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intérieurs, suivant que les roues sont à dents extérieures ou intérieures. Le rayon d’un pignon est à celui de la roue comme l’unité est au nombre de tours que le pignon doit faite par tour de roue ; il est encore égal à la distance des centres divisée par le nombre de tours du pignon par tour de roue augmenté de l’unité, selon que l’on se donne I un des rayons ou la distance des centres des deux roues. Le nombre des dents d’un pignon est égal au rapport qui existe entre celui de la roue d’engrenage et le nombre de tours que le pignon doit faire pour un tour de cette dernière. Ainsi, m étant le nombre de dents de la roue d’engrenage, « le nombre de tours du pignon et m’ son nombre de dents, on a

or m est égal au rapport qui existe entre le développement du cercle primitif de la roue d’engrenage et le pas ; il s’ensuit donc que , 2itR

R étant le rayon de la roue, a le pas et n le rapport approehé de la circonférence nu diamètre. Les dents des pignons se tracent comme celles des roues d’engrenage, soit à l’aide d’épicycloïdes, soit à l’aide de développantes. Ce tracé, pour lequel on peut consulter le mot ENGRENAUB, reçoitquelquesmodifications lorsque les pignons, très-petits, sont soumis à do grands efforts, ou bien, très-grands, servent à transmettre des efforts très-faibles, parce que les dents pourraient être trop minces vers le bout dans le premier cas, ou trop courtes dans le second. »

Pour tracer les dents d’un pignon qui doit conduire une crémaillère, on détermine d’abord lu hauteur dont la crémaillère doit s’élever pour un tour de pt’^son. AppelantAcette hauteur et r le rayon du cercle primitif du pignon, on a

A

r — —,

Ziî

Connaissant la résistance que la crémaillère oppose au pignon, on calcule l’épaisseur de la dent de ce dernier et l’on en conclut te pas a, puis le nombre de dents m à l’aide de la relation :

ïitr A

m = — = -,

en remplaçant r par sa valeur — et en simplifinn t. Des importantes recherches de M. Robert Willis il résulte que : lorsqu’un pignon extérieur mène une roue, il peut être plus petit que lorsqu’il est mené : ainsi, lorsque l’action commence k la ligne des centres, la plus petite roue qui puisse mener un pignon de 11 ailes a 54 dents, tandis que le même pignon peut conduire une roue de ïl dents et plus. De même, il n’y a qu’une crémaillère qui puisse mener un pignon de lu ailes à partir de la ligne des centres, mais ce même pignon peut conduire une roue de 23 dents et plus. Aucun pignon de moins de 10 ailes ne peut être mené, dans les conditions de l’épaisseur de la dent égale an creux ; mais des pignons de 6 ailes seulement peuvent conduire des roues portant un nombre quelconque de dents autre que 170. Enfin les plus petits pignons égaux qui puissent convenablement marcher ensemble sont des piquons k 16 ailes Les engrenages internes diffèrent des précédents en ce que, avec un pignon déterminé, l’arc. ; d’action de la roue dentée intérieurement augmente à mesure que son propre nombre de dents est plus petit. C’est der.c, dans ce cas, le plus grand nombre de dents qui puisse inarcher avec un pignon donné qu’il s’agit de fixer. De ses recherches, M. Robert Willis conclut, comme précédemment, que, lorsque le pignon mené, il peut être plus petit que lorsqu’il est mené. Ainsi, la plus pente roue qui puisse mener un pignon de 7 dents a 14 dents, tandis que le même pignon peut conduire une roue ayant un nombre de dents quelconque. De même, un pignon de 2 dents peut conduire une roue de 5 dents, taudis qu’il ne peut être mené par aucune roue.

PIGNON s. m. (pi-gnon ; gn mil. — rad./>eigner). Comm. Laine de qualité médiocre, qu’on sépare de la laine fine en la cardant, il Ce qui sort du cœur du chanvre quand on le peigne.

PIGNON s. in. (pi-gnon ; gh mil. — du lat. pinus, pin). Nom du pin parasol et de son fruit, dans le midi de la Fiance. || Graine que contient le cône du même arbre, il Pignon de Barbarie, Nom vulgaire des graines du ricin. U PiQlion d’Inde, Nom vulgaire des graines du jatropha curcas, donné aussi quelquefois, mais improprement, k celles du croton tiglion.

