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externes agissent simultanément, la mâchoire est directement portée en avant. Ce muscle est aussi un des principaux agents du broiement des aliments, car il peut donner à la mâchoire un mouvement horizontal.

Artère ptérygoîdienne ou vidienne. Haller la désignait sous le nom de ramus ductus pterygoidei. Cette artère est une des branches qui naissent de l’artère maxillaire interne dans le sommet de la fosse zygomatique (fosse ptérygo-maxillaire). Cette artère est très-grêle ; elle pénètre, immédiatementaprès son origine, dans l’orilice antérieur du conduit ptérygoïdien ou vidien. Après l’avoir parcouru dans toute sa longueur, elle vient se distribuer à la voûte du pharynx et autour de la trompe d’Eustache.

Haller désignait encore sous le nom de rami pterygoidei maxillaras de petites artères que la maxillaire interne fournit près du col du condyle. En nombre indéterminé, elles viennent les unes directement de la maxilfaire interne, les autres de la temporale profonde postérieure et de la méningée moyenne. Ces artères se ramifient dans 1 intérieur des muscles ptérygoidiens.

Conduit ptérygoïdien. Souvent on a désigné sous ce nom le conduit vidien, parce qu’il traverse la base de l’apophyse ptérygoîde.

Fosse ptérygoîdienne. C’est l’enfoncement qui sépare postérieurement les deux lames ou ailes de l’apophyse ptérygoïde.

Nerfs ptérygoidiens. On a donné ce nom à deux nerfs différents ; l’un, aussi appelé nerf vidien, naît de la partie posto-Yieure du ganglion sphéno-palutin et s’engage dans le canal vidien.

L’autre, ou nerf ptérygoïdien proprement dit, provient du rameau maxillaire inférieur du tri facial et va se ramifier dans l’intérieur des muscles ptérygoidiens interne et externe.

PTÉRYGO-MAXILLAIRE adj. (pté-ri-goma-ksil-lè-re — do ptérygoïde, et de maxillaire). Anat. Se dit d’un muscle qui va de l’upophyse ptérygoïde k la mâchoire.

— s. m. Muscle ptérygo-maxillaire. PTÉRYGOME s. in. (pté-ri-go-me — du gr.

ptérygoma, saillie en forme d’aile). Pathol. Gonflement de la vulve.

PTÉRYGO-PALATIN, INE adj. (pté-ri-gopa-la-tain, i-ne — de ptérygoïde, et de palatin). Anat. Qui appartient à l’apophyse ptérygoïde et au palais.

PTÉRYGO - PHARYNGIEN, IENNE adj. (pté-ii-go-fa-rain-ji-ain, i-è-ue — de ptérygoïde, et de pharyngien). Anat. Qui appartient à l’apophyse ptérygoïde et au pharynx.

PTÉRYGOPHORE s. m. (pté-ri-go-fo-redu gr. pierux, aile ; phoros, qui porte). Entom. Genre d’insectes hyménoptères, de la famille des tenlhrédines, tribu des hylotomes, comprenant un petit nombre d’espèces qui habitent l’Australie.

PTÉRYGOPHYLLE s. m. (pté-ri-go-fl-ledu gr. pierux, uile ; phullon, feuille). Bot. Genre de mousses.

PTÉRYGOPODE s. m. (pté-ri-go-po-dedu gr. pterux, aile ; pous, podos, pied). Crust. Syn. du mogague.

PTÉRYGOSPERME adj. (pté-ri-go-spèr-me

— du gr, pierux, aile ; sperma, graine). Bot. Dont les fruits ont des expansions membraneuses.

PTÉRYGO-STAPHYLIN adj. m. (pté-ri-gosta-li-lain — de ptérygoïde, et de stapkylin). Anat. Qui appartient à l’apophyse ptérygoïde et à la luette.

FTÉRYGOTE s. m. (pté-ri-go-te — du gr. pterux, aile ; ous, ôtos, oreille). Crust. Genre de crustacés fossiles, du groupe des eutoniostracés.

— Bot. Genre d’arbres, de la famille des sterculiacées, tribu des sterculiées, comprenant des espèces qui croissent au Bengale.

PTÉRYGO-TEMPORAL, ALE adj. (pté-rigo-tan-po-rul, a-le — de ptérygoïde, et de temporal). Anat. Qui appartient à l’apophyse ptérygoïde et à son temporal.

