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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 10, part. 1, L-Leo.djvu/218

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né à Boanno (Côte-d’Or) en 180t. A vingt ans, il entra dans renseignement, professa les humanités, puis la philosophie dans divers collèges, passa avec un brillant succès, en 1827, son concours à l’agrégation de philosophie, et fut reçu, cette même année, docteur es lettres. Après la révolution de Juillet 1830, M. Larroque devint inspecteur de l’Académie de Toulouse, puis fut successivement, à partir de 1830, recteur des académies de Cahors, de Limoges et de Lyon. Dénoncé à M. de. Fnlloux, alors ministre de l’instruction publique, comme hostile aux. idées cléricales, M. Larroque perdit sa place de recteur à Lyon (1849), et resta sans emploi jusqu’en 1851. Beau-frère du maréchal Vaillant, rien ne lui eût été plus facile, après îe coup d’État du 2 décembre, que d’obtenir de hautes fonctions dans l’enseignement ; mais il ne voulut point occuper d’emploi sous un pouvoir qui ne pouvait lui inspirer de sympathie, et il se borna à demander sa pension de retraite. Dégagé de tout lien et de toute contrainte officielle, M. Larroque a employé ses loisirs à écrire des ouvrages ayant trait au catholicisme, dont il a critiqué avec talent, dans un langage mesuré, les dogmes, les principes et 1 influence. Un commencement de poursuite eut lieu contre lui en 1859, à la suite de la publication de son Examen critique des doctrines de la religion chrétienne (Bruxelles, 1853, 2 vol.) ; mais elle fut suivie d’une ordonnance de non-lieu, et l’administration se borna, pendant quelque temps, à interdire en France la circulation de l’ouvrage incriminé. Nous citerons de cet écrivain : Theodicea, jnxta méthodum géometricam instituta (1827), Influence du théâtre sur les mœurs (1827), ses thèsesde doctorat ; Principes de lecture (1837) ; Entretiens sur les éléments de l’astronomie (1837) ; Cours de philosophie (1840) ; De la guerre et des armées permanentes (1856), ouvrage remarquable couronné par le comité du congrès de la paix ; De l’esclavage chez les nations chrétiennes (1857), livre dans lequel l’auteur montre que le christianisme a été loin de détruire l’esclavage, comme on l’a dit ; Examen critique des doctrines de la religion chrétienne (1859) ; Rénovation religieuse (Bruxelles, 1859), ouvrage qui a pour but de proposer un système religieux fondé sur le déisme pur ; Opinion des déistes rationalistes ■sur la vie de Jésus, selon M. Ilenan (1863, in-goj j j)e l’organisation du gouvernement républicain (1871, in-8o).

LARRGGA (Eugenio), économiste espagnol, mort en 1804. Il est connu comme l’auteur d un vaste recueil intitulé : Mémoires politiques et économiques sur l’industrie, les mines, etc., de l’Espagne. Cet ouvrage, dont 48 volumes avaient paru lorsque la mort de . l’auteur en interrompit la publication, renlerine une foule de renseignements, mal coordonnés, il est vrai, mais utiles et intéressants, sur la situation industrielle, agricole et commerciale de l’Espagne.

LARS s. ni. (larss — mot étrusque). Ant. lat. Titre des anciens rois du Latium : Le lars Porsemia. Le lars Totumnius. Il On dit aussi LAR.

LART1GAOLT, grammairien français, mort h. Paris en 171G. Il se lit connaître par ses inutiles tentatives pour réformer l’orthographe française en la faisant concorder avec la prononciation. On lui doit : Progrès de la véritable ortografe ou ('Ortografe françèze fondée sur les principes (Paris, 1669, in-12) ; Principes in faillibles et règles de la juste prononciation de 7iotre langue (Paris, 1070, in-12) ; la Sphère historique ou Explication ’les signes du zodiaque, des planètes, pur rapport à l’histoire ancienne des diverses 7iutions (Paris, 1716, in-12).

LARTIGUE (Joseph), ingénieur hydrographe français, né à Vie-en- Bigorre en 1791. Il a longtemps servi dans la marine, où il est parvenu au grade de capitaine de vaisseau, et s’est occupé d’études relatives à lu navigation. On a de lui : Description de ta côte duPérou, entre 190 et 16« 205 de latitude S., et renseignements sur ta navigation des côtes occidentales d’Amérique, du cap Boni à Lima (Paris, 1827. in-8«) ; Instruction nautique sur les côtes de la Guyane française (Paris, 1827, in-S») ; Exposition du système des vents (Paris, 1840), ouvrage le plus complet et le plus étendu que nous ayons sur cette matière ; Observations sur les brises de jour et de nuit, faites dans quelques parties des Pyrénées (1842), etc.

