Aller au contenu

Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 12, part. 3, Phen-Pla.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

850

Î>HLE

Phlegmon diffus. On appelle phlegmon diffus l’inflammation aiguë, non circonscrite, du tissu cellulaire, avec tendance à envahir rapidement de proche en proche les couches celluleuses voisines et à en produire la mortification. (Follin.) Les causes de cette affection sont générales ou locales ; mais il existe une prédisposition idiosyncrasique qui fait que tel individu est plus apte que tel autre à contracter cette terrible maladie. Les causes locales sont très-nombreuses. Ce sont, en général, les plaies, les piqûres, les contusions, les brûlures, l’infiltration dans le tissu cellufaire de liquides irritants, la contusion forcée de certains cors ou durillons par des chaussures trop étroites, les plaies envenimées, la pénétration dans l’économie de liquides putrides, enfin les opérations chirurgicales, telles que ligatures, cautérisations, saignées, eto,

Symptômes. Les symptômes du phlegmon diffus sont locaux et généraux. Ces derniers, lorsqu’ils se montrent dès le début, prennent la forme ataxique et adynamique. Ce sont les cas les plus ordinaires et ceux dont l’issue est le plus souvent funeste. On admet généralement trois périodes dans l’évolution du phlegmon diffus : 10 une période inflammatoire ; 2° une période de mortification ; 3° une, période d’élimination des escarres.

Première période. La maladie débute par une douleur légère dans le point qui doit être le premier envahi par l’inflammation. Bientôt après il apparaît un gonflement dont les progrès sont extrêmement rapides. Il n’a point de limites déterminées et tend à gagner de plus en plus les parties voisines. En même temps, la douleur devient plus vive, profonde et s’accompagne de tension et de battements. Lorsque 1 inflammation est superficielle, la peau est rouge, mais d’une rougeur inégale, disposée par plaques, par lignes ondulées, plutôt qu’uniforme. Dans les cas de phlegmon profond, cette coloration de la peau n’apparaît que tardivement et ne disparaît pas sous la pression. Celle-ci est toujours douloureuse. La peau ne se laisse point déprimer ; elle est rénitente ; la chaleur est brûlante, la douleur pongitive, et des phlyctènes s’élèvent par intervalles ; c’est alors que les phénomènes inflammatoires généraux éclatent avec violence.

Deuxième période. L’inflammation s’étend aux parties environnantes : gonflement plus considérable, douleurs plus vives, tension et sensation d’étranglement, rapportées à la partie malade. Les symptômes qui partent de l’appareil digestif combinés avec ceux du système nerveux deviennent plus prononcés, surtout ces derniers. Cette nouvelle scène est annoncée par un frisson très-marqué ; il y a ensuite une rémission trompeuse ; mais l’on a constaté d’abord de l’empâtement, puis de la résistance, et si plus tard encore il survient de l’empâtement, c’est qu’il y a du pus formé. Ce second empâtement, qu’on pourrait appeler œdème de retour, est le signe le plus caractéristique de la suppuration ; car, comme le pus est disséminé dans de nombreuses cellules, toutes communiquant les unes avec les autres, la fluctuation est difficile à percevoir ; aussi, si l’on he se déterminait à faire usage du bistouri que quand le flot de liquide est manifeste, on arriverait toujours trop tard. (Vidal.)

Troisième période. La maladie, dit Follin, abandonnée à elle-même, fait d’incessants progrès. La peau se décolle du tissu cellufaire, s’amincit et se perfore en un grand nombre d’endroits ; puis, par ces ouvertures spontanées s’écoule en abondance un pus d abord assez Jouable, mais qui s’altère bientôt et devient ichoreux, fétide, séreux ou sanguinolent. On fuit sortir avec.le pus des lambeaux de tissu cellulaire sphacélé, des portions de tendons et d’aponévroses. La peau, amiucie, disparaît souvent avec rapidité par une absorption ulcérative qui réunit en une seule ses diverses ouvertures ; dans d’autres cas, les téguments qui séparent les divers trous se sphaeèleul complètement. La mort est la terminaison la plus ordinaire daphleg- mon-diffus d’une grande étendue. Le malade succombe à l’épuisement des forces par l’abondance de la suppuration, ou bien à l’infection purulente. Il y a pourtant des cas de guérison ; mais il reste toujours des cicatrices difformes, et très-souvent, lorsque le phlegmon a envahi un membre, celui-ci perd une partie de ses fonctions. Le phlegmon diffus est donc une affection très-grave,

