Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/104

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is Napoléon 1er, un grand renom de probité :appelait’ Voilant. « Singulier nom

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< Monsieur Boileau, disait le cardinal de Janson au poète Despréaux, ont eût mieux

fait de vous appelé- ™—* —’- ~— ’- - : *

■ meilleur que l’eau. ■

gneur, repartit le poète,

qu’on eût dû ""•"•

que Janson,

Dans une pièce jouée en 1730, à la foire Saint-Germain, et qui était la parodie d’une vie de Marie Alacoque, une. servante, appelée Marie, venait demander à son maître, malade, comment il voulait qu’on lui servit les œufs de son déjeuner. Le maître répondait : ■ Marie, à la coque. » Cette allusion irrévérencieuse fit supprimer les représentations.

Patru avait la réputation d’être fort rigide sur la langue française ; c’était un censeur éclairé, mais un peu trop sévère. Quand Racine faisait à Despréaux des observations sur ses ouvrages, le satirique, au lieu de.lui citer le proverbe latin, Ne sis patruus mïhi (N’ayez pas pour moi la sévérité d’un oncle), lui disait : Ne sis Patru mihi (N’ayez pas pour moi la sévérité de Patru),

La tendresse que Louis XV témoignait au dauphin dans sa plus tendre enfance, fit juger à plusieurs particuliers que déjà il pourrait être pour eux le canal des grâces. Un jour que le roi était allé dans l’appartement du jeune prince, il y trouva cette petite pièce de vers, que lui avait présentée un pauvre officier dont on avait réduit la pension : Si le Ma du roi notre maître

L b,1

é la vie.

ANNON (saint), archevêque de Cologne, chancelier de l’empereur Henri III, mort en 1075. Il seconda Grégoire VII dans la question du célibat des prêtres ainsi que dans ses autres réformes ecclésiastiques.

ANNOiNA, déesse romaine qui présidait aux récoltes de l’année. On ta représentait tenant dans la main droite des épis et dans la gauche une corne d’abondance.

ÀNNONACÉES s. f. pi. (ann-no-na-sé). Bot. Nom général sous lequel on désigne les plantes dont le grain sert aux provisions alimentaires, comme froment, orge, soigie, etc.

ANNONAIRE adj. (ann-no-nô-re — du lat. annonurius ; formé de annona, récolte de l’année). Qui a rapport à la récolte du blé, et, en général, aux approvisionnements : Loi an-

NONA1RE.

Provinces annonaires, Provinces de l’Italie qui étaient tenues de fournir à Renie une certaine quantité de blé. n s. m. pi. Nom donné à ceux qui étaient chargés d’amener à Rome ces provisions.

ANNONALES s. f. pi. (ann-no-na-le). Antiq.

ANNON’AY, ch.-l. de cant (Ardèche>, arrond. de Tournon, au confluent de la Cance et de la Déaume ; pop. aggl. 14,295 hab. — pop. tôt. 16,271 hab. Ville remarquable par son activité commerciale et manufacturière ; fabriques de drap, bonneterie de laine, gants ; filatures de coton et de soie ; blanchisseries de cire ; nombreux moulins à blé ; importantes papeteries dont les produits sont très-estimés ; tanne ’ mégisseries, teintureries, etc. Elle doit origine à des magasins de blé qu’y avaient formés les Romains (annona). On remarque principalement à Annonay : l’église de Traehi, bel édilice gothique du xive siècle ; l’hôtel de ville, construction assez massive ; le collège, en face duquel on trouve le monument en forme d’obélisque élevé à la mémoire des frères Montgolfier. Pairie des frères Montgolfier, inventeurs des ballons, de Boissy-d*Anglas et du jurisconsulte Abrial.

annonçant (a-non-san) part. prés, du v. Annoncer : C’est en annonçant aux Athéniens la victoire de Marathon qu’un soldat grec tomba mort. Vous me surprenez, monsieur, en ^’annonçant un certain oncle. (Mme de Si ANNONCE s. f. (a-non-se— rad. annoncer). Avis d’un fait quelconque, supposé ignoré jusque-là : /.’annonce d’une victoire, d’une défaite, /.’annonce de la naissance, de la mort d’un prince, /.’annonce de ce funeste événement ne lui ôta rien de son calme. Content ou mécontent, il souriait à vne nouvelle désastreuse, aussi bien qu’à J’annonce d’un événement heureux. (Balz.)

