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d’admettre, avec Ampère, que leurs atomes sont placés à la même distance quand les circonstances sont les mêmes, et que les volumes égaux de deux gaz renferment le même nombre d’atomes.

Travaux de Berzélius relatifs à la théorie atomique. Guidé par la conception générale de Dalton, Berzélius entreprit le premier, une vaste étude expérimentale de l’ensemble des points importants relatifs à la chimie numérique. Il commença ses travaux dès 1808, et en 1815 il était en mesure de donner une table des poids atomiques, fondée sur ses propres déterminations, et bien plus exacte que celle de ses devanciers. Il prit pour unité le poids atomique de l’oxygène qu’il posa = 100 ; celui de l’hydrogène était = 6,24. Ici apparaît clairement l’influence des découvertes de Gay-Lussac sur la fixation des poids atomiques. En effet, le rapport des poids atomiques 100 : 6,24, ou 16 : 1, est celui des densités. Dalton avait donné pour les poids atomiques de l’oxygène et de l’hydrogène 7 et 1 ; Wollaston, 10 et 1,32 ou 7,56 et 1. Ces nombres de Dalton et de Wollaston, qui représentent les rapports pondéraux suivant lesquels l’oxygène se combine avec l’hydrogène, sont ce qu’on a nommé des équivalents ; les nombres de Berzélius, qui expriment les rapports pondéraux existant entre volumes égaux d’hydrogène et d’oxygène, sont de vrais poids atomiques.

Cette distinction des atomes et des équivalents se montre plus clairement encore dans la notation de Berzélius. Dalton représentait la composition de l’eau par le symbole ☉︎🌕︎ dans lequel ☉︎ marque 1 atome d’hydrogène et 🌕︎ 1 atome d’oxygène. Berzélius exprimait cette composition par la formule H2O dans laquelle H2 représente 2 atomes d’hydrogène et O représente 1 atome d’oxygène. Ainsi son atome d’hydrogène ne représentait que la moitié d’un équivalent d’hydrogène ; il appelait cet équivalent atome double et l’exprimait par le symbole barré H, indiquant par là que les deux atomes d’hydrogène H étaient pour ainsi dire inséparables parce qu’ils entraient ensemble en combinaison.

Dans les tables que Berzélius nous a laissées, on voit figurer, indépendamment des poids atomiques simples, des poids atomiques doubles, qui représentent les rapports pondéraux suivant lesquels les corps se combinent, c’est-à-dire les équivalents. Voici les nombres de Berzélius :

                         
poids atomiques.

}}
équivalents.

}}
  Symb.   Symb.  
Oxygène O 100,0000 O 100,000
Hydrogène H 6,2400 H 12,480
Azote N 87,5300 N 175,060
Fluor Fl 117,7170 Fl 235,435
Chlore Cl 221,6400 Cl 443,280
Brome Br 499,8100 Br 999,620
Iode I 792,9960 I 1585,992
Soufre S 200,7500 S 200,750
Sélénium Se 495,2850 Se 495,285
Tellure Te 801,7600 Te 801,760
Phosphore P 196,0205 P 392,041
Arsenic As 469,4000 As 938,800
Carbone C 75,1200 C 75,120
Bore Bo 136,2040 Bo 136,204
Silicium Si 277,7780 Si 277,778
Potassium K 488,8560 K 488,856
Sodium Na 289,7290 Na 289,729
Lithium Li 81,6600 Li 81,660
Calcium Ca 251,6510 Ca 251,651
Barium Ba 855,2900 Ba 855,290
Strontium Sr 545,9290 Sr 545,929
Magnésium Mg 158,1400 Mg 158,140
Aluminium Al 170,9000 Al 341,800
Glucinium Gl 87,1240 Gl 174,248
Zirconium Zr 419,7280 Zr 839,456
Manganèse Mn 344,6840 Mn 344,684
Chrome Cr 328,8700 Cr 328,870
Uranium U 742,8750 U 742,875
Fer Fe 350,5270 Fe 350,527
Cobalt Co 368,6500 Co 368,650
Nickel Ni 369,3300 Ni 369,330
Zinc Zn 406,5910 Zn 406,591
Cadmium Cd 696,7670 Cd 696,767
Cuivre Cu 395,6000 Cu 395,600
Plomb Pb 1294,6450 Pb 1294,645
Bismuth Bi 1330,3770 Bi 2660,754
Etain Sn 735,2940 Sn 735,294
Titane Ti 301,5500 Ti 301,550
Tungstène W 1188,3600 W 1188,360
Molybdène Mo 596,1000 Mo 596,100
Antimoine Sb 806,4520 Sb 1612,903
Mercure Hg 1251,2900 Hg 1251,290
Argent Ag 1349,6600 Ag 1349,660
Rhodium R 651,6920 R 1303,924
Palladium Pd 665,4770 Pd 665,477
Platine Pl 1294,6450 Pl 1294,645
Iridium Ir 1232,0800 Ir 1232,080
Osmium Os 1242,6240 Os 1242,624
Or Au 1129,1650 Au 2458,330

