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les particularités qui, avec celles que nous ’ jugeons superflu de rappeler ici, afin d’éviter un double emploi avec l’article biogra-phique que nous consacrons au grand artiste, forment la substance du livre éloquent et véritablement ému de M., Dumesnil. Signalons toutefois les pages où l’auteur montre combien la Saint-Barthélémy fut encore plus criminelle qu’on ne le croit, pour avoir noyé dans le sang tant d’espérances qu’avait fait naître ta Réforme.

Puni* ? (Bernard), tableau d’Hégésippe Vetter (Salon de 1861). L’auteur de cette peinture s’est inspiré du passage suivant des mémoires de Palissy : ■ J’estois en une telle angoisse que je ne sçaurois dire, car j’estois tout tari et desséché à cause du labeur et de la chaleur du fourneau : il y avait plus d’un mois que ma chemise n’avoit seiche sur moy ; encore, pour me consoler, se mocquoit-on de moy, et mesme ceux qui me dévoient secourir alloient crier par la ville que je faisois brusler mon plancher ; et par tel moyen l’on me faisoit perdre mon crédit, et m’estimoiton fol. » Dans une salle délabrée, Bernard Palissy, tout noirci par la fumée, ruisselant de sueur, accablé par les tribulations qu’il a subies, est tombé assis sur un escabeau devant le four où se sont englouties tant de charretées de bois et de charbon. Le sol est jonche de débris de plats, de coupes, d’aiguières et de rustiques ngulines, qui se sont cassées et crevassées dmis le fourneau. A l’autre extrémité de l’atelier, des commères imbéciles et des ouvriers jaloux, un docteur ignare et des gentilshommes légers se moquent du pauvre potier, qu’ils croient plus lélé que ses vases.

Ce tableau a été payé 25,000 francs par la commission de la loterie organisée lors du Salon de 1861. Ce prix a paru généralement très-disproportionné avec le mérite de l’œuvre qui, bien qu’exécutée avec habileté, n’a, suivant le mot de Paul de Saint-Victor, « ni l’accent mordant, ni la finesse achevée qui sont à la peinture de genre ce que le titre est k l’or. • Le Bernard Palissy de M. Vetter a été lithographie par Cl. Thielley.

M. Louis Ruux a peint un Bernard Palissy faisant un cours de géologie, qui a figuré au Salon de 1857 et à l’Exposition universelle de 1S67, et qui a été payé 5,300 francs k la vente Pereire en 1872. C’est un bon tableau, d’une couleur forte et harmonieuse et d’une exécution pleine de largeur ; les physionomies sont bien étudiées ; la moins réussie est peut-être celle de Bernard lui-même, qui ne semble pas être en communion assez intime avec ses auditeurs.

M. Taluet a sculpté, en 1S07, une statue en marbre du Bernard Palissy pour la ville de Sain tus.

PALITHOÉ s. f. (pa-li-to-é). Zooph. V. pa-

LYTBOÉ.,

PAL1TSCH ou PALICZ, lac de Hongrie, cercle en deçà du Danube, près et k l’E. de Thérésienstadt ; environ 23 kilom. de circonférence.

PALHJRE s. m. (pa-li-u-re — du gr. patin, au rebours ; ouros, défense). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des rhamnées, tribu des puliurées, comprenant trois ou quatre espèces qui croissent sur les bords de la Méditerranée, au Népaul et au Chili : On multiplie le paijurs de graines ou de rejetons. ÏJussieu.) Les fleurs du paliure puraisssent à la fin du printemps. (V. de Boroare.)

— Encycl. Les paliures sont des arbrisseaux k rameaux garnis d’aiguillons axillaires, lisses, très-piquants, doubles, l’un droit, l’autre plus court et recourbé ; à feuilles alternes, ovales ou cordiformes, crénelées, à nervures très-fortes ; le fruit est sec, coriace, arrondi, à trois loges monospermes, entouré d’une aile membraneuse. Le paliure épineux, vulgairement nommé argalon, épine du Christ, porte-chapeau, etc., a des tiges tortueuses, couvertes d’une écorce brune et lisse ; des feuilles glabres, d’un beau vert ; des fleurs petites, jaunes, groupées en ombellules rameuses axillaires. Il croit sur les bords du bassin de la Méditerranée ; on le trouve très-abondamment dans le midi de la France ; il

’ se rencontre surtout, dans les broussailles, les haies, les lieux incultes, etc. On le cultive quelquefois isolé’ ou en touffes dans les jardins d’agrément ; mais son principal usage est de servir à faire des haies défensives. Peu difficile sur la nature du sol, il se multiplie très-facilement de graines, semées en place ou en pépinière, ou de rejetons enracinés que l’on plante de préférence à la fin

— de l’hiver.