— Avis par lequel on fait savoir quelque

ANN

avis de ce genre inséré dans les

Annonce d’une vente aux enchères. Plaire une

publique. Faire mettre une annonce dans les journaux. Les annonces sont soumises à un tarif exorbitant. Qui voudrait aujourd’hui juger sur iannonce le mérite de la chose annoncée ? (J. de Maistre.) Au lieu de vivre de l’abonnement, les journaux ont été réduits à vivre de J’annonce. (Guéroult.) Les annonces insérées dans les journaux ont pu donner une fausse idée de mon ouvrage. (Lamart.)

vent

rage :

... prospectus qui fasse du tapage.

Jupiter eut jadis une ferme a. donner. Mercure en fit l’annonce, et gens se présentèrent, Firent des offres, écoutèrent.

IiA -Fontaine

— Par ext. Signe, indice : Une élévation soudaine de la colonne thermométrique est souvent une annonce de neige. Le retour des oiseaux, au printemps, est le premier signal et la douce annonce du réveil de la nature vivante. (Buff.) Cette apparente stupidité est souvent J’annonce des âmes fortes. (J.-J. Rouss.) Le son de la trompette se fait entendre : c’est J’annonce de l’apparition des bêtes féroces. (Chateaub.)

Feuille d’annonces, Publication périodique qui ne renferme que des annonces : Les Petites-Affiches-passent pour la plus ancienne de toutes les feuilles d’annonces, il Annoncesomnibus, Nom donné, dans les journaux, à des annonces faites à prix réduit, et, par conséquent, à la portée de tous. Il Annonces anglaises. Genre particulier d’annonces emprunté à l’Angleterre, et dans lequel toutes les annonces sont imprimées sur une justification et avec un caractère uniformes. Il Annonces clichées ou de fantaisie^ Celles que le particulier fait composer lui-même, avec le caractère, la justification et la disposition qui lui conviennent, et dont il livre le cliché a l’imprimerie du journal. |] Annonce-enveloppe, Enveloppe de lettre sur laquelle étaient imprimées des annonces, genre de spéculation qui n’a pas réussi.

— Au théâtre, Annonce du spectacle, Avertissement qu’un acteur donnait au public, pour lui indiquer la pièce ou les pièces qui seraient jouées le lendemain. Elle se faisait à la^ fin de la représentation. ’Cet usage n’existe plus que dans quelques villes de province.

— Diplom. Déclaration que portent les chartes et les diplômes, et qui a pour objet do constater telle ou telle condition.

— Encycl. Nous distinguerons l’annonce à son de trompe, Vannonce-affiche, et enfin l’annonce par avis inséré dans les journaux et les recueils périodiques. L’annonce à son de trompe ou de tambour doit avoir été autorisée par l’autorité municipale : l’annonce - affiche est soumise au timbre ; le droit est de 10 cent, pour une feuille entière (25 déc.im. carrés), de 5 cent, pour une demi-feuille, de2cent, et 1/2 pour un quart de feuille, et de 1 cent, pour un demi-quart ou moins. Lé timbre doit être apposé avant l’impression. Toutefois, l’annonce-affiche échappe au timbre, quand elle est placardée à

chose au public/soit verbalement, oul„ la voie de l’impression, et, particulièrem<

en effet, on vit dans les gazettes à côté de la nouvelle politique.

! livre qui venait de paraître,

Notre sièclé l’a portée à son plus haut degré de développement ; mais c’est surtout en Angleterre que l’annonce est véritablement une puissance. Dans les journaux les plus importants de Londres, elle occupe la place d’honneur, la première page.

