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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 10, part. 1, L-Leo.djvu/153

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LANGE (Louis), architecte allemand, né à Darmstadt en 1808, mort à Munich en 1868. Il étudia son art, pour lequel il avait manifesté de bonne keure de grandes dispositions, dans sa ville natale, sous la direction de l’architecte du grand-duc de Hosse, Lerch, qui le chargea, dés 1S2B, de diriger la construction du gymnase de Miehtestadt. Après avoir ensuite complécé ses études par les leçons de Moller et à l’université de Giessen, il devint l’un des collaborateurs du grand ouvrage d’architecture qui parut, en 1831, à Darmstadt, sous ce titre : Vues originales des villes de l’Allemagne célèbres dans l’histoire, et entreprit, dans l’intérêt de cette œuvre, plusieurs grands voyages. Pendant son séjour à Munich, il se lia avec le peintre Charles Rottraanr., et l’accompagna dans un voyagé en Grèce que cet artiste fit en 1834, aux frais du roi Louis de Bavière ; mais, séduit par l’aspect des chefs-d’œuvre qui recouvrent ce sol classique, il s’arrêta à Athènes, où il devint professeur de dessin au gymnase récemment fondé dans cette ville, et où ses talents reçurent de tous côtés le plus chaud encouragement. Il revint en Allemagne en 1830, et vécut à Munich, uniquement occupé de ses travaux, jusqu’en 1847, où il fut nommé professeur à l’école d’architecture do l’Académie des beaux-arts de cette ville. Parmi les édifices qui ont été construits sur ses plans, la villa du roi Maximilien, à Berehtesgaden (1853.) et le musée de Leipzig (1856-1858) tiennent sans contredit le premier rang. Ce furent également ses dessins qui l’emporièrent aux concours ouverts pour lé-’ glise Saint-Nicolas, à Hambourg (1845) ; la Bourse de Bergen (1854) ; la salle des beaux-arts, à Hambourg (18G3) ; la Pinacothèque (1864), et le Parlement (1865) d’Amsterdam, ainsi que l’Hôtel de ville de Munich (1860). Le plan grandiose qu’il avait dessiné en 18G0, pour un musée archéologique à Athènes, est, à quelques simplifications près, en voie d’exécution depuis 1866. Il a, en outre, publié une collection de ses autres plans pour Ouvrages de haute architecture (Darmstadt, 1846-1860, livraisons I à XII), ainsi qu’une Description des paysages grecs de Charles Rotlmann, qui se trouvent dans la nouvelle Pinacothèque (Munich, 1854).

LANGE (Charles), philologue belge. V.Langue.

LANGEAC, ville de France (Haute-Loire), ch.-l. de cant., arrond. et à 28 kiloin. S.-IS. de Brioudo, sur l’Allier ; pop. aggl., 2,771 hab.

— pop. tôt., 3,773 hab. Carrières de grès pour meules à aiguiser ; pierres de taille. Source d’eaux minérales iroides, carbonatées ferrugineuses. Magnaneries ; fabrication de dentelles ; plomb argentifère, sulfure d’antimoine ; briqueteries ; exploitation de . houille. Langeac est pittoresqueinent située au pied d’une montagne dont la base est baignée par l’Allier. Au nord de la ville, s’étend, sur une surface de es7 hectares, un bassin houiller dont les mines ont une certaine célébrité géologique.

LANGEAC ou LANGHAC (Jean de), prélat et diplomate français, né à Langeac (Auvergne), mort à Paris en 1541. Sa famille faisait remonter son origine à des rois de Sicile. De bonne heure, il fut pourvu d’un grand nombre de bénéfices et’d’nbbayes, et devint successivement évêque d’Avranches et de Limoges. Grâce à la faveur dont il jouissait auprès de François Ier, Langeac fut nommé successivement protonotaire du saint-siége, conseiller au grand conseil, grand aumônier du roi (151S), maître des requêtes (1518), ambassadeur en Portugal, en Pologne, en Hongrie, en Suisse, en Écosse, à Venise, en Angleterre, à Rome, et soutint a la fois avec énergie les droits du roi et les libertés de l’Église gallicane. Langeac aimait les lettres et les lettrés. Il eut pour secrétaire Jean Dolet, pendant son ambassade à Venise. Il lit construire à Limoges un jubé dans la cathédrale eyin palais épiscopal.

