1480
ORLE
tes à Châteaulin et de cette dernière ville sur Pontivy.
En 1857, des décrets approuvèrent la cession du chemin de fer de Paris k Orsay à la compagnie d’Orléans et du Grand-Central aux compagnies d’Orléans, de Paris à Lyon et de Lyon à la Méditerranée, et la convention pour le raccordement du pont de Bordeaux. En 1859, les chemins d’Orléans furent divisés en nouveau et ancien réseau.
En 1861, différents décrets autorisèrent la construction des chemins de Tours k Vierzon, d’Angers à Niort, de Poitiers à Limoges, de Châteaulin k Landerneau, de Commentry k Gannat, de Montluçon à Limoges. Le 25 août, un décret autorisa le rachat du péage du pont de Bordeaux. Durant l’année 1862, un décret autorisa le tracé du chemin de fer de Paris à.Tours par Vendôme et le prolongement jusqu’à Limours du chemin de fer d’Orsay. Eu 1865 furent déclarés d’utilité publique les chemins de Pithiviers k la ligne de Corbeille, de Pithiviers à la ligne de Paris à Orléans, avec raccordement près d’Orléans, et de Limoges k Brive ; en 1867, celui de La Flèche k Aubigné, sur la ligne de Tours au Mans. En 1869, l’État rétrocéda à la compagnie d’Orléans la ligne de Libourne à Bergerac et le chemin de fer de Saint-Eloi. La même année, plusieurs travaux furent autorisés et, notamment, ceux de la ligne de Commentry k Gannat. En 1870, un crédit fut accordé pour la construction de la ligne de Châteaubriant k Redon. De 1870 à 1873, la compagnie d’Orléans s’est contentée d’achever les lignes qui lui ont été concédées, sans solliciter de nouvelles concessions.
Les lignes les plus importantes sont :
1° Celle de Paris à Bordeaux, par Brétigny, Etampes, Orléans, Blois, Tours, Châtellerault, Poitiers, Ruifec, Angoulême, Coutras, Libourne et Bordeaux ; longueur, 578 kilomètres.
2« La ligne de Paris à Tours et Bordeaux par Vendôme. Cette ligne quitte l’artère principale à Brétigny et se dirige sur Tours en passant par Dourdan, Châteaudun et Yen ORLE
dôme ; longueur de Brétigny k Tours, 202 kilomètres.
3° La ligne de Tours k Nantes et Saint-Nazairé par Saumur, Angers, La Possonnière, Ancenis, Nantes et Savenay ; longueur de Tours k Saint-Nazaire, 257 kilom.
4» La ligne de Nantes à Landerneau par Savenay, Redon, Vannes, Auray, avec embranchement sur Pontivy, Lorient, Quimper et Châteaulin ; longueur de Savenay k Landerneau, 299 kilom.
5» La ligne de Poitiers k La Rochelle par Pamproux, Niort, Mauze et Aigrefeuille ; longueur, 145 kilom.
6° La Possonnière k Niort par Cholet et Bressuire ; longueur, 167 kilom.
70 La ligne de Vierzon k Agen par Châteauroux, Argenton, Limoges, Périgueux et Belves ; longueur, 431 kilom.
8° La ligne de Périgueux k Toulouse par Brive, Capdenac, Léxos et Teissonnières ; longueur, 321 kilom.
9° La ligne de Bourges k Moulins par Montluçon ; longueur, 175 kilom.
100 La ligne de Tours k Vierzon par Montrichard et Selles-sur-Cher ; longueur, 113 kilomètres.
À cette nomenclature déjà longue des réseaux les plus importants de la ligne d’Orléans, ajoutons encore l’énumération de quelques tronçons moins étendus. Citons entre autres : la ligne d’Orléans à Malesherbes, 64 kilom.
Celle de Nantes k la Roche-sur-Yon et aux Sables-d’Olonne, 69 kilom.