LART1US FLAVUS (Titus), consul romain, le premier qui fut revêtu de la charge de dictateur, nouvellement créée (498 av. J, -C.) (v. dictature). Il battit la ligue des peuples latins contre Rome, et se démit de ses terribles fonctions au bout de seize jours, sans avoir prononcé aucune punition.

LA RUE (François), en latin Rueua, naturaliste flamand, né à Lille vers 1520, mort en 15S5 dans la même ville, où il exerçait avec succès la pratique médicale. Ou a de lui un ouvrage curieux, intitulé : De gemmis aliguot, iis prxsertim quorum divus Joannes apostolus in sua Apocalypsi meminit, de aliis quoque quorum usus hoc xvo apud omnes percrehuit, libri duo, theologis non minus utiles guam philosophas, etc. (Paris, 1547, in-12 ; plusieurs fois réédité à la suite d’autres ouvrages).

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LA RUE (le père Charles de), jésuite, prédicateur, poète latin et auteur dramatique, né à Paris en 1643, mort en 1725. Après avoir professé les humanités, il enseigna avec un grand éclat la rhétorique au collège Louis-le-Grand, fut confesseur de la dauphins et du duc de Berry, et fut envoyé dans les provinces, notamment dans les Cévennes, pour y convertir les calvinistes. C’était un esprit brillant, élevé, possédant une érudition variée et ayant le goût des arts. Le père La Rue était aussi aimable dans la société qu’austère dans l’exercice de ses fonctions. Il s’est fait remarquer, dans la chaire, par une élo

?uence, sinon brillante, du moins solide, qui

ait rechercher aujourd’hui ses sermons par les ecclésiastiques. Ses vers latins sont admirables : on les a mis en parallèle avec ceux des poètes de l’antiquité. Il a donné un Virgile (1675) et un Horace, avec d’excellentes notes : ils font partie de la collection ad usum Delphiui. On lui doit aussi plusieurs pièces de théâtre en latin et en français, une tragédie de Sylla (1728), qu’il eut l’honneur de voir attribuer à Corneille. Citons encore de lui : Idyllia (Rouen, 1069, in-12), recueil de vers réimprimé sous le titre de Carminum libri IV (1754) ; Cyrus restitutus (1673), tragédie latine ; Lysimachus (1670), tragédie française ; Sermons (1719, 4 vol.) ; Panégyriques (L740, 2 vol.).

LA RDE (Pierre de), littérateur hollandais, né à Middelbourg en 1G95, mort à une époque inconnue. Il remplit les fonctions de conseiller à la cour des comptes. Pendant ses loisirs, il s’adonna à la poésie et à des travaux littéraires. Nous citerons de lui : la Zélande littéraire (Middelbourg, 1734, in-4o) ; la Zélande politique et militaire (Middelbourg, 1736, in-4o) ; Recueil d’épigrammes et d’inscriptions en vers (1731) ; Amplifications rimées du symbole des Apôtres, etc.

LAItUE (Isidore-Étienne Chevalier de), homme politique et historien français, né à la Charité-sur-Loire en 1758, mort en 1830. Elu député de la Nièvre au conseil des Cinq-Cents, en 1795 ; il y fit partie du groupe des royalistes, devint, avec Pichegru et Willot, membre de la commission des inspecteurs, prit part aux mouvements qui précédèrent la journée du 18 fructidor an V, et fut, après cette journée, proscrit et déporté à la Guyane (1797). S’étant évadé peu après, il passa en Angleterre, revint en France après le 18 brumaire, se livra à des menées royalistes, et fut tenu en surveillance, dans la Nièvre, jusqu’à la fin de l’Empire. Sous la Restauration, Larue fut anobli et nommé conservateur des Archives de France. On lui doit : Histoire du 18 fructidor ou Mémoire contenant la vérité sur les divers événements gui se rattachent à cette conjuration (Paris, 1821, 2 vol. in-8o).