— Encycl. Pharm. Co nom a été donné k certaines graines employées en pharmacie. Les pignons doux sont fournis par une espèce de pin, spinus pinea ; ils sont oblongs, un peu anguleux, et renfermant une amande blanche douce et huileuse, très-recherchée par les Espagnols comme friandise. On en préparait autrefois des émutsions. L’huile de pignon a une légère saveur lerébiiuhaeée. Les pignons d’Inde, pignons des Barbades, sont les graines du médieinier, jatrophn curcas, L., euphorbiaeée des contrées chaudes de i’Amérifjue, Cette semence est noirâtre,

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unie, faiblement luisante, privée de caroncule ; son amande est revêtue d’une pellicule blanchâtre. Trois de ces graines suffisent en Amérique pour procurer d’abondantes évacuations aivines. On en retire par expression une huile qui sert à falsifier l’huile de ricin. Les petits pignons d’Inde sont les semences du croton tiglion. Ce sont elles qui fournissent l’huile de croton employée comme rubéfiante h l’extérieur.

P1GSONE (Simon), peintre italien, né à Florence en 16U, mort en 1698. Élève do François Furini, il devint un des peintres toscans les plus remarquables de son temps. Ses tableaux, parmi lesquels on cite le Bienheureux Bernard Tolomei, k Monte-Olivetto, Saint Louis, roi de France, k l’église Sainte-Félicité, sont surtout remarquables par la beauté des chairs, par la finesse des carnations.

PIGNONNÉ, ÉE adj. (pi-gno-né ; gn mil,rad. pignon). Blas. Se dit des partitions et aussi d un château, d’une maison, d’un mur, dont le haut se termiue en degrés de forme pyramidale : Salern, en Bavière r D’argent, à la Champagne piononnék, à deux montants de sable.

PIGNORATIF, IVE adj, (pi-ghno-ra-tiff, i-ve — du latin pignus, gage, ce qu’on remet entre les mains de quelqu’un. Dulâtte rapporte ce mot au même radical que pugnus, poing, grec pugmê, savoir la racine sanscrite puus, pung} broyer, devenue en latin pungère, parfait pu/ïugi, proprement battre, frapper, serrer. Ce nom du gage se rapporterait a l’antique coutume de frapper dans la main ou de serrer la main pour confirmer un contrat, coutume qui est usitée partout. Plusieurs expressions s’y rattachent dans les langues aryennes, il est plus probable toutefois que le latin pignus se rattache au même radical que pago, pango, pacùcor, faire un pacte, fixer, etc., savoir la racine sanscrite paç, lier, conservée aussi dans le grec pégiiumi, fixer, établir, gothique fahan, allemand fu/ten, fangen, anglais 10 fang, lithuanien paszau, russe pazu), Jurispr. Se dit d’un eonu-at par lequel on vend un héritage avec faculté de rachat k perpétuité, et par lequel l’acquéreur loue ce même héritage à son vendeur pour les intérêts du prix de la vente.

— Encycl. Le contrat pignoratif est un contrat usuraire déguisé sous la forme d’une vente à réméré, avec relocation au vendeur. Il diffère de la vente k réméré et de l’ami- ■ chrèse, en ce que la première transmet à l’acquéreur la propriété de l’héritage et n’est point mêlée de relocation ; et, k l’égard del’antichrèse, elle a bien pour objet, comme te contrat pignoratif, de procurer tes intérêts d’un p»êt, mais avec cette différence que, dans l’antichrèse, c’est le créancier qui jouit de l’héritage pour lui tenir lieu de ses intérêts, tandis ijue, dans le contrat pignoratif, c’est le débiteur qui jouit lui-même de son héritage et en paye les loyers à son créancier, pour lui tenir lieu des intérêts de sa créance.

Le contrat pignoratif fut introduit aune époque où les prêts h intérêt étaient prohibes. Pouréchapperkla prohibition, des créanciers se firent vendre par leurs débiteurs, sous faculté de rachat pendant un certain temps, des immeubles qu’ils relouaient au même instant k ces débiteurs, moyennant un loyer qui était ordinairement égal k l’intérêt du prix pour lequel l’immeuble pouvait être racheté. Ou désigna ces contrats sous le nom de pignoratifs, parce que la vente qui y était stipulée n’était véritablement qu’une impignoration ou engagement. (J’est pour cela que le contrat pignoratif n’a jamais transféré au créancier aucune propriété de l’héritage qui lui était vendu en apparence sous faculté de rachat. Après l’expiration du temps stipulé pour le rachat, l’acquéreur, au lieu de prendre possession réelle de l’héritage, prorogeait au contraire la faculté lie rachat et la relocation ; ou, à la fin, lorsqu’il ne voulait plus les proroger, il faisait faire un cominundeinent au vendeur de lui payer le principal et les arrérages sous le nom de loyers, et, faute de payement, il faisait saisir réellement l’héritage.