Traitement. Le traitement du phlegmon diffus doit être prompt et énergique. Il consiste dans l’emploi des antiphlogistiques, aidés des topiques émollients. Les sangsues, placées en très-grand nombre, sont d’uno utilité reconnue. Velpeau pratiquait la compression des parties malades avec des bandes modérément serrées. Ce moyen paraît très-efficace pour faire avorter 1 inflammation ou lui fixer des limites. Cependant le plus sûr moyen est de pratiquer de larges incisions pour aller jusqu’à la recherche du pus et lui donner issue le plus tôt possible. On maintient séparées les lèvres des ouvertures par des mèches de charpie ou par un tube à drainage qui permet de faire facilement des injections détersives. À tous ce3 moyens locaux, on ajoute une bonne hygiène, l’usage des toniques vineux et alcooliques associés a quelques légers laxatifs.

— Art vétêr. Le phlegmon est plus fréquent

frHLË

chez les solipèdes que chez les autres animaux domestiques, ce qui dépend à la fois de la constitution spéciale des premiers et des services auxquels on les emploie. Le jeune âge et la pléthore, une nourriture trop abondante, la suppression brusque d’un flux du ventre ou d’une suppuration habituelle, l’inaction après de grandes fatigues, un travail excessif et forcé prédisposent tous les animaux à cette maladie. Parmi les causes occasionnelles se rangent toutes les violences extérieures, les coups, les chutes, les contusions, les frottements, les compressions longtemps continuées et produites par les harnais, -les piqûres, les fractures, les efforts, les distensions, les déchirures, les brûlures, les corps étrangers, la morsure de certains animaux, l’impression du froid sur une partie dont la vitalité est exaltée, comme les mamelles avant et après la parturition.

D’après son intensité, le phlegmon est aigu ou chronique. D’après son siège, on l’a distingué en superficiel et en profond. Quels que soient son type et son siège, le phlegmon est idiopathique, symptomatique ou critique.

L’animal chez lequel un phlegmon superficiel aigu se développe semble éprouver de la gêne et une douleur plus ou moins vive dans l’endroit qui doit en être le siège. En touchant la partie malade, on sent sous la peau une petite tumeur qui est douloureuse à la pression. Bientôt la peau devient rouge et offre quelquefois une teinte violacée plus ou moins intense. Si l’animal est irascible, tous les symptômes d’une fièvre inflammatoire se manifestent : 1a soif est vive, la peau est chaude ; le pouls fréquent, l’appétit nul ; l’animal s’agite, se remue, semble souffrir de tous ses membres. À mesure que le pklegmon fait des progrès, les symptômes locaux et généraux deviennent de plus en’plus intenses ; la tumeur augmente de volume, la douleur est plus vive et 1 animal est obligé de se coucher.

Il n’en est pas de même dans le phlegmon profond. Le siège de l’inflammation se dérobe alors quelquefois à toutes les explorations. Les symptômes sont beaucoup plus difficiles à saisir que ceux du phlegmon superficiel. Le premier qui se manifeste, si le phlegmon a son siège sur un membre, est une claudication très-forte ; ensuite on voit souvent un empâtement produit par une tumeur peu circonscrite. Dans certains cas, la douleur est très-vive ; il y a fièvre de réaction. Ces phlegmons se compliquent de symptômes d’étranglement et donnent lieu à la formation de vastes collections purulentes, dont les ouvertures se multiplient au dehors.

■ Le phlegmon chronique est souvent une suite du phlegmon aigu ; quelquefois cependant il est produit par une inflammation primitive du tissu cellulaire, due à des causes qui n’ont point agi avec beaucoup d’intensité. Au début, on aperçoit une tumeur circonscrite, peu douloureuse, sans gonflement œdémateux. Cette tumeur augmente avec lenteur «t se dessine peu à peu, devient dure et indolente. i

Les différents modes da terminaison des

Phlegmons sont la résolution, la’suppuration, induration et la gangrène, qui ont chacun leurs signes caractéristiques.