Celle de Libourne k Castillon, 17 kilom.
Celle de Lexos k Montauban, 66 kilom.
Celle de Capdenac k Rodez, 71 kilom.
Celle de Saint-Sulpice-Laurière k Montluçon, 123 kilom.
Celle de Monsempron-Libos à Uahors, 58 kilom.
Et enfin celle de Saint-Sulpice-Laurière k Poitiers, 126 kilom.
Donnons maintenant quelques renseignements statistiques sur les recettes et dépenses des chemins d’Orléans en 1872.
ORLE
ORLE
ANCIEN RESEAU.
Détail des recettes d’exploitation,
1872.
Moyenne des recettes et des dépenses d’exploitation par kilomètre en 1872.
RECETTES.
MATURE DES RECETTES.
Voyageurs
Accessoires des voyageurs
Marchandises k petite vitesse
Bestiaux
Total des recettes d’exploitation.
RECETTES D’EXPLOITATION
PAR KILOM.
26,965,786 10 8,822,361 68
53,066,093 01 3,942,270 •
97,796,510 79
13,349 45
4,367 51
28,745 59
1,951 56
48,414 11
DEPENSES.
Produit net total
Produit net par kilomètre
Rapport de la dépense à la recette
tr. c
65,530,958 76 32,441 07
32 99 pour 100
NOUVEAU RESEAU,
Détail des recettes d’exploitation. 1872.
NATURE DES TRANSPORTS.
Îde ire classe de 2e classe de 3« classe
Calèches -.
Chevaux
Bagages, chiens, messagerie et voilures de
l’Administration des postes
Marchandises à petite vitesse
[ Bœufs
Veaux
Porcs
Moutons
Bestiaux.
NOMBRES ABSOLUS.
231,441
702,949
3,993,371
395
14,495
9,881,263
125,128
18,029
97,676
155,184
Total des recettes d’expédition.
RECETTES
PAR NATURE CE
TRANSPORT.
1,385,729 40
1,754,446 60
6,430,269 36
13,753 86
116,221 05
1,729,892 87
23,500,607 52
470,131 »
39,292 »
139,451 »
90,214 »
35,676,008 66
RAPPORT 0/0 À LA
RECETTE TOTALE.
26 70
Moyenne des recettes et des dépenses d’exploitation par kilomètre en 1872.
RECETTES.
NATURE DES RECETTES.
Voyageurs
Accessoires des voyageurs....
Marchandises k petite vitesse....
Bestiaux
Total des recettes d’exploitation.
RECETTES D EXPLOITATION
TOTALES. PAR KILOM
9,570,445 36
1,859,867 78
23,506,607 52
739,038 »
35,676,008 60
4,809
934
11,812
372
17,927 »
DEPENSES.
fr. c.
Produit net total 17,828,551 98
Produit net par kilomètre 8,959 07
Rapport de la dépense à la recette 50 03 pour 100
De l’examen des chiffres de recettes et dépenses que nous venons de donner, il résulte que la Compagnie des chemins d’Orléuns, bien qu’elle ait été fortement éprouvée pendant la guerre de 1870, est en pleine prospérité et sur le point, comme nous l’avons vu plus haut, de mettre en service toutes les lignes qui lui ont été concédées et dont la longueur dépasse 4,000 kilomètres.
ORLÉANS (canal d’), canal de France (Loiret). Il commence k Combleux sur la Loire, k 6 kilom. au-dessus d’Orléans, suit la vallée du Cens et du Cem, est alimenté, au bief de partage, par les eaux du Cem et de la Bezande, par onze étangs d’une contenance de 3,810,000 mètres cubes et par la rigole de Courpalet, qui verse 5,400 mètres cubes par vingt-quatre heures. Le bief de partage franchi, le canal descend dans la vallée du Moulin jusqu’à Buges, où il rencontre le canal du Loing, qui aboutit k la Seine. Son développement est de 73,285 mètres, avec une pente de 29m,97, rachetée par onze écluses sur le versant de la Loire, et de 41™,63, rachetés par dix-sept écluses, sur le versant de la Seine. Le tirant d’eau est de ira,15.
