Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 11, part. 2, Molk-Napo.djvu/294

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Nous citerons particulièrement : Marthe et Marie aux pieds du Christ, dans l’église Saint-Séverin, à Paris.


MURAT-DESISTRIÈRES (Jean-Baptiste-Eugène), homme politique fronçais. V. Desestrières.

MCRÀTO, bourg :’de France (Corse), chJ-1. de canton, ar’rorid. et à 24 kilôm. S.-O’. de Bastia ; pop. aggl., 1,067 liab.’^.pop. tôt., 1, ’073 hàb. Élève de bétail ; forge à fer.’ ' ’ '

MURATORl (Louis-Antoine), célèbre historien.e.t archéologue italien, né à.yignola, .près de Modène, en, 1672, mort, à Mpdène en 1750, il.ientra dans les ordres, prit le grade de.doc ? tout en théologie (1092) et, fut nommé, en 1605, conservateur de la bibliothèque Àmbr.psienne dej. Milàn, sur, la recommandation du comte Charles Borromée, Travailleur infatigable, le jeune ér, udit se, mit. a, déchiffrer ayëç ardeur des manuscrits, y puisa-, plusieurs volumes ù’Anecdota latins et grecs, se livra ën ; même temps à des compositions littéraires qu’U’j communiquaitaux^Académies et entra enrelàtion avec les liomifte.s les pluè^’&trûits dé son témps/noUmmênt^àveç P^apébroécki Mabillpn.et Jvlpntfaùcon, Sa-réputation’îië tarda.pas à s’étendre. En 1700, le duc, dé’Modéne rappela auprès de lui et le mit à la tête des archives et dévia bibliothèque du palais ducal. Tout entier’à sa passion pour l’étude, Muratori consacra sà ; vié à, des recherches profondes sur, les.origines historiques et les antiquités de sa. patrie, à laquelle* u, à rendu, " sous ce rapport, les’mêmes services dont la France est redevable-auxbénéuict.ips, .. Il devint" membre d’un grand nombre de sociétés savantes.’Son vaste sayoij-T et sa giandéréputatibn, ne pouvaient manquer- de lui faire des ennemis, qui’ l’accusèrent, d’héré, sie, et même d-’àthéUme.rMuratôri, — qui. tenait, fpr, t, a son repos, .écrivit au papé.une lettré a césuj’et, et, Benoit XiV lui répondit "qu’il n’avait jamais eu l’intention’.d’inqui’éterun, savantsi distingué pour, "quelques opinions, qu’il avait émises dnns’ses ouvrages contre le p’ouy.oir temporel des papes, ces opinions ne touchant êji nen au dogme".Vers la lih., de1sa.yie, ,Mup ralori devint complètement aveugle^ ïl, âv.ait composé "soixante, -quatre ouvrageVj./dont quelques-uns sont encore aujourd’hui^’fort estimés. Les’plus, remarquabléSjSpiit, : Aiïecdota. qiix ex Àmbrosiànx ùibliùUiécx codïcibûs eruit. Muràtorius~(ïiïùàn, 1697, .2 ; vbil.vin ;-8<>) ; Aiiéçdota, grxcd, (Pudpuë-, — nq ?, ’, !.^, 17,13, 3, vbl., in-4o) ; À^iecdo’falàtina (Padoùe, O9L in-4<>) i’ïierwn itnticàrum scriptores prxcipui ci anno 500. cul ann’urh 1500 :- (Milari, 17.23-1738, 27 vol., in-fol.), immense, çpm’pilatipn, .son ’ouvrage principal, qui, malgré ses, dèfautsL est encore la source la plus précieusepo’ur 1 histoire de litalié au moyen, âge ; Antiquitates italicé mqdit xvïysiyë dùsertationes de*mori ? bus itatïci poputi (Milan, 1738-1742, 6 vol. infol.) ; Novus thésaurus velerum inscriptionum (Milan, 1733-1742,76 vol., in-foll) AnndlidJtàlid del prùicipio dèW era votg’iire fino, all ahno 1500 (Venise, 17,4471749,12 vol. in"-4o) ; Liturgia roma.ua , geint, (Venise, 1748, 2 .o]. in-rfpl.). Ses Œuvres italiennes et latines oni é, ié. réunies et. publiées—à Arezzp (1767-17S0, 39, vol. in-4o).’L’édition la plus récente.des ÇEuvres.de.ce, laborieux historien est celle de Venise (1790-1810, 48., vol !, -’in-8°j. Ôiya’^rer cueilli et publié ses’ Lettres inédites et M loges {yeoiséi,17,83, ij ?4yoi., : in-^o). l, ’u, ,, (|i, ", ’,

