VI — Union des propositions.
40^. Les propositions indépendantes sont unies : 1° Par simple juxtaposition*. Ex. : soleil! tu parais, — tu souris, — tu consoles la terre.
■2° Par les conjonctions : et, ou, ni, mais, or, car, donc. Ex. : Les richesses attirent les amis, — mais la
pauvreté les éloigne. 40. Les propositions subordonnées sont unies à la principale : 1° Par la conjonction que ou par ses composés : afin que, de sorte que, pendant que, lorsque, et par les autres conjonctions de subordination : si, comme, quand, etc. Ex. : On dit — que les cerfs vivent longtemps.
L’homme courageux travaille, — petidant que le paresseux dort. 2° Par les pronoms relatifs qui, que, donc, par l’ad- verbe oii, enfin par un adjectif conjonctif.
Ex. : Faites-vous des amis — dont vous n’ayez pas à rougir. Les castors établissent sur les rivières une chaussée — oî’ ils élèvent leurs cabanes. Dites-moi — quallc heure il est.
VIT. — Apposition, ellipse, inversion.
40’. hans cette phrase : le lion, tcrrrur des forets, fut attaqué par ses sujets. — ces mots : terreur des forêts sont dits en apposition avec le mot lion.
âOK Lorsque, dans une phrase, il manque un ou plusieurs mots, o.i dit qud y a ellipse.
Ex. : Plus fait douceur que violence, c’est-à-dire, la douceur fait plus tjue la violence ne fait.
Remarque. — On donne souvent le nom de propositions elliptiques aux propositions dans lesquelles il y a une ellipse.
40"’. Lorsque, dans une phrase, les mots ne sont pas placés dans leur (^rdi’c grammatical, on dit qu’il y a inversion.
Ex. : Aux branches d’un tilleul, une jeune fanvcttt* avait de ses petits suspendu le berceau.