On reconnaissait l’existence d’un contrat pignoratif k trois circonstances principales : 10 la vileté du prix ; 2» la relocation ; 3° l’habitude de la part du vendeur de pratiquer l’usure. Il fallait au moins le concours de ces trois circonstances. Un ne pouvait pas surtout convertir en engagement ou contrat pignoratif e contrat dans lequel n’existait point la circonstance de la relocation au vendeur ; « parce que, dit Merlin, le seul fondement de la jurisprudence qui faisait assimiler ces contrats de vente k de purs engagements était la contravention indirecte qui en résultait aux lois prohibitives du prêt à intérêt. Par conséquent, cette jurisprudence n’était applicâble qu’au cas où l’acquéreur stipulait, sous la dénomination de loyers ou de fermages, désintérêts qu’il ne pouvait pas stipuler di■ rectement ; et, en etîct, c’était le seul cas où l’un put dire qu’il y eut fmude k la loi qui proscrivait los intérêts conventionnels. Quand le concours des trois circonstances dont nous ayons parlé plus baut existait, on jugeait que l’intention n’avait été uù initia, ni de la part du débiteur de vendre, ni de la part du créancier d’acheter, mais bien d’engager.

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Suivant Brodeau, les principales règles qu’on suivait en cette matière étaient : 1° que, le temps du rachat expiré, le débiteur devait rendre la somme qu’il avait reçue, sous la forme d’un prix, sinon il ne pouvait empêcher la vente [iar décret de l’immeuble ; 2° que le créancier était obligé d’imputer sur le principal de sa créance les intérêts qu’il avait reçus sous le titre de fermages ou de loyers, et qui étaient alors entièrement réputés usuraires ; ce qui, par l’effet d’une jurisprudence particulière, n’avait pas lieu dans les coutumes d’Anjou, du Maine, de Touraine et de Loudunois ; 3° mais que les intérêts couraient, sans aucune demande, k partir du’ jour où le teinps du rachat était expiré^ époque à laquelle le créancier pouvait aussi demander son remboursement.

Depuis la loi du % octobre 1789, qui a permis dans toute la France le prêt à intérêt, le contrat do vente k réméré fait à vil prix et avec relocation au vendeur n’a plus dû être exécuté que comme contrat de vente proprement dit ; il semble que, ce contrat ne pouvant plus être suspecté de servir de voile k des intérêts illicites, on doive toujours le regarder comme sincère et le dégager des fictions, des présomptions de fraude que l’ancienne jurisprudence en avait fait naître ; et c’est efteotivement ce qu’on avait constamment jugé jusqu’à la loi du 3 septembre 1807, qui a réglé le taux des intérêts. Mais depuis cette loi interdisant l’usure, c’est-à-dire l’intérêt excédant le taux légal, ne convient-il pas de revenir à l’uneienne jurisprudence, et de rechercher par conséquent si un cou trac de vente k réméré avec relocation au vendeur n’est pas autre chose qu’un prêt usuraire déguisé ? Cela paraît nécessaire et conforme en tout point aux principes sur l’interprétation des conventions. Cette opinion est adoptée par nos meilleurs jurisconsultes, notamment par Delvincourt, Troplong, Duvergier et Chardon ; suivant ce dernier auteur, on doit redoubler de sévérité parce qu’aujourd’hui le, contrat de réméré est devenu plus dangereux pour les vendeurs, un jugement n’étant plus nécessaire pour prononcer ta déchéance, et parce qu’aujourd hui encore la stipulation des intérêts étant permise, si l’on continue k user du contrat de réméré pour déguiser un cuMrai/pignoratif, c’est évidemment parce que les intérêts sont excessifs et qu’il y a Ui>ure. Deux arrêts de la cour de cassation, en date des S janvier 18U et 13 mars 1825, consacrent également cette opinion..

Pour constituer le contrat pignoratif, il faut toujours qu’il y ait relocation au vendeur, puisque c est là le moyen pour le vendeur de retirer des intérêts uauraires.

