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Chez toi, les marins et l’armée de terre ne se renouvellent que par enrôlements volontaires, et tes corps de milice ne sont formés par voie de tirage que si la loi déclare que le territoire est en danger, et alors ton gouvernement de liberté, qui n’hésite devant aucune mesure de despotisme, fait appel à. cette anomalie monstrueuse qu’on appelle lapresse. Aussi, comment assoup !it-on tes recrues à la discipline ? Tes seuls moyens de persuasion sont la schlague, la corde, le fouet, en un mot, les arguments corperels, et si quelqu’un de tes philanthropes veut toucher à cette arche sainte, il trouve dans tes Chambres à qui parler. On disait autrefois chez moi : « Pas d’argent, pas deSuisse ; » on peut dire aujourd’hui en Angleterre : « Pas de schlague, pas de marin. » C’est là, John Bull, un signe évident et irrécusable d’infériorité morale. Mais ce qui confond toutes mes idées sur le mérite mijitaire, c’est l’achat des grades. Dans ton armée, le droit de porter l’épaulette de lieutenant se paye 17,500 fr. ; pour être capitaine, il faut 80,000 fr., et 225,000 fr. pour commander un régiment dans la garde à pied. Ma jeunesse estime beaucoup moins cher de payer tout cela de quelques examens et de quelques cicatrices. Mille cartouches ! Place un colonel de cet acabit à la tète d’un régiment de mes zouaves, et tu verras les grimaces que lui feront leurs moustaches rousses. Quant à tes soldats, tout le monde connaît le tarif de leur courage : ils n’avancent qu’en grognant si le gin est de "médiocre qualité et si le roastbeef n’est pas cuit à point. Un jour, mes zouaves escaladeront tes côtes, et, par-dessus le marché, ta tour de Londres, l’estomac vide et en sabots, comme leurs anciens de Sambre-et-Meuse.

Touchons maintenant une autre corde, qui ne te sera pas moins sensible. Si je t’examine dans tes rapports avec les nations étrangères, je vois que le principe traditionnel de ta politique, le mobile unique de ta conduite, la doctrine professée de tout temps par tes pubiieistes, tes orateurs, et pratiquée partes hommes d’État, wighs ou tories, est ton intérêt exclusif (c’est-à-dire celui de tes lords et de tes marchands), patriotisme antihumain, plus étroit que celui de la cité antique, et qui forme le fond de tes théories sur la justice, la morale internationale et le droit des gens. La vérité de cette assertion est si universellement reconnue, et justifiée par un si grand nombre de faits, qu’il serait impossible de rappeler tous les exemples fameux de violence, de perfidie, d egoïsine implacable et de déloyauté dont ton histoire nationale est souillée. Voici deux taches de sang bien autrement indélébiles que celle qu’a immortalisée ton grand potite, et qui exhalent une odeur que tous les parfums de l’Arabie ne suffiraient pas non plus à dissiper. H te souvient sans doute de ce bombardement de Copenhague, exécuté froidement et en pleine paix. Pendant trois jours et trois nuits, les bombes foudroyèrent la malheureuse cité ; près de trois mille maisons furent endommagées ou incendiées, deux mille personnes périrent victimes de cette sauvage aggression, jusque-là sans exemple. Enfin, oublieras-tu jamais le nom de Tippo-Saëb, de ce Mithridate indien dont tu mis la tête à prix... À prix la tête d’un homme qui avait commis le crime de lutter glorieusement pour le salut et l’indépendance de son pays ? Ne m’est-il pas permis de reposer ici mon regard indigné sur cette belle et noble figure du héros arabe que je sus toujours combattre loyalement, et qui, vaincu, ne professe aujourd’hui pour la France que des sentiments amis et n’a pour elle que des souvenirs reconnaissants ? C’est déjà ainsi que Witikind, toujours vaincu, mais jamais trahi, était devenu l’un des ornements de la cour de Charlemagne. Voilà mes victoires, à moi ; je puis toutes les rappeler, sans avoir à en rougir. Je combats avec l’épée : jamais un poignard assassin n’a servi à me débarrasser, d’aucun ennemi. Pour l’honneur : telle est ma devise et la raison qui me détermine. Jacques Bonhomme est assez riche, d’aucuns disent assez sot, pour payer sa gloire. Tandis que toi... Ventre-saint-gris ! la colère me mord au cœur, quand je remonte à travers les pages de ton histoire et de la mienne.