Toutes les parties de cet arbrisseau ont été, autrefois surtout, employées en médecine ; leur décoction était préconisée contre la diarrhée. Les feuilles sont amères et astringentes. Le fruit, appelé chapeau d’évëque, à cause de sa forme bizarre, a une saveur légèrement sucrée ; il a été regardé comme diurétique et propre à faciliter l’expectoration dans l’asthme humide ; on le regarde aussi comme un bon remède contre la pierre ; les graines ont été, dit-on, employées avec succès contre l’hydropisie et comme pouvant tonifier les fibres relâchées. Les fruits, k l’époque de la maturité, sont recherchés des oiseaux.

Le paliure porte, dans beaucoup de localités, le nom vulgaire i’épine du Christ ; une

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tradition ancienne veut que les rameaux flexibles de cet arbrisseau, très-commun en Judée, aient servi à faire la couronne d’épines. Virgile le met au nombre des végétaux inutiles et le regarde comme l’indice de ces terrains incultes et stériles ou ne croissent que des ronces et des épines ; quand il déplore la mort de Daphnis, il nous montre les campagnes en deuil, dépouillées de narcisses et de violettes, et ne produisant que des chardons et des paliures épineux. Columelle ne veut pas qu’on l’admette dans les jardins, mais seulement qu’on l’associe avec les ronces pour faire des haies vives. Parmi les espèces exotiques, on remarque le paiiure inerme, qui croit dans l’Amérique du Sud, et qui est k peu près complètement dépourvu d’épines.

PALIUBÉ, BE adj. (pa-li-u-ré — rad. paliure). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au paliure.

— s. m. pi. Tribu de la famille des rhamnées, ayant pour type le genre paliure.

PAL1XANDRE s. m. (pa-li-ksan-dre). Bot.

V. PALISSANDRE.

PAL1ZADA, rivière du Mexique. Elle prend sa source au S. de l’État deTabasco, qu’elle traverse du S. auN., et se jette duns le golfe du Mexique.

PALIZZI (les), famille sicilienne, célèbre par ses querelles avec les Chiaramonti au XIVe siècle. Elle gouverna longtemps le roi Pierre II, abusa du pouvoir, puis fut exilée. Rappelée en Sicile par le roi Louis, elle provoqua une guerre civile dans laquelle elle finit par être vaincue. La lutte sanglante qu’elle soutint contre les Chiaramonti ne se termina que lorsque la paix fut signée, en 1372, entre Frédéric II et Jeanne 1re de Naples.

PALIZZI (Joseph), peintre italien, né à Naples en 1813. Il fit ses études de droit, puis s’adonna à son goût pour les arts et alla apprendre la peinture à Naples. En 1844, M. Paiizzi quitta cette ville pour venir k Paris. Depuis.cette époque, il a habité presque constamment cette ville, et, à partir de 1845, il a exposé à nos Salons de peinture un grand nombre de tableaux. M. Pulizzi s’est adonné au paysage, surtout dans la représentation des animaux, et, dans cette spécialité, il a fait preuve d’un talent vigoureux, original et vrai. Habile coloriste, desiinateur exact, connaissant fort bien les mœurs des animaux qu’il représente, il sait composer avec art des scènes animées et intéressantes, très-prisées des connaisseurs. Cet artiste a obtenu une médaille de 2e classe en 1849, et la croix de la Légion d’honneur en 1859. Purmi les nombreux tableaux qu’il a exposés, nous citerons : Orage dans une forêt des Abruszes et Intérieur de forêt (1845) ; Pâtre gardant des chèvres, la Vallée de Cheoreuse, la Vallée de Gragnano (1848) ; le Jtetour de la foire, Petit troupeau de chèvres, Trois chèvres sur les montagnes (1850) ; le Printemps, Béliers (Mât) ; la Uentrëe des vaches (1853) ; Chèvres ravageant des vignes (1855), un de ses meilleurs ttibleaux ; le Combat des béliers, le Retour des champs, l’Ane complaisant (1857) ; la Traite des veaux dans la vallée de la Touques, toile qui fit sensation en 1859 ; les naines du temple de Psstum, la Forêt (1801) ; les Anes, les Moutons, la Normandie (1863) ; Troupeau de bœufs chassé par l’orage (1864) ; la Petite chaumière, Intérieur de la forêt de Fontainebleau, le Pont de la Heine, la Charbonnière {1867) ; les Environs de Naples, paysage avec des chèvres (1868) ; les Chardons, Moutons allant aux champs (1869) ; le Retour du marché dans les Apennins (1870) ; Souvenir des Landes, Débardage de fagots dans les marais du Loing (■> 872) ; Buffles dans la campagne de Psstum (1S73), etc.

