Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/210

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t’angl. apple, pomme ; cake, gâteau). Gâteau ait de pommes, de sucre, de féculo de pomme de terre et d’œufs, le tout aromatisé avec du zeste de citron et de la cannelle.

î’de

!S, à

22 kil. N.-O. de Locheàrron ; pop : 2,997 hah. On y parle le gaélique. Ruines d’un château danois ait bord de la mer ; riches minés de cuivre, de pierre h chaux ; pèche de harengs. APPLÉGEMENT s. m. (a-plé-je-man —rad. plfye, v. mot. signif. caution). Ane. jurispr. Plainte intentée pour acquérir ou recouvrer

la possession d’un bien.

APPLÉGER v. a. ou..., r„

plëge). Ane. jurispr ; Cautionner, former un

APPLÉGER v. a. ou tr. (a-plé-jé’.

ige). Ane. jurispr ; Cautionner, foriw applegement.

appleini, ie (a-plé-ni) part. pass. du v. Appleinir.

appleinir v. a. où tr. (a-plé-nir ~ rad. plein). Rendre plein, pu plus plein ; Certaines voyelles se déroulent, s’arrondissent, pour.former des diphthongues ou pour appleinir, aggraver, assourdir leur son. (G. Fallet.)

APPLICABILITÉ s. f. (a-pli-ka-bi-literad. appliquer). Ane. jurispr. Qualité, de ce qui est applicable : L’applicabilité d’une loi.

APPLICABLE adj. (a-pli-ka-ble — rad. appligver). Susceptible d’être appliqué, collé sur. On traite tes indiennes par les acides, et on les aplanit à la tondeuse, pour que les cou-, leurs g deviennent applicables. L’or n’est applicable sur certains métaux qu’après que ceux-ci ont été soumis à une préparation minutieuse et délicate. •. r

— Par est. Qui peut, qui doit porter sur telle personne, telle chose, qui a une destination fixée : Les dommages-intérêts sont applicables à la partie lésée. Ces fonds sont applicables à telle dépense. (Acad.) Le jugement condamne la femme Goëzman au blâme et à la restitution par corps de quinze louis applicables aux prisonniers..(Beaumarch.) On se demande si la loi nouvelle est applicable au

cide une question de droit, il pense que cet acte n’est pas applicable. (Dupin.) il Qui peut être utilisé, mis on pratique : Celte méthode, ce procédé n’est pas applicable. Les talents applicables à tout sont les plus utiles. (La Rochef.) Les savants n’arrivent pas de prime saut à des résultats applicables. (Blanqui.) Il avait été ramené à des idées plus applicables par les spectacles instructifs auxquels il avait assisté. (Mignet.) n Qui s’adresse à, qui peut S’approprier à : Ce vers est applicable à bien des personnes. Ce plan, que je n’ai voulu suivre qu’une fois, m’a paru applicable surtout à un ouvrage aussi considérable que la Henriade. (La Harpe.) Rien n’est moins applicable à la vie qu’un raisonnement mathématique. (M">e de Staël.) Ce que vous dites est sage, bien raisonné, applicable aux situations comme aux personnes. (Mmo de Staël.) La prudence estta vertu la plus immédiatement applicable au bonheur de la vie. {Alibert.)

— Antonyme. Inapplicable.

applicage s. m. (a-pli-ka-ie —rad. appliquer). Techn. Action d’appliquer quelque chose pour la décoration ou la solidité. , — Céramiq. Opération consistant à fixer sur une pièce les diverses garnitures qu’elle doit recevoir, et qui sont toujours fabriquées à part.

des ailes des insectes, lorsque, pendant le repos, elles sont parallèles a l’abdomen, n Qui exige une grande attention : Lecture appli-

APPLICATA s. m. pi. (a-pli-ka-ta — mot lat. signif. choses appliquées). Méd.-Tout cq qu’on appliquo à la surface du corps, comme les vêtements, les cosmétiques, les emplâtres, etc.

