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Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/147

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SYNTAXE DES PROPOSITIONS. 133

sitions infinitives ou de propositions participes. Nous les étudierons plus loin (pages 141 et 143).

370. — En dehors de ces deux dernières sortes de propo- sitions, on peut dire en général qu'une phrase contient autant de propositions qu'elle a de verbes à un mode per- sonnel.

Remarque critique. — L;i distinction des propositions en prin' cipales absolues, principales relatives, circonstancielles, déiermi- natives, e.rpticulires, etc., est inutile. L'analyse logique doit être réduite à la terminologie la 'plus élémentaire et la plus simple; rien de trop est ici une maxime de rigueur.

UNION DES PROPOSITIONS INDÉPENDANTES

371. — Les propositions indépendantes sont unies entre elles :

1° Par simple juxtaposition.

Ex. : soleil, tu parais, — tu souris, — tu consoles la terre. 2° Par les conjonctions de coordination et, ni, ou, mais, or, car, donc. Ex. : Les richesses attirent les amis, — mais la pauvreté les éloigne. Secourons nos semblables, — car tous les hommes so)it frères.

UNION DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES A LA PRINCIPALE

372. — Les propositions subordonnées sont unies à la principale :

1° Par la conjonction que et ses composés : afin que, de sorte que, pendant que, lorsque, etc., et par les autres con- jonctions de subordination si, comme, quand, etc. Ex. : On dit — que les cerfs vivent longtemps.

L'homme courageux travaille — pendant c^ue le paresseux dort.

La terre est détrempée — quand il a bien pi». 2° Par les pronoms relatifs qui, que, dont; par l'adverbe où; enfin par un adjectif conjonctif. Ex. : Faites-vous des amis — dont vous n'ayez pas à rougir. Les castors établissent sur les rivières une chaus- sée, — où ils élèvent leurs cabanes. Dites-nous — quelle heure il est^.

1. Voir p. 180 un modèle d'aua'.ysc logiqua.

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