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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 1, A-Am.djvu/346

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nait aux Américains la Californie et le Nouveau-Mexique. Depuis 1831, les sociétés abolitionnistes travaillaient tellement l’opinion publique, qu’en 1835 le congrès décrétait qu’aucune pétition relative à l’esclavage ne serait prise en considération. En 1845 seulement, on abrogea cette loi. Mais le parti abolitionniste radical n’en continua pas moins sa propagande, et commença à compter pour quelque chose dans les luttes politiques du nouveau monde. Aussitôt se forma, dans les États du Sud, une faction ultra-esclavagiste dont le mot d’ordre était non-seulement de conserver l’esclavage là où il existait déjà, mais de le propager le plus possible dans l’Union américaine, sauf à briser avec le Nord, s’il s’y opposait. Entre ces deux factions, l’une voulant l’abolition immédiate, l’autre le maintien et l’extension de l’esclavage, le drapeau de l’Union allait bientôt se déchirer. Les conservateurs le comprirent, et le parti des free soilers ou du sol libre se forma promptement. C’est ce parti qui devait s’appeler plus tard et qui s’appelle encore maintenant républicain noir. Son but était, avant tout, de conserver l’Union. D’un côté, ce parti médiateur garantissait au Sud qu’on n’inquiéterait pas l’esclavage dans les États où il était déjà établi ; d’autre part, il promettait aux abolitionistes que l’esclavage ne dépasserait pas ses limites actuelles, et serait exclu des nouveaux États qui s’adjoindraient à l’Union. Ce programme ne pouvait satisfaire les exigences des radicaux du Sud et du Nord, qui plaçaient la réalisation de leurs doctrines opposées bien au-dessus du maintien de l’Union. Aussi l’élu du parti républicain noir, M. Lincoln, est-il attaqué, même aujourd’hui, par les sudistes comme étant abolitioniste, et par les radicaux du Nord comme ne l’étant pas assez. Les conservateurs qui remportèrent la victoire à l’élection présidentielle de 1860 avaient pour adversaire le parti démocrate, qui avait pour lui le Sud et ses amis du Nord, peu soucieux de la question de l’esclavage. En 1850, la Californie demanda à être admise comme État dans l’Union, à laquelle elle appartenait depuis deux ans comme territoire, comme province, mais dont elle ne pouvait faire partie comme État souverain, avec représentants au congrès, qu’après un vote d’acceptation de celui-ci, ainsi que le veut la constitution fédérale. La Californie, dans le projet de constitution qu’elle soumettait au congrès, rejetait l’esclavage ; le Sud refusait donc de l’admettre dans l’Union. Toutefois, après une longue lutte parlementaire, on arriva à un nouveau compromis, dû à l’influence de Henry Clay, un des plus grands hommes d’État de l’Union américaine. La Californie fut admise comme État libre, et, par compensation, on accorda au Sud, avec d’autres priviléges, le droit de faire saisir par le gouvernement fédéral les esclaves fugitifs trouvés dans les États libres. En 1854, nouvel avantage remporté par le Sud, dans le bill du Kansas-Nebraska, présenté et appuyé au congrès par le parti démocrate du Nord, dont le chef était Douglas. Ce bill rapportait la décision du compromis du Missouri de 1820, par laquelle l’esclavage était interdit au Nord à partir du 36° 30’latitude nord. Si les habitants de ces deux territoires votaient l’introduction ou le maintien de l’esclavage dans leurs constitutions, le congrès ne devait pas y voir un motif de refuser leur admission dans l’Union, bien qu’ils fussent situés au nord de la fameuse ligne de Mason et Dixon. À partir de ce moment jusqu’à l’admission du Kansas comme État libre, ce malheureux territoire fut continuellement ensanglanté par les luttes des squatters ou colons qui l’habitaient, luttes auxquelles prit part un homme d’un caractère antique, John Brown. Comme on pouvait y posséder des esclaves tant que ce territoire n’était pas devenu État libre, et grâce au rappel du compromis du Missouri, les sudistes y envoyaient des colons esclavagistes, le Nord des colons abolitionistes, et, de leur contact, naissaient des luttes journalières. En même temps, le Sud lançait Lopez à Cuba, Walker au Nicaragua, proclamait, à la conférence d’Ostende et dans ses journaux, que, pour contre-balancer l’accroissement futur et menaçant du nombre des États libres, ces pays devaient être annexés à l’Union avec l’esclavage. Mais cela était difficile à réaliser, et peut-être même cette annexion fût-elle venue trop tard, car aux élections de 1856, si le parti républicain noir ne fut pas assez fort pour empêcher l’élection du président Buchanan, tout dévoué au parti démocrate esclavagiste, les républicains du sol libre furent assez puissants pour nommer un des leurs, Banks, président de la Chambre des représentants.

