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laines plantes dont on veut activer la végétation, on remplace l’eau ordinaire par. desr engrais liquides, dont il existe une foule d’espèces. V. Bouillon, Engrais, Guano, etc.

ARROSANT (a-rû-zan) part^ p’rés. : du v. Arroser. On accélère la germination des se-menées en les arrosant. ’ ■ ’

ARROSE s. f. (a-ro-ze). Bot. Nom vulgaire de l’arrache des jardins. ’ :’

ARROSÉ, ÉE (a-rô-zé)’.part. pass. du.v. Arroser. Qui a reçu do l’eau’ou un autre liquide : Des fleurs bien arrosées. Une platebande ’ arrosée tous les jours. La chambre était arrosée de vinaigre. C’est un jardin délicieux arrosé de mille canaux. (Fén.) La terre est arrosée de fleuves tant extérieurs qu’intérieurs. ’ (B. dé St-P.) Les terres qui purent être arrosées furent très - fertiles. (Montesq.)....... :

J’aime a voir sur’le sein de la terre arrosée ’ L’herbe où tremblent encor les gouttes de rosée ;

w mangionS-et es. (Fr— v " es chantons sur les lieux a : sang de nos amis. (Chateaub.) Quels lauriers me plairont, de son sang arrosas ?

Son bûcher fut souvent arrose" de me» pleurs. L. Rac-ne.

— Fig. et par une métaphore hardie : Les' idées ne poussent qu’arrosées de sang. (Baiz.)

— Jeu. Se dit au lansquenet, d’un joueur dont la carte est prise, et qui doit payer.

ARROSEMENT s. m. (a-rô-ze-man — rad. arroser). Action d’arroser : Z/arrosement des légumes, des fleurs, /.’arrosement d’une promenade. Le cardon aime beaucoup /’arrosement. (Franeœur.) Z/arrosemknt est un secours nécessaire aux jardins et le principal travail pendant les chaleurs de l’été. (Castol.)

— Fig. : L’aridité dans les âmes regarde là privation de la grâce et /’arrosement céleste, où l’âme tombe par son péché. (Bpss.)

— Au jeu. Action d’arroser : Z’arrôsement a été cher.

— Syn. Arroiemoni, nrro.oBc.V. ARROSAGE.

— Encycl. Hygiène public. Vàrrosement de la voie publique a un double objet : où il est un complément du balayage, où il est destiné, pendant les fortes chaleurs, à rafraîchir l’air et’à faire tomber la poussière. Dans tous les cas, on ne doit l’effectuer qu’avec dé l’eau très-propre, et jamais avec l’eau stagnante des ruisseaux. En 1858, un fabricant dé produits chimiques’ de Lyon, reprenant une idéé émise dix ans auparavant par un savant belge, a proposé un nouveau système à’arro-l sèment, consistant k remplacer l’eau ordinairé par l’acide chlorhydrique. Répandu sur un sol calcaire, cet acide a pour effet de produire du chlorure de calcium, lequel attire i’humidité de l’air et se maintient longtemps liquide, ce qui suffit pour empêcher la production de la poussière. Des applications’ de cet arrosement ou arrosage chimique, comme on l’appela, furent faites, dans l’été de 1859, au cours Napoléon et a (a placé Bellecourj mais, malgré le succès qu’elles eurent, il né parait pas qu’elles aient été renouvelées de- ’ puis, du moins sur une grande échelle.*

h’arrosement de la voie publique n’est pas’ aussi moderne qu’on le croit généralement. Il existait déjà à Paris au mois de juillet 1473 ; mais les ordonnances qui le régissaient tombèrent peu à peu en désuétude, si bien qu’il n’en était plus question à la fin du xvic siècle. En 1649, le cardinal Mazarin fît arroser régulièrement le Cours-la-Reine, la promenade à la mode d’alors, et cette innovation parut si admirable qu’on retendit aux autres promenades, ainsi qu’aux rues les plus importantes. Toutefois, la participation des habitants à Vàrrosement fut toute facultative jusqu’

