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116 ORTHOGRAPHE DES VERBES.

226. Récapitulation. — les deux voyageurs. .

Mettez chaque verbe entre parenthèses au temps indiqué.

Deux voyageurs, Jeannot et Colin [cheminer, imp. de l'ind.) en- semble. Tout à coup Jeannot [apercevoir, ind. pr.) sur le bord du chemin une bourse pleine d"or. Sans rien dire à son compagnon, il [sauter, ind. pr.) dessus et la [ramasser, ind. pr.). « Camarade, è\écrier, ind. pr.) Colin, [féliater, impér.) -nous de cette riche trouvaille et [partager, impér.) -la en frères. — Je n'en ferai rien, [réplique) „j)aiS. simp.) Jeannot; je [trouver, psiS. comp.) ce trésor, il n'appartient qu'à moi seul. » — Là-dessus il (ew/joc/ic/-, pas. simp.) la bourse, et Colin continuer, pas. simp.) tristement sa route avec lui.

Bientôt, au détour d'un bois, ils [apercevoir, pas. simp.) un bri- gand, le sabre à la main. Jeannot devint pâle comme la mort. « Ca- marade, dit-il, [défendre, impér. 1" pers, pl.)-nous courageuse- ment. Nous [résister, futur) aisément à ce scélérat; nous [être, ind- pr.) deux contre lui; [dépêcher, impér. 2"" pers. du sing.) -toi, [imiter, impér. 2™° pers. du sing.) mon exemple et [tirer, impér. 2"" pers. du sing.) ton épée. — Je n'en ferai rien, ?,\écrier, pas. simp.) Colin à son tour. Je ne [redouter, ind. pr.) pas l'attaque du lirigand, puisque je iV[avoir, ind. pr.) rien à défendre. C'est à toi à sauver ton argent comme tu V[entendre, futur). << Ayant ainsi parlé, Colin s'[enf'uir, ind. pr.) au plus vite, (/«mer, part, pr.) le pauvre Jeannot aux prises avec le voleur.

Immobile de peur, le pauvre Jeannot fut bientôt pris; il se vit

obligé de tirer la bourse et de la donner.

Qui ne songe qu'à soi quand la fortune est bonne Dans le malheur n'a point d'amis.

Florian.

Exercice d'élocution. — Racontez l'anecdote qui précède. 227. LE PETIT ERMITE.

Un enfant de neuf ans qui [être, pas. simp.) depuis un grand écrivain. Bernardin de Saint-Pierre, (ro/îcei'oir, pas. simp.) un jour le projet de dire adieu au monde. 11 lui [sembler, imp. de l'ind.) que pour être heureux il lui fallait vivre au fond d'un bois.

En conséquence, un beau matin, Il [réserver, pus. simp.)unepor- tion de son déjeuner, et, au lieu de se rendre à l'école, [sortir, pas. simp.) de la ville. Il [ai-river, pas. simp.)jusqu'à l'entrée d'un bou- quet de bois, d'où ^[échapper, imp. de l'ind.) un ruisseau qui y pre- nai-, sa source. Ce lieu lui [sembler, pas. simp.) un désert. Il lo [juf)fr, pas. simp.) inaccessible aux hommes, et, bien résolu de se luire ermite, il s'y (cac/«ec. pas. simp.) toute la journée [ramasser, part. pr. des tleurs et (entendre, part, prés.) chanter les oiseaux.

Cependant le soleil {être, imp. de l'ind.) déjà sur son déclin et le petit solitaire s'[a]>prêter, imp. de l'ind.) à passer la nuit sur l'herbe.» Je (Jo/'miV, futur; très bien, se dit -il, au piud d'un arbre. » Mais voilà que tout à coup, du bout de la plaine, il [apercevoir, pas.

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