Pendant l’administration de Buchanan, le parti républicain prépara ses forces. La tentative héroïque de John Brown à Harper’s Ferry, en Virginie, pour appeler les esclaves à la révolte, se termina, le 2 décembre 1859, par la mort de ce glorieux martyr de l’abolitionisme. Mais il avait appris au Nord qu’il fallait transformer en bourres de fusil le livre de Mme Beecher Stove, et les innombrables publications abolitionistes du Nord. Le Sud comprit que les États libres, l’ayant dépassé en richesses et en population, auraient le dessus au congrès, et que, poussés par les abolitionistes radicaux, ils en viendraient tôt ou tard à passer de la doctrine modérée de non extension à la doctrine de l’émancipation immédiate. Le seul moyen d’écarter ce danger était de faire élire encore un président dévoué au Sud ; mais si cette tentative échouait, il ne restait plus à celui-ci qu’à opérer un divorce éclatant avec le Nord, pour lui ôter tout prétexte de s’immiscer dans les affaires intérieures des États esclavagistes. C’était évidemment ce dernier moyen que le Sud préférait, puisqu’au lieu de choisir pour candidat le démocrate du Nord, Douglas, qui eût été un autre Buchanan, il porta à la présidence un esclavagiste ultra, Breckinridge, qui n’avait aucune chance de réunir les votes du parti démocrate des États libres. Ce parti, en effet, quoique sympathique au Sud, ne voulait pas cependant se livrer à lui pieds et poings liés. Les républicains noirs prirent pour candidat M. Lincoln, qui était sûr de rallier à lui les démocrates mécontents des exigences excessives du Sud. Quant à la candidature de John Bell, qui était, comme Douglas, partisan de nouveaux compromis, elle était à peu-près insignifiante, puisque, des deux côtés, les compromis étaient définitivement rejetés.

Restaient en présence, par conséquent, deux candidats sérieux, quoique de chances inégales : Breckinridge, l’incarnation de l’esclavage, qui voulait maintenir tous les droits acquis, et visait à de nouveaux priviléges ; Lincoln, le représentant du parti qui, tôt ou tard, par la force de la logique et l’entraînement des faits, voulait arriver constitutionnellement à une émancipation complète et générale des esclaves américains.

La question était donc posée fort nettement. « Jusqu’en novembre 1860, dit Éverett, il n’y avait jamais eu de candidat sudiste à la présidence qui n’eût reçu des voix du Nord, ni de candidat nordiste qui n’eût compté des voix dans le Sud. » Cette fois tout changea de face, et les partis furent nettement dessinés. Voici la statistique du vote présidentiel du 6 novembre 1860 :

 591, 613 voix pour John Bell.
1, 365, 976 voix pour Stephen Douglas.
847, 953 voix pour John Breckinridge.
1, 857, 610 voix pour Abraham Lincoln, de l’État d’Illinois.