Troubler les nations, fomenter chez elles des dissensions intestines, afin de les épuiser et de ruiner leur prospérité commerciale et industrielle, semer la discorde entre les peuples, profiter de tous les conflits pour consommer quelque nouvelle usurpation, ou détruire les forces maritimes des États rivaux, armer des peuples au nom de leur indépendance nationale et les abandonner sans pitié, comme tu le faisais encore hier ; soudoyer des trahisons, caresser et tromper tour à tour les rois et les sujets, écra ANG

ser, exproprier, décimer des races conquises ou annexées, tous ces actes et bien d’autres encore abondent dans tes annales ; jamais tu ne les as considérés autrement que comme des manifestations légitimes de ta puissance et de ton droit ; et c’est très-sincèrement que tu as toujours entendu subordonner les principes de la morale et du droit à l’arche sainte, au dépôt sacré de ce que tu appelles les intérêts anglais. Cette étonnante infatuation de la légitimité de ta domination sur tous les points de l’univers est même un trait particulier à ta race. Le monde est ton domaine, l’Océan t’appartient, les peuples sont tes ennemis quand ils se refusent à être tes humbles auxiliaires. Partout où l’un des tiens pose le pied, partout où il peut puiser une goutte d’eau salée dans le creux de sa main, il se sent chez lui, et il dit : « Ceci est à moi. • Tous les intérêts doivent s’abaisser devant le sien, toutes les convenances même doivent se plier à la sienne : il est Anglais I dois romanus surn !

Les voyageurs rapportent qu’au fond des eaux, sur les bords de la Méditerranée, vit silencieuse et cachée une masse hideuse et informe : c’est le poulpe. Ses tentacules, armes terribles dont tout son corps est recouvert, ont l’effrayante propriété de faire le vide partout où ils touchent. Le malheureux qui tombe au milieu de cet engrenage, mille fois plus avide que celui d’une machine en mouvement, est à l’instant étouffé et dévoré. Eh bien, l’Angleterre est ce poulpe, et ses mille tentacules enserrent et sucent le monde.

Ta politique, John, est cauteleuse ; elle ne vous regarde pas en face, et l’on ne sait jamais l’heure que marque son cadran. Ma loyauté et ma franchise sont proverbiales ; c’est un héritage de ces braves chevelus qui vivaient primitivement dans les forêts et les montagnes de la Franconie. Quand j’ai dit oui, il ne vient à l’idée de personne qu’un autre petit mot puisse se cacher derrière ces trois voyelles.

La France de 03 dénonçait ta nation au monde comme la Carthage moderne et l’ennemie du genre humain. Les illusions de Montesquieu, des philosophes et de l’école constitutionnelle étaient alors bien évanouies ; on avait fait la cruelle expérience du peu de sincérité de ton libéralisme. Les pamphlets convulsifsdoBurke, soldésparPitt, tous mes ennemis