d’hui, lo service de Y arrosement est dans toutes les villes un peu importantes. En France, il est réglementé par le préfet dé police, k Paris, et par les maires dans’les’ autres villes. Partout, les habitants sont ténus d’arroser, pendant l’été et à certaines heures, la partie de la voie publique qui est au-devant de leurs habitations. Les contrevenants sont punis d’une amende d’un franc k cinq francs.’ h’arrosement des places, promenades, boulevards, quais et autres voies de grandé circulation, appartient seul aux autorités locales. À Paris, cet arrosement spécial coûte plus de 300,000 fr. Il est effectué par un monde de cantonniers, sous la surveillance du directeur de la salubrité et de nombreux inspecteurs. Sur certaines voies, telles que les avenues du bois de Boulogne et quelquesunes des Champs-Élysées, on emploie des lances de pompe, tenues chacune par un homme, et communiquant, à l’aide de longs tuyaux de cuir montés sur des espèces de petits chariots, avec des bouches-noyées, de distance en distance, dans l’asphalte des trottoirs. Dans toutes les autres grandes voies, on se sert de tonneaux installés sur des voi. tures, et munis à l’arrière d’un arrosoir horizontal qui répand l’eau sur une largeur d’environ trois mètres. Ces tonneaux vont s’approvisionner soit aux fontaines ordinaires,

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sou à des fontaines particulières, dites poteaux d’arrosejnent, qui se composent d’une colonnette de fonte ayant k sa partie supérieuré un robinet coulant à volonté, et offrant une certaine ressemblance avec les grues hydrau- ’ liques des chemins defer, ’ ■’■ ’

ARROSER v..a. outr.(a-rô-zê -r ; du’la’t. ad, à ; ros, roris, rosée). Humecter, mouiller, en.répandant de l’eau pu tout autre.liquide : ’ Arroser des fleitrs, ARROSER un jardin, un, parterre. Arroser les rues d’une ville, les' allées d’une promenade. On fut obligé.d’ARRO- ser sa chambre auec, du vinaigre. Il, me donna une occupation assez douce, celle ^’arroser son jardin. (Regnard.) Télémaque lui-même arrosa de liqueur parfumée ses cendres encore. fumantes. (Fén.) Il se ranima comme une fleur' languissante qu’on aurait arrosée.’ (Marmontel.) •,

La graine en se gonflant boit le suc qui l’nrrote.

Et cependant.-d’u sang de la chair immolée ’ Les prêtres arrosaient l’autel et l’assemblée. ;

— Couler a travers’ ou’ dans le voisinage, sur les bords, en parlant des rivières, des cours d’eau : La Seine arrose Paris. Unruisseau arrose ma propriété. Les rivières arrosent la surface de ta terre. (Boss.) Ces fleuves roulent leurs eaux avec majesté, et arrosent des terres sèches et stériles. (Fléch.) Le Mëschacebé, dans un cours déplus de mille lieues, arrose une délicieuse contrée : (Chateaub.) ■. • ■.

Lés peuples’

il Fertiliser des terres au moyen d’eaux courantes ou qui arrivent par des canaux, des rigoles : Arroser des prairies. U Par çomp. : Le sang va, par des rameaux innombrables, arroser et nourrir les chairs de tous les membres. (Fén.)..,

— Absol., au propre et au fig.: C’est le moment ^’arroser. L’homme sème, Dieu art. rose. Pendant que saint Bernard- plante et, arrose, Dieu donne l’accroissement. (Fén.)