LANGEAC (de l’EspinaSSK, chevalier de), poète français, né vers 1748, d’une famille originaire d’Auvergne, mort en 1839. Il parvint à percer dans la foule des versificateurs du xviijti siècle, mais ne put obtenir un fauteuil à l’Académie, objet de son ambition. Chevalier de Malte, secrétaire d’ambassade en Autriche et en Russie, sous Louis XVI, secrétaire intime de Fontanes et conseiller de l’Université, sous l’Empire, il fut, jusqu’en 1830, conservateur de la bibliothèque de cet établissement. Nous citerons de lui : Lettre d’un fils parvenu à son père laboureur (1768), pièce de vers qui obtint les suffrages de l’Académie ; la Servitude abolie (1781) ; Colomb dans les fers (1782) ; Coraly et Blandford, comédie (1783) ; Précis historique sur Cromwell (1789) ; les Bucoliques de Virgile, traduites en vers (1806, in-8<>) ; Essai d’instruction morale (1812, 2 vol. in-4»), etc.

LANGEAIS, ville de France (Indre-et-Loire), ch.-l. de cant., arrond. et à 30 kilom. N.-E. da Chinon, sur la rive droite de la Loire et le chemin de fer de Nantes ; pop. aggl., 1,276 hab. — pop. tôt., 3,450 hab. Fabrication de poteries ornées, de carreaux et de briques réfractaires, de toiles et de charrues. On remarque à Langeais iesruines intéressantes d’un château très-ancien et un

magnifique château du xvc siècle. L’ancien château fut bâti par Foulques Néra, comte

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d’Anjou, vers la fin du xc siècle, dans le but de bloquer en quelque sorte la ville de Tours. Eudes, comte de Touraine, son beau-frère, I essaya alors de ruiner son entreprise ; mais Foulques Néra le défit près de Chateaudun et entra dans Tours. Eudes, Loin d’être abattu par ce revers, emporta peu «près le château de Montbazon et vint mettre le siège devant Langeais. Bien qu’aucun historien ne nous renseigne sur le résultat de ce siège, il est probable que la place se rendit, puisque nous voyons le successeur d’Eudes en jouir paisiblement. Son petit-fils, Thibaut II, comte de Touraine, était encore en possession de Langeais en 1044, lorsqu’il fut obligé par Geoffroy-Martel, comte d’Anjou, fils de Foulques Néra, de lui céder la place pour prix do sa rançon. En 1199, Arthur de Bretagne fit don de ce château à Robert de Vitré, dont il avait reçu de grands services. Par la suite, le château de Langeais devint la propriété du roi de France, qui, à diverses reprises, en fit don et le racheta. En 1242, Alphonse de France, frère de saint Louis, en fut mis en possession. La construction du château actuel est attribuée au célèbre Pierre de La Brosse, qui acheta la seigneurie de Langeais à Alphonse de France (1270). Pierre de La Brosse ayant été pendu en 1278, ses biens furent confisqués et le-château de Langeais de nouveau réuni a la couronne. Depuis cette époque jusqu’en 1166, il n’y eut plus à Langeais que des gouverneurs qu’on nommait châtelains ; mais, pendant cette longue période, l’édifice de Pierre de La Brosse subit de nombreuses vicissitudes. Sous Charles VII, il tomba au peu voir des Anglais, qui l’évacuèrent moyennant une somme do 2,500 écus (1427),

Ce fut dans le château de Langeais que se tint, le u mars 1460, l’assemblée chargée de veiller à la première rédaction des Coutumes de la Touraine. En 1466, le château passa aux mains de François d’Orléans, comte de Dunois et de Longue ville, fils du célèbre bâtard d’Orléans. En 1491, Charles V111 y épousa Anne de Bretagne. Le château devint ensuite la propriété de Jean Bernardin de Saint-Severin, duc de Somma (1547), de Marguerite de Lorraine, fille de Henri, duc de Guise (1631), du duc de Luynes (1768). À l’époque de la Révolution, il fit partie des propriétés nationales. Enfin il appartient aujourd’hui à M, Baron, qui l’a parfaitement restauré et y a réuni un musée d’antiquités.