LA R DE (Aristide-Isidore-Jean-Marie, comte de), général français, né en 1795, mort en 1872. Entré de bonne heure dans le corps d’état-major, il devint capitaine en 181G, puis fut promu successivement chef d’escadron (1S23), lieutenant-colonel (1836), colonel (1839), maréchal de cainp (lS44), et eut la direction des affaires de l’Algérie jusqu’en 1848, où il fut. misa la retraite. Rappelé à l’activité en 1849, il devint, en 1851, général de division, et fut appelé au Sénat en février 1860. Quoique faisant partie du corps de réserve, le général La Rue avait été nommé président du comité de la gendarmerie et inspecteur général permanent de cette arme.

LARUE (Gervais de), antiquaire français.

V. Delarue.

LARUETTE s. m. (la-ru-è-te). Nom donné’ à certains rôles comiques, analogues à ceux dans lesquels excellait l’acteur Laruette.

LARUETTE (Jean-Louis), chanteur et compositeur français, né à Toulouse en 1731, mort dans la même ville en 1792. Il débuta, en 1752, dans l’emploi des amoureux, à l’Opéra-Comique. Bon absence de voix et sa

figure vieillotte lui valurent un accueil significatif ; aussi, en homme habile, le chanteur, si chanteur il y eut, utilisa immédiatement ses deux principaux défauts, en les appliquant à l’interprétation des pères ganaches et des tuteurs bernés. On lui pardonna l’invraisemblance de son chant en faveur de son

excellente mimique, et, pendant vingt-sept ans consécutifs, cet artiste fit la joie des habitués de la Comédie-Italienne. Laruette a écrit la musique de quelques opérettes oubliées aujourd’hui : le Docteur Sangrado, l’Heureux déguisement, le Médecin de l’amour, l’Ivrogne corrigé, Cendrillon, le Dépit généreux, le Oui de chêne et les Deux compères.

LARUNDA s. m. (la-ron-da). Crust. Syn. de cyame, genre de crustacés.

LARUNS, bourg de France (Basses-Pyrénées), ch.-l. de canton, arrond. età33kilom. S. — É. d’Oloron, sur la rive gauche du gave d’Ossau ; pop., aggl., 1,632 hab. — pop. tôt., 2,279 hab. Haut fourneau pour le traitement du cuivre ; exploitation de marbre et raine de plomb. Eaux minérales.

LARUS s. m. (la-russ — mot lat.). Ornith. Nom scientihque du genre mouette.

LARV A s. m. (lar-va — mot lat. qui signif. masque). Chir. Sorte de bandage qu’on applique sur le visage.

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— Ornith. Nom scientifique du genre macareux.

LARVAIRE s. f. (lar-vè-re — rad. larve). Géol. Nom donné à de petits corps cylindriques, poreux, percés dans leur contre, trouvés dans les couches de calcaire coquillier des environs de Paris et de quelques parties de la France.

LARVE s. f. (lar-ve — du lat. larva, masque, fantôme, que l’on rattache à tara, tarunda, déesse des morts). Antiq. Sorte de génie malfaisant, à qui l’on prétait des formes hideuses.

— Zool. Premier état des animaux articulés, à leur sortie de l’œuf ; se dit plus particulièrement des insectes, mais s’applique aussi • à la plupart des animaux à métamorphoses, dans les diverses classes : Le peuple appelle vers de mouche les larves qui se trouvent dans la viande. (Léman.) La fourmi, en une attaque subite, ne pense qu’à sauver les larves qui renferment une nouvelle génération. (X. Marm.) Il Demi-larve, Larve dorthoptère, qui a une organisation plus complète que les autres larves.

— Fig. Source, cause, origine, premier état, première forme : Une révolution est la larve d’une civilisation. (V. Hugo.)

