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MALI

d’une monamide acide bibasiqua

(CO.OH (CÎH3)"OCO, OH,

et d’une monamide acide monobasiqueCO.AzH* « (CSH3)’" CO.OH. (OH

De ces diverses amides la plupart sont connues. On a préparé la malodiamide neutre ; on connaît la malodiamide acide monobasique, qui n’est autre que l’asparagine, et la malomonamide acide bibasique ou acide aspartique. La monamide bibasiquo et la triamide malique n’ont point été préparées jusqu’à ce jour. Mais on connaît, en revanche, un mnlamate d’éthyle, qui a reçu le nom de malaméthane, et qui répond à la formule CO.AzH* (C2H3)"’ CO, OC2HS. |OH

La maladiamide neutre cristallise par une évaporation lente en petits cristaux bien définis. Elle diffère de son isomère, l’asparaine, par sa forme cristalline, par l’absenceeau de cristallisation de ses cristaux, par sa propriété de se convertir facilement en acide malique et ammoniaque, en absorbant les éléments de l’eau par Son pouvoir rotatoire égal à — 47,5, et surtout par sa propriété d’être bibasique.

Nous venons de dire que la malodiamide en s’assimilant les éléments de L’eau, sous l’influence des alcalis par exemple, se transforme en acide malique et ammoniaque. On sait d’ailleurs que, dans ces conditions, l’asparagine fournit de l’acide aspartique ou malamique bibasique. Pourquoi 1 asparagine, qui est aussi une diamide malique, ne se saponifie-t-elle qu’à moitié, tandis que la malodiamide neutre se saponifie complètement ? La réponse à cette question est fucile. Dans l’acide malique

(C’O.OH (CSH3) !"lcO, OH, (OH

on peut remplacer par l’amidogène Az112 soit les oxhydryles OH unis au carbonyle, c’est-à-dire les oxhydryles Basiques, soit ï’oxhydryle alcoolique uni directement au carbone du radical C2rl3. D’ailleurs. de ces trois oxhydryles, il en est un, 1 oxhydryle alcoolique, dont l’hydrogène ne peut pas être remplacé par des métaux, tandis que dans les deux autres cette substitution est possible. Cela posé, prenons l’amide

ICO.AzH* (C2H3)’" CO, AzH« (OH

et saponifions-la par deux molécules de potasse KI-IO ; les deux groupes Az112 s’assimileront l’hydrogène de la potasse et se dégageront à l’état d’ammoniaque, et à ces deux groupes viendront se substituer deux oxhydryles dont l’hydrogène est remplacé par le potassium. On aura alors le malate dipotassique CO, OK (C2H3)’" CO, OK

|OH «

et l’ammoniaque 2AzH3.

Supposons maintenant que nous ayons l’asparigine

ICO.OH (CÎ113)"’ CO.AzHS, (AzH2

et admettons par hypothèse que ce corps soit saponifiable intégralement. Les résidus OK. de la potasse prenant la place de l’ainidogène, on obtiendrait un malato dipotassique

|CO, OK (CW)"’ CO, OH. I AzH2

Or, un seul corpsne peut être obtenu, puisque l’oxhydryle alcoolique de l’acide malique renferme un hydrogène typique non basique qui ne peut être remplacé par des métaux. Dans l’asparagine, par conséquent, celui des deux ainidogèues qui est uni au carbonyle pourra s’éliminer à l’état d’ammoniaque en cédant la place à l’oxykalium OK ; mais l’autre ne le pourra pas, et l’on obtiendra une demi-saponification qui donnera naissance à l’acide aspartique.

