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l’éducation do son fils. Toutes les lettres qu’elle lui adresse pendant un séjour qu’elle lui envoie faire en France sont de petits chefs-d’œuvre d’ironie et formeraient un véritable code du complet gentleman. Les soins qu’il faut apporter dans le choix de ses amitiés, l’art d utiliser à son profit les relations les plus indifférentes en apparence, de se lier publiquement avec une femme du haut ton pour se ménager l’entrée des meilleures maisons, la tendra mère n’oublie rien ; on se rnppelle involontairement, en lisant sa correspondance, les Lettres de Chesterfield. Absente, lady Pelham veut encore servir de guida et de mentor à son fils, et, pour atteindre ce but honorable, elle ne regrette ni son temps, ni son éloquence. « En lisant ce livre, dit Gustave Planche, on regrette qu’il ne se compose pas tout entier de satire et de comédie. • C’est, en effet, la partie excellente de l’ouvrage, et la vérité des tableaux de mœurs fait entièrement oublier le cadre.

PliUlliSTRE (Pierre), théologien français, né k Rouen en 1635, mort à Paris en 1710. Il vint achever ses études à Paris, oit il prit les ordres mineurs, fut employé dans les missions du Languedoc, visita la plupart des maisons religieuses de France et entra vers la fin do sa vie, en qualité de sous-bibliothécaire, chez les cordeliers du grand couvent de Paris. C’était un homme d’un vaste savoir, d’une lecture prodigieuse, mais qui a fort peu écrit. Nous citerons de lui une édition du l’raitë de la lecture des Pères de l’Église {Paris, 169"), qu’il a augmenté de deux livres ; des Hemargues critiques contre les Essais de littérature de l’abbé Tricaud (1703) ; une Critique de la Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, de Gavé, plusieurs articles insérés dans les Mémoires de Trévoux.

PÉLIADE adj. (pé-li-a-de — du grec petiot, noirâtre, grisâtre, du même radical que le latin pallidus, pâle, et le sanscrit palilas, passé, grisâtre, blanchi, de la racine de mouvement put, aller, passer). Antiq. gr. Qui appartient au mont Pélion.

— s. f. Erpét. V. pélias.

— Crust. V. pélie.

PÉLIADËS, filles de Pélias, qui furent chassées d’iolchos après la mort de leur père et se retirèrent à Mantinée, en Arcadie, où elles terminèrent leur vie.


PÉLIAS s. m. (pé-li-ass — mot gr. qui signif. noirâtre. V. péliade). Erpét. Genre de reptiles ophidiens, formé aux dépens des vipères, et dont l’espèce type vit en Europe. Il On dit aussi péliadb s. i.

— Crust. V. pélie.


PÉLIAS, fils de Neptune selon les uns, de Crédiée suivant d’autres, et frère d’Eson et oncle de Jason. Suivant une des versions . les plus accréditées, car les postes et les inythographes sont partagés sur les détails de sa vie, il chassa Eson du trône d’Iolchos et le força à s’empoisonner avec du sang de taureau. L’oracle de Delphes lui ayant révélé

? u.’il serait dépossédé par un membre de sa

ainille, il regarda Jason comme le futur auteur de sa ruine et lui fit entreprendre l’expédition des Argonautes, dans l’espoir que son neveu y perdrait la vie. D’après une autre tradition, Eson vivait encore lorsque Jason, son fils, revint de la conquête de la Toison d’or, et c’est alors qu’il tut rajeuni par les artifices magiques de Médée (v. Eson). Les filles de Pélias, Astéropée et Amiiioé, jalouses de faire jouir leur père des moines avantages, prièrent Médée de renouveler le prodige en sa fuveur, ou plutôt ce fut Mêdoe qui, poussée par son époux Jason qui voulait venger son père, leur offrit le secours de ses enchaînements. Pour s’attirer leur confiance, elle prit un vieux bélier qu’elle coupa devant elles en morceaux, le jeta dans une chaudière bouillante et, après y avoir mêlé certaines herbes, retira le bélier sous la forme d’un jeune agneau bêlant. Elle proposa ensuite de pratiquer la même opération sur Pélias, dont elle jeta également les débris sanglants dans une chaudière ; mais elle eut soin de les y laisser jusqu’à ce que le feu les eût entièrement consumés. Ovide modifie les détails de cette atroce vengeance ; il raconte que ce furent les propres filles de Pélias qui, à l’instigation de Médée, égorgèrent leur père et le coupèrent en morceaux.

