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de guerre siégeant à Versailles, sous l’inculpation de dévastation, de pillage, de participation aux incendies de lu rue Vavin, etc. Condamné à la peine de mort le 5 décembre 1871, il obtint la cassation du jugement qui le frappait, et passa devant le 5e conseil de guerre, qui le condamna également à mort le 5 juin 1872 ; mais, le 1S septembre de la même année, sa peine fut commuée en celle des travaux forcés à perpétuité.

L1SBONNIN, INE s. et adj. (li-sbo-nain, i-nc). Géogr. Habitant de Lisbonne ; qui a rapport à Lisbonne ou à ses habitants : Les Lisbonnins. La population lisbonninb.

— s. f. Monnaie d’or qui se fabriquait autrefois en Portugal, où elle avait cours pour 4,800 reis (35 fr. 20 c).

L1SBUUN, ville d’Irlande, comté d’Antrim, sur le Lagan, a 12 kilom. S.-O. de Belfast ; 6,000 hab. Siège de l’évêché de Down et Conor. Manufactures de damas, mousselines, toiles ; teintureries. Commerce de toiles. C’est une des plus jolies villes, des mieux bâties et des plus propres de l’Irlande. Lisburn fut fondée sous Jacques Ier ; la révocation de l’édit de Nantes y lit éinigrer une foule de protestants français. Le château, brûlé en 1707, n’a jamais été reconstruit. L’église contient deux monuments, érigés l’un à la mémoire du lieutenant Dobbs, tué sur les côtes d’Irlande, l’autre élevé en l’honneur de Jeremy Taylor, illustre écrivain né à Cambridge, ou son père exerçait la profession de barbier.

LISCEWSKÀ (Anna-Rosine), femme peintre polonaise, née en 1716, morte en 1783. Elle s’attacha au genre cultivé par son père, Georges Liscewski, et exécuta une grande quantité de portraits au pastel et à l’huile, dont le mérite valut à leur auteur son admission à l’Académie des beaux-arts de Dresde. Haid et Gerique ont gravé quelques-unes de ses productions. — Sa sœur, Julie Lisckwska, née en 1724, morte en 1794, a exécuté des portraits et des scènes familières. — Une autre sceur des précédentes, Aimée-Dorothée Lisckvska, née en 1728, morte en 1732, reçut de son père les premières leçons de peinture, puis vint achever à Paris son éducation artistique, et fut reçue membre de l’Académie en 1767. En quittant la France, elle se rendit à Berlin et y lit le portrait de Frédéric II, qui la nomma peintre de la cour de Prusse. Le musée du Louvre possède un tableau de cette artiste : Un homme tenant un verre de vin et éclairé par une bougie.

LISCEWSKI (Georges), peintre polonais, né en 1674, mort en 1746. Il s’est fait un nom dans le portrait et les scènes de genre. Toutefois, ses ouvrages ayant été disséminés dans son pays, aucun biographe ne cite une œuvre particulière de cet artiste. — Son fils, Georges-Frédéric-Reinhold Liscewski, né en 1725, mort en 1794, peignit une assez grande quantité de portraits à Dresde et à Berlin, et devint peintre de la cour de MecklembourgSchwerin.

LUche» ei Frii.chen, opérette en un acte,

?aroles de M. Pau ! Dubois, musique de M. Ofenbach ;

