholique, et la partie française, ou basse Navarre, appartenant à la maison d’Albret, fut réunie à la France par Henri IV en îoST’ Le collège de Navarre, fondé en 1304 par Jeanne de Navarre, à Paris, eut longtemps une grande réputation. En la convention établit dans ses bâtiments J’École centrale, qui est devenue l’Ecole polytechnique. NAVARRE, 10506 kilom. carrés, 318765 hab., province du N. -K de l’Espagne ; bornée au N. par le département français des Basses-Pyrenées, à l’E. et au S. par l’Aragon, au S.-O . par la province de Soria, à l’G. par celle d’Alava, au N. -O ., par le Guipuzcoa. C’est une contrée aux trois quarts rocailleuse, par conséquent peu propre aux travaux agricoles. A l’E. se dressent de hautes montagnes presque inabordables au S. s’étend une immense plaine limitée par 1 ilibre, où l’on récolte du blé, du mais, des vins estimés, des olives et du chanvre. La région montagneuse est couverte de forêts de pins et de chênes, peuplées de bêtes fauves et de gros gibier. On élève dans de riches pâturages de nombreux troupeaux de bêtes a cornes, des chevaux et des mulets Les principaux cours d’eau qui arrosent la Navarre sont la liidassoa, VAraquil, VArqa, 1 Aragon, l’Ega et l’Èbre. Les richesses minéravles sont considérables on exploite près de Bilbao des mines de fer productives ; on trouve aussi du cuivre, du plomb du spath calcaire et une grande quantité de sef. Capit. Pampelune. La province de Navarre a été formée de la partie espagnole de l’ancien royaume de Navarre ou haute Navarre. Dér. Navarrais, navarraise na- varrin, navarrine. NAVARRE (BASSE) ou NAVARRE FRANÇAISE, ancien petit pays de France, adossé aux Pyrénées, borné au N par le Béarn, à l’E. par la Soule, à l’O. par le Laboui-d . Capit. Saint-Jean-Pied-de-Port. C’est la partie de l’ancien royaume de Navarre qui resta à Jean d’Albret après que Ferdinand le Catholique l’eut dépouillé du reste de ses Etats en 1512. La basse Navarre est comprise aujourd’hui dans le département des Basses-Pyrénées. NAVARREUX, 1430 hab. Ch. - l. de c., arr. d’Orthez (Basses-Pyrénées),sur la rivé gauche du gave d’Oloron. Forts. Commerce de chevaux de selle.
- NAVARRIN, ine (Navarre), adj. Se dit
des chevaux de selle élevés dans les départements des Hautes-Pyrénées, des Basses-Pyrénées et du Gers. NAVÉE (bl. navata de navis, navire), sf. La charge d’un bateau Une navée de sable (vx). NAVET (bl. napetum. dm. de napus, navet), sm. Espèce de chou cultivé en grand et qui est le brassica napus des botanistes à fleurs jaunes. Cette planteaune racine pivotante,charnue, sucrée et co-NAVET LONG mestible. Les navets prospèrent surtout dans les terres sablonneuses et lôgères. On peut les semer depuis le mois’ de mars jusqu’à la fin de septembre. Suivant la nature de leur chair, on subdivise les navets en navets tendres, en demi-tendres et en navets secs ou navets à ragoûts. Les principaux navets tendres sont le navet des Vertus, blanc et à collet verdâtre ; le navet des Sablons, blanc et demi-rond ; le navet de Croissy, blanc ; le navet blanc plat, liâtif, et le navel rouge plat, hâtif, tous deux discoïdes, aplatis et peu sucrés ; le ?Icivet blanc hâtif des Anglais ou snowball ; le navet de Clairefontaine blanc verdâtre ou violacé à la partie supérieure ; le navet rosé du Palattnat. Au nombre dés navets demi-tendres, on compte le navel jaune de Alalte en forme de tcupie ; le navet bouled’or le navet jaune de Finlande, aplati et fortement déprimé en dessus ; le navet de Pétrosowodsk, jaune violacé et de qualité médiocre le navet noir plat et hâtif, qui est excellent ; le navet gris dP Morigny, rond et très estimé ; le navets longs noir d’AlsacP. Parmi les navets secs on remarque le navet de Preneuse, petit, allongé et de couleur rousse ; le navet de Meaux, blanc, ayant la forme d’une carotte longue et estimé le navet de Jersey, pareil au précédent, mais plus lisse, plus luisant et à chair moins compacte le navet de Maltat, allongé, d’un blanc sale, couvert de sillous ; le navet d’Auret assez semblable au précédent, le navet de Saulieu et le navet de Tellow, très cultivé aux environs de Berlin. Il La racine même du navet que l’on peut transformer en une sorte de choucroute. Dér. Navette 1. 1. NAVETTE (dm. de navet), sf. Plante dicotylédone de la famille des Crucifères,et NAVETTE (BUASSlC.i) qui n’est qu’une variété du navet ou brassica napus. On la cultive soit pour ses graines, dont on extrait de l’huile, soit pour ses fanes, coup des navets proprement dits,mais se distingue de ceux-ci par sa racine gréle et fibreuse. Comme plante oléagineuse, la navette se sème avant l’hiver et se récolte au printemps ; comme plante fourragère, dont ou fait un fourrage. On connaît deux variétés principales de la navette la na- vette d’été, navette de mai ou quarantaine, et la navette d’hiver, qui se rapproche beau- elle succède à une récolte d’été. Il L’huile extraite de la graine de navette et servant pour l’éclairage. 2. NAVETTE (bl. navetta, petite barquc), s/ : Petit vase de métal en forme de navire, où l’on conserve l’encens dans les églises Une navette d’or. Il Petit morceau de bois ,t l’usage des tisserandes, en forme de nacelle, qui sert à porter et à faire courir le fil de la trame entre les fils de la chaîne La navette à main est lancée directement par l’ouvrier. Fig. Faire la navette, aller et venir plusieurs fois.