PTÉRYGURE adj. (pté-ri-gu-re — du gr. pterux, aile, nageoire ; aura, queue). Zool. Qui a la queue développée en nageoire.

— s. m. pi. Crust. Famille de crustacés décapodes anomoures, caractérisée surtout par une queue en éventail ou en nageoire, et comprenant les tribus des hippiens, des paguriens et des porcellauiens. V. ces mots.

PTÉRYGYNANDRE s. m. (pté-ri-ji-nan-dre

— du gr. pterux, aile ; guné, femelle ; anér, im’île). Bot. Genre de mousses.

PTÉRYTHRE s. m. (pté-ri-tre). Ornith.

V. l’TliKL’THE.

PTILE s. m. (pti-Ie — du gr. ptilon, aile d’in»eote). Èntom. Ensemble des plumes tectrices externes de l’aile des insectes.

PTILIDIE s. f. (pti-li-dî — dugr. ptilidion, petite aile). Bot. Genre d’hépatiques, de la tribu des jungermannièes, formé aux dépens des jungeiniunnes, et comprenant quatre espèces qui croissent sur la terre, les rochers et l’écorce des arbres.

PTILIE s. f. (pti-11 — dugr.ptilos, chauve). Eutoni. Genre d’insectes hyménoptères, delà

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amille des tenthrédines, tribu des hylotomes, dont l’espèce type vit au Brésil.

— s. m. Syn. de PTtUON. PTILIMNIE s. f. (pti-lim-nî). Bot, Genre de

plantes, de la famille des ombellifères, tribu des amminées, comprenant trois ou quatre espèces qui habitent le nord de l’Amérique. PTILIN s. m. (pti-lain). Entom. Syn. de

PT1LINK.

PTILINE s. m. (pti-li-ne — du gr. ptilon, plume). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentaméres, de la famille des serricornes, section des malacodermes, tribu des ptiniores, comprenant environ six espèces qui habitent l’Europe et l’Amérique.

— Encycl. Les ptilines ou ptilins sont caractérisés par des antennes en panache, pectinées chez les mâles et en scie chez les femelles ; les mandibules cornées, courtes, bifides ; le corps allongé, cylindrique ; la tète inclinée, enfoncéo dans le corselet, qui est bombé ; les élytres convexes ; les tarses filiformes. Ce genre comprend un petit nombre d’espèces, dont plusieurs habitent l’Europe. Leurs larves vivent dans le bois sec. Le ptiline pectinicorne est long de 0"a,005 à peine, noirâtre, avec les antennes fauves et les élytres d’un brun marron. Sa larve, qui ne diffère guère de l’insecte parfait que par le défaut d’ailes, vit dans le bois mort et y subit ses métamorphoses. C’est là aussi que les insectes s’accouplent, l’un étant dans te trou, l’autre au dehors et comme suspendu en l’air. Le ptiline flabellicorne vit dans l’intérieur des vieux saules.

PTILINÉEN, ÉENNE adj. (pti-li-né-ain, éè-ne — rsA. ptiline). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre ptiline.

— s. m. pi. Tribu d’insectes coléoptères trimères, ayant pour type le genre ptiline.

PTIL1NOPE s. m. (pti-li-no-pe — du gr. ptilon, plume ; pous, pied). Ornith. Genre d’oiseaux, formé aux dépens des pigeons.

PTILIOGNATE s. m. (pti-li-o-ghna-te— du gr. ptilon, aile ; gnathos, mâchoire). Ornith. Syn. de ptilogone.

PTILION s. m. (pti-li-on — du gr. ptilos, chauve). Entom. Genre d’insectes coléoptères trimères, type de la tribu des ptilinéens, comprenant une quinzaine d’espèces, toutes de très-petite taille et propres à l’Europe.

— Encycl. Les ptilions sont caractérisés par un corps orbiculaire ou allongé ; des antennes grandes, minces, terminées en massue ; des ailes longues, en forme de plumes, cachées sous les élytres dans le repos. Ce sont les plus petits coléoptères connus ; on a comparé la taille de certaines espèces au point que ferait une fine aiguille. Ils sont très-agiles et volent très-bien. Le ptilion atomaire se trouve en été sur les bouses de vache et s’abat quelquefois dans les appartements. Le ptilion aptère court.très-rapidement ; on le trouve sous les écorces humides.

PTJLIPÈDE s. m. (pti-li-pè-de — du gr. ptilon, plume, et du lat, pes, pied), Ornith. Syn.

d’ATHÉNE.

