146 EXERCICES SUR LES PROPOSITIONS.
une ville assiégée le gouverneur exige que les citoyens (être rentré) chez eux tous les soirs après une certaine lioure. — L'honneur commande que nous (tenir) scrupuleusement nos engagements — Aman voulait que tous les sujets d'Assuôrus 'courber) la tête devaiit lui ; mais Mardochdc ne voulut jamais se soumettre à cette injonction. — Nous entendions que nos subordonnés (être) toujours prêts à exécuter nos ordres. — Il semble que la nature, en faisant naître l'homme faible et incapable do pourvoir à ses besoins (vouloir) dès l'abord l'attacher davantage à ses parents par les liens de la reconnaissance. — Nous n'ignorons pas que la mèdecme (pou- voir) guérir quelquefois les malades, les soulager souvent et les consoler toujours. — Les anciens ignoraient que deux pays éloignés (pouvoir) être mis un jour en communication directe et instantanée — Si l'on suppose que la terre (être) une masse fluide, on comprendra, d'après les lois de la méca- nique, qu'elle doit être aplatie aux pôles et renflée à l'équateur.
8. Il n'est guère de père qui (prétendre) que son rtls ne (devoir) pas occuper une position supérieure à la sienne. — Il suffisait qu'un homme (trahir) sa patrie pour qu il (devenir) l'objet de l'animadversion générale — Les Pythagoriciens ne doutaient pas que la terre (tourner) autour du soleil — Certains peuples, après qu'ils furent arrives à l'immobilité, ne firent jamais rien que l'histoire (pouvoir) regarder comme digne de passer à la postérité. — Croyiez-vous que je ne (être) pas assez persévérant pour achever ce que j'aurais une fois commencé'? — Les anciens qui ignoraient que l'air (être) pesant, expliquaient l'ascension de l'eau dans les pompes en disant que la nature avait horreur du vide. — Il n'est pas probable que Christophe Colomb* [insister) tant pour obtenir des vaisseaux de l'Espagne s'il avait prévu tous les déboires qui l'attendaient sur la fin de sa vie. — Les anciens géographes u'étaioni pas certains que la zone torride {être) habitable. — Je" ne crois pas que Descartes* iconsidérerj les animaux comme de simples machines s'il avait vécu de notre temps. — Vous n'avez pas pensé que je (ê/re) jamais assez lâche pour trahir les secrets do mes amis'.
Exercices de rédaction.
1. OniGlNE DES niViÈRES ET DES FLEUVES.
Dites d'où proviennent les nuages que vous apercevez dans le ciel, et ce qui arrive quand la température vient à se refroidir. Dépeignez la pluie tombant à torrents et s'intiltrant dans la terre pour en ressortir en for- mant une source. Les sources forment des ruisseaux qui alimentent les vallons; les ruisseaux en se réunissant donnent naissance aux rivières, si utiles à l'homme, et qui, elles-mêmes, forment des fleuves non moins utiles. Ceux-ci reportent à la mer les eaux qui lui avaient été empruntées.
2. LE VIOLON DE PAGANINl.
Paganini, célèbre violoniste italien, excitait l'envie do tous les artistes ses rivaux. Un jour qu'il devait jouer dans une réunion publique, un de ces derniers, encore plus mal disposé que les autres, coupe presque com- plètement trois des cordes du violon du maître. Au nionicnt de débuter, Paganini s'en aperçoit. Il joue cependant. Applaiidissenicnts de l'auditoire. Lorsque Paganini a cessé de se faire entendre, l'envieux stupéfait s'ap- proche du musicien et s'aperçoit qu'il a joué avec uno seule cordo. C'était vrai. Terminez en développant cette réflexion que lo génie triomphe do tous les obstacles en dépit des jaloux.
3. l'alcool conduit a la ni'INE.
Vous écrivez à un ami pour lui annoncer (juun de vos voisins, lo menui- sier Durand, vient de partir pour Paris, après avoir fait faillite. 11 y a quelques années sa maison élan j)rospère ; un jour il se mit à boire et dès lors manqua de réu'ularité dans l'exécution des commandes; puis sa vue s'affaiblit, ses mains devinrent Iroinblantos et il perdit son habileté pro- fessionnelle. Ce fut la tin. Réflexion.
I. On trouvera des Ocvoirs analogues dans le volume spécial d'Exercice* de Troitiémc Annie.
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