J-MURATORl-MONETA ou MULATORI-SCAN-I NADECCIll (Tarèsa), ’ musicienne et peintre italienne, ’ iiêe a : Bologne -en’ 1G62, morte1 en 1708, Ellése lit* a la ’fois connaîtré p’ar’sèà compositions musicales et par ses peintures ; remarquables par<Hvgrâce des figures ; et parle charme du1 coloris.’Ses tablëaux’lés’plùs estimés’sont : la Viergéapparaissant’à saint Pierre martyr, à Férvare, et Saint Dominique ressuscitant un enfant, avec G.4del’Sole ; à Saint-Étienne de Bologne. "’ ' - "■ 1

’. MURAU, ville de l’empire d’Autriche, dans la Styrie, çergle et k ’32 kilom. O. de. Judenbûrg, sur la Muhr ; 1,260 hïib. Grandes forges et 1 /scieries renommées. Beau, çh&teau, .du prince de Schwarzenberg." ’.., .. ;.’, , !

MURAVERAybourg du royaume d’Hàliéy dans- l’Ile de Snrdaigné, .’prôviiicd et district de Cagiiari, ch.-l. de mandement ; 2,07*8 hab.’

MURAZAPi ; ou. MORAZAN (Juan), président de la république de Gua£emala, nè ; ai, San-t Salvador en 1796, mort au Chili, en, 1852. Il prit une part active àTalfranchissemënti de [’Amérique centrale, et devint un des chefs du.parti libéral. Klu député au Congrès, .il y déf|eii(Jit la, politique duyice, -présidentFlprèa et’attaqua avec beaucoup, de vigiieurét^’élqquence, le. parti des.centralistes, qui ts’apr’ pûyait sur le clergé, et.siir„les masses.fanati, -, séès.ppurmaintenirlles.priviléges’des/amill’es puissantes. Après la mort de Florès, assassine dans, une, église par des inojnes’et des femmes de Qûeàalteuungp, Muraza’n. se ; iujt à la tête des libéraux et uiarcha’Vur Guatemala (1827). Complètement battu.par les bandes du^pârti clérical, il n’en, continua pas, moins’à.’l’ai.ra une guerre de guérilleros jusqu’en Î829, etentra, alors en vainqueur dans Guatemala. ï ?.oimné, en 1831, président, des çinqti provinces de l’Amérique.centrale constituées en fédération, Murazan excita.aû plus haut, point contre lui le ressentiment des prêtres en faisant mettre à exécution, les, lois, qui ordonnaient l’expulsion dés moin’es^la cpnfiscation