représentée au théâtre des Bouffes-Parisiens le 5 janvier 1864. Cette petite pièce a obtenu le succès le plus franc. Fritzchen, pauvre domestique alsacien, estropie si outrageusement le français, que son maître l’a mis à la porte. Au moment où il exhale sa douleur en plaintes comiques, il rencontre Lischen, jeune marchande de petits balais. Tous deux parlent un idiome si extravagant, qu’ils s’en effarouchent mutuellement ; mais, entre compatriotes, la paix est bientôt faite, et un temps de valse les a aussitôt réconciliés. Le duo qu’ils chantent sur les paroles : Je suis Alsacienne, je suis Alsacien, est d’une mélodie agréable. Fritzehen a des vues sur Lischen ; mais ils s’aperçoivent tout à coup qu’ils sont frère et sœur, ce qui les oblige à se séparer. Heureusement que Lischen a en sa possession une certaine lettre qu’elle n’a jamais pu lire. Fritzchen, plus lettré, y découvre qu’ils ne sont que cousin et cousine, lisse livrent naturellement aune gaieté folle à laquelle le public s’associe de bonne grâce. L’ouverture a de la gentillesse ; l’air de la marchande de balais, la fable : le Hat de ville et le liât des champs, dite par Lischen en’langue francp-allemande, sont, avec le duo, les morceaux les plus amusants de cette opérette. C’est k Ems qu’elle a été jouée pour la première fois.

I.1SCOV ouLISCOW (Chrétien-Louis), écrivain satirique allemand, né à Wittenburg (Mecklembourg) en 1701, mort en 1760. Après avoir donné des leçons particulières et visité la France et l’Angleterre, il devint secrétaire de la légation prussienne à Mayenee (1740), secrétaire du comte de Brùhl, ministre du roi de Saxe (1741)et conseiller d’administration (1745). Doué d’un esprit mordant et satirique, il se fit de nombreux ennemis par ses épigrammes acérées, se vit impliqué, bien qu’innocent, dans un procès intenté à un financier, et condamné, par des juges qui voulaient plaire à ses ennemis, à six mois de prison (1749). Sa peine lui ayant été remise, il se retira dans une propriété près d’Eilembourg et y mourut. Ses Satires, dent le style est correct et qui emportent la pièce, ont été d’abord publiées séparément, puis réunies (Hambourg, J7S9, in-g").

LISE

LtSE s. f. (li-ze). Sable mouvant des bords de la mer.

LISE. ÉB (li-zé) part, passé du v. Liser : Draps lises.

L1SEBETTEN (Pierre van), graveur flamand, né dans les Pays-Bas vers 1610. Les renseignements manquent sur cet urtiste, qui a pourtant acquis dans l’art une certaine notoriété. On n’a point de détails sur ses débuts, on ignore même quel fut son maître ; on sait seulement qu’il habita longtemps Anvers, et qu’il a consacré son burin principalement a la reproduction des œuvres des maîtres italiens, Véronèse, les deux Palma, Titien, Gian Bellini, Paris Bordone, etc.

LISER v. a. ou tr. (li-zé — rad. lisière). Techn. Tirer par les lisières un drap qu’on foule, pour détruire les faux plis et examiner si le drap rentre également en laize.

LISÉRAGE s. m. (li-zé-ra-je — rad. liséré), Techn. Ouvrage fait avec un fil d’or, d’argent, de soie ou de laine, dont on entoure un dessin de broderie.

LISÉRÉ, ÉE (li-zé-ré) part, passé du v. Lisérer. Qui est bordé d’un liséré : Ruban jaune liséré de bleu.

— Parext. Qui a un bord coloré -.Les toits de Saint-Marc apparaissaient lisérés de larges bandes de soleil. (R. de Beauv.)

— s. m. Ruban très-étroit, dont on se sert pour border les vêtements : Liséré d’or, d’argent, de soie.

— Raie étroite bordant une étoffe, un ruban, et dont la couleur diffère de celle du fond : Uuban blanc à liséré rose.

— Par ext. Bord coloré : Ses ongles incultes $e bordèrent parfois d’un liséré de velours noir. (B.ilz.)

— Bot. Un des noms vulgaires du petit liseron des champs.

LISÉRER v. a. ou tr. (li-zé-ré — rad. lisière. Change é en è devant une syllabe muette : Je tisère, qu’ils Usèrent, excepté au fut. de l’irid. et au prés, du cond. : Je lisérerai, il tisérerait). Border d’un liséré ou d’un lisérage : Lisérer une jupe. Lisérer un dessin de broderie.