Détermination des poids atomiques. Sur quels principes se fondait Berzélius pour déterminer les poids atomiques ? Nulle difficulté pour les acides, les bases et les sels ; la proportionnalité de tous ces corps s’établissait sans peine en partant de la neutralité comme d’un terme fixe et qui les rendait toujours comparables. Mais comment comparer entre eux des corps simples ? quelle propriété permettait de les rendre proportionnels ? La difficulté était grave pour nombre de cas, par exemple pour les métaux qui présentent plusieurs degrés d’oxydation. Fallait-il adopter la quantité du métal du premier degré ou celle du second ? Berzélius prenait, en général, pour le poids atomique d’un métal, la quantité de ce métal qui se combine avec 100 d’oxygène pour former un protoxyde. Néansmoins, il dévia de cette règle pour un certain nombre de corps ; ainsi, il admit que les poids atomiques du cuivre et du mercure sont représentés par les quantités de ces métaux qui se combinent avec 100 d’oxygène pour le second degré d’oxydation. Il fut conduit à cette dérogation de la règle, purement conventionnelle, qu’il suivait généralement, par deux découvertes importantes, qui ont exercé une influence marquée sur le développement de la théorie atomique, celle de Dulong et Petit (1819), concernant les relations qui existent entre la chaleur spécifique des corps simples et leurs poids atomiques, et celle de l’isomorphisme (1820) due à Mitscherlich.

Dulong et Petit ont montré que la chaleur spécifique des corps simples est en raison inverse de leurs poids atomiques, de telle sorte que si l’on multiplie ces deux quantités l’une par l’autre on obtient un produit constant. « C’est là, dit M. Wurtz, un résultat fort inattendu, et qu’on pouvait regarder comme une confirmation éclatante de l’hypothèse des atomes. » Evidemment, cette relation entre les poids atomiques et les chaleurs spécifiques supposait la connaissance préalable de certains poids atomiques admis sur d’autres bases. Mais la loi une fois établie, on pouvait s’en servir pour déterminer les poids d’atomes que d’autres considérations ne permettaient pas de fixer, ou qui n’avait pas été fixés que d’après une convention arbitraire. En effet, puisque le produit du poids atomique par la chaleur spécifique doit toujours donner un nombre constant et connu, il suffit de diviser ce nombre constant par la chaleur spécifique pour avoir le poids atomique.

Voici les résultats obtenus par Dulong et Petit :

corps
simples.
chaleur
spécifique.
poids
des atomes.
produit
du poids atomique par la chaleur spécifique.
Soufre
0,1880
201,15
0,3790
Or
0,0298
1243,00
0,3704
Platine
0,0314
1215,20
0,3816
Etain
0,0514
735,30
0,3779
Bismuth
0,0288
1330,40
0,3835
Cuivre
0,0949
395,70
0,3755
Plomb
0,0293
1294,50
0,3793
Zinc
0,0927
403,20
0,3738
Nickel
0,1035
369,70
0,3826
Fer
0,1100
339,20
0,3731