— Encycl. Entom. La larve est le premier état de l’insecte à sa sortie de l’œuf : elle prend le nom de chenille chez les papillons. La vie, en cet état, a une durée déterminée par la nature même de l’animal, et qui varie d’une espèce à l’autre. La plupart des larves sont munies de pattes, qui leur servent à se mouvoir. Elles varient prodigieusement dans leur forme, oui toutefois rappelle plus ou moins celle d un ver ; de là le nom vulgaire qu’on leur donne. Leur manière de vivre ne présente pas moins de diversité. Elles habitent la terre, l’eau, les animaux vivants ou morts, la surface ou l’intérieur des végétaux. « Elles sont, dit Bose, un nouveau monde caché plus nombreux que celui qui est en évidence. La moitié au plus de celles qui naissent, et, dans quelques espèces, à peine un dixième, sont destinées à parcourir le cercle des. transformations auxquelles les a soumises la nature, parce qu’elles ont beaucoup d’ennemis, et que les circonstances atmosphériques agissent constamment sur elles. C’est leur plus ou moins de grosseur, produite par l’abondance ou la privation de nourriture, qui détermine celle de l’insecte parfait, et c’est pour cela qu’elles changent plusieurs fois de peau (jusqu’à huit fois), et que chaque fois elles acquièrent une augmentation notable de diamètre. » Un grand nombre de larves se nourrissent de végétaux vivants, et parla causent à l’agriculture des dégâts souvent incalculables. Quelques-unes sont utilisées comme appât par les pêcheurs ; d’autres servent à la nourriture des oiseaux de bassecour, ou même de l’homme. La larve se transforme en nymphe, souvent, après s’être filé une coque ou construit une habitation.

— Antiq. Les larves étaient, chez les anciens, des esprits malfaisants qui se plaisaient à effrayer et à tourmenter les hommes ; hommes eux-mêmes jadis, mais qui, ayant été méchants pendant leur vie, l’étaient encore après leur mort. Ces êtres fabuleux ont pris leur nom du mot latin larva, masque de théâtre. Comme on faisait ces masques hi-deux et effrayants, on s’est servi de leur nom pour remplacer celui de lémures, plus anciennement employé, t De ces lémures, dit

Apulée, ceux qui ont en partage le soin des habitants des maisons où ils ont eux-mêmes demeuré, et qui sont doux et pacifiques, s’appellent lares familiers ; ceux qui, au contraire, en punition de leur mauvaise vie, n’ont point de demeure assurée, sont errants et vagabonds, causent des terreurs paniques aux gens de bien, et font des maux réels aux méchants ; ce sont ceux qu’on nomme larves. • On les représentait comme des vieillards au visage sévère, aux yeux mornes, ayant la barbe hérissée, longue, les cheveux courts, et portant sur la main un hibou, oiseau de mauvais augure. Leshumains donnaient aussi le nom de larves aux mânes de tous ceux qui mouraient de mort violente ou ne recevaient pas de sépulture, à Ainsi, dit Suétone, lorsqu’on eut assassiné Caligula, le.palais devint inhabitable par les fantômes effrayants qui apparurent, jusqu’à ce qu’on eût décerné une pompe funèbre. » Platon, au rapportde saint Augustin, avait déjà signalé la métamorphose en larves des âmes des méchants. Ces génies malfaisants troublaient les esprits faibles, les poussaient à la folie, et le mot latin larvatus s’appliquait à l’homme qui paraissait égaré comme s’il avait vu un spectre.

D’après M. Denne-Baron, il existe dans nos cabinets d’antiques une pierre gravée qui doit attirer l’attention des peintres fantaisistes ; « elle représente trois squelettes : l’un conduit un char à deux chevaux, attelé d’animaux furieux, par-dessus un autre couché par terre, et menaçant de renverser de même le troisième placé devant le char. » On suppose que c’est l’image d’un jeu favori des larves, et digne de ces génies malfaisants. Le retour des âmes sur la terre sous forme de larves était un des dogmes du platonisme ; suivant les philosophes de cette secte, il y avait des âmes auxquelles leur ancien corps était si cher, qu’elles y rentraient le plus souvent qu’il leur était possible, pour jouir de la

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compagnie des vivants. On apaisait les larves en leur sacrifiant fin porc. Pour honorer l’ombre d’un grand homme et se la rendre favorable, on lui élevait une statue, à laquelle, tous les ans, on offrait des sacrifices. Les squelettes que l’on voit sur quelques monuments antiques représentent des larves ou des âmes errantes.

; Au mois de mai, on célébrait à Rome, en

l’honneur des larves ou lémures, des fêtes nocturnes qu’on appelait temuries, pendant lesquelles les temples demeuraient fermés et les mariages suspendus. Certains’auteurs prétendent que ces fêtes sont les mêmes que les rémuries, instituées en l’honneur de ltémus par Romulus en expiation de son fratricide. Le père de famille purifiait sa maison infestée de larves en leur jetant, le dos tourné, des fèves qu’il tenait dans sa bouche, et en disant : » Je me rachète, moi et les miens ; sortez, mânes paternels 1 » C’était à minuit, dans une obscurité profonde, au bord d’une fontaine où le chef de la maison Se lavait les mains en faisant un léger bruit avec ses doigts, pour écarter les mânes, que se consommait cette cérémonie religieuse, qui semble avoir donné aux catholiques l’idée des fêtes du jour des Morts.