MURC

des biens du clergé et l’établissement du mariagp civil. Le parti clérical et centraliste s’attacha par tousses, moyens ; kle renverser, excita, la pppula.tiop îi, la’révolte et lança contre lui le féroce Carrera, qui, a la tête de quelques milliers, d’Indiens, commença la guerre civile. Nommé dictateur, Mûrazan se conduisit avec un respect de la légalité.et une.droiture qui* ne, désarmèrent pgint ses ennemis, et battit trois fois Carrera, -qui, se réfugia dans les.montagnes. Mais ce dernier reparut bientôt avec une, nouvelle "année et profita d’une absence, du dictateur pour s’ëmparer de. Guatemala ; Â[ cette nouvelle, Murazan, marcha contre lui, fut.battu, dans un ; combal.acharné liyredans les.rues^de.^Guatemala, vit succomber ; les, principaux chefs dji parti libéral, pàrv1int*, à° éjçhâpper’aux" san" ; guinaires’fureurs du vainqueur ei.se réfugia au, ’Chili {183*9). tja^république fédérale^ JÇit àlorsi diaspiîïe, et les’ cinq États qui’ la’, ç’pm ; posaient se constituèrent’ en autantjde repu"." bliques in’dépendarites. En, 1842, MurazanLrér vint-dans l’Amérique, centrale, fût.nommé président de la république de Cbstà-rïi^caj.reprit’éiiergiquement l’offensive pourjreconsti’-.

tuer laconfédérâtiôhY’niaissesennemis réussirentià égarer l’opinion sur ses, projets, iifie révolution éclata contré lui, ’et il futrenvers^é. Cçt énîinent patriote termina "ses joiir.s.dans ia.retràitè. ■’, [. , ’uJ 1 ; ■, ■’, -, . -, -’., :." . MURAZZANO, .bourg du. royaume d^Italie, province de Cuned, district et à9kilom.’N.O. de..[Mohdovi, -chef-lieu dé -^mandement ; 1,989 hab.. ; •> -i ■■■ /’ « /. m ’ It.i à •-■■

^MtlRBAÇH ; ancien village" et commune ; de Francé j[li’aut’-Rhin), annexé à l’Allemagne léÎO’mai 1871 ;’èt ; situé à 31 kilom. de"’C61iriar, au pied démôntagnes boisées ; 409 "hàb. Séduit par lécaractère agreste et’solitaire dii paysage ’àû"milieu duquel est situé, Murbacn-, saint Firmin’, ’chassé d’Allemagne, s’y établit au vmesiècle avec" quelques religieux et jétables’ fondements’ 'd’une abbaye ’qui acquit’un’rapidédéveloppement et ùnéérrfh’de

renomméé.’^Lës1 bâtiments conventuels’ 'ont complètement/ disparu aujourd’hui ;’ niais les restes dé’^l’êglisë’ abbatialea£tëstent sb’n’any cienhe magniiîceri’pe^La, h’efJa.éte abà’ttuë’ét irrhé(resté’ debout quélé tran’s’sept, ’lesdeux’ tours ’et l’échoaiir ; Cette1église appartenait’ tout entière-r au ’style r6 mait léplus’1 pur et avilit’.élé-’bàtie S.la’findu’Xê’etau commeri’-^ cément^dùxio’sièclè’i’L'âttéritiôn ’est’surtout attirée à l’extérieur parle chevet ?pêrce (iVri1 doubler rang de fenêtres, et par deux.magnitiiques tours carrées, hautes^de,25.a 3Q/■mè-, très êt comptant’ trois* étages’a partir de" ; lâ naissance, de la toi’turê. ;Ôn : remarqué surtout àj’intérieur le.tombeau élevé’, en Î705, à)a l’riemdire de sept religieux tiiés^dans les’environs de Murbach, Hé tombeau du comté Ëberh’ard et quelques tableaux’anciens. * ; ’•■’

