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L’angle supérieur donne attache au muscle « rigulaire, au muscle grand dentelé, au muselé sous-épineux. L’angle inférieur donne attache aux muscles grand rond, grand dentelé et rhomboïde. Le bord supérieur présenta à sa partie antérieure une eclumerure convertie en trou par un ligament ; c’est à travers ce trou que passe le nerfsus-scapufaire. Le bord postérieur ou spinal est incliné en bas et en arrière. Le bord antérieur ou axillaire présente h sa partie supérieure une empreinte rugueuse dite tubercule sous-glénoïdien, qui donne attache à la longue portion du triceps brachial.

— Pathol. L’omoplate, étant protégée par des muscles épais, est rarement fracturée. Cependant ces sortes de lésions s’observent quelquefois, surtout a l’acromion et à l’angle inférieur, parties qui sont superficielles. Les fractures du corps ne ('omoplate sont longitudinales, transversales ou en éclats ; mais les déplacements sont peu considérables, parce que les fragments sont maintenus en place par les muscles nombreux qui s’y insèrent. La seule fracture de l’angle inférieur est suivie d’un grand déplacement, parce que cet angle est entraîné eu avant et en dehors par le grand dorsal et le grand dentelé. Les fractures ne sont pas très-graves lorsqu’il n’y a pas eu désorganisation des tisaus. Le traitement, fort simple, consiste dans la couptation, puis dans le maintien du membre dans l’immobilité, ce à quoi ou réusait en plaçant un coussin entre le bras et la poitrine, une écharpe et un blindage circulaire maintenant le tronc et le bras.

L’acromion est la partie de ('omoplate le plus i-ouvent fracturée, et la solution de continuité qui résulte de cette fracture peut occuper tous les points de l’apophyse depuis la base jusqu’au sommet. Le traitement consiste à relever les fragments à leur hauteur ordinaire, ce que l’on fuit eu agissant sur eux de bas en haut, au moyen de la tête de l’humérus repoussee dans ce sens, et à tenir le membre, ainsi relevé, dans une immobilité complète. (Jes indications sont parfaitement remplies au moyen d’une longue bande dont quelques tours, passant sous le coude, le poussent en liant ; les autres circulaires lixent le bras contre le tronc.

Lorsque l’épine de l’omoplate est fructurée, le fragment est mobile et le mouvement d’élévation du bras fait éprouver au malade de vives douleurs. On obtient facilement la réduction et l’on maintient les fragments par le moyen de compresses graduées et d’attelles de carton lixées au-dessus et au-dessous de cette saillie osseuse avec un bandage en huit de chill’re, dont les aûneaux embrassent les deux épaule^.

L’apophyse coracoïde est rarement fracturée. Lorsque cet accident arrive, il est grave, parce q’ue, protégé par une forte masse musculaire, cet os ne peut être brisé que par une violence extérieure très-énergique. La gravite lient alors à la contusion des parties molles plutôt qu’à la fracture elle-même. Le seul traitement applicable à cette fracture consiste dans l’emploi d’un bandage en écharpe, maintenant le bras rapproché du troue et dans l’immobilité.

Le col de ('omoplate peut être fracturé à sa base. L’épaule se trouve ulors considérablement déformée et portée eu bas et en dedans ; l’axe du bras est oblique en bas et en dehors, le coude porté à quelque distance du tronc. Pour réduire cette fracture, on dégage le fragment gleooïdien du creux axillaire en agissant sur la partie supérieure du bras de dedans en dehors, pendant qu’on pousse le coude vers le tronc ; on place ainsi le membre dans sa situation normale. Puis on maintient le bras a l’aïue d’un bandage à écharpe et d’un coussin appliqué contre la poitrine.

O’JIORAN (Joseph), général français, né à Delplnu (Irlande) en 1745, mort sur l’ëehafaua, à lJans, en 1794. Il prit du service en France, devint, au début de la Révolution, colonel du régiment de Dillou, fut peu après promu maréchal ’e camp, lit, sous les ordres de Duinouriez, les campagnes de Champagne et de Belgique, reçut le grade de gênerai de division en 1792, et, l’année suivante, prit Touiuuy. puis occupa Cassel. Arrêté pour n’avoir pas appuyé les opérations de la division du gênerai derrières, il fut conduit a, Paris et condamné à la peine capitale parle tribunal révolutionnaire.