La loi de l’isomorphisme n’est pas moins importante que la loi des chaleurs spécifiques pour la détermination des poids atomiques. Gay-Lussac avait observé qu’un cristal d’alun à base de potasse, transporté dans une dissolution d’alun à base d’ammoniaque, y grossissait sans que sa forme se modifiât, et pouvait ainsi se recouvrir de couches alternatives des deux aluns, en conservant sa régularité et son type cristallin. Des faits analogues avaient été remarqués par M. Beudant. Mitscherlich approfondit ces observations, et précisa les conditions dans lesquelles deux substances peuvent se substituer l’une à l’autre dans un cristal sans en altérer la forme. Il fit voir que cette substitution mutuelle dans un même cristal de deux corps différents vient de l’identité de forme cristalline, de l’isomorphisme de ces deux corps, et que cet isomorphisme traduit l’analogie de leur composition atomique. De là cette conséquence : toutes les fois que deux formes sont isomorphes, leur composition doit être exprimée par des formules analogues. Le sulfate de fer et le sulfate de cuivre peuvent cristalliser ensemble ; donc ils possèdent la même structure atomique. Nous savons que le sulfate de fer renferme 1 atome de fer ; donc le sulfate de cuivre renferme également 1 atome de cuivre ; donc il faut prendre pour poids atomique du cuivre la quantité de ce métal qui se combine avec 1 atome d’oxygène, pour former le second oxyde de cuivre, c’est-à-dire l’oxyde cuivrique.

Notation en équivalents. La doctrine atomique de Berzélius, bien qu’appuyée sur les découvertes de Gay-Lussac, de Dulong et Petit et de Mitscherlich, avait un point faible : c’était l’idée des atomes doubles. Pourquoi admettre, disait Gmelin, que les équivalents de l’hydrogène, du chlore, du brome, etc., sont formés par des atomes doubles, alors que les atomes simples de ces corps n’existent en réalité dans aucune combinaison ? L’atome, c’est la plus petite quantité d’un corps qui entre dans un composé. Les équivalents des corps précédents représent donc des atomes, et il convient de prendre pour leurs poids atomiques des nombres doubles de ceux que Berzélius avait fixés d’après la considération des volumes. Les formules de l’eau, de l’acide chlorhydrique deviennent ainsi HO, HCl. « Elever de telles objections, dit très-bien M. Wurtz, c’était faire un pas en arrière, revenir aux idées de Dalton, sans tenir compte des découvertes de Gay-Lussac. » Cependant ce retour aux équivalents finit par prévaloir pendant les années 1843 et 1844. Les atomes, disait-on, ne sont, en définitive, qu’une hypothèse ; les équivalents sont une réalité. La notation en équivalents est donc préférable ; elle est plus conforme à l’esprit scientifique ; elle ne prétend pas scruter la nature des choses ; elle reste sur le terrain solide des faits. M. Dumas terminait une de ses leçons du Collège de France, sur la philosophie chimique, par les paroles suivantes : « Tant que les tables atomiques ont été formées en partie d’après les lois de Wenzel et de Richter, en partie par de simples tâtonnements, elles ont laissé bien des doutes dans les meillieurs esprits. C’est pour sortir de cette situation que l’on a essayé de tirer les poids atomiques de la densité des corps simples à l’état de vapeur, de leur chaleur spécifique, de leur forme cristalline. Mais il ne faut pas oublier que la valeur des caractères tirés de ces propriétés ne saurait avoir rien d’absolu… En résumé, que nous reste-t-il de l’ambitieuse excursion que nous nous sommes permise dans la région des atomes ? Rien, rien de nécessaire du moins. Ce qui nous reste, c’est la conviction que la chimie s’est égarée là, comme toujours, quand, abandonnant l’expérience, elle a voulu marcher sans guide au travers des ténèbres. L’expérience à la main, vous trouvez les équivalents de Wenzel, les équivalents de Mitscherlich, mais vous cherchez vainement les atomes tels que votre imagination a pu les rêver en accordant à ce mot, consacré malheureusement dans la langue des chimistes, une confiance qu’il ne mérite pas. Ma conviction, c’est que les équivalents des chimistes, ceux de Wenzel, ceux de Mitscherlich, ne sont autre chose que des groupes moléculaires. Si j’en était le maître, j’effacerais le mot atome de la science, persuadé qu’il va plus loin que l’expérience ; et jamais, en chimie, nous ne devons aller plus loin que l’expérience. »

