Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 2.djvu/962

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PESCAIRE (AVALOS, MARQUIS DE) 1525), habile général de Charles-Quint qui combattit contre les Français en Italie. Il contribua beaucoup à la défaite de Bonnivet au gain de la bataille de Pavie par les Espagnols. PESCENNIUS NIGER (Caius), compé- titeur de Septime-Sévère. Il fut vaincu et mis à mort avcc toute sa famille (195). PESCHAOUEH. (V. Peshawar.) PESC111ERA,3000 hab., ville forte d'Ita- lie, dans une ile que forme le Mincio à sa sortie du lac de Garde. C'est l'une des quatre forteresse du fameux quadrilatère; elle fut rendue par l'Autriche à l'Italie en 1866, en même temps que le reste de la Vénétie.

  • PI':SE-ACIDE (peser + acide), sm. (V.

Aréomètre.) PESÉE, spf. de peser. Action de peser On fait ztne pensée des marchandises a la sortie du magasin du vendeur. il Ce qui a été pesé en une fois Une pesée tle cinquante kilogrammes. Il Dou6le pensée, méthode qui consiste à placer dans un plateau de la ba- lance le corps à peser et à lui faire équilibre avec de la grenaille de plomb; puis on ôte le corps et on le remplace par des poids jusqu'à ce que l'équilibre soit rétabli. Il 'Effort qu'on fait avec un levier pour soulever un corps, forcer une porte, etc. Les malfai- leurs ont ouuert la porte en faisant des pe- sées avec leur pittce monseigneur. PÈSE-GOUTTES(peser + goutle), sm. Petit instrument composé d'un tube de verre terminé en poiute à l'une de ses extrémités, tandis que, à l'autre extrémité, est adapté un tube de caoutchouc fermé à un bout. Pour se servir de cet instrument on presse le tube de caoutchouc avec les doigts en même temps que l'on plonge la partie effilée de l'instrument dans le liquide; on cesse de presser; alors le liquide s'élève dans le tube. On retire l'appareil du liquide, et en serrant légèrement le caoutchouc, la liqueur s'é- chappe en gouttes par l'extrémité effilée. (V. Compte-gouttes.) PESE-I,AIT, snt. (V. Galaclomèlre.) PÈSE-LETTRES (peser + lettre), sm. Petite balance pour peser les lettres. PÈSE-LIQUEUR (peser + liqueur), sm. Aréomètre. PI . des pèse-liqueur ou peser liqueurs. PESEIt (1. pensare), vl. Chercher, au moyen d'une balance, combien de fois un corps est plus lourd due l'tinité de poids Peser du sel. Il Fig. Rechercher le fort et le faible d'une chose l'eser un avis. Peser ses paroles, en examiner les conséquences. Vi. Avoir un certain poids Cettc caisse pèse 30 ilfortement sur Pesez sur ce levier. – Fig. Intluer sur.les déterminations Cette considération pesa sur sa conduite. || Etre difficile à digérer Cette bière pèse sur l'estomac. Il Etre à charge Ce travail me pèse. Fig. Celte personne lui pèse sur les épaules, elle ne cesse de l'importuner. Il Causer du chagrin, de l'embarras Cela lui pèse sur le Il Un secret lui prèse, il n'est pas capable de le gardeur. || Peser sur une syllabe, la prononcer lentement. Il Faire remarquer avec insis- tance Peser sur une circonstance. Se peser, vr. Etre pesé. Gr. pe devient pè devant une syllabe muette je pèse, je pè- serai, je pèserais. Dér. Pesée, pesant, pe- sanie, pesanteur,pesamment, pesage, pesade, peson.peseur, peseuse;poids. Méme famille: Penser, etc. pendre, etc. dépendre, etc. suspendre, etc. panser, etc. PESEUR, EU SE (peser), s. Celui, celle qui pèse Un peseur aux Halles. PESHAWAI1, PESCHAOUER ou PEI- CHAWER, 79982 liab., ville de l'Inde au- glaise (Pendjab), sur le Kaboul, afflucnt du Sind ou Indus; chemin de fer sur AUok et LaUore. Elle était autrefois la capitale d'un petit État dépendant du' Kaboul les An- glais l'ont enlevée aux Afghans et en ont lait un rempart pour leur frontière N.- N. -O. de l'Hindoustan. PESMES, hab. Ch.-I. de c., arr. de Gray (Haute-Saône), sur un coteau dont l'Ognon baigne le pied. Fabrication de sabots. PESON (peser), sm. Sorte de balance qui est nu levier du premier genre, et est com- posée d'une tige AR, mobile autour d'un. point fixe 0. Cette tige porte à l'une de ses extrémités A un plateau, et à l'autre extré- mité R un contrepoids.Aupoint O est fixée une aiguille OD dont l'axe passe par ce point 0 et fait avec AR un angle droit. L'in- strument est construit de telle sorte que scn centre de gravité se trouve en un point G Fi- tué sur l'aiguille. Un cadran est adapté à l'.ip - pareil, et l'aiguille peut en parcourir les d- visions. Voici comment on gradue le peson. Soit P le poids mis dans le plateau; celui du levier que l'on peut rcgarder cemme ap- pliqué en G. Par les points G et C menons les droites AI, GK et CT perpendiculaires à la verticale c ui passe par le point 0. Sup- posons que l'on puisse considérer le l'rot- tement qui s'exerce en 0 comme nul. On démontre en mécanique que l'on a pour l'éclui- libre de la machine PXAI = pXGK. Divisant les deux termes de cette égalité, parAIona Les deux triangles GOK et TOC étant sem- blables donnent De même, les deux autres triangles GOK et PESON AOI étant aussi semblables entre eux, four- nissent la proportion Multipliant ces deux proportions ternie à terme et simplifiant le produit, on a Dans l'équation donnant la valeur de P, remplaçons la fraction-^ par sa valeur, il viendra Les quantités p, OG, OC et OA étant con- stantes, le poids P est proportionnelà CT. Cela étant, il sera facile de graduer l'instru- ment Mettez dans le plateau un poids de 1 kilogramme. L'aiguilleprendra la position OT, je suppose. On portera alors sur le pro- longement de CI', à partir de T, une suite de distances TT', T'T' etc., égales à CT et l'on aura les points T, T', T", etc., par où passerait l'aiguille si on chargeait le plateau avec des poids de 1, 2, 3, etc., kilogrammes. Si l'on voulait avoir des fractions de kilo- gramme, par exemple, des hectogrammes, il suffirait de partager chacune des divisions CT, CT', etc., en 10 parties égales et joindre les points ainsi obtenus au point 0. Le peson est employé dans les manufactures à peser la laine, le coton. Il Le pè.se -leltres n'est pas autre chose qu'un peson de petites, dimensions. Il Peson ü ressort, peson dont le contrepoids est rcmplacé par une lame, d'acier recourbée et formant ressort. Cet. instrument est moins juste quc le précédent.. Il Masse de plomb que les femmes mettent an bout de leur fuseau afin de le tourner plus facilement. PESSAC, h'ab. Ch.-l. de c., arr. de. Bordeaux (Gironde), sur la l'eugne; ch. de fer du Midi. Vins dits de Graves. PESSAIRE (1. pessarium g. vzaahi), "«• Instrument fait de buis, d'ivoire, d'argent, d'étain, de caoutchouc, etc., que l'on intro- duit et que l'on place à demeure dans le. vagin pour maintenir la matrice dans sa situation normale On donne aux pessaires des formes et des dimensions très variées.