gorgés d’or, le monde entier soulevé contre moi, la Vendée en flamme, mon pays enveloppé d’un cercle de fer, témoignaient de l’intensité de ta haine contre une révolution qui avait osé abolir chez moi les droits féodaux, et inaugurer dans le monde-les principes de la liberté popufaire. Cette haine, avivée jusqu’au délire par mes succès, fortifiée par ta jalousie séculaire, te soutint, pendant les vingt ans que dura une guerre sans merci, dan ? tes sacrifices et tes prodigieux efforts. Le puissant capitaine qui n’avait pu t’abattre et qui devait mourir ta victime, ce Prométhée moderne, que tu as cloué sur un rocher, avec Hudson Lowe pour vautour, et dont je dois être un jour l’Hercule vengeur, sais-tu comment il te nommait avec un mépris de soldat : une nation de boutiquiers. Ah ! comme il te connaissait bien ! Le vice radical de ta race, ton égoi’sme, tant national qu’individuel, explique à la fois ta tendance à l’envahissement et à l’exclusion, à l’accaparement des richesses et à l’isolement. Tu né t’associes jamais avec une autre race, ni par les intérêts ni par les idées. Tes conquêtes s’opèrent par voie de substitution, non de fusion et d’assimilation. Dans tes colonies, tu fais le vide autour de toi, soit en refoulant ou en exterminant les populations, soit en leur imposant des conditions de vie qui les font disparaître successivement. Ta politique est ici d’accord avec ton tempérament national, car, tu n’as nulle préoccupation d’associer et de civiliser, mais" de posséder et d’exploiter. Chez toi-même, tu ne peux parvenir à fondre les races. Après tant d’années, la malheureuse Irlande, écrasée vingt fois, n’est pas absorbée, et elle garde contre un implacable vainqueur une haine aussi vivace qu’au premier jour.

Dans les questions générales, tu mets en œuvre la même politique tortueuse et machiavélique, et l’on peut dire que, lorsqu’on te voit soutenir la cause de la justice et du droit, c’est qu’avant tout tu y trouves un intérêt particulier ; tes sympathies, ta philanthropie et ton enthousiasme ne sont jamais gratuits. Si tu as participé à l’expédition de Crimée, ce n’était certes pas pour garantir la sécurité de l’Europe, dont tu te souciais comme un poisson d’une pomme ; ce n’était que pour couvrir tes Indes. Tu as, dit-on, favorisé secrètement l’expédition de Garibaldi en Sicile ; mais pn sait que dépuis longtemps tu convoites le protectorat de cette île, avec !a possession d’un port. Pendant quf

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je prodiguais généreusement mes trésors et mon sang pour l’affranchissement de l’Italie, tu observais mes vaisseaux dans l’Adriatique, et.méditais, sans aucun doute, quelque perfidie ouquelque usurpation, quand la victoire de Solferino vint te rappeler aux lois d’une sage réserve et te réduire à l’impuissance. Récemment encore, tes meetings retentissaient de vœux bruyants en faveur de la Pologne ; mais on pouvait être assuré que tu ne brûlerais pas un grain de poudre pour l’indépendance de cette nation, et qu’au milieu des luttes qui pourront éclater, tu seras moins touché de la délivrance d’un peuple héroïque arraché à ses. bourreaux, que de voir la guerre allumée entre le Russe et moi, les deux nations dont tu redoutes le plus l’alliance.

Un mot de cette alliance, suspendue sur ta tête comme une épée de Damoclès, et qui se cimentera un jour ou l’autre aux dépens de ta puissance et de ta domination usurpées. Le Russe, je puis te lç, déclarer franchement, ne m’a jamais été antipathique, et c’est peut-être par suite d’un malentendu que mes zouaves ont escaladé si bravement les crêtes de l’Aima, où, entre parenthèse, tu as fait, mon pauvre John, assez triste figure. Non, je ne redoute pas cette alliance : c’était le rêvo de Napoléon 1er, c’était l’opinion de Chateaubriand ; c’est encore celle d’un de nos plus éminents publicistes d’aujourd’hui, et de l’illustre démocrate qui est tout à la fois la gloire de la chambre et du barreau, sans parler de cet enfant terrible de notre première assemblée, dont les boutades ont le privilège de dérider ta gravité britannique, mais qui te lance en même temps les plus dures vérités. Et ne va pas me corner aux oreilles qu’un tel pacte avec ce que tu appelleras sans doute le despotisme, serait le tombeau de mes libertés ; non, non ; 89 est immortel, 89 est contagieux : la fleur sauvage qui a séjourné quelque temps au milieu d’un bouquet de roses acquiert le parfum de la rose.