L erreur involontaire et dramatique des filles de Pélias a fourni aux écrivains une source féconde d’allusions pour caractériser ces circonstances, ces Catastrophes terribles où le prix du sang n’a pas été payé par les événements.

« Assurément, la vie présente n’est qu’un prodrome à la vie future. Mais, entre la vie présente et la vie future, y a-t-il, sous le rapport du bien et du mal, l’abîme que les chrétiens avaient imaginé ? Comme les filles de Pélias, qui égorgèrent leur père, voulant te rajeunir, les chrétiens ont jeté la vie, telle qu’jl nous a été donné de la comprendre, dans les Uammes du jugement dernier. »

P. Leuoux.-

« Le christianisme parait, annonçant dans

des phrases mystiques l’égalité, la solidarité

universelle, la responsabilité des personnes.

Discordes, calomnies, persécutions et révozxi.

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lutions. Ce fut le bain d’Achille ou plutôt le rajeunissement de Pélias.

Proudhon.

t Je ne suis pas de ceux qui, comme Pélias, voudraient rajeunir ; non parce que le moyen employé par Médée pour arriver à ce rajeunissement me paraît scabreux, mais parce que je ne tiens pas à retourner en arrière. «  (Le Figaro.)

« Chamfort ne voit dans les événements de la révolution que le concours de tout un peuple à hâter l’enfantement de la liberté. C’est vainement que le sang innocent a coulé, que le trône est ébranlé jusqu’en ses fondements, que la couronne chancelle sur le front des rois, que l’anarchie dresse une tête altière et que les institutions s’écroulent ne laissant après elles que le désordre ; tranquille au milieu de leurs ruines, il ressemble aux filles de Pélias gui attendent des maléfices de Médée le rajeunissement de leur vieux père. »

Arsène Noussaye.

Péitaa, nom de la lance d’Achille qui, seul de tous les Grecs, pouvait en faire usage. Le centaure Chiron l’avait coupée sur le sommet du mont Pélion et en fit présent à Pelée le jour de ses noces. Pelée s en servit dans les combats et la donna ensuite à son fils Achille, qui la rendit célèbre. Cette lance merveilleuse jouissait de la propriété de guérir les blessures qu’elle avait faites. V. lance.


PÉLICAN s. m. (pé-li-kan — latin pelicanus ; du grec pelikanos ou pelikan, pelikas, proprement le pivert qui taille le bois de son bec ; de pelekao, hache). Ornith. Genre d’oiseaux palmipèdes, de la famille des totipalmes ou type de la famille des pélécanidées, comprenant cinq ou six espèces répandues dans les deux continents. Les PÉLICANS aiment à vivre en société. C’est le PÉLICAN que l’on cite comme offrant l’exemple le plus admirable de l’amour maternel. (Z. Gerbe.) En Europe, les PÉLICANS dorment à terre et ne paraissent pas se percher. (V. de Bomare.)

Lorsque le PÉLICAN ouvre sa chair vivante
Pour nourrir ses petits et qu’ils mordent son flanc,
Avec une douceur dont l’homme s’épouvante,
Il regarde leurs becs tout rouges de son sang.

 DE BANVILLE.

|| Pélican américain, Nom vulgaire du couricaca.

— Artill. Ancienne bouche à feu de 6.

— Techn. Crochet de fer employé par le menuisier pour assujettir son ouvrage sur son établi.

— Chir. Instrument recourbé à l’usage du dentiste.

— Chim. Ancien alambic aujourd’hui hors d’usage.

— Encycl. Ornith. Les pélicans ont le bec très-long et large, droit, aplati horizontalement, terminé par un onglet crochu et comprimé ; la mandibule inférieure flexible, formée de deux branches, réunies seulement à la pointe et donnant attache à une membrane dilatable en sac volumineux ; la face et la gorge dénudées ; les jambes nues dans le bas, la queue arrondie, l’ongle médian sans dentelures. Le pélican blanc est un grand oiseau dont le corps est gros comme celui du cygne. Sa taille est d’environ 2 mètres ; son envergure est de 4 mètres. Le bec seul a 0m, 50 de longueur et sa poche peut contenir plus de quinze litres d’eau ; le plumage est d’un blanc légèrement rosé, selon l’âge, et les rémiges sont noires. Le tour des yeux est nu, ainsi que la gorge.