Dèsl’oi’ '

l’annonce

On annonçait tel t. t,

telle découverte qu’on venait de faire ; il y avait place pour les sirops et les pilules ; le vieux Mercure de France ouvrait sans scrupule la voie aux pâtes Begnault de l’avenir. À la fin de la Restauration, les lois sur le timbre poussèrent les journaux "à. agrandir leur format et à vendre la place qui leur restait. Des courtiers d’annonces, des entrepreneurs de publicité organisèrent une nouvelle industrie. La révolution de Juillet, en doublant l’importance de la presse, donna une plus vive impulsion à l’annonce  ; la quatrième page des journaux se remplit de plus en’plus d’avis au public. Enfin, l’annonce finit par devenir pour le journal la source la plus certaine de ses revenus. C’est alors qu’on vit paraître ces journaux h prix réduit qui demandent a peine aux abonnés la rétribution du timbre, du papier et de l’impression, afin d’en avoir un plus grand nombre et d’attirer plus’d’annonces, car l’annonce recherche naturellement la plus grande publicité possible, et celle-ci est calculée en raison du nombre des abonnés du journal.

D’abord les journaux’recevaient eux-mêmes les annonces dans leurs bureaux. En 1845, une société se forma à Paris pour exploiter l’annonce ; moyennant un prix fixe payé à chaque journal, elle concentra entre ses mains une grande partie de la publicité des journaux. Elle se proposait pour but de dégager la rédaction du journal de tout ce qui pouvait s’y mêler de mercantile, et d’élever entre la partie exclusivement réservée aux intérêts généraux, et la partie réclamée par les intérêts privés, une barrière qui ne devait plus permettre de confondre ces deux parties du journal. « Van-

ANN

nonce, disait-elle, judicieusement comprise et régulièrement constituée, est et doit être à la rédaction d’un journal quotidien ce que l’impôt judicieusement assis et librement voté est au gouvernement d’un pays : la source de son existence, le principal agent du développement de toutes ses forces. Pas d’impôt, pas de gouvernement ;’ pas i’annonc* -, pas de journal. •

La révolution de 1848 amena la dissolution de cette société générale d’annonces ; mais d’autres sociétés se sont formées depuis, et ont constitué de puissants monopoles.

On doit remarquer que les journaux possèdent, en matière d’annonces, un véritable privilège : le timbre qu’ils payent est beaucoup moins élevé que celuivquon exige de l’avis imprimé par les intéressés eux-mêmes. La justice voudrait, il nous semble, que le timbre des journaux fût proportionné à l’espace occupé par leurs annonces.

Les journaux et écri

périodiques, même quand

ment consacrés aux lettres,

aux arts, ne peuvent publier à’annonces commerciales et industrielles qu’à la condition d’acquitter les droits de timbre ; mais ils n’y sont pas soumis si les annonces concernent exclusivement la librairie. Telles sont la lievue germanique, la Revue britannique, la Bévue contemporaine, etc. En principe, un journal peut refuser les annonces qu’on lui propose.

Disons quelques mots sur les annonces légales et judiciaires. La loi exige l’insertion d’une foule d’actes judiciaires dans un journal de la localité. Sous-le roi- Louis - Philippe, une loi, présentée par M. Vivien, donna aux tribunaux le droit de déclarer dans quel journal seraient placées ces annonces. Un décret du 17 février 1852 a conféré ce droit aux préfets, oui l’exercent chaque année et règlent le tarir de l’impression.