Grâce à l’influence de ces idées positives, la notation atomique fut abandonnée, et la notation en équivalents universellement adoptée ; beaucoup de chimistes se servent encore aujourd’hui de cette dernière. Voici un tableau des équivalents rapportés à l’hydrogène pris pour unité :

tableau des équivalents des corps simples.
Aluminium 12,7     Molybdène 48,0 
Antimoine 122,0     Nickel 29,5 
Argent 108,0     Niobium 48,8 
Arsenic 75,0     Or 197,0 
Azote 14,0     Osmium 99,6 
Barium 68,5     Oxygène 8,0 
Bismuth 210,0     Palladium 53,3 
Bore 10,9     Phosphore 31,0 
Brome 80,0     Platine 98,7 
Cadmium 56,0     Plomb 103,5 
Calcium 20,0     Potassium 39,1 
Carbone 6,0     Rhodium 52,2 
Cérium 46,0     Rubidium 85,4 
Césium 130,0     Ruthénium 52,2 
Chlore 35,5     Sélénium 39,7 
Chrome 26,7     Silicium 14,0 
Cobalt 29,5     Sodium 23,0 
Cuivre 31,7     Soufre 16,0 
Didymium 48,0     Strontium 43,8 
Etain 59,0     Tantale 68,8 
Fer 28,0     Tellure 64,0 
Fluor 19,0     Thallium 204,0 
Glucinium 4,7     Thorium 59,6 
Hydrogène 1,0     Titane 25,0 
Iode 127,0     Tungstène 92,0 
Iridium 99,0     Uranium 60,0 
Lanthane 46,4     Vanadium 68,6 
Lithium 7,0     Yttrium ?
Magnésium 12,0     Zinc 32,6 
Manganèse 27,5     Zirconium 44,8 
Mercure 100,0       

Travaux de Gerhardt relatifs à la théorie atomique. — Distinction entre les équivalents et les molécules, entre les molécules et les atomes. Il est à remarquer que la notation en équivalents n’a jamais été appliquée d’une manière rigoureuse. Les bases polyacides telles que l’alumine ou l’oxyde ferrique, et les acides polybasiques tels que l’acide phosphorique, étaient représentés par des formules qui ne donnaient pas les véritables équivalents. On savait qu’un certaine quantité d’alumine sature trois équivalent d’acide sulfurique ; cette quantité d’alumine était improprement nommée un équivalent d’alumine ; car elle n’équivalait pas du tout à la quantité de potasse ou d’oxyde d’argent qui entre dans le sulfate de potasse ou dans le sulfate d’argent. Le véritable équivalent de l’alumine était la quantité de cette base qui sature un équivalent d’acide sulfurique. D’après la notation en équivalents, il aurait fallu donner pour formule à l’alumine Al2/3O et non Al2O3, au sulfate d’alumine Al2/3O,SO3 ou SAl2/3O et non Al2O33SO3. C’est ce que faisait Gay-Lussac, et en cela se montre la rigeur de son esprit. De même, un molécule d’acide phosphorique, qui sature trois équivalents d’oxyde d’argent, ne saurait équivaloir à une molécule d’acide acétique, qui ne sature qu’un équivalent de cette même base. Le véritable équivalent de l’acide phosphorique est la quantité de cet acide qui sature un équivalent d’oxyde d’argent. Aussi, les partisans des formules équivalentes auraient-ils dû écrire 3/4PhO5 pour l’acide phosphorique, AgO3/4PhO5 pour le phosphate d’argent.