- ORLÉANS, comté des États-Unis de l’Amérique
du Nord ## ORLÉANS, comté des États-Unis de l’Amérique du Nord, dans la partie N. de l’État de Vermont, arrosé par les rivières de Missique, Lamoilte et Black-Barton. Superficie, 700 milles carrés ; 15,707 hab. ; ch.-l., Irasburg. Cette contrée produit du froment, du maïs et des pommes déterre. Manufactures de laine, fonderies, forges, tanneries, mines de fer. il Autre comté, État de New-York, limité au N. par le lac Ontario ; superficie,379 milles carrés ; 28,501 hab. ; ch.-l., Albion. C’est une région montagneuse dans la partie S. et généralement ondulée ; manufactures de laine, fonderies de fer, tanneries.
ORLÉANS (NOUVELLE-), ville forte et port des États-Unis (Louisiane), sur la rive
gauche du Mississipi, k 170 kilom. de son embouchure,
k 2,310 kilom. S.-O. de Washington,
k 2,297 de New-York ; par 29»57’47" de
latit. N. et par 92° 27’ 27" de longit. O ;
180,000 hab. Evêché catholique ; cour suprême ;
tribunaux civil, criminel et de commerce
j école de médecine, collège, bibliothè
que, Monnaie, douane, bourse ; théâtres français
et anglais ; consulats européens. Cette
ville, encore k demi française de mœurs et de
langage, est, par ses fortifications et sa position,
une des plus fortes places des États-Unis.
Elle est bien bâtie et ses rues se coupent
k angle droit. On y remarque quelques
beaux monuments : la cathédrale catholique,
les palais de l’État et du gouvernement, le
palais de justice, l’arsenal, la douane, l’hôpital
de la Charité, un marché construit sur le
modèle des Propylées d’Athènes, etc. Bien
que la Nouvelle-Orléans soit située k ISO kilom.
en amont de l’embouchure du Mississipi,
la hauteur moyenne de la ville est de 3 mètres
seulement, et, dans les faubourgs les
plus éloignés du fleuve, le sol bas et spongieux
est presque déprimé jusqu’k la ligne du
niveau de la mer. Avant 1727, quand la ville
n’était pas encore protégée par une digue,
elle était périodiquement inondée et présentait
l’aspect d’un cloaque ; alors l’isthme qui
sépare les eaux du fleuve de celles du lac
était presque supprimé pendant les crues et
se réduisait k une petite langue de terre qu’on
appelait Terre haute des lépreux. Depuis les
premiers travaux entrepris par le gouverneur
Périer, la Nouvelle-Orléans cessa d’être
une ville amphibie ; aujourd’hui, elle est parfaitement
protégée du côté du fleuve par une
magnifique levée ayant jusqu’k 100 mètres de
largeur. Cependant, le sol est si bas que les
moindres inégalités du terrain retiennent
l’eau de pluie, et les grandes averses font de
la Nouvelle-Orléans comme une autre Venise ;
aussi faut-il avoir recours k la force de •
la vapeur pour assécher la ville, et de puissantes
machines absorbent continuellement
l’eau stagnante pour la revomir dans un affluent
du lac appelé le bayou Saint-John.
Cette humidité du sol contribue k rendre l’air
malsain, et la fièvre jaune fait dans la ville et
les environs de grands ravages. La Nouvelle-Orléans
offre la plus belle position commerciale
qu’il soit possible d’imaginer. Placée à
une certaine distance de l’embouchure et cependant
assez rapprochée du point où le
fleuve se divise en plusieurs branches, elle
domine k la fois le commerce de l’intérieur
et celui de l’extérieur, et tous les produits,
toutes les marchandises viennent forcément