PTILOCÈRE s. f. (pti-lo-sè-re — du gr. ptilon, plume ; keras, corne). Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, de la famille des notacanthes, tribu des stratiomydes, formé aux dépens des stratioines, et dont l’espèce type habite Java et Sumatra. Il Autre genre d’insectes diptères brachocères, de la famille des athéricères, tribu des muscides, formé aux dépens des tachines, et comprenant une quinzaine d’espèces qui habitent les forêts de la Erance et de l’Allemagne.

PTILOCHLORË s. m. (pti-lo-klo-re — du gr. ptilon, plumej chloros, vert). Ornith. Section du genre pie-grièche, érigée par plusieurs auteurs en genre particulier. *

PTILCCHLORIDÉ, ÉE adj. (pti-lo-klo-ri-dé

— de plitochlore, et dugr. eidos, aspect). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte au ptilochlore.

— s. f. pi. Famille d’oiseaux, ayant pour type le genre ptilochlore.

PTILOCLAQIE s. f. (pti-lo-kla-dl — du gr. ptilon, aile ; klados, rameau). Bot. Genre d’algues, de la tribu des céramiées, dont l’espèce type vit dans les iners de l’Australie.

PTILOCNÈME s. m. (pti-lo-knè-me). Bot. Syn. de pholidote.

PT1LODACTYLE s. m. (pti- to-da-kti -le

— du gr. ptilon, plume ; daklitlos, doigt). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentaméres, de la famille des serricornes, section des malacodermes, tribu des cébrionites, comprenant plus de vingt espèces, toutes américaines.

PTILODÈRE adj. {pti-lo-dè-re — du gr. ptilos, chauve : derê, cou). Ornith. Qui a le cou dépourvu de plumes.

— s. m, pi. Famille d’oiseaux de proie, comprenant les genres sarcoramphe et vautour.

PTILODONTE s. f. (pti-lo-don-te — du gr. ptilos, léger ; odous, dent). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des notodonlides, dont l’espèce type habite l’Europe.

PTILOGONE s. m. (pti-Io-go-ne — du gr. ptilon, aile ; gônia, angle). Ornith. Genre d’oiseaux, de la famille des ampélidées, dont

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l’espèce type habite le Mexique : Le ptilogone cendré,

PTILOLEPTE s, m. (pti-lo-lè-pte — du gr. ptilon, aile ; leptos, mince). Ornith. Syn. de

CROTOPHAGE OU GU1KA.

PTILOMÈRE s. m. (pti-lo-mè-re — du gr. ptilon, duvet ; meros, cuisse). Entom. Genre d’insectes hémiptères, de la tribu des hydrométrides, dont l’espèce type habite l’Inde.

PTILONOPE s. m. (pti-lo-no-pe). Ornith.

V. PTILINOPE.

PT1LONORHYNQUE s. m. (pti-lo-no-rain-ke — du gr. ptilon, plume ; rhugehos, bec). Ornith. Syn. de corbeau, coracinë et graucale, genres d’oiseaux.

PTILOPAQOE S. m. (pti-lo : pa-ke — du gr. ptilon, aile ; pachus, épais). Ornith. Genre d’oiseaux gallinacés du groupe des perdrix.

PTILOPE s. m. (pti-lo-pe — du gr. ptilon, plume ipous, pied). Ornith. Syn. de ptiunopb.

PTILOPHORE s. m. (pti-lo-fo-re — du gr. ptilon, plume ; phoros, qui porte). Entom.

Syn. d’ÉVAKIOCÉKE.

— s. f. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des notodontides, dont l’espèce type habite l’Europe centrale.

PTILOPHYRE s. m. (pû-lo-fi-re — du gr. ptilon, plume ; lophos, aigrette ; aura, queue). Ornith. Syn. de goura ou lophyrb.

PTILOPTÈRE adj. (pti-lo-ptè-re — du gr. ptilon, aile ; pteron, nageoire). Ornith. Qui a les ailes en forme de nageoires.

— s. m. pi. Tribu d’oiieaux palmipèdes, comprenant les genres manchot et gorfou, qui ont les ailes en forme de nageoires et dépourvues de pennes.

PTILORHYNQUE adj. (pti-lo-rain-ke—■ du gr. ptilon, plume ; rhugcAos, bec). Ornith. Dont le bec est garni de filaments.

PTILORIS s. m. (pti-lo-riss — àagr.ptilon, plume ; onzâ, je sépare). Ornith. Syn. d’ÉPi NAQUE.