— Par exagér. : J’arrosai son visage d’un, torrent de larmes. (Fén.) Le plaisir qu’il eut de se voir tout à coup amioser d’une pluie d’or l’emporta sur sa honte. (Le Sage.) Elle lui arrosa la main de quelques larmes. (Hamilt.) Il se jette sur ces reliques sacrées, qu’il arrose de ses larmes. (Chateaub.) On ne peut être grand homme à bon marché ; le génie arrose ses œuvres de ses larmes. (Balz.) Lës> hommes épars dans ces contrées silencieuses arroseront. des larmes de la reconnaissance les mains de.ceux qui leur apportent les produits de la peu-., sée d’un monde plus animé. (Vital.) .-.., ; : < ;• Dùt’Iè peuple en fureur, pour ses’màitres nouveaux^1 De mon sang odieux arroser leurs tombeaux.

■ ’ ■ Corneille.’ L’honnête homme jamais ne peut trouver de charmes’ A des nœuds qu’une femme arrose de ses larmes.

! FEItKOtJILLjlT.,

— Fig. Arroser de ses sueurs, Travailler péniblement : Les vastes forêts se changèrent en des campagnes riantes, qu’il fallut arroser de la svevr des hommes. (J.-J. Rouss.)L’agriculteur arrosait la terre de ses scieurs, et les fruits étaient pour autrui, (Chaptal.) Le penchant de l’homme le porte à s approprier le champ qu’il a longtemps arrosé de ses sueurs. î (Thiers.) Parmi les poètes, ceux que je feuilletais de préférence n’étaient pas alors les anciens, dont nous avions, trop jeunes, arrosé’ les pages classiques de nos sueurs eVde nos larmes d’écolier. (Lamart.) Il Arroser son pain de ses larmes, Vivre dans la douleur, dans hy misère, il Arroser, de son-sang, Répandre son’ sang pour le triomphe d’une cause : Les martyrs ont arrosé de leur’sang l’arbre delà' croix. C’est pour enrichir des architectes, des peintres, des statuaires, que vous avez arrosé de votre sang la Grèce et l’Asie. (J.-J. Rouss.)

— Faire quelque petite libéralité, payer ou donner à boire : Ayez soin cParroser ces gens-là. Arrosons le marché que nous venons de conclure.’ C’est aujourd’hui votre fête, j’espère que nous allons arroser le bouquet. Arroser ses créanciers, Leur payer de petites sommes pour leur faire prendre patience.

— Banque. Se dit d’un supplément qué des actionnaires ou désintéressés dans une entreprise sont obligés d’ajouter à leur mise de fonds primitive.

— Art culin. Humecter avec du jus et de la graisse, la viande pendant qu’elle cuit à la broche : Arroser un poulet ou un gigot, il Se dit aussi fam. en parlant de ce que f’ou boit à table : C’est un ’excellent déjeuner, que nous arrosâmes de bordeaux et de Champagne. On y prenait quelque peu de punch, ou bien on y

igeait au millas frit saupoudré de cassor

—r uuu. ot mi, au lansquenet, quand le coupeur dont on a gagné la carte droite paye aux carabins la somme convenue, il Arroser, un brelan, Payer, au jeu do !a bouillotte, les jetons à celui qui a ce brelan.

S’arroser, v. pr. Être arrosé : Les pots de' fleurs que l’on conserve dans une chambre doivent s’arroser matin et soir.

ARROSION s. f. (a-rô-zi-on—’ lat, arrodere, ronger). Effet, action de ce qui ronge : £’ar-

s de la n

ille.

ARROSOIR s. m. (a-rô-zoir-rad. arroser).

Aîtît

Ustensile dont on sésert pour arroser : Arrosoir de cuivre. Arrosoir de fer-blanc. Les anciens arrosoirs étaient ronds et cylindriques ; aujourd’hui on se sert de préférence darro- soirs ài/ant^’lés’èâiés plats, et’ qui ; par cette raison, sont plus faciles à transporter ; (Focil-’ Ion.) Les âmatittrs’d’horticulture■délicate em-^ ploient de préférence dès arrosoirs à petits' trous, qui ne tassent ’pas la’ terre, ne couchent pas’ les plantes, ’et- imitent’■ mieux la pluie. (Focillûn.) Les deux jets s’élargissaient en : gerbes, comme l’eàii qui jaillit des mille trous ' rfa/’arrosoir. (V. Hugo.) ^