— Encycl. C’est Boerhaave qui a introduit le mot applicata dans la science., En parlant des causes (des maladies, il signale quatre ejasses de sources écologiques : les ingesta, c’est-à-dire les choses introduites en nous par les voies alimentaires ; les applicata, ou. choses appliquées h la surface du corps : les excréta, ou matières éliminées de. l’organisme par les appareils d’excrétion ; enfin les gesta, c’est-à-dire les exercices, les mouvements exécutés sous l’empire de la volonté. En joignant à ces divisions les circumfusa, choses environnantes, et les percepta, qui comprennent l’activité morale et intellectuelle de l’homme au point de vue de sa conservation physique, Halle a décrit le cercle des influences auxquelles l’homme demande ou dispute sa vie. M. Michel Lévy fait remarquer que les circumfusa, les ingesta, les excréta et les applicata se rapportent plus particulièrement aux organes de la vie végétative, tandis que les percepta et les gesta expriment la vie de relation et fournissent la mesure de la réaction organique, celle-ci n’étant autre chose que l’activité de l’homme mise en jeu par ses modificateurs. •

Halle divisait les applicata en cinq groupes : 1P les vêtements ; 20 les cosmétiques ; 3» les moyens de propreté ; 4» les frictions et. onc APP

tions ; 5° les applications médicamenteuses. M. Michel Lévy distingue, en-hygiène, deux ordres A’applicata : le vêtement, qui résume l’ensemble dés substances que l’homme interpose immédiatement entre sa surface et’le monde extérieur, et les cosmétiques, ’ qui comprennent toutes les substances appliquées au corps dè-1’homme ;’- • i >■

AFPLICATEUR s ;’ m. {a-pli-kà-teur — du lat. appliquer). Néo !., Celui qui applique : Un magistrat ne devrait-il pas être)’non’pat, le meilleur applicateur de la loi, mais une sonde d’acier pour éprouver les coeurs ? (Alex. Dura.)

Applicatif, ive adj. (a-pli-ka-tif, i-vedu lat. applicatus, plié sur). Bot. Se dit de la préfoliation, lorsque les feuilles, sont appliquées face, à face F une contre l’autre.

application s. f. (a-pli-ka-si-on — lat. appliçatio ; formé de applicare, - mettre sur). Action d’appliquer, de placer une chose sûr

uneautre de façon qu’elles adhèrent ensemble :

L’application.d’une.feuille.d’or ou d’argent sur une plaque de. cuivre. L’application d’une couche de couleur surja toile d’un tableau, sur un mur. Le placage des objets d’ébénisterie, l’étamdgédes glaces, sont de véritables applications. Lés portes principales de la façade étaient revêtues (/’applications de lames de cuivre émaillé. (Viol.-le-Due,) il Pression d’un objet contre un autre, dé manière à y laisser une empreinte : L’application d’un cachet suide la cvre. On faisait autrefois f application d’un fer brûlant sur l’épaule de celui qui avait été condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il Action dé’ mettre deux choses en contact l’une avec’l’autre, sans cependant ^qu’elles adhèrent, et résultat de cette action : L’application d’une surface sur une autre. Il en résulte uneapplication si exacte des deux mâchoires l’une contre l’autre, que, lorsque la bouche est fermée, il est très-difficile d apercevoir la séparation des lèvres. (Lacép.)

Application de la torture, de la question, Action de faire subir la torture, la question à quelqu’un : Attendu l’obstination douloureuse Je l’accusé ; je requiers /’application de la question, (V. Hugo.) ’ '

—.—. Fam. Faire l’application d’un soufflet, d’un coup de poing, d’un coup de pied, d’un coup de-canne, Donner, envoyer un soufflet, un coup de poing, etc., à quelqu’un. U Et absolum. : •-, -.-.

APP

515

Do faire

que je Buis te

d’étrange sorte

ié* application f’",

Molière.-.

— Par ext.. Imputation, attribution ! d’une somme à telle dépense : L’application du

?roduit d’une loterie à Ues.incendiés. On fera application des ddmmagès-intérêtsj.moitié à la veuve et moitié aux enfants.’ Il a fait /’application d’une partie de cet argent aux dettes de la succession, il Emploi des procédés d’une science pour en développer une autre : ^application de l’algèbre à la géométrie, ^application de la chimié à l’industrie, -des ’mathématiques à la mécanique. L’agriculture né doit désormais attendre des progrès que de Tàppli-cation des sciences physiques. (Chaptal.)