Mais les chimistes qui refusaient de suivre Gay-Lussac dans cette voie pouvaient alléguer, pour justifier leur inconséquence, que la notation rigoureuse en équivalents ne remplirait qu’imparfaitement le but des formules chimique. « Les formules, dit M. Wurtz, ne doivent pas servir uniquement à représenter l’équivalence entre les corps. Elles sont faites pour marquer la complication des molécules, et lorsqu’elles interviennent pour peindre une réaction, elles doivent représenter les corps qui y entrent, ceux qui en sortent, en un mot, le mouvement moléculaire. La notation en équivalents est impuissante à cet égard. Elle voile des particularités fort importantes dans les réactions ou dans la constitution des corps. Lorsqu’elle représente le sulfate d’alumine par la formule Al2/3O,SO3, elle ne fait point apercevoir la nature polyacide de l’alumine. »

Ces considérations devait conduire les chimistes à sentir l’insuffisance et les défauts de la notation en équivalents, en même temps qu’à séparer deux notions longtemps confondues, la notion de la molécule et celle de l’équivalent d’un corps composé. Il était évident que les mots molécule et équivalent, lorsqu’il s’agissait de l’alumine, du sulfate d’alumine, de l’acide phosphorique, du phosphate d’argent, etc., cessaient d’exprimer la même idée, le même rapport. Le mérite d’avoir clairement défini les mots atome, équivalent, molécule, appartient principalement à Gerhardt, dont nous allons brièvement exposer les travaux sur la théorie atomique.

Gerhardt revient à la notation atomique, mais il y introduisit des changements importants. Non-seulement, il dédoubla avec Berzélius les équivalents de l’hydrogène, du chlore, du brome, de l’iode, du fluor, de l’azote, du phosphore, de l’arsenic, pour en faire des poids atomiques, mais il fut conduit par la comparaison qu’il fit des oxydes métalliques avec l’eau, à étendre aux métaux eux-mêmes cette réduction des équivalents à la moitié. Une autre différence qui existe entre la notation de Gerhardt et celle de Berzélius, c’est que, dans la première, les formules des composés volatils ramènent tous ces corps, à peu d’exceptions près, au même volume de vapeur, tandis que les formules de Berzélius répondent tantôt à 2, tantôt à 4 volumes de vapeur. On en jugera par le tabelau suivant :

noms des composés.
notation
de Berzélius.
notation
de Gerhardt.
Eau H2O = 2 v. H2O = 2 v.
Hydrogène sulfuré H2S = 2 v. H2S = 2 v.
Acide chlorhydrique H2Cl2 = 4 v. HCL = 2 v.
Acide iodhydrique H2I2 = 4 v. HI = 2 v.
Ammoniaque Az2H4 = 4 v. AzH2 = 2 v.
Hydrogène phosphoré Ph2H4 = 4 v. PhH2 = 2 v.
Hydrogène arsénié As2H4 = 4 v. AsH2 = 2 v.
Gaz hypochloreux Cl2O = 2 v. Cl2O = 2 v.
Gaz hypochlorique Cl2O4 = 4 v. ClO2 = 2 v.
Protoxyde d’azote Az2O = 2 v. Az2O = 2 v.
Bioxyde d’azote Az2O2 = 4 v. AzO = 2 v.
Acide hypoazotique Az2O4 = 4 v. AzO2 = 2 v.
Acide azotique Az2O5H2O = 4 v. AzHO3 = 2 v.
Az2H2O6 = ˶
Azotates Az2O5,RO = 4 v. AzRO3 = 2 v.
AzRO{6 = ˶
Acide sulfurique anhydre SO3 = 2 v. SO3 = 2 v.
Acide sulfurique SO3,H2O = ˶ SH2O4 = ˶
SH2O4 = ˶
Sulfates SO3,RO = ˶ SR2O4 = ˶
SRO4 = ˶
Oxyde de carbone CO = 2 v. CO = 2 v.
Acide carbonique CO2 = 2 v. CO2 = 2 v.
Carbonates CO2,RO = ˶ CR2O3 = ˶
CRO3 = ˶
Cyanogène C2Az2 = 4 v. C2Az2 = 2 v.
Acide cyanhydrique C2Az2H2 = 4 v. CAzH = 2 v.
Acide acétique C4H8O2 = 4 v. C2H4O2 = 2 v.
Alcool C4H12O2 = 4 v. C3H8O = 2 v.
Alcool C4H12O = 2 v. C4H10O = 2 v.