La résolution, qui est le mode de terminaison le plus salutaire, se manifeste du sixième au neuvième jour. La tumeur diminue de volume, la chaleur disparaît. Elle ne se fait guère remarquer que dans les phlegmons superficiels. Dans la terminaison par suppuration, la tumeur devient plus saillante, se ramollit à son centre, prend une teinte violacée, bleuâlre (puis d’un gris de plomb. Enfin la peau amincie se perfore et le puss’écoule ; il entraîne parfois des corps étrangers, des

fielotons de tissu cellulaire. Bientôt la résoution graduelle de la tumeur et le bourgeonnement comblent la plaie, qui Se ferme sans laisser de traces, ou à laquelle succède une cicatrice dépourvue de poils, lorsqu’une partie notable de peau s’est sphacélée. Dans la terminaison par induration, la douleur, la rougeur, la chaleur et la fièvre diminuent ou disparaissent ; la tumeur devient plus ferme ; ■ elle passe, enfin, au type chronique. Quanta la gangrène, elle est un mode de terminaison fort rare du phlegmon superficiel. On la reconnaît à la sensibilité, à la douleur vive, a la rénitence particulière de la partie. Le pouls devient serré, la respiration laborieuse et profonde ; la gangrène ne tarde pas alors à s établir, et la partie est bientôt frappée de mortification.

Quant au pronostic des phlegmons, bien des ’ circonstances le font varier. En général, les phlegmons les plus profonds sont ceux dont les suites sont le plus à redouter, tels que ceux des cavités splanchniques ; vient ensuite le phlegmon interoiganique, qui peut faire périr par excès de douleur ou par infection. Le phlegmon superficiel ou circonscrit est presque toujours d’une guérison facile.

Le traitement des phlegmons est celui de toutes les inflammations et consiste, en général, en saignées générales et locales, en applications émollientes au début, résolutives ensuite, dans les cas de terminaison heureuse, en boissons délayantes, en une diète plus ou moins sévère. Dans les phlegmons profonds, sous-aponévrotiques, on est quelquefois obligé de pratiquer des incisions profondes, traversant les aponévroses d’enveloppe, afin de faire cesser l’étranglement et

PHLE

d’éviter ses suites. Les lotions, les fomentations, les bains locaux et calmants d’eau de mauve, de guimauve, de graine de lin, de bouillon blanc, de son, de belladone, de morelle, de pavot, etc., conviennent spécialement pour les petits animaux.

Les dérivatifs, les révulsifs, et notamment les sétons et les vésîcatotres, peuvent prend re une part très-avantageuse au traitement qui a la résolution pour bud.orsque, malgré ces divers moyens, la suppuration s’annonce par la mollesse et la fluctuation de la tumeur, on ouvre celle - ci. Elle pourrait bien percer d’elle-même, mais ce serait plus long et, en ouvrant artificiellement, on obtient en un instant ce qui, autrement, aurait demandé plusieurs jours. Une fois le foyer ouvert, on le nettoie par de légères injections. L’ouverture doit rester béante ; car si on la laissait se refermer trop tôt, une nouvelle collection de pus remplacerait la première, retarderait la guérison et rendrait une nouvelle incision nécessaire. Quand il y a tendance à l’induration, on doit chercher à prévenir cette terminaison par les dérivatifs. Quant à la terminaison gangreneuse, outre les moyens généraux, il faut de bonne, heure opérer le débridement des aponévroses et autres parties fibreuses qui compriment la partie malade.

FHLEGMONEUX, EUSE adj. (flè-gmo-neu, eu-ze — rad. phlegmon). Méd. Qui est de la nature du phlegmon : Inflammation fhlegmo-

NECSE.

PHLEGMORRHAGIE s. f. (flè-gmor-ra-ji).

