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PANN

gée en Pannonie Supérieure à l’O. et Pannonie Inférieure à l’E., dont la délimitation était formée par une ligue partant de l’embouchure du Haab dans le Danube jusqu’à l’embouchure de la petite rivière de l’Urpanus (Urbas) dans la Save. La plus grande partie de la Punnonie Inférieure ne fut mise en culture qu’au ive siècle de notre ère, sous le règne de Galère, qui, en l’honneur de son épouse, la nomma Valeria et en fit une province particulière ; mais, comme la Punnonie Inférieure eût été trop réduite, Constantin y ajouta quelques districts de la Pannonie Supérieure, districts compris entre la IJrave et la Save ; de la sorte, à la fin du iv» siècle, la Pannonie était divisée en trois provinces : 1» Pannonie Ire ou Supérieure ; capitale, Sabaria ; 2» Pannonie Ile ou Inférieure, appelée aussi Intenima ; capitale, Bregetio ; 3" Valeria ; capitale, Acinurn (Bude). Dans l’organisation administrative des provinces de l’empire romain, les provinces pannoniennes avaient chacune un gouverneur et un chef militaire, et dépendaient du diocèse d’Iilyrie, de la préfecture d’Italie et de l’empire d’Occident. Au ne sied* de notre ère, la Pannonie avait été le théâtre de la guerre des Mareomans. Plus tard, ce pays fut encore inquiété par les Quades, les Juzyges et les Marcomans. Les Koinains l’assignèrent pour demeure it des Vandales avec lesquels ils avaient fait alliance. Au v<* siècle, Valentinieu III, d’après le conseil d’Aétius, le céda à l’empereur d’Orient, Thèodose II, qui l’abandonna aux Huns. Après la mort d’Attila (453), les Ostrogoths s’en emparèrent ; mais, outre ceux-ci, on y voyait les Gépides dans le S.-E. et les Rugiens dans le N.-O. Les Goths furent expulsés en 488 et les Lombards s’en emparèrent en 527. Quand ces derniers se dirigèrent vers l’Italie, Tau 568, ils abandonnèrent le pays aux Avares. Ceuxci furent subjugués parCharlemagne, dont la domination s’étendit ainsi sur ia Pannonie. Sous les successeurs de ce prince, les Slaves du Nord se répandirent dans ce pays, qui lit partie du grand royaume de Moravie, jusqu’à ce que, en 893, l’empereur Arnould poussa les Madgyars ou Hongrois à s’en emparer.

PANNONIEN, 1ENNE s. et adj. (pan-nom-ain, i-è-ne). Uéugr. anc. Habitant de la Paunonie ; qui appartient à la Pannonie ou à s-s habitants : Les Pannonikns. Les troupes

PANNOHIKNNBÇ.

PANNONIQUE adj. (pan-no-ni-ke). Hist. anc. Oui appartient, qui a rapport à la Pannonie : Guerres PANNONIQUES.

PANNONIUS (Janus), poète hongrois. Y.

CtSlNliK.

PANNO3ITÉ s. f. (pan-no-zi-té — du lat. pannus, étoffa). Pathol. Défaut de consistance « ■e ia peau.

PANNUS s. m. (pan-nuss — mot lat. qui siginf. eto/fe). Pathol. Réseau vnsculaire qui recouvre la cornée. [(Tache irrégulière de la peau, annonçant l’invasion de la lèpre. Il On écrit aussi pa.miS.