OMOliKA, divinité des Chaldéens, la nature personniriee du«s le Chaos. Son mari, Bel, la partagea en deux parties, dont il lit le ciel et la terre. D’après Bêrose, ce fut de sa tète que fut fuite la race humaine, et c’est pour ce motif qu elle est douée d’intelligence. D’après une autre tradition, bol tira les âmes des hommes de son propre sang, et celles des animaux du sang des dieux intérieurs.

OAIOHI’OOII, ville de l’Indoustan, près d’Agrali, prov. de Siimhy, sur l’indus, à 40 kiiuiii. ÎS’.-N.-O. d’Hyder-Abad.

OMOSITE s. f. (o-mo-zi-te — du gr. ômositus, carnassier). Arachu. Syn. d’icïxouis, genre d’aruueides.

OMOTÈLE s. m. (o-mo-tè-le). Entom. Genre d’iuseciea coléoptères létramères, de la famille des clavipulpes, tribu des érutylieus, comprenant une dizaine d’espèces originaires de l’Amérique equùiuxiale.

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OMOT1DE s. f. (o-mo-ti-de). Entom. Syn.

d’OMÉTIDK.

OMOTOTE s. m. (o-mo-to-te — du gr. ômotés, cruauté). Ent’-m. Genre d’insectes coléoptères tétruinéres, de la famille des cycliques, tribu des alticites, dont l’espèce type habite la Guyane.

OMOURA, baie du Japon, sur la côte occidentale de l’île Kiou-Siou, à l’O. de la baie de Sinabara ; environ 40 kiloin. de longueur Sur 2 de largeur. Il Ville du Japon, dans l’île Kiou-Siou, prov. de Fizen, sur la côte orientale de la baie de son nom ; récolte de riz.

OMPHACIN, INE adj. (on-fa-sain, i-nedu gr. omp/iux, olive verte). Ane. pharm. Qui est fait avec des olives vertes : Huile omphacink.

— s. m. Huile omphacine.

OMPHACITE s. in. (on-fa-si-te — du gr. omphnx, fruit vert). Mythol. gr. Surnom de Bacchus.

— s. f. Miner. Variété de diallage, ayant une couleur de vert poireau pâle.

OMPHACOMEL s. m. (on-fa-ko-mèl — du gr. omphax, ompfiukos, raisin vert ; meli, miel). Pharm. Miel dans lequel on a fait infuser des raisins verts.

OMPHACOMÉRIE s. f. (on-fa-ko-mé-rldu gr. omphax, vert ; meros, partie. Bot. Syn.

de LKPTOMÉR1E.

OMPHAL ou OMPHALO. Préfixe qui veut dire nombril, et qui vieut du gr. omphalos, nombril, le même que le latin umbiliats. On dit ompltul devant les voyelles et omphalo devant les consonnes.

OMPHALANDRIE s. f. (on-fa-lan-drî — de omphalée, et du gr. anêr, andros, niàle). Bot. Syn. d’oiiPBALKE, genre d’euphorbiacées.

OMPHAL1S, reine de Lydie, célèbre par ses amours avec Hercule. Ce héros se rendit auprès de la princesse dans une des nombreuses excursions qu’il exécuta par ordre des dieux. D’autres disent que Mercure le vendit comme esclave à la reine de Lydie. Quoi qu’il en soit, Hercule fut tellement séduit par la beauté d’Omphale, qu’il en oublia ses habitudes errantes et ses exploits guerriers, et se fixa auprès de sa nouvelle amante, qui prit sur l’esprit du héros un ascendant absolu. C’est au point que, tandis que la princesse s’amusait à se vêtir de la dépouille du lion de Némée et à s’armer de la terrible massue, le héros, assis à ses pieds, couvert comme une.femme d’une longue robe de pourpre, essayait de filer la laine, rompait tous les fuseaux et recevait en riant les coups de pantoulle que lui appliquait sa maîtresse. Ces habitudes de déguisement donnèrent même lieu à une bizarre aventure. Les deux amants, ainsi travestis, exécutèrent un long voyage. Ils se reposaient un soir de leurs fatigues dans’une grotte qu’ils avaient rencontrée sur leur chemin, lorsque le dieu Pan, épris des charmes d’Omphale, pénétra dans la grotte pour lui faire violence, s’approcha de l’endroit où dormait la princesse, mais, trompé par la peau du lion, se dirigea ensuite vers Hercule, qui répondit à ses caresses en le lançant au loio, hors de la caverne. Omphale, éveillée par le bruit, accourut auprès du dieu meurtri et confus et rit beaucoup de sa mésaventure.