— Rem. Pour ce mot et pour ses dérivés, nous avons dû suivre l’orthographe adoptée par l’Académie ; mais un usage à peu près général veut qu’on prononce liserer, liseré et lisérage..

LISERET s. m. (li-ze-rè). Bot. Nom vulgaire du liseron des champs.

L1SËP.OLLE s. f. (li-ze-ro-le — dimin, de liseron). Bot. Nom vulgaire des évolvulus, genre de convolvulacées..»

LISERON s. m. (li-ze-ron — dim. de lis). Bot. Genre de plantes, type de la famille des convolvulacées et de la tribu des convolvulées, comprenant plus de cent vingt espèces, répandues dans les diverses régions du globe : Le liseron tricolore porte dans les jardins le nom de belle-dejour. (P. Duchartre.) Le liseron à grandes fleurs est vivace et croit à la Martinique ; ses fleurs sont en entonnoir, blanches comme la neige, d’une odeur agréable, et plus grandes que dans aucune autre espèce connue. (Desmarest.) On a cru longtemps que c’était la racine de la belle-de-nuit qui fournissait lejalap ; mais on sait maintenant que ce médicament purgatif provient d’une espèce de liskron. (Richard.) 11 Liseron maritime. Nom yulgaire de la soldanelle. Il Liseron épineux, Nom vulgaire d’une espèce de smflax.

— Encycl. Les liserons, fréquemment désignés sous le nom vulgaire de volubilis, sont des plantes herbacées ou frutescentes, à tiges et à rameaux souvent volubiles et grimpants, portant des feuilles alternes, simples, et de jolies fleurs campanulées, auxquelles succèdent des capsules a deux loges. L’espèce ta

filus commune est le liseron des champs ou iset, plante volubile à fleurs blanches ou rosées, très-abondante dans nos campagnes. Cette plante est employée en médecine ; elle est inodore dans toutes ses parties ; ses feuilles et ses fleurs ont une saveur amère très-faible. On récolte ses feuilles en été, pour les faire sécher ; quant aux racines, on les arrache à la fin de l’automne ou au commencement de l’hiver, époque où elles sont plus actives ; ces racines, traitées par l’alcool, donnent un extrait résineux acre et purgatif, analogue au jalap et à la scammonée. Le suc laiteux de cette plante possède les mêmes propriétés, et, de plus, il est fébrifuge. Les feuilles, broyées et appliquées sur les furoncles, sont réputées dans les campagnes comme ■ maturatives et vulnéraires. Tous les bestiaux broutent le liseron ; les bœufs et les chevaux surtout l’aiment beaucoup.

Mais si cette plante n’est pas dépourvue d’une certaine utilité, elle passe à bon droit pour être très-nuisible en agriculture. Ses tiges s’entortillent autour des céréales et autres plantes cultivées, et étouffent les semis tardifs. Ce liseron fait te désespoir des jardiniers, qui ne savent comment le détruire dans les allées et les plates-bandes. « Ses racines, dit Bosc, sont si profondément enterrées, qu’on ne peut en trouver le bout, et elles sont si vivaces, que chaque morceau qu’on en coupe en labourant suffit pour donner naissance à un nouveau pied. On a proposé de le faire périr en épuisant ses racines par le retranchement des tiges ; mais ce re LISE

mède est insuffisant. Il est facile de s’en débarrasser, dans la grande culture, par un système d’assolement régulier. Les prairies artificielles, surtout la luzerne, qui pousse bien avant le liseron, l’étouffent. «