- NAVICELLE (dm. du 1. navis, navire),
sf. Genre de mollusques gastéropodes prosobranches, de la famille des Mérites, qm habitent les eaux douces des pays chauds et adhèrent aux pierres et aux plantes. Ils ont une coquille lisse, oblongue et à grande ouverture. NAVICULAIRE (1. navicula, nacelle), adj. Qui ressemble à nacelle Os naviculaire, le scaphoïde. (Anat.)
- NAVICULE (1. navicula, barque), sf.
Genre d’animaux infusoires qui vivent dans les eaux douces ou marines, sont toujours de très petite taille et enveloppés d’un test siliceux en forme de barque ou de navette de tisserand. NAVIER ( Claude-Louis Marie Henri ) (1785-1836), ingénieur français, membre de 1 Académie des sciences en"l824, professeur à l’École polytechnique en 1831. Il dirigea la construction des ponts de Clioisy et d’Asnières, sur la Seine ; mais il échoua dans la tentative qu’il fit pour jeter un pont suspendu sur la Seine en face des Invalides, une inondation des égouts de Paris étant venue bouleverser ses travaux. NAVIGABILITE (navigable), sf État d un cours d’eau navigable La navigabilité Navigabilité’ d’un navire, état d’un navire qui peut tenir la mer. NAVIGABLE (1. navigabilem de navigare, naviguer), adj. S g. Où l’on peut naviguer La Seine devient navigable à Méry. NAVIGANT, ANTE (naviguer), adj. Qui ntvigue Flotte navigante. NAVIGATEUR (1. navigalorem) sm. Celui qui dirige sur merdesvoyag es de long cours Les découvertes géographiques sont dues aux hardis navigateurs de toutes les nations maritimes. Adj. Qui s’adonne particulièrement à la navigation Les Portugais ont été un peuple navigateur. || Marin habile à conduire un navire Un excellent navigateur. NAVIGATEURS (îles des). [V. Samoa (iles de).] NAVIGATION (1. navigalionem), sf. L’action, l’art de naviguer Les Anglais s’adonnent passionnément à l’art de la navigalion. || Voyage sur la mer, sur un lac ou’un cours d’eau Une heureuse navigation. Il Transport par bateau des marchandises sur un cours d’eau Une navigation active. || Canal de navigation, celui qui porte des bateaux. || Navigation aérienne, voyage en ballon. NAVIGUER il. navigare), vi. Parcourir une mer, une grande rivière sur un navire Les anciens ne naviguaientguère gue le longs cles côtes. Diriger un navire sur l’eau Ce pilote navigue bien. Il Obéir à la manœuvre en parlant d’un navire Notre vuisseats navtguait mal. Dér. Navigant, navigante navigation, navigateur, navigable, naviqanaville (ital. naviglio, canal), sf Canal d irrigation en Lombardie. NAVIRE (vx fr. navirie du U.navirium du 1. navis, navire), sm. Grand bateau avec lequel on navigue sur la mer. Depuis la pirogue lacustre jusqu’anx cuirassés et aux paquebots actuels, lcs navires ont subi de nombreuses transformations. Parmi les plus anciens types connus, on cite les navires égyptiens, à rames et à voiles, en forme d’vrche, dont, les extrémités se relevaient en pointes au-dessus de la surface de l’eau puis les galères grecques et romaines, armées d’une ou de plusieurs rangées de rames. Vinrent ensuite les galères et les nefs
