66 nu PRONOM.
Ex. : J'ai demandé sa grâce; elle m'a Hé accordée.
Il a îoicsoif qu'i] ne peut apaiser. Mais si lo nom n'est jias précédé de l'article ou d'un ad- jectif délerminatif, comme dans les expressions demander grâce, avoir soif, faire peur, répondre avec politesse, etc., on ne saurait employer ces mêmes pronomS. On ne peut donc pas dire :
J'ai demandé grâce; elle m'a été accordée. Il a soif et il ne peut /'apaiser. Pour rendre ces phrases correctes, il faut en changer les termes. Ex. : J'ai demandé grâce et ma demande a été accueillie.
Il a soif et il ne peut se désaltérer. 194. — Tout pronom doit se rapporter sans équivoque au nom dont il tient la place. Ainsi on ne doit pas dire : Virgile* a imité Homère* dans tout ce qu'il a de beau. Parce que, grammaticalement, zVpeut se rapportera Ho- mère ou à Virgile. Il faut dire :
Virgile a imité Homère dans tout ce que celui-ci a de 'oeau.
ACCORD DE le, la, les.
î95. — Quand le pronom personnel le, la, les, représente un substantif précédé de l'article, il s'accort/e avec ce sub- stantif en genre et en nombre. Ex. : Étes-vous l'Italienne que nous attendons? —Je la suis. Étes-vous les avocats qui plaideront? — Nous les
sommes. Étes-vous la protectrice de cette jeune fille? — Je la suis.
196. — Quand le pronom |)ersonnel le représente un ad- jectif ou^ un substantif non déterminé, il reste invariable.
Ex. : Étes-vous Italienne? — Je le suis.
Messieurs, êtes-vous avocats? — Nous le sommes. Madame, êtos-vous protectrice de cette jeune fille? — Je le suis.
EMPLOI DE soi.
197. — Le pronom soi, représentant le sujet dr la propo- sition, se dit des personnes et des choses.
t^H. — Lorsqu'il s'agit des personnes, b' juonum soi
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