Le pélican nommé onocrotale à cause de son cri, qu’on a comparé à celui de l’âne, vit sur les bords de la mer, des lacs et des fleuves, dans les parties orientales de l’Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique ; il se nourrit de poissons, dont il emplit sa poche, pour les avaler ensuite à mesure que la digestion s’achève. Il vole très-bien et quelquefois fort haut ; mais ordinairement il se balance au-dessus des vagues, entre la lame qui se brise et celle qui s’approche en roulant. Lorsqu’il a aperçu un poisson à sa convenance, il tombe sur lui comme un plomb et s’enfonce dans l’eau, qu’il fait jaillir très-haut.

Souvent les pélicans se réunissent pour pêcher en commun ; ils forment dans l’eau une demi-lune, dont la concavité répond au rivage, puis ils s’avancent lentement vers le bord en battant fréquemment la surface de l’eau avec leurs ailes et en plongeant de temps en temps, le cou tendu en avant ; ils ont soin d’observer entre eux une distance égale à l’envergure de leurs ailes. Le croissant formé par eux se rapproche peu à peu de terre, et les poissons, resserrés de plus en plus, se trouvent réduits à un espace étroit. Alors commence le repas ; les prémices ont été recueillies par les grèbes qui, nageant dans l’espace circonscrit par la demi-lune, avant qu’il ait été rétréci, ont plongé fréquemment sur les poissons effrayés et étourdis. Les restes du festin sont partagés par des centaines de corbeaux et de mouettes, qui attendent le moment favorable de happer les poissons chassés hors de l’eau. Quand la pêche sociale est terminée, les convives vont s’installer au soleil et y digérer à leur aise.

Les pélicans perchent souvent sur les arbres pour y passer la nuit, mais ils n’y établissent jamais leur nid ; ils le font à terre, dans un enfoncement qu’ils garnissent d’herbes. La femelle pond de deux à quatre œufs ; elle nourrit ses petits en dégorgeant devant eux des poissons qu’elle a laissés longtemps macérer dans sa poche ; elle leur apporte aussi de l’eau de la même manière, et comme elle presse son bec contre sa poitrine en cherchant à vider sa poche, d’où sortent des matières toujours sanglantes, on conçoit l’origine de la croyance populaire qui attribue à cet oiseau l’habitude de se percer la poitrine avec son bec pour alimenter ses petits.

« Le pélican, dit le P. Raimond, peut devenir non-seulement familier, mais docile ; j’en ai vu un chez les sauvages, si bien dressé, que le matin, après qu’on lui avait fait sa toilette à la caraïbe, c’est-à-dire en le peignant en rouge avec du roucou, il s’en allait à la pêche et revenait le soir, apportant dans son sac une quantité de poissons, dont ses maîtres lui faisaient rendre une partie pour leur usage. »

Le Père Labat a observé une couvée de pélicans sur laquelle la mère veillait très-assidûment ; ayant pris un jour deux jeunes, il les attacha à un piquet ; les soins maternels continuèrent. Ces deux individus devinrent bientôt très-familiers ; ils se laissaient volontiers toucher et caresser et venaient même prendre les petits poissons qu’on leur présentait avec la main. Toutefois, on put remarquer que ces oiseaux étaient fort malpropres.

Buffon a émis l’idée de mettre à profit leur instinct pour la pêche, en les dressant à la manière des cormorans. Sans doute, on retirerait des avantages d’autant plus grands qu’ils pourraient, dans une seule pêche, faire une provision considérable de poissons ; mais la difficulté est dans l’exécution, et il est probable que la grande voracité de ces oiseaux, qui engloutissent, dit-on, dans une seule pêche autant de poissons qu’il en faudrait pour le repas de six hommes, sera toujours un obstacle à la réussite d’une semblable tentative.