Une espèce bien plus intéressante, au point de vue de son. utilité, est le liseron à balais. Cet arbrisseau, avant d’être en fleur, a le port et l’aspect d’un genêt. Sa racine pivotante acquiert jusqu’à om,50 de tour vers le collet ; sous une écorce épaisse et raboteuse se trouve la partie ligneuse, qui est jaunâtre, très-dure et marquée de stries rayonnantes. La tige, ligneuse à la base, monte droite jusqu’à Ta hauteur de 2 mètres ; elle est couverte de longs rameaux grêles, portant des feuilles alternes et linéaires, et des fleurs blanches en dedans, légèrement rosées en dehors sur les plis de la corolle. Cet arbrisseau croît aux îles Canaries, dans les lieux escarpés, les ravins et les sols les plus ingrats. Mais l’espèce paraît en diminuer tous les jours ; elle a presque totalement disparu des différentes stations où on la trouvait autrefois brillante de vigueur. « Les buissons épars que l’on voit encore parfois, dit T. de Berneaud, ne doivent leur existence qu’à l’éloignement où ils sont des habitations et aux circonstances de localité qui les mettent hors de l’atteinte des spéculateurs. A Ténériffe, l’on n’en rencontre plus que dans certains sites de la côte du Sud, sur les bords basaltiques, escarpés du ravin profond de la Laguua et dans les creux remplis de terre végétale. »

La partie centrale de la racine de ce liseron, qui est plus foncée et plus onctueuse que le reste, et que les habitants de Ténériffe appellent palo vivo (bois vif), exhale une odeur de rose très-prononcée. On extrait de cette partie une huilo essentielle fort estimée. Les racines fournissent à elles seules tout le bois rose ou bois de Rhodes employé dans la marqueterie, et dont l’exploitation a été jadis très-lucrative pour les pays où ce végétal croissait en abondance. Il paraîtrait néanmoins, d’après plusieurs auteurs, que le liseron fleuri ou t’hyrsoïde et le liseron des Canaries produisent aussi un bois analogue. Quoi qu’il en soit, la disparition progressive du liseron à balais a fait songer à jiropager cette espèce, qui peut croître sur le penchant des coteaux et dans tous les terrains rocailleux et frais. On pense même que le climat de la Provence ne lui serait pas contraire.

Parmi les autres espèces de ce genre, on remarque le liseron tricolore, vulgairement nommé belle-de-jour, et très-recherché dans les jardins d’agrément pour la beauté de ses fleurs, et le liseron satiné, à feuilles couvertes d’un duvet soyeux argenté. On a tan^é aussi parmi les liserons un grand nombre d espèces qui appartiennent pour la plupart à d’autres genres. V. ipoméb, jalap, batatk, scammo-

NÉK, TURBITH, MÉCtlOACAN, CALYSTÉGIB, etc.

LISET s. in. (li-zè). Bot. Nom vulgaire du liseron des champs et du liseron des haies.

— Entom. Syn. de Lisette.

LISETTE s. f. (li-zè-te). Entom. Nom vulgaire de plusieurs insectes qui rongent les bourgeons de la vigne et des arbres fruitiers -.’La lisette s’attache surtout aux feuilles du pêcher, et, pour s’en déba7-rassert on doit secouer l’arbre et l’écraser par terre. (Raspail.)

— Bot. Nom vulgaire du liseron des champs.

— Econ. domest. Petit couteau d’enfant, à lame peu tranchante.

LISETTE, nom ordinaire de la soubrette de comédie, intrigante, menteuse et complice de Frontin. V. Turcarbt.

LISETTE, personnage créé par les chansonniers et les poètes. Chaulieu, L’Atteignant et beaucoup d’autres joyeux compèresavaient chanté une Lisette. Beranger, se conformant à la tradition, en a fait le type de la grisette parisienne, de ces femmes aux amours faciles, vives, gaies, légères, insoucieuses de l’avenir, et qui ont pris la devise de la fille du régent : Courte et bonne. Elle égayé un grand nombre de ses chansons ; voici un des plus charmants couplets où apparaît Lisette :

Lisette ici doit surtout apparaître,

Vive, jolie, avec, un frais chapeau :

Déjà sa main à l’étroite fenêtre

Suspend son châle en guise de rideau.

Sa robe aussi va parer ma couchette ;

Respecte, Amour, ses plis longs et flottants.

J’ai su depuis qui payait sa toilette.