Chez moi poussant la bêché ou portant l’arrosoir. Tu fais d’un sable aride une (erre fertile,

■ r -i, -il, ;-Bt" "- ?*"’■ ’

tt Fig. : Le budget n’est pas.un coffre-fort

mais un arrosoir : plus il- prend ; et répand.

l’eau, plus un pays prospère. (Balz.)., ’ ■

— Phys. Arrosoir magique, ou de commande- > ment, Petitinstrument en fer-blanc verni, dont, on se sert dans les cours de physique pour > démontrer un des effets de la pression atmosphérique. C’est un cylindre creux, portant à : une extrémité une lame percééde. petits, trous, et.à l’autre un tube qu’on peut boucher avec le doigt. L’instrument étant plein d’eau, il ne la laissé écouler que quand.on ôte le doiçt placé sur l’ouverture du tube, cequi est dû a la pression ’atmosphérique de. bas en haut, non contre-balancée par celle qui s’exerce de haut en bas. il Arrosoir électrique, Appareil propre à manifester les répulsionsx mutuelles des différentes parties de l’eau éleci. trisée. C’est.un/vase métalliqué percé de., trous, dans lesquels sont engagés des ajutages à orifices capillaires, qui laissent échajmerv goutte à gbuiie. Teau quiLcontient., Si 1 pnj, suspend ce vase à une machiné ^électriqup7 l’eau s’électrise, et les. gouttes, au moment, ! où elles sortent, se brisent en gouttelettes ; fines qui forment un jet divergent, comme si’ chaque ajutage se terminait car une pomme d’arrosoir. ’, . ’ '. ’.', ,, ’, , ’ '.’ ":.

— Zopl. Genreide mollusques acéphales, voisin îles festnlanes, caractérisé, par une : coquille uhivàlve, tubuleuse, claviformo 'à, . une extrémité, qui a quelque ressemblance"., avec une, pomme, d’arrosoir -.’Jadis tes arrosoirs étaient ’des objets d’histoire naturelle aussi rares-que chers, très-recherchés par les collectionneurs.''(Dict. de laConvers.) Z’arrô-’ soir, enfermé dans sa coquille, ne communique avec l’eau que par les tubulures de son disque.' (Fpcillon.)-" ;-.  ; ’ ', ., ’ '.

Floreric<

ÀBRon ; y. arou. ’.

ARROU, ’ commune-du’dép. d’Eure-et-Loir, ;

tures de laine.

ARROUCH (EL), village d’Algérie, province de Constantine, à 80 kilom. S. de Philippeville, sur. la route de cette ville k Constantine ; prairies très-productives, oliviers, ceréaies et plantes industrielles ; pop. l, loohab. Fondé en 1844, par l’agrégation de colons civils autour d’un camp français..

ARROUSEMÉNT s. m. (a-rou-ze-mari).’ ! Ancien nom de l’écouvillon d’artillerie. ï

arroutant (a-rou-taii) part. prés, du’ v. Arrouter. ’ ■’ '

ARROUTÉ, ÉE (aTrou- ; té) part. pass. du v. Arrouter. Mis en route, en chemin, acheminé, i ’. ■ ;,

— Fig..Mis en train -.’C’est chose difficile-, de fermer un propos, et de le couper, lorsqu’on.-, est arrouté ; (Montaigne.). (lll.’ ;, /

ARROUTER, v. a. ou tr. (a-rou-té — rad. route). Mettre en route, acheminer. Vieux mot : ’

S’arrouter, v. pr. Se mettre en route :. Donc s’arroutÈrent toutes manières de gens' et chevauchèrent. (Froissart.) ’ 4 "

—7 Fig. Se mettre en train. ’ ; ’ i

ARROCXj petite rivière de France, prend’ sa source dans la Côte-d’Or, arrose Autun et ■se jette dans la Loire. Cours, 120 kilom.,