’ PTILOSE s. f. (pti-Iô-ze — du gr. ptilon, plume). Ornith. Plumage, d’un oiseau.

— Pathol. Chute des cils. PTILOSTÈME s. m. (pti-lo-stè-me — du gr.

ptilon, plume ; stêmôn, étamine). Bot, Genre de plantes, de la famille des composées.

PTILOSTÈPHE s. m. (pti-lo-stè-fe — du gr. ptilon, plume ; stephé, couronne). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des sénécionées, comprenant des espèces qui croissent au Mexique.

PTILOSTOME s. m. (pti-lo-sto-me — du gr. ptilon, plume ; stoma, bouche). Ornith. Syn. de corbeau et de pie.

PTILOTE s. m. (pti-lo-te — du gr. ptiiotos, garni de duvet). Bot. Genre de plantes, de la famille des amarantacées, tribu des achyranthées, comprenant des espèces qui croissent aux Moluques et en Australie.

— s. f. Genre d’algues, de la famille des fioridées, comprenant sept ou huit espèces très-élégantes, dont une vit sur nos côtes.

PTILOTIS s. m. (pti-lo-tiss— du gr. ptilon, plume ; ous, ôtos, oreille). Ornith. Syn. de grimpereatj et de méuphage.

PT1LOTRIC s. m. (pti-lo-trik). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des crucifères, tribu des alyssinées, originaire de l’Asie centrale.

PTILOTURE s. m. (pti-lo-tu-re — du gr. ptiiotos, garni de duvet ; oura, queue). Ornith. Syn. de promkrops.

PTILURE s. m. (pti-lu-re — du gr. ptilon, duvet ; oura, queue). Ornith. Syn. de promérops.

— Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des nassauviées, comprenant des espèces qui croissent au Pérou.

PTINE s. m. (pti-ne — du gr. plissa, je tonds, j’enlève l’écorce, pour pissa, qui se rattache à la racine sanscrite pish, broyer^ d’où pishta, farine, péçvara, qui broie, qui pile, péçala, tendre, mou). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentaméres, de la famille des serricornes, section des malacodermes, type de la tribu des ptiniores, comprenant plus de trente espèces réparties sur presque tout le |globe : Les ptines sont nocturnes et se cachent pendant le jour. (Chevrolat.) Les ptines proprement dits nous sont bien nuisibles en rongeant les herbiers et les dépouilles d’animaux conservés dans les cabinets d’histoire naturelle. (Milne Edwards.)

— Encycl. Les ptines offrent pour caractères principaux : des yeux saillants ; des antennes longues, filiformes ; des mandibules arquées, unidentées ; des mâchoires presque bifides ; des palpes inégales, presque filiformes ; les maxillaires plus longs ; la partie antérieure du corselet avancée en forme de capuchon, comme pour abriter la tête ; l’écusson petit ; les élytres convexes et un peu cylindriques ; les pattes assez longues ; le corps assez allongé. Les femelles se distinguent par des antennes beaucoup plus courtes, un corps presque arrondi, des élytres ovales et par l’absence d’ailes, du moins chez la plupart des espèces. Les larves ressemblent beaucoup à celles des scarabées ; elles ont le corps mou, blanchâtre, souvent courbé en arc ; les mandibules fortes ; la tête et les pieds bruns et écailteux ; elles ont six

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pattes terminées par un seul crochet. Les espèces assez nombreuses de ce genre sont reparties sur presque tous les points du globe.

Les ptines sont généralement des insectes de petite taille ; ils sont nocturnes et fréquentent les lieux sombres, les granges, les latrines, où ils se cachent pendant le jour ; quelques-uns se renferment sous les écorces ou dans tes trous des bois morts. Leurs mouvements sont assez lents ; les individus pourvus d’uiles s’en servent rarement pour échapper au danger. Quand on les touche, ils baissent la tête, replient leurs antennes, contractent leurs pieds et font les morts ; ils restent ainsi immobiles pendant quelque temps. Les larves vivent dans les vieux bois, sous les pierres, dans les fourrures, etc. ; elles se construisent, avec les fragments des matières qu’elles ont rongées, une coque où elles so changent en nymphes. Ces insectes nuisent beaucoup aux collections d’histoire naturelle.

PTINELLE s. f. (pti-nè-le — dimin. do ptine). Entom. Syn. de ptilie, genre d’insectes coléoptères, type de la tribu des ptilinéens.