Le Sud avait ce qu’il désirait, un prétexte pour rompre avec l’Union. Le 20 décembre 1860, la Caroline du Sud passa l’acte de sécession par lequel elle faisait cette déclaration : « L’Union entre la Caroline du Sud et les autres États est dès à présent dissoute. » On n’attendit pas même que M. Lincoln entrât en fonctions (4 mars 1861) et tous les autres États du Sud, imitant la Caroline, promulguèrent leurs ordonnances de sécession, et, à l’exception des forts de Charleston, saisirent tous les forts, arsenaux, propriétés fédérales, situés dans leurs limites respectives. Le 4 février 1861, ces États se réunirent en congrès à Montgommery, et se constituèrent en nation indépendante sous le nom d’États confédérés d’Amérique, avec Jefferson Davis pour président. Lincoln, dont la vie était sérieusement menacée, arriva sous un déguisement à Washington, et, le 4 mars 1861, il était nommé président des États-Unis. Malgré les ordonnances de sécession passées dans leurs États respectifs, les représentants Sud du congrès étaient restés à leurs siéges pendant quelque temps encore, mais ils refusaient toutes les offres de compromis faites par les démocrates neutres. De plus, une convention, dite convention de la paix, avait réuni à Washington des délégués du Nord et du Sud ; toutefois l’heure des concessions réciproques était passée ; la convention se sépara, sans opérer une réconciliation. Le canon seul allait se faire entendre.

Voici, dans leur ordre chronologique, les principaux événements de cette guerre fratricide :

