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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 12, part. 1, P-Pate.djvu/122

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PANI

vit les leçons de Locatelli et de B. Luti, s’adonna avec beaucoup de succès au paysage, et se fixa dans cette ville, où il ouvrit une école qui compta bientôt beaucoup d’élèves. L’Académie de Saint-Luc et l’Académie de peinture et de sculpture de Paris l’admirent au nombre de leurs membres. Panini était un très-habile peintre de décors. « Peu d’artistes

fieuvent lui être comparés, dit Breton, pour a science et la perspective, pour la grâce et la touche dans ses paysages, pour l’élégance et l’esprit des figures dont il animait ses compositions. On lui reproche seulement d’avoir fait ordinairement ces figures trop allongées et, pour éviter la dureté de Viviani, d’avoir maniéré ses ombres par certaines teintes rougeâtres que le temps à corrigées en partie. » Panini a laissé un nombre considérable de tableaux, parmi lesquels nous citerons : A Rome, les Vendeurs chassés du temple, tableau fort remarquable par la richesse de l’architecture, par la variété de la composition, chez les Pères de la Mission ; des Perspectives au palais Quirinal ; à Florence, Plusieurs personnages sous un arc avec ta mer au fond ; à Milan, des Ruines ; au château de Rivoli, maison de plaisance du roi de Sardaigne, de beaux Paysages ; au musée de Madrid, des Paysages, Jésus dicpuiant avec les docteurs, Jésus chassont les vendeurs du temple ; enfin, au musée du Louvre, Prédication au milieu des ruines ; Préparatifs d’une fête donnéesur la place Navoue ; Concert donné à Rome par le cardinal de Polignac ; Intérieur de Saint-Pierre de Home ; des Festins, des Ruines, etc.

PANIONIES s. f. pi. (pa-ni-o-ni — gr.paniânia ; de pas, tout, et de lônes, Ioniens). Antiq. gr. Fêtes que les Ioniens célébraient sur le mont Mycale, en l’honneur de Neptune.

PANIOMUM, village de l’ancienne Asie Mineure, dans l’Ionie, au S. d’Éphèse. Ce village, situé près du mont Mycale, possédait un temple renommé, consacré à Neptune et bâti par les colonies ioniennes de l’Asie Mineure. C’est là que se réunissaient les députés des douze villes ioniennes pour y faire des sacniices en commun et délibérer sur les affaires de la confédération ionienne.

PAN1POT, ville de l’Indoustan anglais, présidence du Pendjab, dans l’ancienne province et k 90 kilora. N.-O. de Delhi, entre la rive droite de la Jcmumh ou Djeinmah et le canal de Delhi. Commerce important de sucre, sel et grains. Cette ville est célèbre par deux grandes batailles livrées sous ses murs en 1525 et 1761, et qui décidèrent, la première de la domination des Afghans, la seconde de celle des inahoiuélans uans l’Inde.

PANIQUE adj. (pa-ni-ke — gr. panikos ; du nom aePuH, dieu qui inspirait, dWail-ou, des terreurs de ce genre, ou de celui des pans qui jetèrent l’effroi dans le pays, eu annonçant la mort d’Osiris). l’erreur panique, l’erreur soudaine et sans raison : Loin de nous les TKRreubs paniques, gui n’ont pas le sens commun. (J.-J. Rouss.)

— s. f. l’erreur panique : La panique ne raisonna pas, elle fuit où elle frappe. (Lamart.) Le moindre progrès ne se peut réaliser satts jeter la panique parmi les peuples. (Proudh.)

PANIS s. m. (pa-ni). Bot. Syn. de panic.