— Eucycl. Méd. Le pannus ressemble assez exiu : teui-iii aux nervures très-Jiues de certaines fouilles dépouillées du parenchyme par une longue macération. Les vaisseaux, plus ou moins nombreux, sont un prolongement de ceux de la conjonctive ou de la scléroti- ■ que, qui se lerminotn à l’état normal sous tortue d’anses autour de la cornée, 11 existe entre eux une certaine quantité de matière amorphe et des éléments fibro-plastiques, de nouvelle génération. On a souvent confondu le pantins avec le ptérygion ; mais ces deux aff-ctions diffèrent autant par ia forme et la structure que par les causes qui les produisent. Ainsi, le pterygiuii, résultat de 1 infi.imln.iiion, a la tonne d’un triangle mobile et peut être disséqué, tandis que le pannus, composé pur une espèce de viscosité de la conjonctive, a une forme indéterminée, ne peut être disséqué et se rattache toujours à une irritation ou à une phlegniasie de l’œil. Ce sont, eu etfel, les diverses ophthaimies, les granulations des paupières, le triehiasis, I’eclropîon et toutes les causes d’irritation locale qui produisent le développement du pannus. Celui-ci débute par une ou plusieurs taches sur la cornée, espèces de petits nuages sur lesquels se rendent Ues pinceaux de Vaisseaux provenant de la conjonctive scléroticale ; le nombre et le volume de ces vaisseaux augmentent de plus eu plus etlep<™«us s’étale à mesure ; quelquefois il dépasse la Cornée. Les vaisseaux variqueux, se voient sur le blanc de l’œil, et, s’il existe en même temps une kératite, on voit la vascularisation particulière a cette inflammation se dessiner, particulièrement sur la limite de la cornée. Le pronostic du pannus est subordonné à l’espèce d’inflammation ou de lésion qui l’a fait naître. Pour combattre cette affection, il faut dbnc ainquer d’abord la maladie primitive qui lui a donné naissance, et comme c’est, le plus souvent, une kératite ou une conjonctivite chroniques, c’est le traitement de ces deux inflammations qu’il faut surtout employer. Ou doit, en outre, chercher à faire cesser la communication des vaisseaux qui forment le pannus avec la sclérotique qui les alimente. L’extirpation doit être rejetée.

PANNYCIMS, nom propre grec, assez usité ; il était porte par les joueuses de flûte et les courtisanes. Lucien l’a attribué à quelques PANÔ

unes des jeunes filles qu’il met en scène dans ses fameux Dialogues. Pétrone, dans un des plus licencieux tableaux de son Saiyricon, introduit, pour quel usage et dans quelle compagnie, on le devine, une petite fille de huit ans, qu’il appelle Pannyohis. André Chénier fait adresser à une Pannyohis, par un jeune berger, une de ses plus délicates inspirations :

Ma belle Pannychl», il faut bien que tu m’aimes. Nous avons même toit, nos âges sont les mêmes ; Vois comme je suis grand, vois comme je suis beau 1 Hier je me suis mis auprès de mon chevreau : Par Pollui et Minerve ! il ne pouvait qu’à peine

Faire arriver sa tête au niveau de la mienne

Cette idylle de Punnychis est restée inachevée.

PANNYCHISME s. m. (pan-ni-ki-srae — gr. pannuchistnos ; de pas, tout ; hmcAios, nocturne). Antiq. Célébration nocturne des mystères.

PANOFKA (Théodore), archéologue allemand, né à Breslau en 1801, mort en 1858. 11 étudia à l’université de Berlin, puis fit de longs voyages en Italie et en France et se lia avec les savants les plus remarquables de son temps. Panofka contribua, avec Gerhardt et le duc de Blacas, à la fondation de l’institut archéologique^ de Rome. À Paris, il eut occasion de visiter les plus belles galeries publiques et particulières. C’est dans cette ville qu’il publia, en français, les Recherches sur /es noms des vases grecs (1829, gr. in-fol.), où il cherchait à déterminer la dénomination convenant à chaque espèce de vase, d’après les renseignements fournis par les auteurs anciens ; il eut à cette occasion une vive discussion avec Letronne, qui contestait avec trop de scepticisme, quoique souvent avec raison, les résultats de son confrère. Il a donné également dans notre langue la description du Musée Blacas (1830-1833, in-fol.), et celle du Cabinet Pourtatês (1834, in-fol.). En 1844, il se fixa à Berlin, où il obtint une chaire de l’université. Ses autres écrits sont tous rédigés en allemand. Ce sont, pour la plupart, des dissertations ou des mémoires adressés à l’Académie de Berlin, dont il faisait partie ; mais, malgré leur brièveté, ces travaux sont d’une grande valeur : l’exposition est intéressante et nette, l’érudition très-solide. Un signale surtout les mémoires Sur ta caricature antique et Sur tes vases 4 boire appelés rhy~ taus ou cornes. Panofka fit publier, en outre, les Scènes de la vie antique (1843), et les Grecs et Grecques d’après l’antique (1844), deux ouvrages contenant un choix judicieuxde dessins représentant des scènes de la vie ordinaire ou des costumes, et pouvant servir de commentaire vivant ou de manuel d’antiquités. Citons encore de lui : Terres cuites du musée de Berlin (Berlin, 1841-184j, 8 livraisons in-*o, avec fig.) ; Delphe et Melène (Berlin 1849) ; Âlalante et Allas (Berlin, 1851) ; Poséidon Baliseus et Alhêné Sthenia (Berlin, 1857), etc.