Faut-il te rappeler encore que l’inquiétude pour tes possessions de l’Indoustan t’entraîna à faire une opposition scandaleuse contre le percement de l’isthme de Suez, mon oeuvre, il est vrai, mais œuvre d’un intérêt universel !

Telle est ta politique invariable. Toi qui tiens une place si considérable dans le monde moderne, cite-moi dans l’histoire de tes relations extérieures un seul acte de dévoûment, d’enthousiasme spontané et de désintéressement ; toutes tes manifestations sont le produit net de savants calculs ; le droit, la justice, l’humanité, la liberté des peuples, la paix, la guerre, sont traités comme des affaires de finance ou de commerce, au point de vue exclusif de tes intérêts, qui sont pour toi le critérium, la pierre de touche de la vérité. Tout ce qui, dans les relations internationales ou les négociations, ne se rapporte pas directement à cet objet, est écarté par toi avec dédain comme n’étant point pratique. Ton opiniâtreté, ta fixité sur ce point fait ta force. Il ne se signe pas un traité, que tu n’attrapes un lopin de mer ou d’île. On finit toujours par faire quelque concession à qui ne cède jamais et à qui de Les angloinanes les plus déterminés, ceux qui • ont la naïveté de prendre au sérieux tes hâbleries de libéralisme et les parades innocentes de tes meetings, conviennent tous que ta politique étrangère est digne de réprobation. Les peuples s’élèvent contre toi avec le ressentiment des injures que tu leur as fait subir ; il n’est pas une nation sur la terre qui n’ait été victime de ton orgueil, de ton insatiable ambition, de tes violences, de ton avidité, des perfidies de la-foi britannique, et qui n’ait souvent proféré contre toi le delenda Garlhago. Mais tu as déjà bravé tant de périls à l’abri de tes falaises blanches, que tu peux croire à la perpétuité de ta puissance. Au besoin, d’ailleurs, tu pourrais, Véritable oiseau de mer, t’envoler vers d’autres rivages avec tes, vaisseaux et tes trésors, et aller fonder une nouvelle Angleterre dans les jungles de l’Indoustan.

En tout état de cause, on peut être certain que la perfide Albion, pour employer une expression populaire et classique, ne modifiera en rien une politique à laquelle elle doit sa grandeur. Dominer ou cesser d’être : telle est la condition que ton intraitable orgueil et tes traditions t’imposent.

D’un autre côté, John, on saitque tu n’es plus inattaquable ; on connaît les parties faibles du colosse, le défaut de l’armure, c’est-à-dire l’Irlande, l’Inde, le combat sur la terre ferme ; on sait aussi, par le souvenir de plusieurs invasions heureuses faites sur ton territoire, que la mer n’est pas pour toi une barrière

sérieuse que tu puisses opposer victorieu

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émis, et q

sèment à tes ennemis, et que tu résisterais difficilement à une attaque vigoureuse dans ton île et dans tes foyers. On n’ignore pas non plus la fragilité de ces monstrueux empires maritimes éparpillés sur tous les rivages, et fatalement destinés par leur étendue mémo à une dissolution totale. Il est donc probable que les peuples oseront.un jour regarder en face l’impérieuse dominatrice des mers, et que des chocs terribles auront lieu. En ce qui me touche, il est certain que, malgré les trêves décorées du nom de paix, malgré la fameuse entente cordiale, qui n’était qu’une œuvre d’art, malgré les alliances plus ou moins sincères et solides, la lutte a toujours été permanente, en ce sens qu’une étincelle eût toujours suffi pour la rallumer. Qu’un événement surgisse, et il est hors de doute qu’on verrait les haines de race, les rivalités séculaires, assoupies, mais non pas éteintes, se réveiller avec une violence qui étonnerait cet âge d’indifférence et de scepticisme. Les philosophes, les philanthropes, peuvent gémir d’une telle éventualité ; mais les politiques, les hommes d’État, doivent la prévoir et s’y préparer, car il semble difficile de la conjurer. Cette éventualité est d’autant plus grave, qu’en l’état actuel des choses et avec un adversaire aussi puissant que toi, il s’agirait cette fois d’un duel à mort qui partagerait l’univers en deux camps, comme la lutte d’Athènes et de Sparte, comme celle de Rome et de Carthage ; et qu’on verrait en présence non-seulement deux intérêts, mais encore deux races, deux principes, et en quelque sorte deux civilisations.