PANIS (Étienne-Jean), homme politique et conventionnel français, né dans le Pértgord en 1757, mort en 1838. Il était avocat à Paris et beau-frère de Santerre, lorsque éclata la Révolution. Panis devint un des plus chauds partisans des idées nouvelles, se signala parmi les orateurs populaires, prit part à toutes les émeutes, souleva le faubourg Saint-Antoine avec Sergent le 20 juin 1792 et, le 10 août suivant, fit partie des envahisseurs des Tuileries, devint alors membre de la municipalité connue sous le nom de Commune du dix août, puis fut un des administrateurs de la police et entra dans le comité de Salut public. Ce fut lui qui signa la circulaire émanée du ministre de la justice, dans laquelle il faisait connaître aux départements et justifiait les massacres de Septembre, dont il fut, dit-on, un des instigateurs. Nommé membre de la Convention, il siégea sur les bancs de la Montagne, fut attaqué par les girondins comme un des « égorgeurs de Septembre », vota la mort du roi, fit partie du comité de Sûreté générale au plus fort de la Terreur, et suivit la ligne politique de Robespierre jusqu’à l’époque de la mort de Danton. Il se sépara alors de lui et contribua à sa chute, le 9 thermidor 1794 ; néanmoins, Panis continua à rester fidèle au parti jacobin, prit la défense des insurgés du 1er prairial an III (20 mai 1795) et fut, peu de jours après, décrété d’arrestation. Rendu, cette même année, à la liberté par suite d’une amnistie, il rentra dans la vie privée et obtint un emploi dans les bureaux des hospices de Paris. Après les Cent-Jours, il dut quitter la France, comme régicide, se rendit en Italie et y resta jusqu’à la révolution de juillet 1830, époque où il put revenir dans sa terre natale.


PANISQUE s, m.(pa-ni-ske — rad. jxm). Mythul. N’uni Uoiiné à des dieux champêtres qu’on croyait tout au plus de la taille îles pygtnées. Syn. de pan.

PAMSblÈKES, bourg de la Loire, cant. ds Peurs, aiTojid, et u 36 kilom. N.-E. deMontbri.-.ou ; pup. aggl., 1,666 hab. — pop. tôt., (,464 hab. Fabrication de toiles et de linge de table. Ce bourg est situé sur le penchant

PANN

d’un coteau, qui s’élève au milieu d’une belle et fertile campagne. Jadis entouré de murailles, il ne se compose plus aujourd’hui que d’une rue étroite et escarpée, mais qui offre un aspect animé. C’est un bourg industriel ; ses toiles, ses mousselines, ses broderies sont assez estimées. Aux environs, chapelle Saint-Loup, où l’on vient en pèlerinage demander la guérison des enfants malades.

PAN1ZZI (Antoine), bibliophile italien, né à Brescello, duché de Modène, en 1797. Il étudia le droit à Parme et fut reçu docteur. Il exerçait la profession d’avocat lorsque, compromis dans les conspirations du carbonarisme en 1821, il fut arrêté à Crémone, mats parvint à s’échapper et s’enfuit à Lugano, à Genève, puis à Londres, où il trouva enfin un refuge assuré. Il y publia, avec la date de Madrid, 1823, un écrit fort intéressant sur les rigueurs sauvages et les tortures pratiquées sur les carbonari dans les prisons de Modène par ordre du souverain lui-même. D’abord professeur de langues à Liverpool, il obtint, grâce à l’amitié de lord Brougham, la chaire de littérature italienne à l’université de Londres (1828), puis, en 1831, la place de bibliothécaire adjoint au British-Museum, dont il devint plus tard conservateur aux imprimés et, en 1S56, conservateur principal. Depuis l’époque où il fut appelé à remplir ces fonctions importantes jusqu’au moment où il prit sa retraite (1S68), il s’occupa de réorganiser la bibliothèque, forma les catalogues, obtint des subventions, rédigea des rapports adressés aux commissions établies par le Parlement et soumit enfin, en 1852, un projet d’agrandissement et de reconstruction des salles publiques, qui fut adopté et mis à exécution de 1856 à 1858. Outre les rapports, comptes rendus et catalogues qu’il a publiés, M. Panizzi a donné une grammaire italienne, des articles dans diverses revues, des éditions de i’Orlando furioso d’Arioste et des poèmes de Boiardo : VOrlando innamorato, les Souetti et les Canzoni, enfin un Court index des imprimés mis à l’usage du public en 1851 (1851),

PANLEXIQOE s. m. (pan-lè-ksi-ke — du prêt’, pan, et de lexique). Lexique universel, dictionnaire de la. langue qui contient tous les mots, toutes leurs acceptions, toutes les locutions.

PAN-MÉLODICON s. m. (pann-mé-lo-dikonn — du préf. pan, et du gr. mélâdikos, mélodique). Mus. Instrument dans lequel des lames vibrantes étaient mises en mouvement par une roue.