PTINIDE adj. (pti-ni-de — de ptine, et du gr. eidos, aspect). Entom. Syn. de ptiniore.

— s. m. pi. Tribu d’insectes coléoptères, correspondant aux ptiniores, mais comprenant quelques genres de plus.

PT1NIORE adj. (pti-ni-o-re — rad. ptine). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au ptine.

— s. m. pi. Tribu d’insectes coléoptères pentaméres, de la famille des serricornes, section des malacodermes, ayant pour type le genre ptine : Les larves des ptiniores nous sont très-nuisibles et offrent une grande ressemblance avec celles des scarabées. (Chevrolat.)

PTINITE adj. (pti-ni-te). Entom. Syn. de

PTINIDE.

PTIOCERE s. m. (pti-o-sè-re). Entom. V

PTYOCÈRU.

PTIONURE s. m. (pti-o-nu-re — du gr. plaiâ, je hoche ; oura, queue). Ornith. Groupo de fauvettes.

PTISANE s. f. (pti-za-ne). Ancienne orthographe de TISANE..

PTITCII, rivière de la Russie d’Europe, dans le gouvernement de Minsk. Elle prend sa source près de Rakov, dans le district et au S.-O. Ce Minsk, coule au S.-E. et se jette dans le Pripet, à 31 kilom au-dessus de Mozir, après un cours de 315 kilom.

PTOCHOTROPHE s. m. (pto-ko-tro-fedu gr. ptôchos, pauvré ; trophi, nourriture). Antiq. îom. Sorte d’hospice où l’on nourrissait les pauvres.

PTOLÉMAÏQUE adj. (pto-îé-ma-i-ke). Géogr. anc. Qui appartient à Ptoléinaïs : H est impossible de penser que ia finale se fût retrouvée en usage dans le copte, si elle eût été perdue dans la prononciation ptolêmaiqub. (De Rougé.)

PTOLÉMAÏS, nom de plusieurs villes du monde ancien : ville de l’Asie Mineure, dans la Pamphylie, sur la frontière de Cilicie. Il "Ville de Phénicie, appelée d’abord Acca, puis Ptolémaïs, a, l’époque où les Lagides possédèrent la Syrie, et nommée aujourd’hui SaintJban-d’acre (v. Acre). Il Ville d’Égypte, près du canal qui portait les eaux du Nil dans le lac Mœris. il Autre ville d’Égypte, dans la Thébaïde, sur la rive gauche du Nil, au N. d’Abydus. Il Ville de l’Afrique septentrionale, dans la Cyrénaïque, sur la eôte de la Méditerranée ; elle servait de port à Barcé. De nos jours, on voit les ruines de cette dernière ville près du bourg de Toléméla ; ces ruines occupent un emplacement de 5 kilom. de circonférence ; quelques colosses gigantesques encore debout et les débris qui jonchent le sol portent plutôt l’empreinte du style égyptien que celle du style grec.

PTOLÉMAÏTE s. m. (pto-lé-ma-i-te). Hist. relig. Membre d’une secte gnostique qui n’admettait pour divine et authentique qu’une partie de la loi de Moïse et qui avait été fondée par un nommé Ptolémée.

— Encycl. Les ptolémaîtes, qui avaient pour chef Ptolémée, mais qui descendaient a vrai dire des valentiniens, reconnaissaient un Être souverainement parfait, par qui tout existait ; mais ils n’acceptèrent pas le sentiment des valentiniens sur l’origine du monde et sur la loi judaïque. Les sectateurs de Valentin, pour expliquer l’origine du mal et trouver, dans le système qui suppose pour principe de toutes choses un Être souverainement parfait, une raison suffisante de l’existence du monde et du mal qu’on y voyait, faisaient sortir de l’Être suprême des intelligences moins parfaites et dont les productions, successivement décroissantes, avaient enfin produitdes êtresmalfaisantsquiavaient formé le monde, excité tes guerres et produit les maux qui nous affligent. Jésus-Christ assurait que tout avait été fait par lui ; ainsi le sentiment qui attribuait la création du monde à des’ principes opposés à. Jésus-Christ devait être regardé comme faux par l’Église. L’opposition que les ptolémaîtes trouvaient entre l’Ancien et le Nouveau Testament, et ’ qui servait de base à leur principe, devait, au dire des Pères de l’Église, disparaître aussitôt qu’on jetait un œil attentif sur la loi de