PIGNORATION s. f. (pi-ghno-ra-si-onrad.pignoratif}. Ane. jurispr. Action de faire

un contrat pignoratif ; action de mettre ou de recevoir en gage.

P1GNORIA. (Laurent), antiquaire et archéologue italien, né k Padoue en 1571, mort en 1631. Il entra dans les ordres (1602), devint Secrétaire de l’évêque de Padoue, (Jornaro, qu’il accompagna dans un voyage à Rome, puis devint cure de Saint-Laurent à Padoue et chanoine de Trévise. Il était très-versé dans la connaissance du droit civil et canonique, dans celle des antiquités, et il avait formé un riche cabinet de curiosités, d< ! livres et de manuscrits. On lui doit de savants travaux sur les antiquités, entre autres : Meusa Jsiaca (Amsterdam, 1669, in-4»), remarquable dissertation, sur le précieux monument égyptien connu suus le nom de Tuàle Isiaque ; be servitret eorum apud veteres miuisteriis commenlurius (1613) ; ce traité fait encore autorité ; Le origini di Padova (1625), ouvrage plein d’érudition et de saine critique, etc.

PIGNOTTI (Laurent), poète, fabuliste et historien italien, né à Figline (Toscane) en 1739, mort à Pise en 1812. Ayant pris le grade de docteur en médecine (1763). il alla exercer son art à Florence, s’y fit connaître en même temps comme poète, puis enseigna successivement, avec beaucoup de succès, la physique à Florence et à Pise, devint historiographe du royaume d’Étrurie en 1801, conseiller pour l’instruction publique en 1802, auditeur de l’université de Pise en 1807, recteur de la même université en 1809. C’était un homme instruit, un causeur spirituel, qui était fort recherché dans le monde. On lui doit des poèmes de circonstance : la Tombe de Shakespeare (1778) ; l’Ombra di Pope; la Félicita dell' Austria e della Toscana 11791) ; des Fables (1779) très-estimées en Italie et qui ont eu plusieurs éditions ; une Storia della Toscana (Pise, 1813, 8 vol. in-8°), compilation instructive, mais indigeste, et qui ne jouit que d’une médiocre estime; des opuscules scientifiques et littéraires. Ses Poésies complètes ont été publiées à Florence (1812-1813, 6 vol.). Bien qu’il soit fort au-dessous de La Fontaine, dont il n’a ni la grâce, ni l’abondance, ni la fécondité, il est très-remarquable comme fabuliste et passe pour un dus meilleurs poètes, en ce genre, de l’Italie. Sou style est simple et naturel, et ses sujets, bien choisis, sont présentés d’une manière fort agréable.

P1GNOUF s. m. (pi-gnouff ; gn mil,), fop. Homme de l’espèce la plus vile : j’ai été victimee par un pignouf gui m’a plantée là, (Cormon.)

PIGO s. m. (pi-go). Ichthyol, Poisson du genre cyprin.

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PIQOCHE s. f. (pi-gù-che). Jeux. Sorte de jeu de marelle, qui consiste k faire sortir d’un cercle tracé à terre une pièce de monnaie en jetant dessus une autre pièce : La pioochis est un jeu populaire gui fait ta joie des petits et des grands enfants, comme la marelle et la Moquette. (Duplessis.)