— Encycl. Le pan-rnélodicon était un instrument inventé, en 1810, par M. Leppich, à Vienne. Cet instrument consistait en un cylindre conique, mû par une roue qui mettait en vibration de petits morceaux de métal courbés à angle droit, lesquels étaient touchés légèrement au moyen d’un clavier. Le pan-mélodicon manquait surtout d’originalité, et peut-être est-ce là la cause du succès médiocre qui l’accueillit lors de son apparition.

PANNAH, ville de l’Indoustan anglais, présidence de Calcutta, dans l’ancienne province d’Allahabad, à 32 kilom. S.-E. de Chatterpoor, près de la rive droite du Keane. Cette ville est considérée comme la Panassa des anciens. Aux environs, fameuses mines de diamants renfermées dans un chaînon de montagnes d’environ 40 kilom. de longueur. Autrefois très-productives, elles sont aujourd’hui moins importantes.

PANNAIBE s. f. (pa-nè-re — du lat. pannus, étoife de laine). Techn. Basane écrue dont on recouvre, sur le métier, la partie d’une pièce de soie qui est déjà tissée.

— Bot. Syn. de zéore, genre de cryptogames.

PANNAR ou PENNAR, rivière de l’Indoustan anglais, présidence de Madras. Elle prend sa source dans la partie septentrionale du Maïssbur, coule d’abord au N., puis tourne à l’E., arrose le Baloghat et le Karnatic et se jette dans le golfe du Bengale, près de Vellore, après un cours de 150 kilom.

PANNABTZ (Arnold), imprimeur allemand, mort en 1476. Il apprit l’art typographique à Mayence, dans l’imprimerie qu’y avait fondée Gutenberg, puis se rendit, en 1462, en Italie avec (jonrud Sweynheim et fonda avec lui, au couvent de Subiaco, à 50 kilomètres de Rome, la première imprimerie établie dans ce pays. En 1467, les deux associés, à la demande du marquis de Maximio, allèrent installer dans son palais des ateliers typographiques. Six ans plus tard, Conrad quitta Pannartz, qui resta seul à la tête de l’entreprise et dont le nom disparaît des annales de l’imprimerie à partir de 1476. Il avait publié des éditions de Lactance, du De Officiis, de la Cité de Dieu (1466), des classiques latins, des traductions de Strabon, de Polybe, de Josèphe, d’Hérodote de Stace, en tout près de treize mille volumes.

PANNE s. f. (pa-ne — lat. pannus, étoffe de laine). Comin. Etoffe d’une matière textile quelconque, travaillée comme le velours, mais avec des poils plus longs et moins serrés ; se dit particulièrement de celles de ces étoffe3 qui sont fabriquées avec de la soie : Panne de soie, de laine, de fil, de coton. Panne noire. Panne verte.

— Argot. Situation déplorable, débine : Quand je serais, comme on dit vulgairement

PANN

dans une panne complète, entièrement rafale, je ne l’en aimerais que plus. (Mélesville.) Vous qui dans la panne étiez tous, Narguez donc le destin jaloux.

Delacoub.

— Théâtre. Mauvais rôle.

— Blas, Fourrure de vair ou d’hermine.

— Mac Orientation de la voilure et du gouvernail telle que le navire, ne pouvant avancer ni reculer, ne change que très-lentement de plaee en dérivant sur le flanc : Être en panne. Mettre en panne. Rester en panne, il Panne sèche, Manière de se tenir en panne par le seul jeu du gouvernail, sans le secours de la voilure. Il Rouler panne, Eprouver un roulis violent et égal sur les deux flancs. H Guidon de panne, Bâton garni d’un lambeau d’étoffe, dont on se sert pour étendre le brai.

— Constr. Pièce de bois qui, placée horizontalement sur la charpente d’un comble, en supporte les chevrons, il Tuile faîtière double.

il Panne de brisis, Celle qui est placée à la brisure d’un toit, où elle soutient le pied des chrevrons.

— Techn. Partie du marteau opposée à la partie phine avec laquelle on frappe ordinairement, il Partie inférieure d’un grand marteau de forge.

— Boucherie. Graisse épaisse qu’on trouve sous la peau du cochon et de quelques autres animaux de boucherie : La panne est employée en pharmacie aussi bien que dans les usages domestiques,

— Hortic. Panne Isabelle, Variété d’anémone.