Hercule, du reste, selon son habitude, n’observa pas au sujet de son amante une fidélité bien scrupuleuse et courtisa une de ses suivantes appelée Malis. Il eut d’Omphale un fils appelé Agésilas, dont les liéraclides de Lydie prétendaient être les descendants.

— Iconngr. La scène à’JTercule filant aux pieds d’Omphale a été fréquemment retracée ; on trouvera au mot Hercule l’iconographie relative à ce sujet ; nous ne nous occuperons ici que des œuvres spécialement consacrées à Omphale. Parmi les œuvres anciennes qui représentent cette amante d’Hercule, deux camées appartenant au musée des Studj mé-, ritent particulièrement d’être cités : l’un, en jaspe, représente Omphale couverte de la peau du lion de Némee ; l’autre, en niccolo, nous la fait voir appuyée sur la massue qui extermina tant de monstres. Sur un autre camée du même musée, les deux amants apparaissent debout et voluptueusement enlacés. Parmi les œuvres modernes, trois statues en marbre de cette aimable héroïne ont été exposées au Salon de 1859 par MM. Cranck, Eudes et Vnuthier - Galle. UOmphale de M. Cranck s’affuble de la peau du lion, coquette et iière comme si elle posait devant un miroir ; sesforniessontélégantesettines. Celle de M. Eudes, au contraire, est quelque peu massive. « On la prendrait, a dit Paul de Saint-Victor, pour la sœur plutôt que pour la maîtresse du héros ; elle lèverait à bras tendu la massue ou s’appuie sa main ; son cou robuste doit porter, sans faiblir, la pesante dépouille. Ce qu’il faut louer dans cette statue, c’est la souplesse du torse, l’ondulation hardie de la hanche, l’aspect plein et harmonieux de l’ensemble. » Cette figure, dont une reproduction en bronze a paru au Salon de iS(i3, a été sculptée, ainsi que celle de AI. Cranck, pour la décoration de la cour du Louvre. L.’Omphale de M. Vuuthier-Gulle est exécutée dans le style brillant et quelque peu manière de Coustou. Elle est campée le poing sur la hanche, crânement attifée de sa parure léonine. Sa petite tête scintille de malice ; sa

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lèvre riante semble lancer une leste épigramme ; son corps, svelte, mignon, délicat, est égayé de fossettes délicieuses. Un sculpteur anglais, M. John Bell, a exposé à Paris, en 1855, une Omphale se moquant d’Hercule.

Ompbnie, tragédie lyrique en cinq actes, avec un prologue, paroles de La Motte, musique de Destouches, représentée par l’Académie royale de musique le jeudi 10 novembre 1701. Cet ouvrage eut beaucoup de succès. on ’e reprit cinq ou six fois ; il fut représenté à Trianon, devant la cour, le lundi gras 23 février 170£. La dernière reprise eut lieu en 1752, avec Jéiyotte, Thèvenard, Mlles Fel, Chevalier, et le sieur Vestris. A l’occasion de cet ouvrage, nous signalerons un fait intéressant pour l’histoire du théâtre, c’est qu’il y eut pour la première fois, le lundi 21 mars 1735, une véritable représentation au bénéfice des artistes. On donna cette tragédie d’Omphale ; elle fut suivie d’une cantatille chantée par M’le Fel, d’un air italien par M’lu Bourbonnais, et d’un pas de trois dansé par M’le Mariette et par Dumoulin et Duprè.

Omphale (la nodvkllk), comédie en trois actes, en prose, mêlées d’ariettes, paroles de j]mo de Be4unoir, musique de Floquet, représentée aux Italiens le 28 novembre 17&Ï. Le sujet est tiré d’un conte de Sénecé, qui a pour titre : Camille ; mais la scène, au lieu de se passer au temps de Charlemtu ; ne, a été transportée au règne de Henri IV. Floquet était bon musicien et il a eu son heure de popularité. Sa chaconne, tirée de la Cour d’amour, a été jouée sur tous les clavecins.

OMPHALÉE s, f. (on-fa-lé). Bot. Genre de plantes, de la famille des euphoibiacées, tribu des acalyphôes, comprenant plusieurs espèces d’arbres ou d’arbrisseaux grimpants, qui croissent aux Antilles et k la Guyane.