La chair du pélican, comme celle de toutes les espèces qui se nourrissent exclusivement de marée, a une odeur et une saveur désagréables, qui rappellent l’huile rance ou le poisson pourri. Pourrait-on l’améliorer par un changement de régime ? Il n’y a rien d’impossible à cela. D’après Vieillot, le pélican en captivité mange très-bien des rats et d’autres petits animaux. M. Z. Gerbe a vu nourrir un de ces oiseaux, avec une pâtée composée de viande crue ou cuite, de pain, d’herbe, etc. ; il s’accommodait volontiers de cet aliment, auquel, il est vrai, on ajoutait de temps en temps un peu de poisson. Le pélican pourrait donc, avec quelques soins et de la persévérance, arriver à se nourrir d’autres mets que ceux qui composent sa nourriture habituelle. On sait que la chair de cet oiseau était rangée par Moïse au nombre des viandes impures.

En revanche, on a souvent tiré parti de la poche membraneuse du pélican. Chez quelques peuplades indigènes de l’Amérique, en la laissant adhérente à la partie inférieure du bec et en l’étendant convenablement, on en fait une sorte d’écope pour vider l’eau qui entre dans les pirogues. D’autres en fabriquent des sortes de bonnets. Avec cette poche et la partie supérieure du cou, les matelots européens font des blagues à tabac, fort recherchées dans l’Amérique centrale, et. qu’on enjolive quelquefois par des broderies en or ou en soie. Voici comment V. de Bomare décrit la préparation de ces poches:« On les étend dès qu’on les a tirées du cou de l’oiseau et on les saupoudre de sel battu avec de la cendre ou avec de l’alun afin d’emporter l’excès de la substance grossière qui s’y trouve ; après quoi, on les frotte entre les mains avec un peu d’huile pour les rendre souples et très-maniables ; quelquefois, on les fait passer à l’huile comme les peaux de mouton ; alors elles sont bien plus belles et plus douces ; elles deviennent de l’épaisseur d’un parchemin et extrêmement souples et douces. » On pourrait peut-être utiliser les œufs du pélican, dont les pontes sont très-abondantes ; mais les voyageurs ne disent rien à cet égard.

Il existe plusieurs autres espèces de pélican; telles sont:le pélican huppé ou frisé, qui habite les parages de la mer Noire ; le pélican brun, que l’on rencontre aux Antilles, sur les côtes du Pérou, au Bengale et à la Caroline du Sud; le pélican à lunettes, qui se trouve au Mexique et au Chili.


PELICE s. f. (pe-li-se). Ancienne orthographe du mot PELISSE,

— Féod. Deniers de pelice, Redevance que l’on payait soit en fourrures, soit en argent quand on ne pouvait fournir des fourrures.

— Erpét. Espèce de couleuvre.


PÉLICOÏDE adj. (pé-li-Uo-i-de — du gr. peli/ion, écaille ; eidos, aspect). Aloll. Qui a la forme d’un bénitier ou d une écuelle.

— s. m. pi. Famille de mollusques acéphales.

PELIÇON s. m. (pe-li-son — du lat. petits, peau). Manteau, pelisse, il Vieux mot.

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PÉLIDNB s. f. (pé-li-dne — du gr. pelidnos, livide). Ornith. Syu. de cocorli ou

ALOUKTTE DE MER.

— Encycl. Les pélidnes, confondues autrefois avec les bécasseaux ou avec les maubêches, s’en distinguent par leur bec plus long et la bordure de leurs pieds à peine sensible. Ce genre, désigné aussi sous les noms da cocorli, brunette, cincle, alouette de mer, etc., ne comprend que trois ou quatre espèces.

Le cocorli proprement dit a environ O’B.ïa de longueur totale ; la face, les sourcils, la gorge, le ventre et les couvertures da la queue d’un blanc pur ; le haut de la tête, les seapulaires et le dos d’un brun cendré varié de brun foncé ; la nuque, le devant du cou et la poitrine rayés de brun ; la queue cendrée, frangée d’e blanc. Ces couleurs, qui constituent la livrée d’hiver, varient un peu au printemps et en été ; ces variations, comme celles qui sont dues k l’âge et au sexe, ont été prises par les auteurs anciens pour autant d’espèces distinctes.