V. PHLEGMATORRHAGIE.

PHLÉGON, historien grec du n« siècle de notre ère. Il est né à Tralles (Lydie) et il était affranchi d’Adrien. Il avait composé une Histoire qui finissait à l’an ni, une Description de la Sicile, un Traité des fêtes romaines. Ces ouvrages ne nous sont pas parvenus. Il nous ’ reste de lui trois opuscules : De rébus mirabilibus liber, recueil de contes populaires, de prodiges opérés à Delphes ; De longsvis libellus, qui renferme des exemples de longévité, et un relevé des olympiades intitulé : De olympiis, qu’on suppose être l’introduction de sa chronique. Ces trois opuscules ont été publiés pour la première fois par Xylander (Baie, 150S, in-8°), et imprimés dans divers recueils, entre autres dans les Fragmenta historicorum grscorum de C. Muller. Phlégon, qui écrivait en assez mauvais style, était dépourvu d’esprit critique et ajoutait une grande importance aux oracles. Plusieurs Pères de l’Église ont invoqué son témoignage pour montrer l’accomplissement des prophéties bibliques.

PHLÉGHÉENS (champs), en latin Phlegrxi campi, nom donné par les anciens à la campagne voisine de Cumes, d’où l’on voyait souvent des flammes sortir du sol. C’est ce qu’on appelle de nos jours la Solfatare. V. ce mot.

PHLÉGYAS, fils de Mars et de Chrysa. Il régna dans une partie de la Béotie. Apollon ayant séduit sa fille Coronis, qui devint mèro d’Esculape, Phlégyas se vengea du dieu en mettant le feu au temple de Delphes ; mais, percé bientôt après par les flèches d’Apollon, il fut précipité dans le Tartare, où Tisiphone empoisonne tout ce qu’il touche et où il est sans cesse menacé de la chute d’un rocher suspendu sur sa tète.

PHLEGVENS. V. PhORBAS.

PHLÉITE adj. (flé-i-te — rad. phlée). Entotn. Qui ressemble ou qui se rapporto à la phlée.

— s. m. pi. Groupe d’insectes hémiptères hétéroptères, de la famille des réduviens, ayant pour type le genre phlée.

PHLÉOBIE s. m. (flé-o-bî —du gr. phloios, écorce ; bioâ, je vis). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des brachélytres, tribu des protéiniens, dont l’espèce type vit sous les écorces des arbres. Il Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des anthribides, formé aux dépens des anthribes. Il Syn, d’ARÉocÈRK, autre genre d’insectes.

PHLÉOBORE s. m. (flé-o-bo-re— du gr. phloios, écorce ; bord, je mange). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des xylophages, tribu des bostrichides, comprenant trois espèces.

PHLÉOCHARE s. m. (flê-o-ka-re — du gr., phloios, écorce ; charieis, qui se plaît). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des brachélytres, type de la tribu, des phléochariniens, dont l’espèce type vit en Europe, suus l’écorce des pins.

PHLÉOCHARINIEN, 1ENNE adj. (fié-Oka-ri-ni-ain, i-è-ne —r&à. phléochare). Entom. Qui ressemble au phléochare.

— s. m. pi. Tribu d’insectes coléoptères, de la famille des brachélytres, ayant pour type le genre phléochare.

PHLÉOCHROÉ s. m. (flé-o-kro-ê — du gr. phloios, éoree ; chroa, couleur). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famiiie des lamellicornes, tribu des scarabées, comprenant deux espèces qui vivent à Java et au Sénégal.

PHLÉOCONIS s. m. (flé-o-ko-niss — du gr. phloios, écorce ; konis, poussière). Bot. Genre douteux de champignons pulvérulents, établi

. PHLI

pour des sortes de tumeurs qui se montrent sur l’écorce des arbres.

PHLÉOCOPE s. m. (flé-oko-pe). Entom.

V. PHLOIOCOPE.

PHLÉOCORIS s. m. (flé-o-ko-riss — du gr. phloios, écorce ; koris, punaise). Entom. Syn.

de PHLÉE.

PHXÉOGÈNE s. f. (flé-o-jè-ne — du gr. phloios, écorce ; genos, naissance). Bot. Genre de cryptogames.