— Dans un sens général, Emploi, usage, mise en pratique d’un procédé, d’une méthode, d’un principe, d’une doctrine, d’un art, d’une science : L’application d’une découverte, d’un procédé nouveau. L’application d’un médicament à telle maladie, ^application d’une doctrine. Toujours des idées romanesques en tètet En sentez-vous, /’application î (Beaumarch.) L’application du sel aux arts est la base d’une industrie immense. (Gay-Lussae.) Bentham eut la joie de voir mettre en application les importants essais qui ouvrent désormais l’inévitablemarchedelaréformeparlementaire. (Dupin.) Avant de s’effrayer d’une doctrine, il faut s’assurer d’abord si son application est possible. (Jouffroy.) On dirait que l’esprit humain ne cède à l’évidence qu’à la condition de se refuser à /’application. (B. Const.) Rien ne servirait d’étudier sans cesse, s’il ne venait pas un moment de faire ^application de-ses études. (F. Génin.) La guerre n’est pas autre chose que /’application du droit de légitime défense. (Franck.) Rien dans les choses ’humaines, et surtout en politique, ne peut supporter une application trop rigoureuse. (E. Scherer.) On peut définir l’échange : une application de la loi de la division à la consommation des produits. (Proudh. J n Se dit dans le même sens par opposition a théorie : J’aurais pu donner beaucoup d’étendue.au développement de cet exemple, en, faisant suivre pas à pas/’application de la théorie. (Guizott) Les théories se développent, les applications se multiplient, les entreprises industrielles y puisent des.ressourçes jusqu’alors inconnues. (Pouillet.) Napoléon repoussait les théories dont il ne voyait pas une application immédiate. (Napol. III.)

— Plus particul. : L’application d’un texte de lài. d’une règle, d’une maxime. Le texte de la loi dont on fera /’application sera lu par le président. (C. d’Inst. crim.) Si la loi est juste en général, il faut lui passer quelques applications malheureuses. (Fonten.) Ne soyez point de ces discoureurs qui ont à la bouche de belles maximes dont ils ne savent pas faire /’application. (Boss.) Ce principe est commun, mais /’application n’.en est pas commune. (J.-J. Rouss.) Bornât, dans son traité des lois, développe la plupart de ces règles, -et montre, par des exemples bien choisis, la juste application qu’on en doit faire. (Dupin.)

— Action de rapporter, de faire rapprfrter à quelqu’un ou à quelque choso un passage d’un auteur, une parole, ; un fait, etc. ^Application flatteuse : Application désagréable, injurieuse. L’application de l’àpolo’guéme semble dangereuse.- (Voiture.)// fît /’application de cette belle comparaison’aux vérités de la religion. (Boss.) Je proteste contre toute plainte, contre loùtemaligneinterprétation, contre toute

Brùy :) Elléne laissait liéù à aucune application. (St-Sim.), Vous savez s’il y a dans la bagatelle en question le moindre mot qui’puisse le*regarder, et s’il y avait la moindre apparence à la plus légère application. (Volt.)’A ce vers ; tout le monde jeta les yeux sur Aristide et lui. en fit /’application. (Barthél.) Peut-on taire cela sans donner lieu aux applications les plus odieuses ? (Diderot.) On dirait que.vous craignez une méchante application de vos paroles. (G. Sand.) • -.

’ — Fig. Attention’soutenue, soin qu’on apporte ! une chose : Avoir’de l application, une grande application pour l’étude, pour les sciences, pour les arts. Apporter beaucoup’d’t, v- plication à un travail. Lire.avec’ application. La guerre, les institutions et les règles qui la concernent sont le seul objet auquel un prince doive donner ses. pensées et son application, (Machiavel.) // met tout son application à couvrisses défauts. (Pasc.) On devrait mettre toute son application’ a instruire l’enfance. (La Bruy.) Imaginez-vous /’application d’un enfant à se saisird’un papillon ; c’est celle de Théodote pour une affaire de rien.'(La’Bruy.) Sa principale application fut de s’accoutumer à connaître et à souffrir là vérité. (Flcch’.)Te suis fort : aise d’apprendre par vous-même avec fue/te, application bous avez- cherche la vérité. (Fén.) Votre application à chercher les hommes habiles et vertueux excite et anime tous ceux qui ont du talent et du ^courage. (Fén.) L’application à<récqmpenser le bien et à se venger, ’du mal parait aux hommes une servitude à laquelle ils ont peine à se soumettre. S LaRôch’ef.) Il se casse la tète d’application. Mme de Sév.’) Cette application pour laquelle je me passionnais me devint si délicieuse, que, ne pensant ’plus à mes maux, j’en’étais bèàucoup’moins affecté. (J.-J : Rouss.) Une application constante aux arts aimables adoucit lès masure (Volt.) La dissipation de ces’ exercices le fendait incapable- d’APPLicATioNf.’ '(Volt.)