Aux amides maliques doit être rapporté encore un corps qu’on a appelé jusqu’à ce jour fumarimide. Ce corps, qui prend naissance lorsqu’on chauffe le bimalate d’ammonium, x-égénère, en effet, de l’acide aspartique, c’est-à-dire un composé malique par l’ébullition avec de l’acide chlorhydrique. Ce corps a pour formule C^H^AzO2. On peut écrire sa formule rationnelle

l(CO) (C*H2)IVUCO)" • « AzH)"

Aux amides maliques proprement dites correspondent des dérivés phénylés qui sont infiniment mieux connus’que les amides simples. Ces dérivés sont, de vrais alcalamides..On connaît la diphényl-malamide ou malanilide CO, AzC6flS, H Ci8HWAz203 ■= (C2H3)’"lCO, AzC6Xls]H, |0H

qui se produit en même temps que la phényl MALI

malamide lorsqu’on fond l’acide malique avec do l’aniline ; la phényl-malamide ou malacida AzC«H, »H

Ct(>H9Az03 = CW02

0"

qui se forme en même temps que la diphénylmalamide dans l’opération précédente, et l’acide phényl-malamique ou malanifique

IAzC6H5.H çjlOIIllAzO* = C*11902 OH, OH

qui se sépare à l’état de sel ammonique lors 3u’on fait bouillir la malodiphényl-amide avec e l’ammoniaque aqueuse. Les composés phénylés qui correspondent à l’asparagine et à l’acide aspartique ne sont cependant pas connus.,

— IX. Ethers maliques. Ces composés ont. été peu étudiés jusqu’ici. Suivant M. Demondésir, on obtient le malate de méthyle et le malate d’éthyle en dissolvant l’acide malique soit dans l’alcool, soit dans l’esprit de bois, et en dirigeant un courant de gaz acide chlorhydrique jusqu’à saturation à travers la liqueur. Les éthers neutres ne peuvent point être distillés. Pour les préparer, on neutralise le liquide Brut de l’opération précédente par du carbonate de sodium, et 1 on agite avec de l’éther, qui s’empare de l’éther malique et l’abandonne ensuite par évaporation. Le composé ainsi préparé renferme encore de l’eau et de l’alcool ou de l’esprit de bois, qu’on en sépare en le maintenant pendant quelque temps dans le vide sur de 1 acide sulfiirique. Les malates neutres d’éthyle et de méthyle répondent aux formules

(C0,0, Cni3 (CïH»)"’JC0,0, CSH5 OH et

(C0,0CH3 (CÎH3)’" C0,0CH3. (OH Ils sont liquides, solubles dans l’eau, presque complètement décomposés par la distillation, qui les transforme en éthers fumariques correspondants. L’ammoniaque les convertit en malamide..Ils sont doués de pouvoir rotatoire. En même temps que les malates diéthylique et diméthylique neutres, il se forme dans l’opération précédente des malates monoéthylique et monométhylique acides monobasiques dont les sels de calcium sont solubles dans l’eau.

L’acide malique étant triatomique et bibasique, il est probable que, en dehors des ethers bialcooliques neutres et des éthers monoalcooliques acides fonctionnant comme monobasiques, on pourra préparer des éthers monoalcooliques acides et bibasiques, des ethers bialcooliques acides et des éthers trialcooliques. On obtiendrait peut-être l’éther trialcoolique en substituant du potassium à l’hydrogène dans l’éther bialcoolique neutre et en traitant ce produit potassé par un éther iodhydrique.

Récemment, on est parvenu à remplacer par de l’acétyle l’atome.d’hydrogène typique que contiennent encore les éthers bialcooliques de l’acide malique. On arrive à ce résultat en chauffant ces éthers avec du chlorure d’acétyle. De l’acide chlorhydrique se dégage pendant la réaction. (COtOC5H5 C2113 C0,0C2H» + C21130, C1

(OH Malate diélhylique Chlorure

neutre. • d’acétyle. C0,0C2115 = HC1 + (C«H3)’- C0,0C’21150,0*1-130 Acida Malate dUithylclilorljyacétylique.

drique.

Il faut avouer, du reste, qu’avec l’acide molique la production de tous les composés que la théorie fait prévoir est assez difficile. La molécule de cet acide est, en effet, déjà trop compliquée pour résister à l’action du perchlorure de phosphore, et c’est surtout la production des chlorures acides qui est le moyen le plus commode pour préparer soit les éthers, soit les amides saturés.