— Encycl. Constr. Les pannes sont des pièces transversales qui, tout en complétant 1 ossature du système des combles, servent encore d’entretoisement et de contreventement horizontal aux fermes sur lesquelles elles s’appuient et qu’elles relient entre elles. Les pannes s’établissent en bois et en fer- quelquefois, lorsqu’elles ont une très-grande portée, on leur donne la forme d’une poutre armée ; on en a construit en fonte, en les renflant dans leur milieu suivant la courbe parabolique des solides d’égale résistance. Les pannes en bois s’emploient généralement avec les fermes en bois ; dans ce cas, on les espace de im,25 à iai,50, d’axe en axe, et on les fait reposer directement sur les arbalétriers, en les empêchant de glisser à l’aide de petits coins placés derrière elles, du côté de la pente du toit. Ces coins s’appellent échantigtiolles. Dans les charpentes en fer, lespawief se font en ferT ou en poutre assemblée, composée de cornières d’une âme pleine ou évidée et de semelles. L’emploi des fers double T et des poutres métalliques permet d’augmenter la distance des fermes, ce que l’on ne pourrait faire avec le bois qu’en construisant une poutre armée à un ou k plusieurs poinçons et tirants. Dans les charpentes en fer, les pannes ne reposent pas sur l’arbalétrier, mais elles sont assemblées à celui-ci de chaque côté de son âme, à l’aide d’équerres et de rivets ou de boulons ; de cette façon, on réduit considérablement l’épaisseur du comble. L’application du métal aux travaux de tout genre a permis la construction de ces charpentes à grande portée et à grand écartement, dans lesquelles les pannes jouent un rôle très-important, comme intermédiaire direct entre la charge et l’arbalétrier.

Les pannes, quels que soient les matériaux que l’on emploie à leur construction, sont soumises à une charge permanente comprenant leur propre poids et celui de la couverture, et à une charge accidentelle, effort du vent, poids de la neige. Dans nos climats, on admet pour le vent un effort moyen de 7 kilogrammes par mètre carré, et pour la neige une hauteur de 0^,25 qui produit 25 kilogrammes par mètre carré. En tout cas, il faut tenir compte de l’inclinaison du toit ; car, en admettant que la direction du vent est horizontale, son intensité diminuera avec l’angle du comble sur l’horizon. Les pannes sont considérées comme des pièces reposant librement à leurs extrémités sur des appuis, et chargées uniformément d’un poids p par mètre courant, et l’on a, pour trouver leurs dimensions, la relation suivante :

pi^=RI 8 n ’ dans laquelle p est la charge par mètre courant, égale à la charge par mètre carré multipliée par l’espacement des pannes ; l la portée de laponne ou l’espacement des fermes ; R le coefficient de résistance pratique, par mètre carré, de la matière employée, soit 550,000 à 800,000 kilogrammes pour le bois et 6,000,000 à 10,000,000 kilogrammes pour le fer ; I le moment d’inertie de la pièce, moment égal àj v*dv>, c’est-à-dire à la somme de tous les éléments superficiels qui composent cette section, multipliés par la distance du centre de gravité de chacun d’eux au centre de gravité de la section ; n la distance de la ligne des fibres invariables de la section ou mieux de son centre de gravité à la fibre qui en est la plus éloignée. Pour calculer la valeur de

—, il faut naturellement faire une première

n

hypothèse pour la section de la panne ; pour le bois, ce calcul de tâtonnements est très-réduit, surtout si l’on établit un certain rapport entre la hauteur et la largeur de la sec PANN

tion ; en effet, les pièces de bois étant généralement rectangulaires, on a

I abl

n= 6’

et si l’on fait a = - ou - de ô, on a pour - le»

3 t n

valeurs suivantes, que l’on peut faire entrer dans l’équation d’équilibre donnée plus haut :

L = *l. l £

n~ 18’ n" 12" Pour le fer, il n’en est plus ainsi j les formes étant très-variables et pouvant se réduire à de faibles épaisseurs, il est difficile d’établir un rapport entre la hauteur et la largeur de la section, à moins que cette dernière ne soit rectangulaire, forme qui présente le moins de résistance sous le plus grand poids, et que l’on doit autant que possible rejeter dans l’application du métal aux pièces soumises à des effets de flexion.