MDRCHlSON (sir’ RodericK-lmpey), géologue anglais, né à’Tarràdalé, ’cpmté’déRoss’/ en 1792, mort en 1871. Élève dé l’école militaire de "Marlôw, il en sortit" avec le grade d’officier ’et fût "envoyé en’Espagne.’ où’jl sérvit.^oiis’lés ordres de. Wellington. Mufchisôii assista aux batailles de Vinciera, de la Corogne, au siège, dé Cadix, ’et devint capitaine dé dragons ; Dé retour’ en Âhgleterr’èi il së’maria, s’adonna’avec àrdeur’à l’étùdè des sciences’ naturelles et ; s’occupa.prjncfpàX lement : dégéologie.’Eh’1825 ; il.publia-, dans le recueil dé là Société ! géologique/’uiië1^’- ; aiiisse géologique dél’hxtrêjnite’nord-ouest’du çusseic, qui’lui valut d’êtréf, admis ; ’l’année suivante ;-ala Société royaledéLondres.’ Cé fût’alors qu’ilcommë’n'ça, ses- loiigs1 voyages géologiques. ;Spit seul, ’soit en’ compagnie avec Sècig’W’ick et Ch, .’iLyëll’, ’"MùrphlSqn|vilsità Successivemënt’rEcbssë’ (1827) ; ùrié partie-de la lrràncel où il ! étudia, particulièreniéht.les ro’ûhes volcaniques et les’cbucli’és tertiaires de ’l’Auvergne, ’, puisJléPié’niôrit (l’SïS), les Alpes, l’Angleterre, lépays’dé Galles, etc.. et/publiad’abbr’d le résultàtyp ses’réchérfnés (lans’-’âe savants’mémoires iiis’érés’dàns’les Actes dé là Société géologique et-dans lé'Magasin philosophique. Ses Ion’1 giiës’et patientes études sur la^’compbsïtibn des’roches1 primordiales ljavâieht ;àniëhé1îà’ dës/résultàts qui’1 firent sensation ûàiis lé, monde scientifique et qu’il exposa dans *un’ QUjVrage^.intitulé 1 : ^Système., silurien ti^çn- drei, 1839, .’in-’S’j-j auq’uel il doit^^sa célébrité. «, Depuis,1833, dit" ce-.savant, j’avais, divisé les, rpcHes’ qui fprinent IJancienne province de" Sijùriéen.quatre formations, caractérisées chacune par Jeûrs, fossiles ; mais, vers..1834, jéTes séparai en. groupéinférieur et [groupe supérieur, et c’est.après, huit ànsdê’travaux et., dê recherqhes, accompagnés de preùyes satisfaisantes, que je publiai,1e< résultat, de. nia, découverte. », Murchison, yeriàit., de, visiter, uné, partie, , de l’Allemagne, .la ;Bélg’iqûe, là. Flandre, ’ phurse convaincre.de la^ustessB de, ses déductions, lorsque, en,1839 ; il partit, suç.lïnvitation du, czar^ pour la Riissie, Jafin d’étudier, la..géologie de ce vastèjéinpireij.il était, accompagné’ dé MM.f, Sedgwiçkj V.er^ n’eûil, et. Iiàyserling..Murçh.ison, pûblia.le.ré. ? sultat de ce long.voyage daiis deux ouvragés : la Structure géologique des.régions du.nordei du centré, de la ’.Russie 1 (1841), et la Géologie de-la :flussieKet.des.pwnts Ourals, (1840). Ce savant, -qui avait.parcouru, outre,1a. Russie, la Pologne, la chaîné dés Càrpaithes et la Scànr dinayie (1844)i-fut récompensé de ces travaux pajlejtitre de membre de l’Académie.de Saint ;.

MÙRÔ

Pétersbourg et par dès lettres de noblesse

?ue lui contera la.reine d’Angleterre en. 1846.