Quoi qu’il en soit, la triatomicité de l’acide malique ne saurait plus aujourd’hui faire doute pour personne, puisque, d’une part, on aremplacé 3H de ce corps par des radicaux, puisque, d’autre part, il serait impossible sans cette condition de s’expliquer l’isomérie de l’asparagine et de l’acide aspartique avec la malamide et l’acide malamique inconnu, puisqu’enfin l’acide malique dérive de l’acidosucciniqué par la substitution de OH à H.

M ALI S s. m. (ma-li). Art vétér. Nom vulgaire d’un abcès produit par la clavolèc.

MALITOBNE adj. (ma-li-tor-ne — du lat.’ maie, mal, et ’de tourné). Mal fait, mal bâti, mal tourné : Une grande fille malitorne.

— Substantiv. Personne mal tournée : Nous avons le fils du gentilhomme de noire village, qui est le plus grand malitorne et le plus sot dadais que j’aie jamais vu, (Mol.),

MALITOURNE (Armand), littérateur français, né à Laigle (Orne) en 1797, mort à Paris le 19 avril 1866. Il vint dans cette dernière ville en l’année 1816, obtint en 1819, pour un Éloge de Le Sage, un prix de l’Académie française, et débuta dans la Quotidienne, journal auquel’il fournit longtemps

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des articles périodiques. Il collabora, en outre, à diverses autres feuilles, notamment au Messager des Chambres, sous le ministère Martignac, et-reçut la décoration en octobre 1828. Après la révolution de Juillet 1830, il prit part à la rédaction de la Charte de 1830, qui devint bientôt le Moniteur parisien, au Messager, au Constitutionnel, enfin aux Nouvelles à la main de 1841, à la Revue de Paris et à l’Artiste. Causeur de beaucoup d’esprit, écrivain de beaucoup de verve, il a laissé peu d’ouvrages en dehors de ses articles improvisés au jour le jour, selon les caprices du moment ou les besoins de l’actualité. Outre son Éloge de Le Sage, couronné par l’Académie française, on ne cite de lui que les brochures ayant pour titre : Des révolutions militaires et de la charte (1820) ; Traité du mélodrame, avec MM. Ader et Abel Hugo, signé Al A ! Al (1817). Il a collaboré au Dictionnaire de la conversation et donné une édition des Œuvres de Balzac. C’est à lui qu’on doit la rédaction des fameux Mémoires d’une contemporaine, publiés sous le nom de la non moins fameuse Mmo Ida Saint-Elme (1827, 8 vol. in-8°), regrettable et scandaleuse production, qu’on n’aurait pas dû attendre d’une plume aussi distinguée, dégoûtante spéculation de librairie à laquelle n’aurait certes pas dû prêter la main celui qui avait débuté dans la carrière des lettres par une victoire académique. Armand Malitourne, qui a surtout laissé la réputation d’un homme d’esprit, vivait depuis longtemps retiré du monde où il avait brillé, lorsqu’il succomba à une longue et douloureuse maladie. — Un parent d Armand Malitourne, écrivain aussi, et que l’on a souvent confondu avec son homonyme, M. Pierre Malitourne, est, depuis 184C, bibliothécaire à l’Arsenal, Il a répandu, pendant une vingtaine d’années, dans les revues et journaux de Paris, un assez grand nombre d’articles et de travaux littéraires, qui ont ajouté à la notoriété longtemps indivise de leur nom de famille.

MALIZON s. f. (ma-li-zon). Malédiction, n Vieux mot.

MAL-JUGÉ s. m. Jurispr. Caractère d’un jugement contraire au droit ou à la loi ; Le mal-jugé d’une sentence,

— Par anal. Fausse décision, fausse appréciation.

MALKARAUME (Jean), poëte français qui vivait au xmc siècle. Il ne nous est connu que par un manuscrit, qui se trouve à la Bibliothèque nationale. C’est une bizarre compilation, intitulée : Histoire de l’Ancien Testament et de la guerre de Troie.

MALK1N (Benjamin-Heath), littérateur et antiquaire anglais, né dans le pays de Galles en 1769, mort en 1842. Il s’adonna à l’enseignement et dirigea une école libre. On a de lui, entre autres ouvrages : Essais sur divers sujets liés à la civilisation (1795, in-8°) ; Vues, antiquités et biogragies du pays de Galles méridional (1803) ; Mémoires d’un père sur son enfant (1806) ; Études classiques et curiosités critiques et historiques (1825, in-8°).