1861

4 mars : Inauguration du président Abraham Lincoln.
12 avril : Bombardement du fort Sumter. (V. ANDERSON.)
13 avril : Capitulation du fort Sumter.
15 avril : Lincoln appelle sous les armes 75, 000 volontaires.
16 avril : Jefferson Davis décrète l’enrôlement de 32, 000 hommes.
17 avril : Le gouvernement confédéré annonce qu’il est prêt à fournir des lettres de marque pour courir sus aux navires fédéraux.
18 avril : L’arsenal de Harper’s Ferry est évacué par les unionistes.
19 avril : Émeute à Baltimore contre les régiments yankees qui se rendaient à Washington. Neuf émeutiers et trois soldats fédéraux sont tués.
— Lincoln proclame le blocus des côtes du Sud.
20 avril : L’émeute continue à Baltimore. Les régiments de volontaires cessent de traverser la ville.
Id. — L’arsenal maritime de Norfolk est évacué par les fédéraux. Les sécessionistes s’y emparent de la frégate, alors en bois, le Merrimac.
21 avril : Robert Lee est nommé général des troupes de l’État insurgé de Virginie.
23 avril : La loi martiale est proclamée à Baltimore.
4 mai : Mac Clellan est nommé général commandant du département de l’Ohio.
10 mai : Une émeute éclate à Saint-Louis contre les fédéraux.
13 mai : Butler prend le commandement de Baltimore.
13 mai : Proclamation de la neutralité de l’Angleterre.
21 mai : Le congrès du Sud défend de payer au Nord les dettes privées.
24 mai : Les fédéraux passent le Potomac et s’emparent d’Alexandria.
3 juin : Mort de Stephen Douglas.
10 juin : Combat de Big Bethel ; défaite des fédéraux.
11 juin : Victoire des unionistes à Romney.
15 juin : Le corsaire confédéré " « Savannah » « est pris par le brick » « Perm » ".
17 juin : Combats d’Edward’s Ferry sur le Potomac, et de Booneville dans l’ouest.
20 juin : La Virginie occidentale se déclare pour l’Union et élit Pierpoint pour gouverneur.
27 juin : Arrivée de Frémont, amenant d’Europe une cargaison d’armes pour les fédéraux.
29 juin : Le corsaire Sumter, capitaine Semmes, force le blocus de la Nouvelle-Orléans et prend la mer.
2 juillet : Combat de Williamsport.
5 juillet : Défaite à Carthage (Missouri) des confédérés par Sigel.
6 juillet : Frémont nommé commandant général du département de l’ouest.
10 juillet : Mac Clellan bat les confédérés à Laurel Hill.
11 juillet : Autre victoire à Rich Mountain.
12 juillet : Le colonel Pegram se rend à discrétion à Mac Clellan.
13 juillet : Ordre général de l’évêque Polk à ses troupes.
14 juillet : Le corsaire Sumter, après être entré à Cienfuegos avec plusieurs prises, continue à poursuivre les navires fédéraux.
15 juillet : Escarmouche de Bunker Full.
Id. — Les unionistes, commandés par Mac Dowell, commencent leur mouvement sur Manassas.
16 juillet : Vote de remerciements du congrès à Mac Clellan.
17 juillet : Défense aux esclaves fugitifs d’entrer dans les lignes de l’armée fédérale.
18 juillet : Combat de Blackburn’s Ford.
21 juillet : Bataille de Bull Run. Beauregard met en fuite l’armée yankee commandée par Mac Dowell.
22 juillet : Mac Clellan nommé général de l’armée du Potomac.
2 août : Défaite des confédérés à Dug Springs, par Lyons.
10 août : Défaite et mort du général unioniste Lyons à Wilson’s Creek (Missouri).
13 août : La loi martiale est proclamée à Saint-Louis par Frémont.
18 août : Naufrage du corsaire confédéré Jefferson Davis.
22 août : Persécutions dirigées contre certains journaux de New-York favorables au Sud.
26 août : Surprise et défaite d’un régiment unioniste à Summersville (Virginie).
29 août : Butler et le commodore Stringham s’emparent des forts Hatteras, dans la Caroline du Nord.
Id. — Combat de Lexington (Missouri).
31 août : Le gouverneur général de Cuba déclare qu’il protégera les vaisseaux confédérés qui entreront dans ses ports.
4 septembre : Prise de Columbus (Kentucky) par les confédérés, sous le général évêque Polk.
6 septembre : Le général Grant s’empare de Paducah (Kentucky) et y fait flotter le drapeau fédéral.
10 septembre : Rosencrans défait les confédérés en Virginie, à Carnifex Ferry.
11 septembre : Combat de Lewinsville.
— Frémont affranchit deux esclaves appartenant à un confédéré rebelle.
16 septembre : L’île des Vaisseaux, près de l’embouchure du Mississipi, est occupée par les yankees.
— Les banques de la Nouvelle-Orléans suspendent leurs payements en espèces.
20 septembre : Capitulation des unionistes assiégés dans Lexington.
24 septembre : Le comte de Paris et le duc de Chartres sont nommés capitaines de volontaires et aides de camp de Mac Clellan.
28 septembre : Les collines autour de Washington sont évacuées par les confédérés.
5 octobre : Combat de Chicomacomico, dans la Caroline du Nord.
11 octobre : Le corsaire confédéré Nashville entre à Charleston.
Id. — La loi martiale est proclamée à la Nouvelle-Orléans par les confédérés.
12 octobre : Combat naval sur le Mississipi, au-dessous de la Nouvelle-Orléans.
21 octobre : Bataille de Ball’s Bluff. Défaite des unionistes, et mort du colonel Baker.
24 octobre : Les ambassadeurs confédérés en France et en Angleterre, MM. Slidell et Mason, sont reçus officiellement à leur passage à la Havane.
Id. — Le writ d'habeas corpus est suspendu dans le district de Colombie.
26 octobre : Victoire du général unioniste Kelley, à Romney (Virginie).
1er novembre : Mac Clellan nommé général en chef des armées des États-Unis.
7 novembre : Bataille de Belmont, dans le Missouri.
Id. — Prise de Port-Royal (Caroline du Sud) par la flotte fédérale, sous le commodore Dupont.
8 novembre : MM. Slidell et Mason sont arrêtés à bord du Trent par le capitaine Wilkes.
10 novembre : Halleck nommé général commandant le département de l’Ouest.
14 novembre : Les planteurs du Sud décident de ne plus cultiver de coton pour l’exportation.
27 novembre : Décret d’émancipation graduelle passé par la Convention de la Virginie occidentale.
4 décembre : Le ministre d’État Seward écrit à Mac Clellan une lettre pour protester contre l’emprisonnement des esclaves fugitifs.
18 décembre : Arrivée de la malle d’Europe apportant l’impression causée en Angleterre et en France par l’arrestation de MM. Slidell et Mason. Les journaux de ces deux pays se montrent très-hostiles.
20 décembre : Combat de Dranesville (Virginie).
— Des vaisseaux remplis de pierres sont coulés par les yankees dans le port de Charleston, pour empêcher l’entrée et la sortie du port.
28 décembre : Sur les conseils de Napoléon III, le gouvernement fédéral consent à relâcher MM. Slidell et Mason, et évite par cette mesure une rupture avec l’Angleterre.