ARROW-ROOT s. m. (àrô-routt — dé l’angL àrrow, flèche ; roor, racine). Fécule amylacée que l’on retire, dans l’Inde.-et en Amérique, de la racine de plusieurs plantes ’ de la famille des amomées, principalement de celles du maranta arundinacea et du maranta indica. On l’appelle aussi salep des. Indes occidentales et poudre de Custilhon. ■

— Encycl. Uarrow-root a-été introduit en. Europe par les Anglais (1725). Il a été ainsi nommé’, parce que les Indiens attribuent au suc de la racine qui le fournit la propriété’de guérir les. blessures faites par les flèches empoisonnées. On l’a préconisé comme analeptique, mais, en réalité, — il’constitue simplement un aliment léger, et, k ce titre, on le recommande aux enfants et aux convalescents ; cette fécule entre aussi dans les mets sucrés ; dans les potages, elle peut remplacer le tapiocai et le sagou. Toutefois, on reconnaît aujourd’hui que la réputation de Varrow-root avait été un peu surfaite..■.■•■ : -, ’i

ARROWSMITH (Aaron), ingénieur géographe anglais, né k.Winston en 1750, mort en 1823., lia dressé plus de cent cartes très-■

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estimées, et dont les principales ont été traduites en français et publiées k Paris par Langloîs.. :

ARROWSIH1TH (John), géographe anglais, ’.neveu, iu précédent, né.|. Winston enr1790„ eut pour maîiie sort’ oncle, dont les bewux luttas de géographie ancienne et modçrtie soiit pop’ulii’ircs, . dàiis’Més’.'écoles anglaisés., . Membrédè’jlâ ; Société1 royale*dé géographie ;^ il a donné le Londàn Atlas’ of universàl ’ yéô-™ grâphy (m.fol., 1832-Ï831).’ Parmi !es, nômbrèuseis relations’de’voyagëi> inodémès’q’u’il a enrichies de cartes, on doit ’citer’ le Journal of * an Overlandexpéditionin Australiâ, de Léichhardt, et le Nai-rative of’missionary Trâvels’ in-Africa, du docteur Livingstone. "* ^ ARRbwsaiiTHiÈ.s’, f.’ (aTrô-smi-tî — do, Arrowsniifh, n. pr ! d’homme).’ Bot.’ Genre de la fà’millè des composées’, ’ fondé sur, ùn’o’l espèce qui croît au cap do Bonne- Espérance.. ARROZIE s. f. (a-rorzî — de arroz, nom, -, brésilien de cette, .plante). Bot. Genre de, ( plantes de la famille des graminées, tribu.des/. oryzéos, renfermant une seule espèce, qui croît au Brésil, où ri.n l’appelle ris sauvage.—,

ARRUDÉE s. f. (a-ru-dé). ’Bot. Genré dé

plantes de la’famille dés guttifères ou clu: siacées, renfermant une seule espèce, qui croit dans : les forêts du : Brésil.")-••»" -j.-ARRUDIR v. h. ou intr.* (a-ru-dir—:, rad’.V rude): Devenir rude. Vieux mot. ’ , ’, v •’[' J ARRUGlÉ s. f. i(a-ru-jî). Dans les mines, !» Canal.ppur/écoulemen’t des eaux.., , ;..

ARRUMAGE, . ARRUMER, ARRUMEUR, ’ ancionno orthographe de arrimage, arrimer, V> arriméur. • ■., ., . i ■, .i