fond dans plusieurs genres d’érudition. (Çondill.) Les decémvirs travaillèrent avec beaucoup ■■■"■•■■ -’ " -leurcode

application çàn-

rf’APPLicATiON, toute l’année, 4 dresser leù de lois. (Barthél.) Sans’ une application

, mais èxcéptibnnellem. : Eh/de quoi profilent ’/«^applications qué.l’dh donne aux’choses déla terre, et tant d’empressements superflus et ’distrayants que Vamour-propre fait naître dans técœur humain ? (Boss.), / ’

— Rhôt. Figure de rhétorique, consistant dans un nouvel emploi d’un passage connu soit de prose, soit de poésie. En voici deux exemples : Des dames étaient venues trouver M. de Harlay, dont l’archevêché avait été érigé en pairie ; «Les brebis.-dirent-elles, félicitent leur pasteur de ce qu on a couronne sa houlette. > Le prélat ayant dit en les regardant ces mots de Virgile : Formosi pecoris custos (je suis le pasteur d’un beau troupeau), Mme de Bouillon acheva le vers, formosior ipse (il est plus beau lui-même). Le P. Arnoux, obligé de recommencer pour Marie de Médicis qui arrivait, — un sermon sur la Passion, fit cette application d’un autre vers de Virgile : Ijifandum regina, jubés, renovqre dolorem (reine, vous m’ordonnez de renouveler une horrible douleur). l’application, dit M. Bachelet, suppose un esprit juste, fin, prompt, et une mémoire très-riche. Ajoutons que, pour notre langue et notre

littérature, qui ont toî" : ’ '■" * "

prit, elle est devenue m

Le Grand Dictionnaire, E.....

assurer au mot Anthologie, offre à ses lecteurs le moyen de puiser largement dans

cetté source : ’ "v’

— Tbêol. L’application des mérites dé Jésus- : Christ} Le bienfait par lequel Jésus-Christ transfère aux, chrétiens ce qu’il a mérité’ par sa vie", par ses’soufrrancés et par sa mort -..Les chrétiens seront justifiés par t. application des méritks de Jésus-Christ : (Bourd.)

— Géom. Superposition de deux, figures égales : C’est par /’application qu’on démontre les propositions fondamentales de la géométrie.

— Chir. et méd. Action do placer un appareil, un remède, etc., sur une partie malade : L’application d’un bandage. L’application d’un vésicatoire.-Le médecin m’ordonna une application de sangsues sur la poitrine. (F. Soulié.)

, — École d’application. V. École. •■ ■■ "

— Techn. Dentelle d’application, par abréviation application, Dentelle dont les fleurs sont faites a part, puis appliquées, c’est-à-dire cousues, sur le fond : Application de Bruxelles. Application de Mirecourt. 0 Cette dentelle * appelée improprement point ou

application d’Angleterre, est la plus ancienne, la plus belle de la Belgique, et c’est clic qui a-fait la réputation dentellière dé’co pays. Ces -fleurs de dentelle s’appliquent sur’ dii tulle fabriqué à la mécanique, ’avec du cOtdn retors : elles se font dé doux, manières : soit à l’aiguille, et alors elles prennent le nom do

Binché ; à Aldst’et- dans quantité db’ villages où l’on a établi’des’écolesdoderitdlliôres. Lès appUcatidns fines do Bruxelles’ n’ont aucune concurrence à redouter ; elles occupent plus de quinze mille ouvrières’, dont- les produits Sont-exportés dans toutes les-contrées du monde. Toutefois, le principal débouché est à •Paris. •• ;■’- -• ’ ' ; ’-•’ •■’ " - ;’ | ■ •

" mSyn, Application, n«ciilioti, contention,

W-riimtïoti, réflexion, 'L’atfentibn est le terme générique ; il exprim’e qu, qi nous.portons-notre esprit & l’examen d’qn objet ; Il.tiïyar.ieiùgjti rende !iost pèrcepfiQnsp)us, .claires..eipitis disïin’ctçs’qûè /’attention, ’(Mftiebr.), ï, application est.uiî’e at’teniionjSuiviç, soutenue, ]Perser yérarite, ’.'. : 'J’ai i/eï maux d^^lèiq presque continuels’, ce qui mè fendjncapàkle de toute application. (D’Alemb.j’.La réflexion est une attention, pour ainsi dire intérieure, par laquelle l’esprit jjrend ses idées et se prend lui-même pour.objet : La réflexion est la mère de la prudence et de la sagesse. {Lafaye). La mér ditation est une réflexion profonde et longtemps prolongée : La méditation aproduit les Archimè’de, les Newton, les■ Pascal : les lois, les arts, presque toutes les grandes conceptions lui doiveiuleur existence., (Mannontel.) La contention est une attention ; pénible que l’on donne aux choses compliquées ou embrouillées  :’L’ambition travaille beaucoup, faitde violentes contentions d’esprit et de corps, et se consume de veilles. (Bourd.) ;.. ■ ].’■ — Antonyme. Inapplication.- • ’ ' ?/’■■-■[

