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A ces qualités morales, l'historien doit joiadre de vastes connaissance?, un jugement sain et impartial, un esprit droit. Enfin, son style doit être sobre, sévère, rapide, et loujours approprié au sujet qu'il traite.
777. — l>e roman est une œuvre d'imagination dans la- quelle l'écrivain t herche à exciter l'intérêt du lecteur en faveur de personnages et de faits imaginaires. I.e talent de l'auteur consiste surtout à donner une apparence vrai- semblable au.\ aventures qu'il raconte, aventures qui tou- jours doivent avoir une portée morale. Des écrivains d'un réel talent se sont exercés dans ce genre qui comporte les allures les plus variées.
Le TcUmaque de Fénelon*, les Martyrs de Chateaubriand" sont des ouvrages que l'on pourrait qualifier de roinan<i épiques.
Le roman est dit historique lorsqu'il fait intervenir au milieu de ses fictions des personnages historiques dont trop souvent il altère la physionomie. L'Anglais Walter Scott* s'est illustré dans ce geni'e.
778. — On appelle conte un roman dans lequel le fabu- leux et le surnaturel jouent le plus grand rôle. Tels sont les Contes de Perrault *, si goûtés des enfants.
779. — La nouvelle est un court récit rapporté avec simplicité et concision.
��2" GE^fRE ORATOIRE
780. — Le genre oratoire (du latin oratio, discours) comprend 'tous les discours en prose.
781. — On appelle orateur celui qui prononce ou qui écrit des discours.
Pour mi'riter le titre d'prateur, il fautavoir de l'éloquence.
782. — L'éloquence est la faculté de persuader et d'émou- voir par la parole. Elle peut être naturelle ou acquise.
783. — Eloquence et rhétorique ne sont pas synonymes.
Véloquence étant une faculté de l'esprit, on peut être élo- quent sans avoir aucune connaissance de la rhétorique, sans soupçonner même que celle-ci existe.
La rhétorique, comme on l'a vu (p. 263), est l'ensemble des préceptes qui servent à guider l'orateur. On peut connaître les règles de la rhétorique et les appliquer sans pour cela être éloquent.
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