adépéndàrijment ’ des, grand3. ouvrages ; que nous avons cités, ôh lui doit : Siluriq, hisr ioïrfi des plus anciennes roches connues (Londres,1854, inT8<>)’ ; Atlas géologique, ’, et plus de cent mémoires-adresses a des sociétés savantes sur, différents sujets appartenant aux, sciences naturelles., .Le premier, Murchison fit. remarquer, que l’prjdevait se trouver.en, quantité ; dans les-districts dé l’Australie. Voici dans quelles circonstances. Ayant ex aminé, en Î844, dés.spécimens de roches, de l’Australie rapportés par le comte/Strelecaki et les ayant comparés avec les roches des monts Ourals, étudiées par lui : même dans ses VoyageSjil publia immédiatement un mémoire suV ce sujet’dans, le jpùrnal-dew la ^Société’ royale de géographie. Deux ans aprçs, dans un meeting, à. Penzanç’e, il’çdnseiïla aux mineurs employés ; à l’extraction l’lde. J !étain, .et alors sans ouTàge, ’d’emi’grer, dans la. Nquyelle^ Galles du Sud, ouils trpùyeraie.nt, -dans les terrains*/l’allijvipn, .de l’or qu’ils pourraient èxr. traire par.’les".procedés, , qu’|ls ’ mettaient.et, usage.poiir extraire l’étain dii[gravier, EnfinI’ en léfô/d’es ^èchahtillçnstdjor.âuètralieniiui ; ayant été adressés, .il éçriyit au comte Grey,alors, secrétaire d’État Jdes colonies’, pour, lui révéler, lës, gisements âûri fères ; de l’Aus.tr, alié. pû.sajt comment ; sé ; jréalisèrent les, -pr^-, visions du savant.géologué., Murchison.était président de la. Société dé géologie, et de la Société dé géographie, membre ; associé >de la Spçiété ; royale, correspondant de rAçadémie des sciences, et il. avait succédé à- La.Bèche, en,1855, comme ; directeur dd.mùséum de géologie. ’, ’, i, — t ’Il, — • 1 " * : •, ’1 ’

MURCH1SONITE isj f. (mur-chi-so-nirtede Afai-c/itï07i, ’sav." angl.).- Miner : Substance opaque ;-cristalline ; qui-est un silicatéd’alumine et de potasse, et qu’on trouve en Angleterre^ Dawlisch. — > i i’

Mt]RCÏÂ-ouLMtlRTIA, déesse : de la paressé et dé la méll’essë, ’lideritifféé avec Vénus.par les’anciéns habitants du Latium. On lui avait élève un temple ’à Rome, ’au pied dù’mont