— Encycl. Les omphalées ou omphaliers sont des arbres ou des arbrisseaux grimpants, à feuilles alternes, entières, un peu charnues, réticulées en dessous et munies de stipules ; les Heurs sont disposées en panieules, les mâles à la base, les femelles a l’extrémité. Le fruit est une grosse baie ou drupe globuleux, jaunâtre, à trois loges remplies d’une pulpe molle, filandreuse, blanchâtre et dont chacune renferme une graine k coque dure et brunâtre. Ces végétaux croissent dans les régions chaudes de l’Amérique, notamment k la Guyane et aux Antilles. Ils habitent surtout les plages maritimes et ne sont pas cultivés dans le pays. On n’en connaît guère que deux espèces : Yomphatée a deux étamines, arbrisseau à rameaux sarmenteux et grimpants, et Vamphalée à trois étamines, assez grand arbre vulgairement nommé noisetier d’Amérique. Les amandes de leurs fruits sont comestibles ; mais elles ont l’inconvénient de rancir très-vite. On en fait des cerneaux. Il faut avoir soin d’en retirer l’embryon, qui pos-Sédedes propriétés purgatives. On en extrait, par expression, une huile douce, bonne pour les usages cutënaires. On emploie cette huila en médecine comme pectorale, et on l’administre aux femmes en couche. Les fleurs sont regardées comme astringentes. La décoction des feuilles est employée pour délerger les plaies et les ulcères. On extrait de la tige, par incision, un suc blanc, laiteux, bon à boire et rafraîchissant, d’après quelques auteurs, et qui, desséché au feu ou au soleil, fournit un caoutchouc d’assez bonne qualité.

OMPHALIE s. f. (on-fa-ll — du gr. omphalos, ombilic). Moll. Genre de mollusques céphalopodes, formé aux dépens des nautiles, et comprenant les espèces à coquille oinbiliquée.

— Bot. Syn. d’OMPHALODE, genre de borrnginées. Il Division des agarics, genre de champignons.

OMPHALIEN, IENNE adj. (on-fa-liain, iène — du gr. omphalos, ombilic). Techn. Se dit d’une roue propre à donner le mouvement aux tours d une filature k soie : Houe omphaukxnk.

OMPHALlER s. m. (on-fa-lié — du gr. omphalos, ombilic). Bot. Genre de plantes, delà famille des euphorbiacées, comprenant deux genres qui croissent dans l’Amérique méridionale.

OMPHALION s. m. (on-fa-li-on — du gr. omphalos, ombilic). Bot. Syn. d’oiiPHALODE, genre de borraginées.

OMPHALMIQUE adj. (on-fal-mi-ke). Anat. Se dit d’une branche de la quatrième paire de nerfs.

OMPHALOBIE s. m. (on-fa-lo-bl — du gr. omphalos, ombilic ; bios, vie). Bot. Genre d’arbres, de la famille des connaraûées, comprenant plusieurs espèces qui habitent l’Asie, l’Afrique et l’Amérique.

OMPHALOBIOÏDE ». m. (on-fû-îo-bi-o-i-de

— de oiiiphulabie, et du gr. eidos, aspect). Bot. Syn. de schotib.

OMPHALOCARPE s. m. (on-fa-lo-kar-pedu gr. omphalos, ombilic ; karpos, fruit). Bot. Genre d’arbres, de la famille des sapotacées, comprenant des espèces qui croissent dans l’Afrique tropicale.

OMPHALOCARYONs. m. (on-fa-lo-ka-ri-on

— du gr. omphalos, ombilic ; karuon, noix), Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des

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éricinées, tribu des éricées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Cap de Bonne-Espérance : Les omphalocarïons sont de petits arbrisseaux très-rameux, à feuilles verticillées. (De Jussieu.)

OMPHALOCÈLE s. f. (on-fa-lo-cè-le — du gr. omphalos, ombilic ; kêlè, tumeur). Chir. Hernie ombilicale.

OMPHALOCOQUE s. f. (on-fa-lo-co-kedu gr. omphalos, ombilic ; kokkos, graine). Bot. Syn. u’égiphile.

OMPHALODE s. m. (on-fa-lo-de — du gr. omphalos, nombril) : Bot. Petite ouverture située dans la partie centrale du hiie, et donnant passage aux vaisseaux nourriciers. Il Genre de pluntes, de la famille des "borraginées, formé aux dépens des cynoglosses, et comprenant plusieurs espèces qui croissent dans la région méditerranéenne : £’OMphaLODe priiittiniére fleurit souvent dans le courant de l’hioer. (A. Uupuis.) On ait vulgairement PliTITE BOURRACHE.