H est impossible de préciser l’époque de la destruction du vieux château de Langeais. On peut juger seulement, par ce qu’il en reste, qu’il était d’une force et d’une étendue considérables. Quant au château qui date du xvo siècle, il porte le cachet le plus pur de son époque. Peu de châteaux de ce temps se sont, d’ailleurs, conservés jusqu’à nos jours dans une intégralité plus complète.» Sesépaisses murailles que le temps a noircies, et qui portent partout l’empreinte de balles impuissantes, dit M. Baron, ses tours majestueuses, son couronnement régulier de créneaux couverts, sa porte en ogive et sa poterne, les vestiges intacts de son pont - levis et de sa herse de fer frappent l’imagination. L’intérieur n’offre de remarquable que quelques cheminées ; il témoigne partout de la simplicité de nos ancêtres, qui ne faisaient Consister le luxe des appartements que dans la grandeur des pièces, la hauteur des plafonds, la solidité des murailles, la force et la régularité des charpentes. « Le château est assis sur le roc : ses murs ont jusqu à 8 pieds d’épaisseur. Les créneaux qui les surmontent offrent un développement de 400 pieds ; ils sont.percésde 180 ouvertures, de mâchicoulis et de 70 baies de défense et meurtrières. À l’intérieur, le château de Langeais so divise en deux parties bien distinctes : la chàtellenie, composée des bâtiments situés dans l’avant-cour ; le château proprement dit, situé dans la cour haute et contenuut l’habitation du seigneur. Du côté de la cour, les fortifications sont remplacées par des tourelles et des lucarnes à clochetons, qui sont pleines d’élégance. Toutes les baies de Croisées sont carrées et à croix de pierre. Du haut de cette vieille demeure, surtout quand on en parcourt les créneaux, on découvre d’admirables points de vue : à l’horizon, les deux tours jumelles de la cathédrale de Tours ; plus près, les bois et le château de Villandry ; à gauche, celui de Cinq-Murs, rasé par Richelieu, moins les tours, qui demeurent debout ; la pile de Cinq-Mars, pyramide romaine du temps du Bas-Empire, surmontée de cinq piliers ; au midi, la forêt de C’hinou ; au levant, le château d’Ussé, célèbre par le séjour de Jehan de Saintréetde la daine des Belles-Cousines ; enfin, au pied du château, la petite ville de Langeais, la route de Nantes, la Loire et le chemin de fer.

Deux conciles ont été tenus à Langeais. Le premier, réuni en 1271 et préside par Jean de Montsoreau, archevêque de Tours, fit- quatorze canons, dont le premier défend de recevoir les droits de visite en argent. Un second concile, convoqué, en 1278, par le même archevêque, fit seize statuts, qui rappellent ceux de l’assemblée de 1271. Quelques-uns de ces canons méritent d’être rappelés : le troisième ordonne aux évêques d’empêcher les mariages clandestins ; le quatrième défend aux prêtres d’avoir avec eux les enfants nés de leurs concubines et de leur rien léguer ; le huitième prescrit de ne donner les cures à ferme quavec le consente LANG

nient de l’évêque diocésain ; le onzième prescrit do n’envoyer dans les prieurés aucun moine qui ne soit âgé de dix-huit ans au moins ; le quinzième dit que lorsqu’on recevra des avocats on leur fera prêter serment qu’ils ne se chargeront point de mauvaises causes et qu’ils défendront leurs clients de tout leur pouvoir ; le seizième enfin veut qu’on fasse jurer aux offieiaux et autres dignitaires ecclésiastiques qu’ils ne recevront point de présents et qu’ils rendront bonne justice.

LANGEAIS (Raoul de), prélat français, mort en 1086. Il était doyen de l’église de Tours, lorsque, du choix unanime des habitants, il fut promu évêque de cette ville. Mais son élection provoqua des jalousies sans nombre, et ses ennemis allèrent jusqu’à l’accuser d’avoir eu un commerce incestueux avec sa propre sœur. Déposé et excommunié par le pape Alexandre II, Langeais se rendit à Rome et parvint à se justifier auprès du pape, qui le rétablit sur son siège. Sous Grégoire Vif, successeur d’Alexandre II, notre évêque fut encore obligé d’aller k Rome se laver de nouvelles imputations ; il fut aussi heureux que la première fois et réussit même à gagner les bonnes grâces du souverain pontife, lesquelles n’étaient pas trop bien placées, à ce qu’il paraît ; car Langeais, accusé de simonie au concile de Poitiers, en 1078, ne trouva pas de meilleur moyen pour établir son innocence, que de faire envahir la salle des séances par une troupe de gens armés, qui dispersèrent les membres du concile. Raoul de Langeais, s’il manquait de quelques-unes des vertus nécessaires à un évêque, fit du moins preuve d’un grand courage en excommuniant le puissant Foulques le Richin, comte d’Anjou, dont il avait, à diverses reprises, censuré les mœurs. Chassé par lui de son siège épiscopal, il y fut rétabli, en 1084, grâce à l’appui de Grégoire VII, qui, lui-même, doué d’une ambition et d’un orgueil démesurés, ne pouvait qu’approuver les tentatives des évêques pour faire des princes de la terre des esclaves soumis et obéissants de l’Église.