PANOFKA (Henri), violoniste et compositeur allemand, né h Breslau (Silèsie) en 1803. Destiné par son père à ia profession d’avocat, il lit de bonnes études littéraires. En même temps, il apprenait le violon sous la direction de sa susur aînée, virtuose distinguée, et te professeur Straueh lui enseignait le chant et le solfège. Dès l’âge de dix ans, Panofka se fit entendre avec un grand succès dans un concert. Ses humanités terminées, il obtint la. permission de se livrer entièrement à sou penchant pour l’art musical. S’étant rendu à Vienne, il prit des leçons de Mayseder et d’Hoffmann, puis il donna une série de concerts à Vienne (1827), Munich, Berlin, etc., et à fit paraître dans cette dernière ville ses premiers essais de critique musicale. En 1834, M. Panofka vint à Paris, Se lit entendre dans deux séances du Conservatoire, et la critique le classa parmi les exécutants sérieux de l’époque. Dès son arrivée, M. Panofka se mit à suivre assidûment les représentations du Théâtre-Italien, et l’audition des aumirables chanteurs en ce moment attachés à cette scène l’incita a étudier le mécanisme de la voix et les diverses méthodes des plus grands artistes. Le résumé de ses travaux parut, en 1858, dans un ouvrage intitule : l’Art de chunter, livre utile -et sérieux que les professeurs consultent avec fruit. En 1844, il fut mande à Londres par M. Lumlay pour diriger les ensembles d’une troupe qui comptait parmi ses membres Kraschini, Labittehe, Coletti et Jenuy Lind. M. Panofka resta à Londres jusqu’en 183 !, époque a laquelle il vint se fixer définitivement à Paris. Attaché à la rédaction de plusieurs gazettesmusicales et de divers journaux de cette ville, notamment du Messager et du Temps, correspondant de la nouvelle ûasette musicale de Leipzig, fondée par Schumann, il a donné dans ces différentes feuilles des articles fort remarqués, tout en se livrant au professorat, dans lequel il s’est acquis une juste réputation.

On doit à cet artiste : des fantaisies, une ballade, une élégie, un caprice, un adagio, un grand morceau de concert, des études intitulées : les Rêveries, le tout pour violon j un grand duo pour piano et violon et quelques morceaux de chant détachés, avec accompagnement de piano ; ud Abécédaire vocal (1858), vingt-quatre vocalises d’artiste qui complètent la méthode de chant de M. Pa ï>ANO

nofka ; six morceaux religieux réunis sous le titre à’Heures de dévotion, etc.

PANOMA s. m. (pa-no-ma). Bot. Syn. de

CROTON T1QLION.

PANOMPHÉUS adj. (pa-non-fé-us — gr. panomphaios ; de pas, tout, et de omphé, voix). Mythol. Surnom de Jupiter, adore par tous les peuples.

PANON (Philippe) Desbassyms de Richemont, administrateur français. V. Desbassyns.

PANONCEAU s. m. (pa-non-so — du lat. pannus, étoffe). Féod. Girouette ■portant les armes du seigneur peintes ou découpées à jour, il Petit pennon, qui appartenait à la noblesse inférieure, il Eeusson armorié, placé sur un poteau comme marque de la juridiction d’un seigneur, il Eeusson que l’on plaçait sur la porte d’une maison, quand elle était saisie réellement, il Eeusson placé à la porte d’une maison en sauvegarde.

— Par anal. Eeusson placé à la porte des officiers ministériels.

— Blas. Petite bannière en forme de guidon, garnie d’une oroisette et attachée à une croix longue, pour servir d’attribut à l’agneau pascal : Vachot de Menegaut : De simple, à l’agneau pascal d’argent, ta croisette d’or, le panonceau du même croisé de gueules.Calignon : De gueules, à l’agneau pascal d’argent, le pajn^xkau d’or, croisé du champ, au chef cousu d’azur, chargé de deux coquilles du second émail.

— Armurer. Floquet placé au bout du fer des lances.

PANOPE s. m. (pa-no-pe — de Panopeus, nom mythol.). Ornith. Syn. de chénalopex.

— Crust. Genre de décapodes brachyure*, formé aux dépens des crabes, et qui ressemble beaucoup aux xanthes : Les panopks appartiennent à l’Amérique. (H. Lucas.)