Avèhtiti.’ "•’"'"■"’"' ■■•■■ 1 " ’ ■• j, ..-i*-.■•., .i. -l’.i. ;, .,1 1 ’, .. :-.’ ' ..i i’ ■>' M.URClE, en.latjn, Murcia, ArçUasùi, Verç giïiâ, vile d’Espagnej-.chef-lieu.delàprovioce*de.bbn : nom, sur la Segura, àx450kilom., S.’-^É’. dé Madrid, .par.7'> 58’ de lat. N..et ;30,25’T <ïê lbng’.'G, . ; 40,000 hab, Siège.deSj.autoritqs civiles, et. militaires de, la.prpyince présidence déjVé’véfluè, dé, Cartliâeenç. [Collèges ; jardin, botanique. Le. produit^^ dé la’spie s élevait autrefg’is iànhnél^emént à près, de, 95.,000.kilo-f graminës.^iD.’.impqrta’utes, ët nombreuses, lîlar. tur’esî, y, ,â, vaient*L été /établies. Aujpûr^’.hujj cette industriéà pres, qùe, complètement dis, — ; paru, frappée.à^mor’t./par., l’insuccès. ; de pïusiéiirs, féçortësçbnsécutivës. Ènre.van’çhe, la ; récoltédès oranges est.tr^s.ï.çbnsidéra.ble... Qa én’.exp’o.r^e.dës quantités.incroyabiés./Les epv.irons^de la’ville sont plantés, de^mûriers, de citronniers et.dloranger’s.^Lés, anciens, murs, ont presque totàleme.nt, *(lisparu. La ville esi bien.bâtié. et" urgsei’i te ; un à, speçt, pittoresque, surtout qband-on’l’èxaniiné.du.miliçudu pont jçte sur là ^egura’.L’a phii’ belle rue, est celle dè ; làrjf[lâtéri, a, dallée sur tout, .son parcours, et ; form*ant, une, curieusesgalejiej bordée des principaux magasins. ", , 7, ., ., ., lLi/ [. -, ,.t ^’Parmilës édifices les plus remarquables, de Mùrqie, ’celuijqui’o’çcupo, lé premier, rang, est la.cathédràic, . tàti’e.sur J’ëinplapement, d’une, roqSjquë’e arabe qui, fût.transformée ! en, église par, leTtémpij’ers.i.L’édificè"actuel n’.e.st., pa3. anlériqurau x^yé, .siè.clé., Là1façâde, offr8 une ; grande.uboiidance çl.ornéniénts^.qui, nuisent a, l’elégânçe !.ef. À la, iéS, èretéLde ^j’ënHemijl^. ; Lqs, reliefs, ’.les, sp’u.li)tureS ;Vt-Jé5., statûéslqu.i : la, décorent, s’ont,1’œiivjfi. des nieilleurs, artis.-j tes/Le portail, ’ en marbré de, couleur, prêrsente, trois entréesjque, surmontent des grpûr> pés^déncatemenf/sc^lptès. Le, plus.ibeau.dé ces, groupés, celui, du inilieù, .représenté, l’As- ; somption. La, tpur, .qui.mesura 146 mètres, ; dehauteur, présenté pluisiqurs., styles, i, eni°rais. Pn dès ’diverses.épp’quqs, a’ux.qu, éîlês’, e.lie, at, étèL Cpnstru.lté, sous fa direction., des célèbres ar^ çhîféqtèsjBerriigùéfe^.Brërrera^Mon^ Vent’ufa. Rpdriguez. LUntérhiûr d’e-Jaca.thôr, drale^est.’lbinde réppndre, ayx..mâgiïificènçes de^la, façadeV L%.co.upoie}’rè’ma^û.abjailpâr Ipit^élé.và’tipn^Vesi^^ ;’d’àrchjtjeuture, .grJéicp, !r, aq mané ;, Kênsém b le ’ afi.pâr ti’éji t, au ; sty 1 é ; se m ~, ; gothiqué.-La, iapilla Mjggiçr.aj^C.çu’yerje-d’orj ; n’ême, nts1dq’réSj.d’é st’atuesjde ; rois^et.de saints. ét, ’dé’âivers, e^ sc’ulp.tur.esj La, [sâçr, istie ^en^ ferme q’n, Bas-relief sculpté ;" figurant iîa j)esr cenie rfëxroj’ic^et.dés ; vases «saoréSj d’une, rj-j çp’ësse, ’inçqmp^rablé. Derrière lâ^cathédràïe. s’éjevent’.ïés preinié’rs.étagésid’une, tour, .qui n’a -pas. été’ continuée/Elle, offre, do : très-çu-i f.iwsèssculp^ùrès.V/-.’ajî, i-.’„"^(i.^N.n-, . uol . à Signalons^ aussi. : le, . palaiSjépiscopal, beau et riche monument qui^retifÊrmejUnjnagni^ fique escalier, tt !doûb|erévolutip.n, et àidegrés

de, .*mài<bré ;’ !j, ’hôpitaVyà^ la’fab.riquë dé salpêtre ;, lethéâtrejje Casino, ; âe.’nombreuses, églises, ;.’làj i’ùfSt.Q âyÀeptpui ;é la/.ville (c’est, uàadmirable jardin, arrosé, par lés eaux, de la. Segum) ;, ila piqzq, desTorQS, et quelques joliesipromenades. ;, , n, , lt ;^, s, , j , ÇeUe.’ytille, pe. Uj, considérable..dan>., l’apUr. quitér.ïût, reqonstrui.t^ paroles Maures, ajeç les débris^di}, la.i/ifrciàjUesiRpraaiils..ÈIlejjit d’abord partie.du.’califai ; de, Cordpuê, enL.736, devint, auj xie, ., Biècle.,1çap.italéMd, ’un, .RqtU royaume formé du démembr.ementdujfiftlifai t if -.1. ] ">, ; <" : -■ v* ■ ’.'.’ v-.’ 11 l’ir’i’t