On ne saurait nier que tes prétentions despotiques ne soient inconciliables avec le droit nouveau dont je suis l’apôtre et le soldat depuis S9. Pour prévenir l’effrayante conflagration qui n’est que trop probable, i ! faudrait donc que toi, te pays des lords et des traditions féodales et mercantiles tout à la fois, tu fusses profondément modifié dans ta constitution intérieure, que ton insatiable aristocratie fût pour jamais renversée, et que le peuple anglais fût enfin appelé à jouir réellement de cette liberté dont tu fais un si fastueux étalage. Or, espérer cette concession de ton aristocratie est une chimère ; elle n’existe que parce qu’elle est injuste, et elle tient à son existence : être ce qu’elle est ou n’être point, suit ut sunt, aut non sint : telle est sa devise. Le xixe siècle ne peut rester enfermé dans ce cercle de contradictions. Voilà pourquoi je terminerai cette petite conversation amicale par les deux apologues suivants :

Il y a quelques années, le Times, une de tes voix les plus retentissantes, s’est mis en frais d’imagination et nous a placés l’un et l’autre sur la scène. Pour prouver que mon caractère est antipathique a une entente cordiale, il a supposé que le chien et le hérisson faisant route ensemble, celui-ci disait au chien : « Pourquoi donc te tiens-tu si loin de moi, qui ne cherche qu’à marcher côte à côte avec toi ? » Et le dogue répondit : « Goddam ! je ne puis m’approcher qu’aussitôt tu ne me piques. » Cet apologue repose sur une image fausse. Je te crains, John, surtout quand tu fais patte de velours. Tes docteurs d’Oxford et de Cambridge t’exprimeront cela en latin. Tiens, et c’est ainsi que je terminerai, voici un apologue beaucoup plus juste, que je livre à tes plus profondes méditations.

Un serpent avait établi son repaire au milieu d’un grand lac, et près delà, sur la rive, habitait un chien de forte taille et de noble race. Or, chaque nuit, surtout quand le dogue était malade ou en lutte avec quelques mâtins du voisinage, le serpent quittait sa caverne et venait tout ravager chez son voisin. Depuis longtemps le chien gémissait en silence ; car comment se venger d’un ennemi insaisissable, qui se cachait au point du jour dans un asile inabordable ? Cependant, de fortes lianes poussaient et s’entrelaçaient au milieu des eaux dormantes... Un matin, le brigand se réveilla épouvanté à la vue d’une chaussée solide qui unissait son repaire au continent. Il s’en vint donc, en rampant, gratter à la porte de son ennemi, et lui proposer désormais une alliance éternelle. « Va-t’en, lui dit le chien sur un ton qui ne souffrait pas de réplique ; je connais les sentiments qui’t’animent, et je dédaigne de me venger ; mais à la moindre injustice que tu te permettras, d’un bond je tombe dans ton repaire et je le détruis à jamais. »

— Bibliogr. Parmi les nombreux ouvrages qui traitent de la législation, des institutions, des mœurs, de l’histoire et de la littérature anglaises, nous citerons :

Lettres sur les Anglais, par Voltaire ;