PHLÉOLE s. f, (flé-o-le — du gr. phleos, massette). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des phalaridées, comprenant une douzaine d’espèces qui habitent surtout le midi et l’est de l’Europe : Les phléolios sont des gramens à feuilles planes. (De Jussieu.) Il On trouve quelquefois ce nom au masculin : Une des espèces les plus communes est le phléole des prés. (Dict. d’hist. nat.) Les bestiaux broutent avec plaisir le phléole. (T. de Berneaud.)

PHLÉOMYS s. m (flé-o-miss — du gr. phloios, écorce ; mus, rat). Mamm. Genre de mammifères rongeurs, formé aux dépens des rats, et dont l’espèce type habite l’Ile do Luçon.

PHLÉONÉE s. m. (flé-o-né — du gr. phloios, écorce ; naià, j’habite). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des brachélytres, tribu des oxytéliniens, coinprenant deux espèces qui vivent en France et en Allemagne, sous l’écorce des arbres.

PHLÉONÈME s. m. (flé-o-nè-me — du gr. phloios, écorce ; nemô, je pais). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétèromères, de la famille des colydiens, dont l’espèce type habite la Nouvelle-Grenade.

PHLÉOPÉMON s. m. (flé-o-pé-mon — du gr. phloios, écorce ; pêmainà, j’endommage). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des anthribides, dont l’espèce type est originaire de Sumatra.

PHLÉOPHAGE s. m. (flé-o-fa-je — du gr. phloios, écorce ; phagà, je mange). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des cossonides, comprenant une douzaine d’espèces, réparties entre l’Europe, l’Afrique et 1 Amérique.

PHLÉOFHILE s. m. (flé-o-fi-le — du gr. phloios, écorce ; phileà, j’aime). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des anthribides, comprenant deux espèces qui vivent au Bengale et au Sénégal,

PHLÉOPLAST1E s. f. (flé-o-pla-sti — du gr. phloios, écorce ; plassô, je forme). Arboric. Réparation de l’écorce des arbres ; art ou manière de la faire renaître aux endroits où elle a été détruite. Il On dit aussi phlooplastie.

PHLÉOPORE s. m. (flé-o-po-re — du gr. phloios, écorce ; poros, trou). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des brachélytres, tribu des aléochariniens, comprenant six espèces qui habitent l’Europe et l’Amérique.

PHLÉOSPÛRE s. f. (flé-o-spo-re — du gr. phloios, écorce ; spora, semence). Bot. Syn. de SeptaRiE ou septorie, genre de champignons.

PHLÉOSTICTE s. m. (fié-o-sti-kte — du gr. phloios, écorce ; stiktos, piqué). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétèromères, de la famille des cueujites, dont l’espèce type habite les Alpes.

PHLÉOTHRIPS s. m. (flé-o-tripss — du gr. phloios, écorce, et de thrips). Entom. Genre d’insectes thysanoptères, de la famille des thripsiens, type de la tribu des phléothripsides, formé aux dépens des thrips, et comprenant un petit nombre d’espèces qui vivent sous l’écorce des arbres.

PHLÉOTHRIPSIDE adj. (flé-o-tri-psi-dede phléothrips, et du gr. eidos, aspect). Entom. Qui ressemble au phléothrips.

— s. m. pi. Tribu d’insectes thysanoptères, de la famille des thripsiens, ayant pour type le genre thrips.

" FHLÉOTRAGUE s. m. (flé-o-tra-ghe — du gr. phloios, écorce ; tragos, bouc). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des anthribides, comprenant cinq ou six espèces qui habitent l’Afrique et Madagascar.

FHLÉOTRIBE s. m. (flé-o-tri-be). Entom.

V. PHLOIOTRIBE.

PHLÊOTRUPE s. m. (flé-o-tru-pe — du gr. pnloios, écorce ; trupaô, je perce). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des xylophages, tribu des bostrichides, comprenant deux espèces qui vivent au Brésil.

PHLÉOTRYE s. f. (flê-o-trî). Entom. V. phloiôtrye.

PHLESCORIE s. f. (flè-sko-rî — du gr. phloios, écorce, et de scorie). Bot. Syn. de dichène, genre de cryptogames.

PHLEUM s. m. (flé-omm), Bot. Nom scienti • fîque du genre phléole.

PHLIAS s. m. (fli-ass). Crust. Genre de crustacés am’phipodes, de la famille des cre-