Un mot encore, mais un mot important. Il existe à Paris une administration riche et puissante, qui a affermé les annonces de nos six grands journaux : le Siècle, la Patrie, la Presse, le Constitutionnel, les Débats et le Pays. Ces six journaux représentent toutes les nuances politiques, et sont entre les mains de toute la France lettrée, industrielle ou simplement ouvrière. Il en résulte que quiconque a voué sa vie à la découverte de quelque chose.d’utile : livre, invention, matière de première nécessité, etc., doit forcément recourir à ce levier’, qui est l’instrument le plus puissant de l’industrie et du commerce, et aller frapper à la porte de cette agence générale, Là n’est pas le mal ; mais le mal sera grand, si cette agence s’est constituée en un monopole qui peut établir des tarifs arbitraires. C’est ce que nous allons prouver de la manière la plus irréfutable. Le fermage de l’annonce des six grands journaux constitue un monopole ; voyons comment ce monopole est

exploité. Les agents, quijouissentd’uneliberté illimitée, établissent leurs tarifs eux-mêmes ; ils sont propriétaires de la quatrième page des six grands journaux ; or, l’un de ces journaux se répand à près de cinquante mille exemplaires ; un autre est tiré à peine a deux mille. Voilà donc MM. les fermiers menacés de voir les colonnes de la première feuille envahies, et celles de la deuxième complètement désertes ; à moins, cependant, qu’une juste proportion dans les tarifs ne vienne rétablir l’équilibre. Mais ceux qui rêvent cette répartition comptent sans le monopole, qui, comme Midas, a l’admirable propriété de métamorphoser en or tout ce qu’il touche. Le secret est des plus simples. L’agence à laquelle le monopole permet de faire la pluie et le beau temps, et d’envoyer, comme Jupiter, du sec et du mouillé ; établit pour tous ses journaux un tarif uniforme, avec cette clause anodine que celui qui aura choisi un journal devra les prendre tous les six. Il existait jadis un honorable industriel, nommé Gobseck, d’autres disent Shylock, qui prêtait sans intérêts de l’argent aux futurs héritiers. Il vous fallait mille francs ; le brave homme vous donnait cinq louis tout luisants et frais sortis des presses de la Monnaie ; les neuf cents francs restants vous étaient comptés en casse-noisêttes hors de service et en.peaux d’ours avariées. Or, le Pays est la peau d’ours de l’agence. « Vous voulez le Siècle, dit-elle à l’inventeur qui a soif d’annonces — c’est faim peut-être que nous devrions dire— soit ; mais prenez mon ours. ■ Et voilà pourquoi le Pays, dont la publicité n’a jamais fait vendre un mètre de percale, fourmille chaque jour d’annonces comme s’il avait cent mille abonnés, ni plus ni

>ns, pour un moment, qu’une compagnie monopolise entre ses mains les chemins de fer du Nord, de l’Est, de l’Ouest, de Lyon et d’Orléans, et qu’elle en organise un sixième allant droit à Quimper-Corentin ; or, Quimper-Corentin, c’est La Fontaine qui l’a dit,

Est le paya où l’on enrage :

Dieu vous préserve du voyage !

Un particulier se présente à l’agence générale des six gTandes lignes, et demande une troisième pour Fontainebleau : soit, répond l’employé, mais vous allez prendre en même temps une première pour Quimper-Corentin. Revenons au sérieux. Cet arbitraire

ANN

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fixé lui-même les tarifs de ces lignes, qui sont des monopoles obligés ; et l’État, qui est la gardien naturel des intérêts de la société, ne saurait tarder, non pas à tarifer les annonces ; chez nous, les lois du maximum n’ont jamais été heureuses ; mais à dire au Siècle, à la Patrie, à la Presse, au Constitutionnel, aux Débats et surtout au Pays.• « Soyez vous-mêmes les administrateurs de vos annonces, et fixez-en le prix comme vous l’entendrez ; mais fannonce est aujourd’hui un moteur de première nécessité, et, en cela, je n’autorise pas plus iparement, que je ne l’autoriserais de la

annoncé, ée (a-non-sé) part. pass. du y. Annoncer : La vie éternelle était annoncée aux nations. (Boss.) La doctrine de JésusChrist, constamment annoncée par ses disciples, dut faire un très-grand effet dans lé monde. (Volt.) Cieux, éloignez de moi les maux qui me sont annoncés I (La Harpe.) On croit reconnaître une vérité la première fois qu’elle nous est annoncée. (M-ne de Staël.) Les fruits de la terre sont annoncés par tes fleurs. (Barthél.) Le monument souterrain est ai n règne est annoncé par la voix des oi

et l’air sont d’abord a :