Les pannes étant généralement soumises à une charge uniformément répartie sur toute leur longueur, leur moment fléchissant maximum est placé au milieu, et c’est en ce point qu’a lieu leur plus grande flèche, qui ne doit

pas dépasser —■ de la longueur de la panne-

L’effort tranchant à chaque extrémité est égal à la moitié de la charge uniformément répartie ; les rivets ou les boulons placés en cet endroit doivent donc, ainsi que ta panne elle-même, présenter uns section suffisante pour résister à ce cisaillement. On peut remarquer que, dans ce genre de pièces, les moments fléchissants vont en diminuant du milieu aux extrémités, où ils sont nuls ? et que les efforts tranchants ou de cisaillement vont, au contraire, en augmentant du milieu, ou ils sont nuls, jusqu’aux extrémités, où ils sont maximums et égaux à la réaction de l’arbalétrier sur la panne. Dans les combles en bois, il faut que la surface de la panne qui repose sur l’arbalétrier soit suffisante pour ne pas s’écraser sous la réaction.

— Théâtre. Quelle peut être l’origine et l’étymotogie de ce vocable ? C’est ce que nous ne nous chargerons pas d’expliquer. Toujours est-il que, quand un comédien affirme qu’on lui a distribué une panne dans une pièce nouvelle, il a tout dit, et que sa colère ne connaît pas de bornes. La panne est du reste de natures diverses : un rôle court est presque toujours une panne au point de vue de l’acteur, parce qu’il se croit, cela va sans dire, capable de jouer le rôle le plus important ; un rôle considérable, mais placé en mauvaise situation, et qui ne doit inspirer an public que de l’antipathie, est tout autant une panne, une femme qui veut se faire passer pour jeune, et à qui l’on confie un rôle où elle est obligée d’accuser trente-cinq ans, s’empressera de réclamer contre cette panne, le rôle fût-il d’ailleurs le meilleur de la pièce. On voit enfin que le terme est quelque peu élastique, et qu’il sert à désigner tout rôle qui déplaît à l’artiste chargé de le jouer, pour quelque raison que ce soit.

PANNE, ÉE (pa-né) part, passé du v. Panner. Creuser avec la panne ou marteau : Fer panne. Cuivre panne.

— Pop. Misérable : Il est bien panne. La voilà pannbe.

PANNEAU s. m. (pa-no — dimtn. de pan). Petit par d’étoffe, il Vieux en ce sens.

— Fam. Crever dans ses panneaux, Être trop serré dans ses habits ; être gonflé de colère, de nourriture ou d’embonpoint : Pour moi, j’en ai le cœur si serréj qu’à peine je puis respirer.Et moi, j’en CREVE dans mes panneaux, (Legrand.)

— Sculpt, Ornements ou sujet sculptés dans un panneau : Un panneau de Puget.

— Peint. Planehe préparée pour peindre un tableau sur bois. CE Toile sur laquelle le peintre applique les couleurs : La civilisation la ptus avancée se lit jusque dans les moindres détails d’un tableau anglais, dans le brillant du vernis, dans la préparation des panneaux et des couleurs. (Th. Gant.) Il Panneau d’ornement, ’Peinture qu’on place dans un lambris ou un plafond pour l’orner.

— Arehit. Chacune des faces d’une pierre taillée, il Planche, feuille de carton ou de métal découpée, servant à tracer le profil d’une pierre. Il Partie d’éehiffre d’un escalier, comprise entre le patin, le limon et le noyau, n Chacune des plaques de marbre posées dans l’encadrement d’un foyer ou entre les pilastres d’un chambranle circulaire. Il Panneau de doue lie, Face courbe d’un voussoir, n Panneau de tête, Face plane et visible d’un vous-soir. il Panneau de lit, Face d’un voussoir qui touche à la face d’une des pierres du pilier ou d’un autre voussoir.

— Mar. Couverture en planche servant à fermer les écoutilles. il Grand panneau, Panneau qui ferme la grande ér.outille. Il Panneau de carène, Bordages calfatés au moyen desquels on ferme les ouvertures des ponts.

— Techn. Surface plane ou unie, encadrée ou ornée de moulures : Panneau de lambris, de porte. Porte, volets à panneaux. Hanneaux d’un carrosse. Panneau de glace, de vitre. H Modèle en bois dont se sert le tailleur. |] Carré d’une verrière renfermant un sujet entier : Y a-t-il en Sorbonne une porte ou un panneao de verre où vous n’ayez fait mettre