Muré

è99

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de Cordoue, et fut’p’rise par Alphonse X, roi de Castii, le, en 12fi5. Les Français la^rirent eà !1810’etjis’i ?, ,Un tremblement de terre y caijsâ.beaucoup, de désastres le 21 mars 1829. Là-province ou intendance de Murcie, division administrative du royaume d’Espagne, formée, ainsi’qûéjalpiovi’nce d’Albaççte, de l’ancien-royaume" de Murcie, est comprise entre la province d’Àlbacète au N, colle d’Alicante et la Méditerranée à l’E., la Méditerranée au S", et la, province, d’Alinéria à 110. Elle mesure Î50 kilom. de longueur, sur 130 de largeur..Superficie, 10,600 kilom. carrés : Chef-lieu, Murçie^ivilles principales : Çaravaca, Carthagène, ,Çiçza, Lorca, Mula, .Totana et Yeçla. La côte es^t, montagneuse et bordée dp rp.chers dont la base-est sans cesse, battue par les flots de la mer. Les plus hautes montagnes se trouvent dans la.sierra-de Espaflâj leur sommet, atteint de 700 à 820 métras d’élévation ; Dans presque toutes les montai gnçsudé. la Murcie s’ouvrent des grottes et desicav.ernes. dans, .lesquellçs g existent des échantillons 4e cristal et de magnifiques stalactites..Les.flancs de cps.nontagnes, re.cè-.

Ion t. en’abondance, du fer-, du. cuivre e.t.du plpm, b’. : iLesispurçë.s.minéraies 5Pnt nombreuses dans la-province dé Murçier les.princir. pales sont les so.urpes sulfureusesd’Archenaj de Mula, de. For.tuna.et d’Aihama..Des mo.titagnes.descendent de nombreux cours ;’d’eau,

■ qui.vont fertiliser, de charmantes vallées, où croissent de.beaux, fruits et, des.légumes de toute espèce. Les productions agricoles les plus, importantes sont : le blé, le : ivin, l’huile, rorçe, l’avoine, le maïs, ..le riz, les oranges, fe.s ; limons : et.les citrons.. L’exploitation -des

1 mines ’d’argent et dé plpmb emploie.un grand’

■ nombre de bras. On trouve aussi dans la’pro, vince quelques manufactures de tissus- de

coton, de fin et de chanvre... ;., . ■.. 1

..Les Mur.ciens forment un peupla à part ;

ils conservent dans leur costume, dans leurs

manières, beaucoup de leurs.anciennes habi 1 tudes. ;Ils professent un tel • amour -pour la

1 mère patrie, qu’ils se décident tr.ès-difficilemçnt a-quitter leur province.- Le nombre des

| écoles", s est considérablement accru depuis

quelques.annéesdans.laprovince.de Murcie ;

| mais, .malgré.ce progrès, l’instruction pri 1 maire.y, est.encore.bien en, retard. Sur une

population-.totale, de 382,812-âmes, les’écoles.

ne. reçoivent, guère qu, e,7,300. élèves, c’ast-k 1 dirp.environ, 1 sur 60..Le.véritable bonheur

des Mu.rc.iens, ; aisés est l’oisiveté. , ïh.dorment

deux fois par jour et longtemps. Ils font cinq

repas : ils déjeunent deux fois, .d’àbord..aVèc

du.chpcojat, ensuite avçc du piment g ils.dl-’

n.e.ntjiils goûtent.encore.avec.du chocolat ;

lé soir, ’ils, spupent., lls furent gravement ;

ils. s.ont alors dans ; un tel.état’débéatitude,

que.tput périrait.autour dîeux sans qu’ils dai ’ giiassènt sejdèrangér. L’artisan et l’ouvrier.