MALKNECHT (Dominique Molkne, dit), sculpteur français, né à Greden (Tyrol) en 1808. Il étudia son art en Italie sous la direction de Canova, puis se rendit à Paris, où il se fixa, et obtint, en 1848, des lettres de naturalisation. M. Malknecht débuta par uné statue à’Adonis, rappelant entièrement la manière de Canova, puis fut chargé d’exécuter.un morceau de sculpture pour l’Arc do triomphe. Il exposa ensuite une statue d’Ulysse, et envoya au Salon de 1833 un buste de Louis-Philippe d’un caractère mesquin, mais d’une exécution très-soignée. Parmi les œuvres postérieures do cet artiste, nous citeions : 'Vénus désarmant VAmour (1834) ; Vénus au bain (1835) ; Sainte Catherine et une Vierge, que l’on voit dans la cathédrale de Versailles (1836) ; Nymphe caressant l’Amour (1837) ; le Christ en croix (1839) ; le Maréchal de Êessiïres, qui orne la ville de Cahors (1844), statue d’un modelé mou, avec des prétentions à la simplicité antique ; VAdoration des mages (1847) ; Mars blessé (1S48) ; Terpsichore (1850) ; une Vierge et Saint Jean l’Evungéliste, pour la chapelle des Invalides (1852). Il faut ajouter à ces différentes œuvres un certain nombre de bustes, entre autres ceux de Pasquier, de Sarrazin, de Itougevin (1857), etc. M. Malknecht est un artiste d’un talent réel, mais qui, malheureusement pour lui, n’a pu secouer l’influence de Canova.

MALKUT s. m. (mal-kutt). Flagellation religieuse pratiquée par quelques juifs modernes, et consistant en trente-neuf coups de nerf de bœuf qu’on se fait appliquer, en même temps qu’on récite trois fois les treize mots du 38e verset du psaume LXXvni.

MALLA s. m. (mal-la). Nom donné dans l’Inde aux charmeurs de serpents.

— Encycl. Les mallas sont d’une habileté merveilleuse pour dresser les plus dangereux reptiles à des exercices baroques et à de véritables danses rhythmées. On ne peut visiter une ville de l’Inde sans rencontrer dans quelque rue une troupe d’Indiens sales et déguenillés, qui barrant le passage dès qu’ils aperçoivent des étrangers, pour leur donner un spectacle de leur façon. Un de ces mallas place alors à ses pieds une petite corbeille de rotins, fermée par un couvercle qu’il enlève tout à coup, et d’où s’élancent.deux ser MALL

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pents, qui se mettent à danser autour do lui aux premières notes d’un chant monotone que 1 Indien sa mot à entonner. Après quelques tours de danse, le psylle au teint de ’ bronze se met à exciter ses élèves en les frappant avec une petite.baguette qu’il tient à la main. Les reptiles se dressent alors sur leurs queues ; leurs mâchoires se dilatent et se gonflent do colère ; leurs langues, fines et longues, s’agitent avec des sifflements. Le malla redouble ses agaceries en offrant à la morsure des serpents des morceaux de bois ou des pierres. Soudain il pousse un cri do terreur qui glace d’effroi le spectateur ; un des reptiles, une vipère naja aux brillantes couleurs ou quelque autre serpent dont la morsure est aussi terrible, vieut de 3’élancer sur son maître et de lui faire au bras une telle morsure, que le sang en jaillit avec force. Tout épouvanté, le spectateur voit alors deux ou trois des mallas se détacher du groupe tranquillement et se diriger vers lui la. main tendue. Tout Cela n’était qu’un jeu, et les serpents rentrent fort paisiblement dans leur corbeille de rotin. Les serpents que ces habiles jongleurs dressent à ces curieux exercices sont pour la plupart des reptiles dont la morsure est le plus souvent mortelle, tels que la naja, la cobra capella, la manitla. Inutile d’ajouter que le premier soin des mallas, quand ils se sont emparés do quelqu’un de ces reptiles, est de leur enlever leurs crochets venimeux, et de les mettre hors d’état de faire des morsures autres quo des morsures inoffensives.