LANGEBECK (Jacob), savant historien danois, né dans le Jutland en 1710, mort en 1775. Poussé par sa passion pour l’élude, il apprit les belles-lettres, la théologie, les anciens idiomes du Nord, se vit contraint pour vivre de se faire maître d’école, puis attira l’attention du savant Grant, qui l’appela à Copenhague, en 1740, et lui donna un emploi à la bibliothèque royale. Sur l’ordre du roi Frédéric V, il parcourut les pays Scandinaves pour y réunir des documents relatifs à l’histoire du Danemark. Ses travaux lui valurent d’être nommé membre des Académies de Copenhague, de Stockholm, de Gœttingue, garde des archives du royaume, conseiller de justice et conseiller d’État. Langebeck s’est occupé toute sa vie de réunir des inscriptions, des manuscrits, des pièces inédites et autres documents relatifs à l’histoire nationale. Voici ses ouvrages les plus importants : Bibliothèque danoise (1738-1739, 3 vol.); le Magasin danois (1745-1752, 6 vol.) ; Histoire des mines de Norvège (1758) ; Scriptores Danicorum medii ævi (1772-1776, 4 vol in-4o), continué jusqu’au neuvième volume (1783-1839) par Suhm et autres, avec les notes laissées par Langebeck, etc.

LANGELAND (c’est-à-dire Longue terre), Ile de Danemark, dans la Baltique, au S.-E. de la Fionie, entre cette lie et Laaland ; 275 kilom. carr. ; 50 kilom. de longueur sur 10 kilom. de largeur ; 12,000 hab. ; ch.-l., Rudkiœbing. Le sol de l’Ile de Langeland est montagneux, mais sans que les montagnes forment une chaîne proprement dite ; leur point le plus élevé est de 150 pieds au-dessus du niveau de la mer. Ces montagnes, les petits bois répandus sur toute l’étendue de nie et qui, en certains endroits, couronnent les hauteurs, la mer, ouverte de deux côtés sur la Fionie, l’île de Séeland et les ilôts environnants, donnent à Langeland une beauté particulière et des plus pittoresques. La terre y est généralement fertile ; l’argile domine au sud et au centre ; vers l’ouest le pays est coupé par de petites baies. L’île de Langeland appartient au diocèse de Fionie et à, l’amt ou préfecture de Svendborg ; elle est divisée en deux districts, celui du nord et celui du sud. On appelle Belt de Langeland la partie do la mer qui s’étend entre les îles de Langeland et de Lolland, sur une largeur d’environ 12 kilom.

LANGELANDE (Robert), poète anglais. V.

LONGLAND.

LANGELANDIE s. f. (lan-je-lan-dî — de Langeland, natural. fr.). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des xylophages, dont l’espèce type vit aux environs de Paris.

LANGEL1ER (Nicolas), prélat français, mort en 1595. Il fut promu, en 1565, évêque de Saint-Brieuc et administra paisiblement son diocèse jusqu’au moment où commencèrent les agitations de la Ligue. L’évêque embrassa le parti de cette dernière, quoique la plupart de ses diocésains fussent restés fidèles au roi ; aussi fut-il en continuelles dissensions avec eux jusqu’à l’entrée de Henri IV dans Paris ; il se soumit alors et mourut moins d’un an après. La Bibliothèque nationale

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possède de lui en manuscrit : Noix in Canaries.

LANGELOTTB s. f. (lan-je-lo-te). Ane. pharm. Machine avec laquelle on triturait l’or qui entrait dan3 de certains médicaments.

LAN GEN, bourg d’Allemagne, dans le grandduché de Hesse-Darmstadt, a 13 kilom. de Darmstadt ; 2,600 hab. Huileries, exploitation de grès,

LANGENAU, bourg de Bavière, à 3/4 de mille de Steban, possède une source minérale dominée par les ruines du vieux château de Burgstein. il Bourg de l’empire d’Autriche, dans la Bohème, a 14 kilom. N.-E. de Biczow ; 2,500 hab.