emploient au travail h. peine**le, quart de la

! jçuniép.iLe.s’.légumes, les fruits, les melons ;
! la.saladéet.surtout le.piment, et le.chocoiat

I suffisent à là •nourriturejrdes. Murciens, qui

dédaign, ënt les mets recherchés et surtout la

viandeLde bœuf. Les. femmes-ont, ; commères

hommes, lu, passion ; du/ar..«i«H<e.- 1- r -’ ■

—LAu.ny>is’de-juillet 1873 ; des habitants de

Murcie se.constituèrent en État > fédéral, ’et

léigénêral Contreras, qui s’était mis à la tête

des’.intransigeants de la province, devint le

’ chef’militaire.de cette- contrée, qu’il’ appela

le canton, Murcien. Mais, peu- après, -Murcie

tomba au. pouvoir des troupes envoyées par

le gouvernement de la république espagnole,

, et les intransigeants se réunirentdans la place

la.plusj forte, de la ; provinbej’à-Carthagène,

où.ils’.s’eraparèrent de plusieurs frégates et

d’un important.matériel de : guerre. On dut

envoyée.contre éiix^une ariiiéë ; qui-inyestit

la.vill’e-parlterre, pendant que Ides vaisseaux

dè.guerreiàllaient tenter vainement d’empê çher.las assiégés de se ravitailler, par mer.

Après un long siège suivi d’un bombardement,

■ les intransigeantsise retirèrent té îsjunvier

1874. !i ’ "i. ■■■ ■’- .•-.*■■’•>’ ' • -’ '•’• -. < ’jlMCRCiÉtirt’lÏENNBr’ 8. et ’ adj., (mur-siairi ;

i’è-he)."GëiJgr. Hàbitant1J’de là ville ou^ du

rbyàuiiiè’, ’déJMurcié ; qui, appartient à’ces ’ p"ây’s "ou à’"leurs’, liâbi’, tunts" :’ £es, Mobciens :

^Vfeui’SMURClBNNiià. ! L’.', ’, *’, /, "’ ;, ’, ’^

. ’—'"^ntjq, . !rioiû.^Se, ^ï^àiVd’un’hpiTime qui

s’ç't’ait, mutilé pour n’épas être, soldat.., .,

iMURB s.’fi (mu-re).LTéchn.’S’yn ; dè moire,

dan3’ les salines. ■L *. » 1.. •..— ■ • *•*

ù’ii- Fburrùré’d’herniine.’ n Vieux ràot.*-" ’ —.il «ii, L(i ul. i •.’-i ".’ 1, -.•.* :/’ ', : i ’.',

MÔRE.1s..f. ;(mÛ7re.rtL ?histoire.étymolog>^

quedeiPe.mot.est.unedes plus fécondesdana la, Ldoinaine, de,1a, philologie comparée, En rempli tant, la. sérié pélasgique, nous trouvons lejatjn.j^pr^w et le, grec moron pour matiron,noir. Cette, racine-entrédans la^composition ^u mot. i /.<.pmo.re, .en.latin syc.vmor.us, en’grec syççjiïprps^fi’estTh : dir>9. Larbre4qui ■ tient du niùrjérl.p ; our, |les ;., feuilles.1et du figuier, pour lesxv : fi-Uits., »Dans. ! les, .idiomes 1 germaniques pçi.mitifs, mor a, changé.son’ar.ticulation Ûnale r, en, /, NpVSi.a.vons, aussi le.maulbeere, mûre /i de. Valjeinand, le mutberry de l’anglais, etc.i.S.ii.inaintenant nous voulons pousser n.03trecherches ’plus loin ; nous constatetq-nsile mo-tj grec mauron, .maurps, brun, ob’. scur, .pour.amauros., littéralement sans éclat. Loi sens : p ; riinitif-.de maur était donc.éclat. Cette signification nous permet immédiate :uipnt ; , de. rattacher, maur à la, racine, san-, 8, crite^iHri.brilJeri., Si, -.partûnt’, d9 ce.point.