— Encycl. L’omn/ia/orfeprintanière, rangée autrefois parmi les cynoglosses, est souvent confondue avec les myosotis, auxquels elle ressemble beaucoup, sous le nom poétique de ne m’oubliez pas. C est une plante vivace, à souche rampante et stolonifere ; ses feuilles, d’un beau vert foncé, font admirablement ressortir ses fleurs mignonnes, d’un bleu d’émail, k gorge blanche et étoiles. Cette charmante plante fleurit vers la fin de l’hiver ; elle vient k peu près partout, mais mieux dans les sols humides et ombragés, et se propage avec la plus grande facilité par éclats de pied. Elle sert à orner les roeailles, et on en fait aussi de très-jolies bordures. Ses feuilles ont été et sont encore quelquefois employées en médecine, comme dètersives et vulnéraires.

OMPHALOMANCIE s. f. (on-fa-lo-mnn-sldu gr. omphalos, nombril ; tnanteia, divination). Art prétendu de reconnaître le nombre d’enfants que doit avoir une femme, en exnminant le nombre de nœuds que présente le cordon ombilical de Son premier-nc.

OMPHALOMANCIQUE adj. (on-fa-lo-mansi-ke — rad. ompltaloiiiuucie). Qui a rapport k l’omphalomancie : Art omphalomanCiQUe.

OMPHALO MÉSENTÉRIQUE adj. (on-falo-mé-zan-té-rike — du gr. omphalos, nombril, et de mésentérique). Anat. Qui appartient au nombril et au mésentère : Conduit

OMPHALO- MÉSKNTÉRIO.UE. Artères OMPHALOMliSENTÉBIQUES.

— Encycl. Conduit omphalo-mésentérique, canal qui fait communiquer l’intestin du fœtus avec la vésicule ombilicale. Le tube digestif, primitivement droit depuis la bouche jusqu’à l’anus, est largement ouvert, il l’état de simple gouttière ; plus tard, il s’allonge, s’infléchit et forme ce qu’on appelle l’anse iléo-ccecale. C’est sur cette anse que vient s’ouvrir le pédicule de la vésicule ombilicale ou, autrement dit, le canal omphalomésentérique. Ce conduit, dont le rôle est de verser dans l’intestin le liquide contenu dans la vésicule ombilicale, se rétrécit peu k peu, k partir de la fin du premier mois, par suite du resserrement de l’anneau ombilical ; de sorte que, vers le soixantième jour, le canal est complètement oblitéré, et souvent même il n’en reste plus aucune trace.

Vaisseaux omphalo-mésentëriques, vaisseaux formant le réseau vasculaire de la vésicule ombilicale. Dès le premier moment de sa formation, cette vésicule se trouve, pour ainsi dire, recouverte à sa face externe par une couche vasculaire extrêmement riche. Ce réseau, qui paraît d’abord former une nouvelle tunique k la vésicule, est ensuite condensé par le rétrécissement de l’ombilic fœtal : il se compose, au niveau du conduit vitello-intestinal, de quatre vaisseaux, deux veines et deux artères. Au bout de quelque temps, une veine, puis une urtère s’atrophient rapidement. Les deux canaux vasculaires/jui persislentcomniuniquent, tant qu’ils existent, avec le système vasculaire intra-fœtal, et semblent être des branches des vaisseaux mesentériques ; ils diminuent en même temps que la vésicule ombilicale et, comme elle, s’oblitèrent vers la fin du deuxième mois, si ce n’est dans la portion qui s’étend depuis l’ombilic jusqu’au tronc de la veine-porte. L’ensemble des vaisseaux et du canal constitue un véritable cordon ombilical, qu’on pourrait appeler cordon omphalo-mésentérique ou intestinal, appartenant à la deuxième période embryonnaire, tandis que le cordon placentaire persiste jusqu’à la naissunce. Les artères omphalo-méseutériques naissent des deux aortes abdominales, et la principale veine, après avoir reçu la inésenferique, se dirige du côté du cœur. La circulation dans ces vaisseaux a lieu jusqu’au moment du l’oblitération de l’orifice abdominal qui leur livre passage.

OMPHALOMYCES S. m. pi. (on-fa-lo-mi-se — du gr. omphalos, nombril, mukês, champignon). Bot. Groupe de champignons dont le chapeau est creux en dessus.

OMPHALONCIE s. f. (on-fa-lon-sî — du gr. omphalos, îtuiiibnl ; ogkos, tumeur). Pathol. Tumeur au nombril.

OMPHALOPHLÉB1TE S. f. (ou-fa-lo-flébi-te — du gr, omphalos, nombril ; phlebs,