1862


1er janvier : Combat sur l’ile de Port-Royal.
2 janvier : MM. Slidell et Mason sont remis à bord de la frégate anglaise Rinaldo.
11 janvier : Le général Burnside part pour la Caroline du Nord avec 15, 000 hommes, embarqués sur la flotte du commodore Goldsborough.
13 janvier : Stanton nommé ministre de la guerre de M. Lincoln, en remplacement de Cameron.
16 janvier : Les payements en espèces suspendus par la législature de l’Ohio.
19 janvier : Bataille de Somerset, ou de Mill Springs (Kentucky).
30 janvier : Le premier Monitor lancé à l’eau.
5 février : La flottille fédérale du Tennessee, commandée par le capitaine Foote, s’empare du fort Henry.
8 février : Bataille de Roanoke-Island (Caroline du Nord). Les rebelles sont défaits. La côte nord de la Caroline est aux fédéraux.
16 février : Prise du fort Donelson par le général Grant, qui y fait 13, 000 prisonniers confédérés.
19 février : Jefferson Davis est élu pour six ans président des États confédérés.
23 février : Les fédéraux entrent à Nashville.
7 mars : Bataille de Pea-Ridge.
8 mars : Le Merrimac coule les frégates fédérales dans la rade de Hampton.
9 mars : Arrivée du Monitor. Combat du Merrimac et du Monitor.
13 mars : Le général Pope s’empare de New-Madrid, sur le Mississipi.
14 mars : Les confédérés battus par Burnside à Newbern (Caroline du Nord).
16 mars : Commencement du siége de l’île no 10, sur le Mississipi, par les fédéraux.
23 mars : Bataille de Winchester-Heights.
3 avril : L’esclavage aboli dans le district de Colombie.
4 avril : Mac Clellan se met en mouvement contre Richmond par la route d’Yorktown.
6-7 avril : Bataille de Shiloh, entre Beauregard et Grant.
7 avril : Reddition de l’île no 10.
10-11 avril : Le fort de Pulaski est pris par les fédéraux, qui commandent ainsi l’entrée du port de Savannah.
11 avril : Prise de Huntsville (Alabama).
13 avril : Prise de Fredericksburg, en Virginie.
28 avril : Prise de la Nouvelle-Orléans par le général Butler et la flotte fédérale.
4 mai : Mac Clellan occupe Yorktown.
6 mai : Il entre dans Williamsburg.
10 mai : Le général Wool s’empare de Norfolk.
11 mai : Les confédérés font eux-mêmes sauter le Merrimac.
12 mai : Pensacola occupée par les fédéraux.
17 mai : Visite de l’ambassadeur français, M. Merder, à Richmond.
25 mai : Le général Banks battu à Winchester (Virginie).
29 mai : Corinth évacuée par Beauregard.
29 mai et 1er juin : Bataille de Fair-Oaks, ou de la Chickahominy.
6 juin : Reddition de Memphis, sur le Mississipi.
7 juin : Mumford pendu à la Nouvelle-Orléans, par ordre de Butler, pour avoir abaissé le drapeau de l’Union.
8 juin : Le général Shields battu par Stonewell Jackson (confédéré) à Port-Republic, en Virginie.
20 juin : L’esclavage défendu dans les Territoires.
27 juin : Bataille de Gaines’Mill. Changement de base de l’armée de Mac Clellan.
29 juin : Bataille de Peach orchard.
30 juin : Bataille de White oak swamp.
1er juillet : Bataille de Malvern Hills, dans laquelle Mac Clellan arrête les confédérés, qui le pressaient trop dans sa retraite.
14 juillet : Le général Pope prend le commandement de l’armée de la Virginie, destinée à couvrir la retraite de Mac Clellan.