PANOPE ou PANOPÉE, fils de Phocus et d’Astéropée. Il prit part à l’expédition des Argonautes, assista à la chasse du sanglier de Calydon, suivit Amphitryon dans la guerre contre les Taphiens et les Télébceens et s’appropria une part de butin, contrairement à un vœu qu’il avait fait. Il donna son nom à la ville de Panope, en Phocide. Un de ses descendants, Epée, construisit le fameux cheval de bois,

PANOPÉE s. f. (pa-no-pé). Astron. Planète télescopique, découverte en 1861 par M. Goldschmidt.

— Mot). Genre de mollusques acéphales à coquille bivalve, voisin des myes et des giycimères, et comprenant un petit nombre d espèces, qui vivent surtout dans les mers australes, ou qu’on trouve fossiles dans les terrains tertiaires.

— Encycl. Moll. Les panopées sont très-voisines des crabes ; elles s’en distinguent surtout par leur carapace moins ovnlnire et par ^existence d’un hiatus au bord intérieur de l’orbite ; les bordslaiéraux antérieurs sont peu prolongés en arrière, tandis que les bords latéraux postérieurs le sont beaucoup. Les espèces peu nombreuses de ce genre habitent les mers de l’Amérique. Leurs meeurs, peu connues, rappellent celles des carcins.

Les panopées ont une coquille régulière, ovale, allongée, bâillante aux deux extrémités, équivaîve, inéquilatérale. L’animal est assez analogue k celui des solécurtes. Ces mollusques habitent les mers et vivent enfoncés dans le sable à plusieurs pieds de profondeur. La panopée d’Aldrovande, espèce type, qui atteint de très-grandes dimensions, habite les côtes de la Sicile et de l’Afrique occidentale.

PANOPÉE, ville de la Grèce ancienne (Phocide). Elle était située à îO stades de Chéronée, « Cette ville, dit l’historien Pauxanias, n’a ni sénat, ni lieu d’exercice, ni théâtre, ni place publique, ni fontaine. Les gens du heu sont logés au-dessus d’un ravin, sous de méchants toits en pointe et qui ressemblent tout à fait aux cabanes qu’on voit dans les montagnes ; ils ont néanmoins leur territoire et leurs limites, avec le droit d’envoyer des députés à l’assemblée générale des Phocéens. » Panopée était célèbre pour avoir été mentionnée par Homèie ; mais elle n’était plus, au temps de Pausauias, qu’une sorte de grand village. « J’ai vu, dit le savant voyageur, l’ancienne eneeinte de Panopée ; je crois qu’elle peut avoir environ 7 stades, et je me suis rappelé des vers d’Homère, dans lesquels il donne à la ville des Panopéens le nom de Cailieboros (aux belles danses). Ce poète, en décrivant le combat que les Grecs livrèrent pour avoir le curps de Patrocle, dit que Schédius, fils d’iplinas et roi des Pdocéens, qui fut tué par Hector, faisait su résidence à Panopée. C’était sans doute pour tenir les Panopéens en respect ; car la Béotie et ia Phocide sout limitrophes de ce cote-la, sans barrière, et, selon toute apparence, Panopée servait de forteresse à Schédius. Mais pourquoi le poète donue-t-il à cette ville le nom de Callictunos ? C’est ce que je. ne comprenais pas avant que les femmes que Ion nomme à Athènes les thyïades me I eussent appris. Ces thyïades sont des femmes de l’Attique qui vont tous les deux ans au mont Parnasse, où, avec des femmes de Delphes, elles célèbrent des orgies en l’honneur de Bacchus. Or, ces thyïades forment des chœurs de

PANO

danse sur la route d’Athènes à Delphes, en différents endroits, entre autres à Panopée, et le surnom qu’Homère donne à cette ville me parait avoir rapport à cette danse des thyïades. Sur le chemin qui mène à la ville, on voit un petit édifice décore d’une statue en marbre. C’est un Ksculape, selon les uns, selon les autres un Pruméthée. ■

PANOPHOBIE s. f. (pa-no-fo-bl —de Pan, et du gr. phoàos, crainte). Méd, Teneur panique.

PANOFHOBIQUB adj. (pa-no-fo-bi-kerad. pnuophubie). Méd. Qui a rapport à la panophobie, qui est de la nature de la panophobie : l’erreur panophobique.

PAROPHRY3 s. f. (pa-no-friss — du préf. pan, et du gr. ophrus, sonrcil). Infus. Genre d infusoires ciliés, de la famille des paraméciens : Les panophrïs se trouvent dans les eaux douces ou marines. (Dujardiu.)