LANGENDECK (Conrad-Jean-Martin), anatomiste allemand, né à Hornebourg en 177G, mort en 1851. Reçu, en 1798, à Iéna, docteur en médecine, il devint, en 1802, agrégé do l’université de Gœttingue et chirurgien de l’hôpital académique de cette ville, où il fut nommé, deux ans plus tard, professeur extraordinaire d’anatomie. En 1807, il y ouvrit un institut clinique pour la chirurgie et les maladies des yeux, fut nommé, en.1814, professeur ordinaire, en même temps que chirurgien en chef de l’armée hanovrienne, et suivit celle-ci en Belgique, où il résida jusqu’en 1815. Il fonda, en 1829, le nouvel amphithéâtre anatomique de Gœttingue, et fut nommé, en 1840, conseiller supérieur médical. On cite, parmi ses ouvrages : Dissertation sur une méthode simple et sûre d’opérer la taille de la pierre (Wurtzbourg, 1802) ; Bibliothèque de chirurgie et d’ophthalmologie (Gœttingue, 1806-1813, 4 vol. ; nouv. série, Hanovre, 1815-1828, 4 vol.) ; Dissertation sur les ruptures inguinales et crurales (Gœilingue, 1821) ; Nosologie et thérapeutique des maladies chirurgicales (Gœttingue, 1822-1850, 5 vol.) ; Icônes anatomicm (Gœttingue, 1826-1839, 8 vol.) ; Manuel d’anutomie, qui renvoie aux Jconcs (Gœttingue, 1831-1847, i vol.) ; Dissertations sur l’anatomiemieroscopique (Gœttingue, 1848-1851, 4 livraisons).

LANGENBECK. (Maximilien-Adolphe), médecin allemand, fils du précédent, né à Gœttingue en 1818. De 1835 à 1840, il fitses études médicales à Gœttingue, à Paris, à Vienne et à Berlin, fut reçu, en 1843, agrégé à l’université de sa ville natale, et y fut nommé professeur en 1846. Deux ans plus tard, il se démit volontairement de sa chaire et, on 1851, alla s’établir comme médecin pratiquant à Hanovre, où il est devenu, en 1805, membre du Collège supérieur médical. Liuigenbeck s’est acquis une brillante réputation comme chirurgien et comme ophlhalmologue ; il est le premier qui ait pratiqué l’herniotomic souscutanée. On cite, parmi ses écrits : Recherches cliniques dans le domaine de la chirurgie et de Vophlhalmologie (Gœttingue,1840-1850,2 vol.) ; Recherches sur Vallantoïde (Gœttingue, 1844) ; De faction de (a police médicale (Uœttingue, 1847) ; ('Isolation de l’œil humain (Hanovre, 1857). — Bernard de Langenbeck, cousin du précédent, avec lequel M. Vapereau l’a confondu, s’est également acquis en chirurgie une éminente réputation par ses travaux sur les résections et par le succès avec lequel il a accompli un grand nombre des opérations les plus dangereuses de l’autoplastie. Depuis 1847, il occupe une chaire à l’université do Berlin, a rempli pendant la guerre du Slesvig-Holstein les fonctions de chef du service de santé de l’armée prussienne, et est devenu, en 1806, médecin de l’état-inajor général de cette môme armée.

LANGENBERG, ville de Prusse, province du Rhin, régence et à 25 kilom. N.-E. de Dusseldorf ; 2,500 hab. Fabriques de soieries, draps, Casimir, cotonnades, papier, cuir, coutellerie.

LANGENBIELAU, bourg de Prusse, province de Silésie, à 9 kilom. S. de Reichenbach, entre cette ville et l’Eulengebirge ; 12,000 hab. C’est un des plus beaux villages de la Siièsie et même de l’Allemagne. La plupart de ses habitants sont occupés dans des filatures de coton, des fabriques de lainage et autres tissus.

LANGENBURG, village du Wurtemberg, dans le cercle de l’Iaxt, à 22 kilom. N’, -E. de Hall ; 1,000 hab. Beau château seigneurial, résidence des princes de Hohenlohe-Langenburg.

LANGENDYK (Pierre), poète hollandais, né à Harlem en 1B83, mort en 1756. Il fut toute sa vie malheureux : après avoir eu une jeunesse misérable, il fit un mariage où il ne trouva pas le bonheur, et ne put réussir dans les affaires de son commerce, qui consistait dans la fabrication des étoffes damassées. Cependant, à l’âge de soixante-six ans, il fut nommé historiographe de la ville de Harlem, et le gouvernement pourvut dès lors à son existence jusqu’à sa mort. Dès l’âge de seize ans, il avait écrit une comédie, intitulée : Don Quichotte aux noces de Gamache, qui obtint beaucoup de succès et eut de nombreuses représentations. Il en fut do même de ses autres œuvres dramatiques, telles que Kretis Louusen ou la Noce villageoise, les Afathématiciens, le Hâbleur ou le Gascon, etc. Mais il avait reçu une éducation première trop incomplète et manquait trop de goût pour pouvoir produire une œuvre réellement supérieure ; souvent il tombe dans le plat