PALK (détroit de), bras de mer qui sépare l’Iudoustan de l’Ile de Coylan et met en communication le golfe de Manaar avec le golfe du Bengale ; il mesure 5S kilom. de largeur et porte le nom du Hollandais qui le passa le premier.

PALKIHA (Sem-Tob, ben Joseph, ben), rabbin espagnol qui vivait au xiiio siècle. Il fut k la fois poète, philosophe, jurisconsulte et composa un certain nombre d’ouvrages, dont les principaux sont : Sepher mahaloth (leLivre des degrés), sut les systèmes de philosophie ; Zeri haigaon (Baume odorant), livre de consolations pour l’âme affligée (Crémone, 1557) ; Migereth havicaah (Lettre polémique)Prague, 1525] ; Dehoth haphitosophius (Science des philosophes) ; Mevakesch (le Spectateur), imprimé en 1778 (in-8°).

PALLA s. f. (pal-la — mot lat.). Antiq. rom. Robe traînante que portaient les acteurs dans la représentation des tragédies, il Manteau que les femmes portaient par-dessus la stole.

— Encycl. La palla se portait par-dessus la stole et enveloppait le corps ; elle était formée d’une pièce d’étoffe oblongue ou rectangulaire, que l’on pliait sur les bords avant de s’en revêtir et que l’on fixait au moyen d’une broche ou fibule sur l’épaule gauche. C’était donc essentiellement une draperie flottante que l’on ajoutait sur soi en s’enveloppant. Sa longueur était variable ; quelquefois elle ne dépassait pas le genou ; c’est cette sorte de palla que Valerius Elaecus prête aux nymphes compagnes de Diane

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(summo pallagenu) et que porte la Furia dans le Virgile du Vatican. Le plus souvent, la palla, portée comme robe de cérémonie, tombait jusque sur les talons. On en revêtait les déesses et les personnages mythologiques ; c’était elle que portaient les acteurs et les musiciens sur la scène.

La palla des dames romaines, quoiqu’elle ne fût pas exactement la même que celle des femmes grecques, y ressemblait assez pour qu’on ait pu la comprendre dans la même classe de vêtements et la désigner par le même nom. Elle se portait par-dessus une tunique et était ajustée k la personne par des agrafes sur les épaules, avec cette différence que le haut de l’étoffe n’était pas replié comme dans la palla grecque, la tunique de dessous couvrant complètement la poitrine. La statue de la prêtresse Livia, découverte à Pompé), fait comprendre tous ces détails. Ou appelait palla citharsdica la palla que les musiciens portaient sur la scène ; par suite, elle est donnée souvent dans les œuvres d’art à Apollon comme le costume qui.lui convient le mieux quand il joue son rôle de Cilharœdus et de Musagetes. C’était une robe longue, il manches tombant jusqu’au poignet, serrée par une large ceinture autour de Ta taille et dont le bas couvrait les pieds et quelquefois même traînait à terre. Tous ces traits sont facilement reconnaissables dans une statue d’Apollon au Vatican.

PALLADAMINE s. f. (pal-la-da-mi-ne — de palladium, et de aminé). Nom donné k des ammoniaques composées métalliques qui renferment du palladium.