  • PESSE (1. picea, sapin), sf. Nom vulgaire

du sapin. Il Genre de plantes dicotylédones, de la famille des Hippuridées, dont une, espèce, la pesse commune, pessé d'eau, pin d'eau, passereau (hippuris vulgaris), est vi- . vacc, possède des rhizomes traçants et ra- meux. La fleur se compose '(l'un calice tubulcux, n'a pas de corolle. et n'a qu'une étamine; le fruit ne renferme qu'une seule graine. La pesse d'eau est assez rare et croit dans les fossés et les endroits humides. lier. Pessereau. PESSEREAU (dm. de pesse), sm. La pesse commune. (V. Pesse.) PESSIMISME (pessimiste), sm. Manière de voir. des pessimistes. PESSIMISTE (l.pessimus, très mauvais), sm. Celui qui croit que tout va mal C'est un pessimiste. Adj. Un esprit pessimiste. PESSINONTE (1. Pessinus), ville de 1 an- cienne Asie Mineure, dans la Galatie, sur le Sangarius; célèbre dans l'antiquité par son temple de Cybèle. PESTALOZZI (Jean-Henri) (1746-1827), philanthrope et instituteur suisse dont le système d'éducation jouit d'une grande célé- brité. Ce système a pour base le dévelop- pement progressif des facultés exercer le coup d'oeil, la main, la voix, puis l'intelli- geuce en faisant succéder les mathématiques au chant et au dessin. A ce plan s'ajoute l'instruction agricole et professionnelle. Re- tiré a Ncuhof, près de Berne, il recueillit des enfants abandonnés et fonda pour eux, en 1775, un institut péciagogique. Ruiné par la guerre, il s'établit, maitre d'école à Burg- dorf et trouva des collaborateurs zélés qui appliquèrent avec succès sa méthode. Tou- telois, au moment de sa mort, son institut, transporté il Yverdun, était tombe faute d'une administration vigoureuse. Peslalom a exposé ses idées dans divers écrits, notant- ment dans Licnhard et Gcrlr.ude et le Livre des mères. PESTE (1. pestem), sf. Maladie éminem- ment contagieuse, endémique en Orient, sou- vent épidémique, presque toujours nrompte- ment mortelle. La peste fait en quelquc sorte explosion elle est ordinairement précédée par une très grande lassitude, des frissons, des maux de tète accompagnés de vertiges et d'éblouissements. Bientôt la station verti- cale devient impossible, la figure exprime l'abattement et la stupeur; la soif est inox- tinguible; des vomissements sanguinolents se produisent, et les quatre grands symptô- mes de la peste apparaissent. Ce sont les bubons, formés par l'engorgement des gan- glions lymphatiques, et qui se développent dans les aines, aux aisselles, aux jarrets, etc.; V anthrax, gros clou qui naît dans le dos, devient gangreneux, tandis que la peau se soulève tout autour; de petites vésicules, rappelant les clous du charbon, qui donnent naissauce à des plaies gangreneuses; enfin les péléchies. La mort survient dans la plu- part des cas; le traitement ne consiste guère qu'en des soins hygiéniques et dans l'admi- nistration des toniques. La peste est produite par un ferment que l'onnapas encore pu isoler; cependant nous savons qu'une tempé- rature de + le détruit. Cette ntaladic est inoculable; mais les essais d'inoculation pré- ventive que l'on a faits n'ont pas réussi. Néanmoins ceux qui ont été atteints par le fléau et ont été assez heureux pour échapper à la niort, jouissent d'une grande immunité. Ces pestiférés guéris sont connus en Orient sous le nom de morlis, et on les 'emploie pour soigner les pestiférés, enterrer les morts, etc. En outre, la peste ne peut se développer dans les pays très chauds. Sa li-