DU VERBE. 79
mêmes sou^ le nom de temps. Mais, rinsUinl où l'on est étant indivisible, il n'existe logiquement (ju'une seule espèce de présent.
243. — Passé. I-e passé est encore désigné sous le nom do prétérit qui en est réquivalcnt latin, et sous celui de parfait, qui signifie achevé, terminé.
La langue française admet cinq sortes de passés, savoir : V imparfait, le passé défini, le passé indéfini, \e passé antérieur et le plus-que-parfait,
Vimparfait indique une époque passée contemporaine d'une autre également passée. Ex. : ïécrivais au moment où vous êtes entré.
Le passé défini indique une époque complètement écoulée.
Ex. : Je visitai Rome l'année dernière.
Le passé indéfini indique une époque passée quelconque. Celte époque peut appartenir soit à une période complète- ment écoulée, soit à une période qui n'est que partiellement écoulée. Ex. : ïai travaillé beaucoup la semaine dernière; mais je n'ai travaillé que très peu cette semaine.
Le passé antérieur indique une époque passée ayant pré- cédé une autre époque également passée. Ex. : Quand j'eits fini ma besogne, j'allai me promener.
\.e plus-que-parfait indique, comme le passé antérieur, une époque passée ayant précédé une autre époque également passée. Ex. : Lorsque j'auats fini ma besogne, j'allais me promener.
Ordinairement le plus-que-parfait est corrélatif de Vimpar- fait, comme dans l'exemple précédent, et le passé antérieur corrélatif des autres temps passés.
244. — Futur. Il existe deux sortes de futurs : le futur absolu ou futur simple i et le futur antérieur.
Le futur absolu indique une époque avenir. Ex. : L'année procliaine, j'e>i^?'eprendr«i un long voyage.
Le futur antérieur indique une époque à venir, mais an- térieure à une autre époque également à venir. Ex. : Quand j'aurai terminé mon travail, j'en commencerai un autre.
Temps simples et temps composés.
245. — Il y a dans la conjugaison française telle qu'on l'envisage ordinairement deux sortes de temps : ItJ temps simples et les temjjs composés.
1. Le futur absolu n'est simple qu'en apparence; en réalité il est loimé de deux mots bien dislinots (voir p. Ul).
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