— Encycl. Les palladamines sont des ammoniaques composées métalliques, qui renferment du palladium substitué à l’hydrogène. On peut les diviser en deux classes : les palladamines simples, où les atomes d’hydrogène qui ne sont pas remplacés par le métal ne le sont par rien autre ; et les palladamines composées, dans lesquelles une portion de l’hydrogène non remplacé par le métal est remplacée par des radicaux alcooliques. Les pattadamiiies sont les analogues des ptatosamines, o’est-k-dire que le palladium y fonctionne comme divalent. Les analogues des plat’mamines dans lesquels le palladium fonctionnerait comme tétravaient ne sont pas connues jusqu’à ce jour, et cela se conçoit lorsqu’on songe à l’extrême instabilité des composés connus saturés du palladium.

— I. Palladamines simples, a. Lorsqu’on traite une solution modérément concentrée de dichlorure de palladium par un léger excès d’ammoniaque, il se forme un beau précipité rose ou couleur de chair, qui répond a la formule Az2HflPd"Cl*. Ce précipité est soluble

. dans un grand excès d’ammoniaque, et la solution ammoniacale neutralisée par les acides le laisse se précipiter de nouveau sans que sa composition se soit modifiée ; toutefois, sa couleur a viré en jaune. On obtient également cette modification jaune du chlorure de pailadammonium en chauffant la modification rouge à 10QO humide, ou k 200» sèche. Le chlorure jaune se dissout abondamment dans la potasse en donnant une liqueur jaune qui ne dégage pas d’ammoniaque, même à la température de l’ébullition. Le chlorure rouge se comporte avec la potasse d’une manière identique, k cela près que, avant de se dissoudre, il se convertit en chlorure jaune. Hugo Millier, s’appuyant sur ces faits, considère le composé rouge comme de l’uimnomc-cblorure de palladium 2AzH3, Pd"Cia, et le composé jaune comme du chlorure de" palladauunonium

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lution ammoniacale du chlorure de pailadammonium, il se dépose des prismes rhombiques, obliques et incolores, qui correspondent k la formule brute 4AzIIi>, Pd"Cl*. Millier a désigné ce nouveau corps sous le nom de chlorure de pallad-diamine. On peut plus justement le considérer comme du chlorure de diammopalladammonium et l’écrire

Pd" 1 (AzH*)2 Az2, Clï.

m)

Dans cette hypothèse, ce serait du chlorure de pailadammonium dont 2 atomes d’hydrogène seraient remplacés par l’ammonium AzH*. En d’autres termes, on est obligé d’admettre que les deux nouvelles molécules d’ammoniaque se collent ici par l’azote fonctionnant comme pentavaient. Ce chlorure perd la moitié de son ammoniaque k 200° et régénère le chlorure de pailadammonium. On obtient l’iodure et le bromure correspondant en dissolvant l’iodure ou le bromure de (.alladium dans un excès d’ammoniiique et en laissant évaporer. Tous deux cristallisent bien.’ Le fluorure se produit lorsqu’on ajoute de l’ammoniaque à la solution de chlorure de pailadammonium et de fluorure d’argent, etqu on laisse.ensuite évaporer ; il forme des prisinçs rhombiques obliques. Le fluosilicate s’obtient en écailles cristallines lorsqu’on verse de l’acide hydrofluosiiieique dans un sel soluble de pailadammonium additionné d’ammoniaque. L’oxyde

AzMi«Pd"0

se produit lorsqu’on décompose le chlorure par l’oxyde d’argent humide, ou mieuîj lorsqu’on précipite le sulfate par la quantité exactement équivalente d’hydrate de baryum. Il se forme ainsi une solution fortement alca-’ 1

Pd"

AzHSCl. Az113Cl

Cette opinion n’est pas justifiée, parce que la formule 2AzH3, Pd"Cl2 n’est point une formule de constitution et ne correspond à rien. Quoi qu’il en soit, le chlorure jaune, mis en digestion avec de^l’eau et de l’oxyde d’argent récemment précipité, fournit du chlorure d’argent et de l’oxyde de pailadammonium

Az«H6Pd"0.