— Pathol. En médecine comparée, il y a lieu d’étudier les larves qui s’établissent dans l’organisme des animaux et y vivent en parasites. Ces larves causent des désordres dont l’ensemble constitue de véritables maladies. M. Hope donne le nom de canthariasis aux troubles déterminés par les coléoptères et les dermoptères ; de scolekiasis, à ceux que causent les larves de lépidoptères, et enfin de myasis à ceux qu’occasionnent les larves de mouches. Ces larves différentes ont été trouvées dans les voies lacrymales, dans les narines, dans les conduits auditifs, lo pharynx, l’estomac, les intestins, l’anus, le nombril, la peau et le tissu cellulaire souscutané de l’abdomen, du cou, des membres, du scrotum et du cuir chevelu. Généralement, ces larves sont expulsées par le vomissement et ne causent que des accidents passagers. Dans certains cas, cependant (larves de la musca carnuria, appelée vulgairement œstre), elles causent de vives douleurs, et ne sont expulsées que par le flux diarrhéique. Dans les fosses nasales, elles donnent lieu à des douleurs insupportables. Dans les pays chauds ; elles deviennent souvent l’origine de tumeurs cutanées inflammatoires très-douloureuses.

V. ŒSTRE.

Il y a lieu de noter, en finissant, que ces larves se logent plus fréquemment chez les animaux que chez l’homme, et qu’en général elles ne présentent que peu de dangers.

LARVÉ, ÉE adj. (lar-vé — du lat. larva, masque). Pathol. Se dit de certaines fièvres, ou de certaines affections auxquelles on applique le nom impropre de lièvres, et qui ont îe caractère de l’intermittence.

LARVEGO, bourg et commune du royaume d’Italie, province de Gênes, mandement de Pontedecimo ; 4,054 hab.

LARVICOLE adj. (lar-vi-ko-le — du lat. larva, larve ; colo, j’habite). Entom. Qui vit dans le corps des larves d’insectes : Parasites lakvicoles.

LARVIFORME adj. (lar-vi-for-me — de larve et de forme). Qui a la forme d’une larve d’insecte : Vers larviformes.

LARVIPARE adj. (lar-vi-pa-re — du lat. larva, larve ; pario, j’enfante). Entom, Se dit de quelques insectes qui, au lieu d’oeufs, pondent des larves.

LARVIVORE s. m. (lar-vi-vo-re— du lat. larva, larve ; voro, je dévore). Ornith. Genre d’oiseaux voisin des merles.

LARY s. m. (la-ri). Maram. Ecureuil de Sumatra.

LAR YflINA, ville ruinée de l’ancienne Grèce, dans l’Attique, sur la routéde Thèbes à Chalcis. Les ruines de Larymna, situées à 10 minutes du rivage du canal d’Atalanti, au lieu nommé Kastri, consistent en une enceinte, les restes d’une acropole, d’un mole et d’un port, de quelques substructions d’édifices inconnus, et, en dehors de l’enceinte, d’un tombeau et d’un édifice oblong. Une petite source salée coule tout auprès.

LARYNGALGIE s. f. (la-rain-gal-jt — do larynx, et du gr. algos, douleur). Puthol. Névralgie laryngienne.

LARYNGÉ, ÉE adj. (la-rain-jé — rad. larynx). Anat. Qui appartient au larynx : Muscles, nerfs laryngés. Artères LARYNGÉES.

— Pathol. Phthisie laryngée, Laryngite chronique.

— Encycl. Anat. Les nerfs laryngés, au nombre de deux, sont constitués par deux rameaux du nerf pneumogastrique. Le nerf laryngé supérieur, né de la partie inférieure et interne du ganglion plexiforme, se porte en bas et en avant, en décrivant une courbe à concavité antérieure. Il s’applique sur la face externe du pharynx et arrive à la face externe de la membrane thyro-hyoïdienne, au-dessous du muscle thyro-hyoïdien. Là, il traverse cette membrane et se répand par de nombreux filaments dans la muqueuse de la partie du larynx située au-dessus de la glotte. Parmi ces rameaux, il en est un qui descend sur la face postérieure du larynx pour s’ana*