Le cocorli est très-répandu en Europe ; on l’a trouvé aussi au Cap de Bonne-Espérance, au Sénégal et dans l’Amérique du Sud. Il fréquente surtout les bords do la mer, des lacs, des étangs, des marais, des rivières, et se rencontre rarement dans l’intérieur des terres. Il est très-commun en France lors de son passage au printemps ; bientôt après, il^ n’en reste pas un seul individu daps le pays ; mais, vers le milieu du mois d’août, il paraît de nouveau ayant encore en partie sa livrée d’amour ; en automne, il y a encore un passage considérable et plusieurs individus hivernent dans le Midi. Les chasseurs ne reconnaissent point alors ces oiseaux pour la même espèce qui leur est apparue au printemps, vu le changement total de couleur da leur livrée.

Cette espèce, appelée alouette de mer, à cause de l’analogie que son plumage présente avec celui da l’alouette des champs, laisse toujours voir, qu’elle marche ou qu’elle soit posée, un mouvement continuel de sa queue. « Elle vit ordinairement, dit M. Z. Gerbe, par petites bandes qui cherchent ensemble dans le limon ou dans le Sable de petits insectes et des vers dont elles font leur nourriture habituelle. Lorsque l’époque des pontes arrive, les couples se forment, et ulors a lieu la dispersion des bandes. C’est dans l’herbe, au milieu d’un nid grossièrement fait, que cet oiseau dépose trois ou quatre œuls d’un vert blanchâtre avec de grandes et de petites taches brunes. Les petits, dès leur naissance, suivent leur mère et cherchent avec elle les aliments qui leur conviennent. Girardin rapporte que, lorsqu’un chasseur a tué un de ces oiseaux, ceux qui loi survivent, au lieu do prendre la fuite, s’empressent, au contraire, de voltiger autour de son cadavre. »

La pèlidne brunette est de la taille de l’espèce précédente et lui ressemble aussi pour la coloration ; mais elle est sujette à varier sous ces deux rapports, ce qui roi a valu le nom de bécasseau variable. Elle habite les marais, les étangs et les rivières ; au printemps, on la rencontre aussi sur les bords de la mer. Elle pose à terre son nid, qu’elle fait avec des roseaux secs ; sa ponte est de quatre œufs d’un blanc fuligineux, irrégulièrement tachetés de deux nuances brunes, l’une plus claire, l’autre plus foncée. « Les bécasseaux brunettes, ditCrespon, sont très-abondants dans les contrées marécageuses du Languedoc et de la Provence ; ils arrivont par Tiun des nombreuses, en volant au ras de terre, tout en jetant un petit cri qu’on peut exprimer par prilz, prits. Ils se posent sur la grève ou sur la vase des étangs et des marais, en se tenant-presque en ligne droite. Ces oiseaux nous visitent en automne, alors que le froid se fait sentir dans le Nord ; plusieurs restent l’hiver dans le pays ; mais, au printemps, nous les voyons arriver de nouveau en tros-grand nombre, venant des côtes d’Espagne. Cette espèce varie par la taillo ; on tn trouve de beaucoup plus grands les uns que les autres, ce qui a permis d’en faire une sous-espèce. »

La pèlidne roussâtre, regardée par la plupart des auteurs comme un bécasseau, est un peu plus petite que les espèces précédentes ; elle habite surtout la Louisiane, mais on la trouve aussi en Picardie. On présume que ses mœurs diffèrent peu de celles du cocorli et de la brunette.

PÉLIDNOTE s. f. (pé-li-dno-te — du gr. pelidnotês, lividité). Entom. Genre d’insectea coléoptères pent)unères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées phyllophages, comprenant une trentaine d’espèces originaires d’Amérique.

PÉLIDNOTIDE adj. (pé-H-dno-ti-de — de pélidnote, et du gr. idea, forme). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre pélidnote.

— S. f. pi. Groupe d’insectes coléoptères, de la famdle des lamellicornes, ayant pour type le genre pélidnote.

PÉLIE s. f. (pé-11 — du gr. pélias, noirâtre. V. péliadk). Erpét. Syn. do pélias.

— Crust. Genre de crustacés décapodes bruchyures, do la famille des oxyrhynques, dont l’espèce type vit aux lies Gallapagos. il Genre de crustacés décapodes macroures, da

a famille des salicoques, tribu’des alphêens,