30 DU NOM OU SUBSTANTIF.
Ex. : Un opéra*, des opéras; un numéro, des numéros.
Si le nom étranger désigne une prière, un chant d'église, ou s'il est composé de plusieurs mots, il s'écrit au pluriel comme au singulier.
Ex. . Un pater, des pater; un in-folio*, des in-folio.
Les mots italiens carbonaro* , cicérone', condottiere" , dilet- tante', lazzarone', quintetto' , et les mots latins maximum' , minimum', font au pluriel carbonari, ciceroni, condottieri, dilettanti, lazzaroni, quintetti, maxima, minima.
PLURIEL DES NOMS PROPRES
91. — Les noms propres ne prennent pas la marque du pluriel lorsqu'ils désignent les individus mêmes qui portent ces noms.
Ex. : Les deux Corneille' sont nés à Rouen.
Les noms propres prennent la marque du pluriel : 1° s'ils désignent des individus semblables à ceux que l'on nomme.
Ex. : Les Corneilles, les Racines sont rares, c'est-à-dire les poètes comme Corneille, comme Racine*.
2" S'ils désignent certaines familles historiques.
Ex. : Les Bourbons', les Guises', les Horaces'.
.3° S'ils désignent des noms de pays.
Ex. : Les deux Amériques, les trois Guyanes*.
92. — Quand le nom d'un individu sert à désigner la chose dont celui-ci est l'auteur ou l'inventeur, on le considère comme un nom commun et il peut prendre en cette qualité la marque du pluriel. •
Ex. : Des elzévirs, c'est-à-dire des livres imprimés par les
frères Elzévir. Des quinquets, sortes de lampes inventées par Quiji-
quet. Des chassepots, fusils inventés par Chassepot.
MOTS INVARIABLES
93. — Les mots invariables, employés comme substantifs, ne prennent pas la marque du pluriel.
Ex. : Avpc (les si, on m^ttiait Paris dans une bouteille.
SUBSTANTIFS QU'IL NE FAUT PAS EMPLOYER LES UNS POUR LES AUTRES.
1. A.MMSTiE, ARMISTICE. — Amnistie, fém.. itardon .icioriit' lo masse à une catégorie de condainaés, surtout de condamnes poli^
�� �