MALLARA (Juan de), littérateur espagnol, né à Séville. Il vivait au xvie siècle. Outre quelques poëines inédits, on a de lui un recueil de sentences plusieurs fois réédité : La filosofia vulgar, primera parle, que contient mil refranes glosados (Séville, 1568, in-fol.).

MALLARD s. m. (ma-lar). Techn. Petite meule de rémouleur.

MALLAKD OU MAILLARD (Jean), pooto fiançais, né dans le pays de Cau’x vers’la fin du xve siècle. Il se qualifie de poète du roi, de conducteur des eaux, sources et fontaines. On connaît de lui deux ouvrages : le Premier recueil des œuvres de la muse cosmopolite, laquelle, par ses arts gentilz, guérit toute ladrerye et appaise la douleur de la goutte en vingt-quatre heures (Paris, vers 1535, in-8°), et Description de tous les ports de mer de l’univers, en vers de dix syllabes, ouvrage resté manuscrit.

MALLARMÉ (François- René-Auguste), conventionnel montagnard, né en Lorraine en 1756, mort en 1835. Avocat lorsque éclata la Révolution, il devint procureur syndic à Pont-à-Mous’son, puis membre de l’Assemblée législative. et de la Convention. Il vota la mort du roi, et présida la Convention dans la fameuse séance du 31 mai 1793. Après le 0 thermidor, les réacteurs le firent incarcérer à cause d’une mission qu’il avait remplie pendant la l’erreur, dans la Moselle et dans la Meurthe, et où on l’accusait faussement d’avoir outre-passé ses pouvoirs. Rendu à la liberté en l’an IV, il occupa plusieurs emplois judiciaires et administratifs sous le Directoire, le Consulat et l’Empire. Les Prussiens l’enlevèrent d’Avesnes, où’il était sous-préfet on 1815, et le renfermèrent pour quelque temps dans la citadelle de Wesel. En 1816, il fut exilé comme régicide, et ne revint en France qu’après 1830, — Son frère, Joseph-Claude Mallarmé, fut successivement substitut du procureur général du parlement do Nancy, procureur syndic (1700), député au conseil des Cinq-Cents à partir de 1795, membre du Tribunat après le 18 brumaire. Eu 1807, Napoléon le nomma préfet de la Vienne, et, en 1815, préfet de l’Indre. Il ventru dans la vie privée après le retour des Bourbons.

MALLAS s. m. (mal-lass). Métrol. Demidenier de la livre catalane.

MALLASPIS s. m. (mal-la-spiss — du gr. mallon, toison ; aspis, bouclier). Entom. Genre de coléoptères subpentamores, de la famille des longicornes, renfermant cinq espèces, de l’Amérique méridionale.

MALLE s. f. (ma-le — du bas lat. mala, qui so rapporte soit au germanique : ancien haut allemand malaha, malha, sacoche, besace ; ancien allemand malen, anglo-saxon mêle, pot, panier ; hollandais maal, valise, malle ; anglais mail ; soit au celtique : irlandais mala, maileid, sac ; milan, urne ; mullan, seau a traire ; kymrique mail, bassin, vase creux ; armoricain mal, coffre, caisse, malle. Les formes germaniques et celtiques correspondent exactement au sanscrit malla, maltaka, vase, coupe, vase à huile, gobelet, de la racine mal, mail, posséder, contenir. Autrefois, le mot malle désignait simplement une espèce de sacoche de cuir que les voyageurs attachaient sur la croupe de leurs chevaux). Sorte de coffre, ordinairement en bois, souvent couvert de peau, dans lequel on serre des effets pour les transporter d un lieu dans un autre : Une malle pleine de linge. Ouvrir ses malles à la douane, il Valise de courrier servant à serrer les dépêches : La malle est fermée, on ne reçoit plus de lettres. Il Balle ou panier dans lequel le mercier ambulant serre ses marchandises, pour les porter sur le dos.

Faire sa malle, ses malles, Y serrer les effets que l’on veut emporter en voyage ; se préparer à partir : Partez-vous bientôt ?Je