ARS s. m. (arss — solon les, uns, au lat." artus, membre ; selon d’autres, de arc, par" comparaison des deux membres de devant du cheval avec un arc, une arcade). Art vétér : I Région du corps dueheval qui sépare le poi-1’ trail de ’l’avant-bras, ou, pour mioux dire ;J Point d’union du membre-antérieur avec’ié’1 tronc. Il Saigner un cheval des quatre ars’-aux’ quatre ars, Le saigner aux quatre membres, il M. Littré critique avec raison cet exemple [ et cette définition de l’Académie, ars neso’.' disant que des membres de devant. Toute-’, fois, le mot ars pouvant très-bien venir de) artus, on comprend que cette acception, restreinte.depuis par la science, aux deux membres antérieurs, ait pu. désigner d’abord les quatre membres du cheval, car ce proverbe est très-ancien dans.notre langue. En-raison des mouvements étendus, ei, fréquents, dqnt.i cette région est le siège, la, peau7présonip, i en ce point des plis nombreux..’À l’époqûc des chaleurs et par^up..’ exercice.prolongé^ surtout lorsque la poussière estf abondante, ’ les chevaux gras s’excorient’ parfois le pli de l’àr’s’ ; on les’dit al6rs’fran^& aùx’ars’. Cotté plaie se guérit promptemëjit par le rpëp6s’. li ;, Inter-ars, Espacé ’situé éhtré’lés’deùx’arSj’ét qui n’est que la continiiatiôndii poitraill On peur rencontrer sur cette région des’tracés’ I désôtons qui, en général, indiquent que l’ani^-* mal.a été affecté d’une : maladie de ;’poitrine. — Homonymes : Are, arrhes, art, hàrâ’, ’hai ; t !1’ ARS, a’RSE’.(ar, ar-se)’ part.’, passl.’.d’u.’y."

AHS, ou ARS-EN^OT^^h.-lieu de cantons (Charente-Infér.), arrondi.de La- Rochelle ; !| petit port sur la côte, occidentale de l’Ile de.> Ré g pop.aggl. 2,221 hab. Wpop. tot ;3 ;547hab. j C’est dans la plaine d’Ars^en-Ré que le prince de Soubisé, a la’ tête dès protestants, fut battu en 1824., ..’.,

t Iuménlo, roman de Montesquieu, îuvré trës-inédiqcrè, production dé il et que nous ne mentionnons iciP qu’à cause du nom de-sbn auteur. ’ ' ’ '

ÀRSACIDE s. m. (à’r-za-siMielv’Hist ; Des- t cendant d’Arsace, fondateur d’une dynastie" chez les Partlies. ", .. / !

ARSACIDES, nom d’une puissante dynastie, » parthe qui,1 pendant près de 500 ans, domina^ entre l’Euphrate, l’Indu ?, la mer.^aspiejana’. et le golfe. Persique. Sous, le règne d’Antio-. ! chus IL roi de Syrie, deux frères, Arsac9, et) Tiridatej soulevèrent la Bac’triane contre le satrape Agathoclès, qui commandait les pror)) vinces syriennes au. delà de l’Euphrate, ila ^

vainquirent, et proclamèrent’ -rindépenaanea.j

de la Parthie, vers l’an 256 àv. j.-C. Arsacej)

élu souverain, régna douze ans avec gloire.
; Son frère Tindàte luir succéda, et affermit lof

nouvel empire par ses victoires sur Séleùcus

, Callinicus, qu’iliflt.prisonnier.. Tous les suc-o cesseurs d’Arsace ajoutèrent le nom de leur-’

fondateur à leur nom propre, comme les em

! pereurs.romains prenaient celui do ■ César. •

Cette- dynastie conserva vie. trône de Perso ; jusqu’à l’an 226 de notre ère, époque ou.ellei fut renversée par celle^des Sassapides. Elle continua de donner, des’ roisà l’Armêniépepdant un temps que l’histoire n’a pu déterminer avec précision. " " ’ " ’- •■ ’ '" -^

ARSACIDES (terres), archipel de l’Océanie. V. Salomon (lies).

ARSAK1S (Àpostolos), médecin grec, né.ea". Épire en 1789, suivit en VaJachie sa famille, réduite à’s’expatrier pour fuir la, tyrannie j’ turque. Après avoir fait ses études à Bueha- ’ rest, il alla en Allemagne apprendre la !me-.

aAeu !