— Encycl. Les panophrys n’ont pas comme les bursaires la bouche pourvue d’une rangée de grands cils imitant des moustaches. Leur corps, tout hérissé de cils, est déprimé et ovale, mais susceptible à cause de sa contractilitéde prendre la forme globuleuse ; les rangées de cils vibratiles forment comme des stries croisées, droites ou obliques. Ces animaux microscopiques, longs de om,00007 à om,00OS8 et généralement colorés en rouge ou en vert, se trouvent habituellement parmi les herbes aquatiques des eaux douces ou marines. V. infusoires.

PANOPIE s. f. (pa-no-pl). Bot. Syn. de

MACAIÎANfU,

PANOPLIE s. f. (pa-no-pll — du préf. pan, et du gr. opta, armes en général, proprement instrument). Armure complète d’un chevalier du moyen âge.

— Panneau, sorte d’écu où des armes diverses sont accrochées avec syméirie.

— Fam. Choses dont on s’embarrasse inutilement dans une course, une expédition.

— Arachn. Genre d’arachnides, de l’ordre

des aearides.

— Encycl. On compose d’ordinaire une panoplie eu étalant dans un certain ordre, sur une planche recouverte d’étoffe et destinée à être dressée le long d’un mur, des armes du moyen âge : casque, cuirasse, cuissards, brassards, gantelets, lances, épées, hallebardes, pertuisaues, easse-iète, etc. On peut également y plaeerdes armes plus modernes : pistolets de ia Renaissance, troinblons, ur^uebuses à rouet et autres vieilles armes à feu.

Il existe, sous le nom de Panoplie, un curieux ouvrage de controverse du moine Euthémius Zijiabène. Cet ouvrage, composé au « commencement du xu« siècle, d’après les ordres de l’empereur Alexis Comneiie, avait pour but d’exposer toutes les hérésies et de les réfuter. Il a été traduit en latin et inséré dans la grande bibliothèque des Pères. Z- gabène avait donné le nom de Panoplie à son œuvre pour indiquer quelle servait d’armure complète aux doctrines qu’il professait.

PANOPOLIS, ville de l’ancienne Égypte, sur les bords du Nil ; elle était très-importante et renfermait de nombreux monuments, notamment un temple de Persée. V. Akhmin.

PANOPOUTAIN, AINE s. et adj. (pa-no-poli-tain, è-ne). Ueogr. anc. Habitant de Panopolis ; qui appartient à cette ville ou à ses habitants : Les Panopolitajns. La population

PANOPOLITAINE.

PANOPS s. m. (pa-nops — du préf. pan, et du gr. ops, œil). Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, de la famille des tanystomes, tribu des vésiculeux, comprenant trois espèces exotiques.

PANOPSIDE s. m. (pa-nopsi-de — du préf. pan, et un gr. opsis, vue). Bot. Genre de plantes, de la famille des protéaeees.

PANOPTÈS adj. m. (pa-no-ptèss — mot gr. formé de pas, tout, et de optomai, je vois) Mythol. gr. Surnom de Jupiter, il Surnom d’Argus.

PANOPTIQUE s. m. (pa-no-pti-ke — du préf. pan, et un gr. oplontai, je vois). Arehit. Bâtiment construit de façou qu’on puisse d’un seul coup d’œil en embrasser tout l’intérieur.

— Adjectiv. : Edifice, construction pakop-

TKJUB,

— Physiq. Lunette panoptique, Sorte de

besicles où les verres sont remplacés par des disques de cuivre noirci percés au ceulre d’un très-petit trou, et qui peuvent également servir aux myopes et aux presbytes.

PANORAMA s. m. (pa-nu-ra-ma — du préf. pan, et un gr. draina, vue). Vaste tableau circulaire placé autour d’une rotunde, ne façon que le spectateur voit les objets représentés comme si, piacé sur une hauteur, il découvrait tout l’horizon environnant : Les panoramas procurent une illusion extraordi- nuire. (Acau.) à Bâtiment dans lequel est placé le panorama : Le panorama des Champs* Û’Iysées.

— Par anal. Vaste étendue de pays qu’on voit d’une hauteur, sans que la vue soit bornée dans aucune direction ; Arrivés au pied de l’obélisque, le panorama tle Rame commence d se déployer. (Maie u Colet.) Afin d’embrat-