- r—7Encycî. Math. Application de l’alyèbret à .la. geom, étrie. Contrairement ’à l’opinion-d’un certain nombre d’auteurs, nous croyons qu ?il y a lieu’de" distinguer, l’Application, de. l’Algèbre à. la Géométrie, de la, Géométrie analytique que Monge voulait appeler Application de. I analyse à la Géométrie, et Auguste Comte Géométrie générale. L’Application de V-Algèbre à la Qëomêtrie, prise dans le sens rigou-r reux jde, ! son, titre, n’est, pas à proprement

§ arlér une science, pas plus que l’Application e l’Algèbre à l’Arithmétique, ou à la Mécanique.. Représenter par des lettres les grandeurs connues et inconnues {lignes, surfacesj ou volumes), d’un problème..de, géométrie ; rechercher, établir, et formuler algébriquei

ment les relations qui existent.entre ces.gi’aiir deurs  ;’, exprimer une des Quantités iiu^moyeii de toutes Ies’autres, et, égalëri cette quaiitité.à là’lettre qui la’représente.comme, si ouTyouf lait la vérifier ; résoudre enfin.l’équation, par les procédés ordinaires ;, . tel esrle rôlè ; ude Talgebre ’dans la résblut’ion : (les’q’uestiims <3<j géométrie. Cette manière dé "traiter’lés.’problèmes c’est-à-dire dé les traduiréeh’^é’quations, n’est susceptible d’aucune méthode directe et.uniforme ;, chaque problèmeiàmpose une marche particulière. De plus, l’inconnuej une fois trouvée, doit être construit^, c’est-à-dire représentée dans une figure qui satisfasse à l’énoncé de la question : Or, l’es modes.do construction varient autantque les expressions algébriques des inconnues ; ils’ ne procèdent point d’une méthode qui leur soit propre. Cette absence de direction générale dans les applications de l’Algèbre à la Géométrie ne ceàsa que par les travaux de notre illustre Descartes, auquel appartient toute la gloiréd’avoir créé la Géométrie analytique, méthode nouvelle d’Application de l’Algèbre d la Géométrie, fondée sur ce principe que toute lijfne plane peut être représentée par-une équation à deux variables indéterminées ; et réciproquement que toute équation à deux variables indéterminées peut être représentée par une ligne dont la figure s’obtient point par point. De là la gêné ; ralisation des propriétés d’un’ grand nombre de figures, , en apparence diverses, ’ mais’Identiques par leur expression ; de là, en un mot, ’ une théorie uniforme et systématique dé tous les cas analogues de la Géométrie. V. les mots Construction et Géométrie analytique.

Jurispr. Application des lois. ’ Le Cpde Napoléon est précédé d’un titre préliminairé qui statue Sur la pub Hcation, les effets et Yàpp’lication des lois en général. Ce titre préliminaire est composé de cinq articles1 : la publication des lois est l’objet de l’article l" ; les effets des lois, quant aux temps et aux lieux, celui’dej articles S et3 ; l’application de la loi ; c’est-à-dire l’office du juge, celui des articles^ et 5, Nous dirons ici ’quelques mots de ces deux derniers, articles. L’article 4 ordonne au juge de juger, dans tous les cas’sans’pouvoir prétexter le, silence, l’obscurité'bu l’insuffisance de la loi ;’et l’article 5 fin défend de juger autrement qu’en terminant le procès qui lui est actuellement’ soumis. — En vertu de l’article i. le tribunal régulièrement saisi d’un procès doit le, tranA cher d’une manière quelconque, sans pouvoir alléguer, pour justifier son abstention, ’jquélà loi ne prévoit pas positivement le cas donïitf s’agit, ou’ qu’elle ne s’y appliqué pas d^una façon suffisamment claire. En un’ nïot, le jugé français ne peut jamais répondre cèmmelô’ juge romain : non liquet. S’il ne troulepa3, dans l’arsenal de nos prescriptions législativésjarsenal si riche pourtant en armes-de toute1