Dans un grenier qu’on est bien à vingt ansl

Mais ce dernier vers ne reste pas longtemps la maxime de l’inconstante Lisette ;

Quoi ! Lisette, est-ce voust

Vous en riche toilette ?

Vous avec des bijoux ?

Vous avre une aigrette ? Eh ! non, non, non,

Vous n’êtes plus Lisette ; Eh ! non, non, non,

Ne portez plus ce nom.

Lisette, opéra-comique en deux actes, paroles de Thomas Sauvage, musique de M. Eugène Ortolan ; représenté à Paris sur le Théâtre-Lyrique le 10 avril 1855. Le canevas de cette pièce n’a pas une grande consistance. Il s’agit d’une comtesse hollandaise qui aime assez les aventures, et que sa camériste, Lisette, tire d’embarras, prête qu’elle est à en LISE

dosser ses robes et sa responsabilité. Germain, son amoureux, trouve mémo que Lisette pousse trop loin la complaisance, et, de dépit, il se fait soldat. Devenu officier sous le nom de M. de Fouville, et faisant le service de la tranchée pendant le siège de Berg-op-Zoom, il pense qu’il fora la conquête d’une comtesse qui habite le château voisin. C’est toujours notre comtesse hollandaise, et encore Lisette qui recevra à sa place la déclaration. On devine le dénoùment. Cette partition fut accueillie avec faveur et l’on y remarqua une bonne entente des effets scéniques, une instrumentation traitée avec goût, et les qualités qui résultent d’une éducation littéraire et distinguée. M. Eugène Ortolan est fils du savant professeur à la Faculté de droit de Paris, élève de Berton et Halévy, et lauréat de l’Institut (2° grand prix de composition musicale). L’opéra de Lisette offre des chœurs bien rhythmés, et, entre autres jolis morceaux, l’air de baryton du premier acte et la romance du deuxième : Lisette, croyez-moi, cause ce trouble extrême. Le sentiment musical y est vrai, quoique les situations dramatiques soient fausses. Nous pensons que le talent de M. Ortolan est trop civilisé pour s’exercer avec succès dans des paysanneries qui ne sont pas sorties de la palette de Boucher ni de la plume de Florian.

LUette du Bcrnnjter (LA), paroles et IllUSique de Frédéric Bérat. Voici un petit poëme éminemment français, et qui n’a pas de pendant dans les langues étrangères. Bérat a été poëte, c’est-à-dire créateur, le jour où sortit complète de son cerveau cette adorable figurine de Lisette. Refondre dans un moule si chaste l’égrillarde Egérie à laquelle Beranger a consacré ses chansons les plus court vêtues, c’était réellement une idée hardie. Bérat a réussi dans sa conception, et, de plus, il a eu ce rare bonheur de rencontrer une interprète qui idéalisât encore son personnage, MU" Déjuzet. Ce que devient ce petit tableau de genre sur les lèvres de cette incomparable artiste, la France entière le sait. Rachel déclamant la Marseillaise et Déjazet détaillant la chanson de Bérat, telles sont les deux plus hautes expressions de l’art du comédien français.

1er Couplet. Moderato. ^ ^^

En - fants,

iliÉppiiÉiipi

c’est moi qui suis Li - set- te, La Lî set- te du chansonnier, Dont vous chantez plus d’une chanson-net-te, Ma-tin et soir, sous le vieux marronnier. Ce chanson nier dont le pa- ys éhono- re, Oui ! mes en

— fants, m’aima d’un tendre amour ! Son sou- ve nir m’enorgueillit en-co-re, Et charmera jusqu’à mon dernier jour, Etcharm « /t Refrain.

ier jour ! Si vous saviez, enrajusqu’amon dernier jour ! Si vous saviez.enrg-J r——i-3 i-

m

-y-

fants ! Quand j’é - fais jeu - ne fil - le Com- me j’é - tais gen til - le,

Je par - le de long

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temps ! Teint frais, re- gard qui