P1GOREAC (Alexandre-Nicolas), écrivain et libraire français, né à Paris en 1765, mort dans la même ville en 1851. Lorsqu’il eut terminé ses études au collège d Harcourt, il s’adonna à l’enseignement, devint professeur de grec et de latin et suppléa k diverses reprises Gail dans les cours qu’il Faisait au palais Mazarin. Vers ia fin de 1792, Pigoreau abandonna l’enseignement pour se faire libraire. Ses débuts furent des plus modestes. Après avoir vendu pendant quelque teinps sur uno table, près du pont au Change, des livres qu’il achetait dans des ventes publiques, il s’établit dans une des échoppes adossées alors au jardin des Tuileries, sur la terrasse des Feuillants, puis il exerça sa profession au Palais-Royal et enfin place Saint-Oermainl’Auxerrois. Grâce à sou activité, à sou économie, et surtout k ses connaissances, Pigoreau avait vu son commerce prospérer. Dans l’espace de près de quarante années, il avait édité une prodigieuse quantité de romans de tous formats. En 1835, il vendit son fonds, se retira k Crécy dans la Brie ; mais, au bout de quelques années, il revint k Paris, où il termina sa vie. Pigoieau s’était marié avec une de ses cousines, dont il avait eu quatorze enfants. Outre une traduction, avec Gail, du Manuel d’Epictéte, suivi du 7’ableau de Cèbès {2 vol. iu-18), on lui doit ; Jardin de l’enfance, de la jeunesse et de tous les Oges, ou Compliments du jour de l’an et des fêtes pour des parents, des bienfaiteurs, des amis, etc., suivi d’un Petit secrétaire k l’usage des enfants (in-18), ouvrage dont la 10» é*iuiou(lS34) a été entièrement refondue par M. Desrosiers ; Petite bibliographie biographico-romanciêre ou Dictionnaire îles romanciers tant anciens que modernes, tant nationaux qu’étrangers, elc (Paris, 1821, in-8u), suivi de vingt-deux suppléments et de plusieurs appendices publiés par Pigoreau de 1821 k 1831. Cette publication, qui n’est pas une sèche nomenclature de litres de livres, tnuis qui présente des analyses raisoniiées faites avec goût, aurait donné, dil-on, k WallerSeou l’idée de la Liiographie des romanciers célèbres. Enfin Pigoreau a laissé, en manuscrit, un Dictionnaire des étymotogies grecques, auquel il avait travaillé vingt ans et que la mort l’empêcha de terminer.

PIGOT s. m. (pi-go). Ornith. Espèce de bec-tiu,

P1GOTITB s. f. (pigo-ti-te). Miner. Roche aluinuieuse qu’on trouve en Angleterre,

— Encycl. La pigotile se présente sous forme a incrustation brune ou de poudre jaune, insoluble dans l’eau et dans l’alcool ; soumise k l’action de la chaleur, elle domie. beaucoup d’eau, noircit, dégage une huile empyreumatique et laisse pour résidu une musse blanche, composée d’alumine et d’autres substances, qui paraissent être d’origine végétale. Ou la trouve dans les cavernes des montagnes granitiques du Comwatl (Angleterre), où elle forme des couches de quelques centimètres d’épaisseur.

P1GOTT (miss Harriett), femme de lettres anglaise, née k Chatwyk, pays de Galles, en 1766, morte k Londres eu 1846. Elle était tille d’un ministre anglican. Après avoir habité Lundi es pendant quelques années et s’y être créé des relations littéraires, elle se rendit k Paris, s’y lia avec le prince de Polignac, embrassa le catholicisme vers 1827 et revint en 1838 en Angleterre, où elle passa le reste de sa vie. On lui ddil : iiécits sur la vie réelle dans tes palais et dans les cottages ; Correspondance de miss Pigolt avec se* amis d’Angleterre et de l’étranger (3 vol.), sorte dé mémoires remplis de uetuils piquants sur les hommes et les événements de 1 époque ; Trois sources de la beauté, sur les beautés leminines de l’Angleterre-, Mémoires posthumes sur la vie du générai Mytton, etc.

PIGOU s. m. (pi-gou). Mar. Chandelier de fer, terminé par deux pointes, q’ue l’on fiche dans lu charpente d’un bâtiment.

PIGOU1LLE s. f. (pi-gou-lle ; Il mil.). Mar, Nom donné a des poteaux de bois qu’on emploie dans ta charpente des vaisseaux.

PIGOULIÈRE s. f. (pi-gou-liè-re —duprovenç. pego, poix). Mar. Embarcation dans laquelle sont établis des fourneaux en maçonnerie portant les chaudières k brai qui servent k caréner les bâtiments. Il Construction en brique établie dans un arsenal pour le même usage, il Nom de mépris qu’on donne aux navires sales et mal tenus : C’est une PtcouuÈRu que cette frégate. Il On dit aussi

PÉGOULIEKE, PÉOOLlkRK OU PÉGAULIKHE,

PIGRA.Y (Pierre), chirurgien français, né vers 1532, mort le 15 octobre 1613. Il reçut une bonne éducation première, puis étudia la ’ chirurgie sous la direction d’Ambroise Paré, ■ qu’il suivit aux armées, et grâce k lui il fut attaché k ht personne de Chartes IX et k celle de ses successeurs Henri III et Henri ÏV, en qualité de médecin-chirurgien, Pigray était médiocrement partisan de la méthode excellente de la ligature des artères préconisée par Ambroise Paré. Il a- publié les ou-