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182 MODELE d'analyse LOGIQUE.

5" phrase.

Nous ne trouvions aufun champ où la mnin du diligent labou- reur ne fût imprimée; les ronces, les épines et toutes les plantes qui occupent inutilement la terre, sont inconnues en ce pays.

Cette phrase renferme quatre propositions :

I. Nous ne trouviom aucun champ : proposition principale. Sujet, nous, simple et incomplexe; verbe, étions: attrilnit, trouvant, simple et complexe, ayant pour compléments : ■1° ne; 2° aucun champ.

II. OU la main du diligent laboureur ne fût imprimée : pro- position subordonnée reliée h champ par l'adverbe où. Sujet, la main, simple et complexe, ayant pour complément du diUijent labotireur; verbe, fi'it ; attribut, imprimée, simple et complexe, ayant pour complément ne.

III. Les ronces, les épines et toutes les plantes inconnues en ce pays : proposition principale. Sujet, h's ronces, les épines et toutes les plantes, composé et complexe parce que le dernier terme, toutes les plantes, a pour comi)lément la proposition incidente, qui occupent inutilement ta terre; verbe, soHi,- at- tribut, inconnues, simple et complexe, ayant pour complé- ment en ce pajjs.

IV. Qui occupent inutilement la terre : proposition subor- donnée incidente, reliée k plantes par le pronom relatif qui. Sujet, qui, simple et incomplexe; verbe, sont; attribut, occu- pant, simple et complexe, ayant pour compléments : l" inu- tilement; 2° la terre.

Exercices d'analyse.

Faites l'analyse logique des passages suivants :

1. Les hommes de l'époque de Solutré chassaionl l(> hn'uf sau- vage et l'auroch et mangeaient le cheval.

2. Quoi(}u'une couverture de chaume soit, en toute saison, la meilleure, si j'avais une maison, je préférerais magniliquemenl. non la triste ardoise, mais la tuile, parce qu'elle a l'air plus propre et plus gai que le chaume, qu'on ne couvre pas autrement les maisons dans mon pays, et que cela me rappellerait un peu l'heureux temps de ma jeunesse.

'^. Les hommes savent que les politesses qu'ils se font ne sont ([n'une imitalion de l'estime; mais l'amour-propre persuade à chacun iju'on lui rend par justice ce (|u"il fait par convenance;

4. Quand on voyat-f à pied, on i)arl à son moment, nu s'arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d'exercice iju'on veut. On ohserve tout le pays, on se dét<iurne à droite, à gauche; on examine tout ce (jui nous (laite et on s'arrête à tous les points de vue.

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