Boileau.

annoncement s. m. (a-non-se-man). Action d’annoncer. Vieux mot.

annoncer v. a. ou tr. (a-non-sé — du lat. annuntiare ; formé do ad, à ; nuntius, messager ;

— le c prend la cédille toutes los fois qu’il est suivi d un a ou d’un o : Il annonça ; nous annonçons). Apprendre, faire savoir, informer : Annoncer à quelqu’un une bonne, une mauvaise nouvelle. Il nous annonça que la paix venait d’être signée. (Acad.) C’est la doctrine que Dieu avait résolu ^’annoncer à tout l’univers. (Boss.) Les courriers venaient l’un sur l’autre annoncer au roi que l’ennemi entrait dans la ville. (Boss.) Comment annoncer à madame de si méchantes nouvelles ? (Mol.) J’ai quitté l’Olympe pour /’annoncer les ordres de Jupiter. (Fén.) Il s’empressa (J’annoncep. à l’Europe entière que le prince daignait s’occuper d’un misérable gazetier. (Volt.) On vint annoncer à Xénophon, au milieu d’un sacrifice, que son fils venait de mourir. (Thomas.) Croirai-je le bonheur que ta bouche m’annonce ? Racine.

et j’ai pris

M qu’elle vo

L’Être suprême, en ces mots solennels,

Leur annonça ses drdres éternels.

J.-B. Rousseau,

— Faire connaître par avance, prédira, présager : Annoncer une éclipse, une marée, une comète. L’ange vint annoncer à la Vierge qu’elle concevrait un fils. (Trév.) Les prophètes ont annoncé ta venue du Messie. (Acad.) L’aurore, depuis des milliers d’années, n’a pas manqué une seule fois ^’annoncer le jour. (Fén.) Lui annoncer sa dernière heure, n’était-ce pas l’avancer ? (J.-J. Rouss.) Tout semblait annoncer des succès heureux. (Mass.) Dès que le coq annonçait le retour de l’aurore, Virginie allait puiser de l’eau à la source voisine. (B. de St-P.) Une belle aube annonce un beau jour. (B. de St-P.) La scène qu’il nous a donnée l’année dernière annonçait quelque détraquement dans cette cervelle. (Gnmm.) Le sujet que je traite m’ANNONCE que j’exciterai l’attention de mes concitoyens. (Thomas.) Les commencements de Néron semblaient devoir annoncer à l’univers un règne bienheureux. (La Harpe.) Saladin n’ANNONÇAiT pas dans son enfance ce qu’il devait être un jour. (Mme Cottin.) L’enfant annonce de bonne heure non ce qu’il saura, mais céqu’il fera. (Vauvon.) Tout annonce la fin prochaine de l’empire turc. (De Bonald.) Souvent un siècle de politesse et de raffinement annonce un siècle de corruption, (Alex. Dum.)

annoncent ta ruine !

— Donner publiquement avis d’une chose, la faire connaître par annonce : Annoncer à haute voix. Annoncer par affiches. Annoncer au son du tambour. Les comédiens annoncent la pièce qui doit être donnée au premier spectacle. (Trév.) Le curé annonce au prône les fêtes et les jeûnes. (Acad.) Ayes soin cJ’annoncer dans votre prochain numéro comment les philosophes entendent la tolérance à notre égard. (Fabre d’Eglant.)

Sitôt que de ce jour

La trompette sacrée annonçait le retour, f Du temple, orné partout de festons magnifiques. Le peuple saint en foule inondait les portiques. ’ Racine.

— Manifester, proclamer : Les deux annoncent la gloire de Dieu. (Pasc.) Oue l’impie regarde autour de lui, toute la terre lui annoncera Dieu. (Mass.) Dieu a établi les cieux sur nos têtes, comme des hérauts qui ne cessent cf annoncer sa grandeur. (Mass.) Ce langage muet, mais si frappant, annonce aux hommes la puissance de votre nom et de votre gloire.

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