Ce composé a toutes les propriétés d’une base puissante, comme l’oxyde platosanmionium ; il est soluble dans l’eau, k laquelle il communique une saveur et une réaction fortement alcalines. La solution aqueuse évaporée dans le vide laisse la base sous la forme d’une masse cristalline qui attire rapidement l’acide carbonique de l’air, surtout lorsqu’elle est humide. Elle s’unit avec les acides en formant des sels définis ; les solutions aqueuses donnent, avec les sels d’argent et de cuivre, des précipités insolubles dans un excès de réactif. Le sulfite de palludamuioniuui Azmepd", SOâ

prend naissance, soit lorsqu’on sature la base libre par un courant d’anhydride sulfureux, soit lorsqu’on dirige ce dernier gaz k travers une dissolution du composé chloré. Il Cristallise en octaèdres d’un jaune orangé. Le sulfate Az2H6pd", SO* cristallise de la même manière. L’azotate, l’iodure et le bromure ont été également obtenus. Le fluorure peut être préparé par l’action du fluorure d’argent sur le chlorure de palludatnmoniuiu. La paltadamine libre Az’AH^Pd" n’est pas connue, et c’est k tort que l’on donne quelquefois ce nom k l’oxyde de palladainmouium que nous venons de décrira. b. Lorsqu’on abandonne à elle-même la soine, qui laisse l’oxyde hydraté sous la forme l’une masse cristallisée lorsqu’on l’évaporé.

Cette masse n’est cependant pas absolument pure. Les solutions de ce corps précipitent les sels d’aluminium, de fer, de nickel, de cobalt et de cuivre, mais ne précipitent pas les sels d’argent. Par l’ébullition avec du chlorure atmnonique, elles chassent l’ammoniaque, et à l’air elles absorbent l’anhydride carbonique. Le carbonate que l’on peut obtenir, soit de cette manière, soit en décomposant le chlorure par le carbonate d’argent, ou encore en décomposant le sulfate par le carbonate de baryum, cristallise en prismes incolores. qui jaunissent k une température un peu supérieure à 100°. La solution aqueuse de ce sel est fortement alcaline et forme d’abondants précipités avec les sels de calcium, de baryum, de cuivre et d’argent. Le sulfite prend naissance, soit par l’action directe de l’anhydride sulfureux sur l’oxyde, soit par l’action de l’ammoniaque sur le sulfite de pailadammonium. Il forme de petits cristaux prismatiques, peu solubles dans l’eau, insolubles dans il’alcool, et qui virent eu jaune k 392° environ. Le sulfate prend naissance par l’uction d’un excès d’ammoniaque sur le sulfate palladeux : il forme des prismes petits, incolores, facilement solubles dans l’eau et insolubles dans l’alcool. La pallad-diamine libre

Pd" (AzH*)* Az» Hï n’est pas connue.

— II. Pallabaminbs composées. Nous donnons ce nom k des composés qui dérivent des précédents par la substitution de rudicaux d’alcool k l’hydrogène.

a. Composé éthylique. Lorsqu’on ajoute de l’éthylamine à une solution aqueuse de chlorure palladeux, il se forme un précipité jaune qui répond k la formule

AzSH4(C*H6)*Pd", Cl*.

Ce corps se dissout dans un excès d’éthylamine en formant une solution incolore, laquelle, par l’addition de l’acide chlorhydrique, fournit un précipité d’un jaune pâle qui finit ensuite par devenir cristullin et jaune foncé. Ce précipité est métainère du précédent et paraît être k ce dernier ce que le chlorure jaune de pailadammonium est au chlorure rouge. Une solution de ce second sel, dans un excès d’éthylamine, abandonne des prismes incolores du sel (C211&)*PdH8AZ4C12, que l’on peut considérer comme dérivant du chlorure précédent par la substitution de 2 molécules a’édiyl-aimnonium k l’hydrogène.

Lorsqu’on traite le chlorure de pailadammonium par une solution aqueuse d’éthylamine a une douce chaleur, ce sel se dissout et se décolore. Le liquide, en se refroidissant, abandonne des cristaux du sel

(C*HS)SPd"H«>Az4Cl*.

C’est le sel précédent, renfermant 2 éthyles de moins et 2 hydrogènes de plus. Millier lui a donné le nom de chlorure de palladéthyldiamiue.

p. Composé phénylique. En ajoutant de l’aniline en suspension dans l’eau k une solution de chlorure palladeux, il se forme un précipité jaune pâle, insoluble dans un excès d’aniline et qui consiste probablement en chlorure de pulladio-phényl-ammonium répondant à la formule H*(CSHSjîpd"Az2, Cl1. On obtient le composé iodé correspondant sous la farine d’une poudre cristalline jaune, en mélangeant de l’aniline en suspension dans l’eau avec de l’iodure de palladium nnement pulvérisé.

PALLADATE s. ni. (pal-la-da-te — rad. pal-