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attaqué d’une fièvre atavique, entièrement, épuisé, et dont la fureur de l’onanisme était portée si loin, que, le sixième jour de !a maladie, il provoquait encore ses organes flétris, pendant que la mort était annoncée par les présages les plus sinistres.»

Hygiène. Toute l’hygiène de la puberté consiste à favoriser l’accroissement du corps dans les deux sexes, à aider au développement des forces, k donner aux passions une sage direction et à empêcher d’accélérer imprudemment le inoment où les pubèresdoivent obéir aux impulsions de l’amour. L’habitation de lieux sains et bien aérés, l’usage de vêtements appropriés à chaque saison doivent être recommandés aux pubères. Il faut surtout empêcher les jeunes filles d’obéir k cet instinct de coquetterie qui les porte k s’étrangler la taille avec les corsets. Cette compression, toujours mauvaise, peut devenir parfois très-dangereuse. Au moment des règles, elles doivent éviter les transitions brusques du froid au chaud ; les robes trop décolletées et les manches trop courtes sont la cause de beaucoup de phthisies et de maladies de poitrine. Les bains de mer, d’eau courante sont d’un usage très-salutaire, mais il faut y apporter toutes les précautions convenables. Le lit des pubères ne doit pas être trop moelleux. « Un lit mollet, dit J.-J. Rousseau, où l’on s’ensevelit dans la plume, dans l’édredon, fond et dissout le corps, pour ainsi dire. Le meilleur lit est celui qui procure le meilleur sommeil, et il n’y a point de lit dur pour celui qui s’endort en se couchant. » L’accroissement rapide des pubères, la dépense des forces qu’entraînent leurs exercices exigent une alimentation substantielle et abondante. Pour eux, deux repas ne suffisent pas ; il leur en faut au moins trois et plus souvent quatre. La promenade, la course, la natation, le jeu de paume, l’escrime, l’équitation, la-danse, sont des exei-cices qu’on ne saurait trop recommander aux pubères.

— Art vétér. L’âge auquel les animaux sont aptes à se reproduire arrive plus tôt chez les femelles que chez les mâles, ainsi que cela a lieu dans l’espèce humaine ; mais, dans i’espèce animale, cette faculté ne persiste pas d’une manière continue ; elle se développe k certaines époques, d’une manière périodique, quoique, sous ce rapport, la domesticité ait apporté de nombreuses modifications aux habitudes naturelles. Le plus souvent, elle n’entre en exercice qu’une fois par année. Cependant, la périodicité du rut est beaucoup moins marquée dans les mâles que dans les femelles, et en particulier dans le cheval et le taureau ; presque en tout temps ils sont prêts à saillir leurs femelles, lorsqu’elles sont disposées k recevoir leurs ap Îiroches, bien quils n’y mettent pas toujours a même ardeur. Ainsi, cette périodicité, en quelque sorte assoupie, se développerait sous l’influence de la chaleur de la femelle.

Cotte puberté temporaire tient sans doute k plusieurs influences. Dans nos contrées, c’est au retour des saisons chaudes qu’elle s’établit, lorsque les animaux reçoivent une nourriture abondante et nutritive ; aussi l’homme peut-il activer ou retarder l’époque de la chaleur des femelles. L’homme lui-même ressent l’influence de ces circonstances ; mais elle est modifiée chez lui par une nourriture toujours égale, par les soins qu’il prend de se soustraire au froid, par les excitations vénériennes de tout genre dont il est entouré. Elle l’est également chez les animaux domestiques, comme le chien, le chat, le lapin, dont le rut se répète plusieurs fois par année.

En général, les animaux arrivent d’autant plus vite k la puberté que leur gestation est

fdus courte et leur vie plus brève. La souris, e cochon d’Inde, le lapin, l’écureuil, qui portent de vingt à trente jours, acquièrent plus tôt la faculté de se reproduire que le pore, le sanglier, la brebis, la chèvre, le chevreuil, le lama, dont la gestation est de quatre à six mois ; ceux-ci se reproduisent plus tôt que le daim, le cerf, la vache, qui ont une gestation de huit k neuf mois ; enfin ces derniers arrivent plus tôt à la puberté que les solipèdes, qui portent onze moi3 ; la girafe, le «hameau, qui portent un an ; le rhinocéros, qui porte seize mois, et l’éléphant deux ans.

Chez le cheval et le bœuf, la puberté commence à deux ans et demi ou trois ans ; chez le bélier et le bouc, à dix-huit mois ; chez le porc, k dix mois ; chez le chien, à neuf ou dix mois ; chez le chat, de neuf mois à un an ; enfin chez le lapin, k six mois. En général, l’aptitude k la reproduction se montre avant l’époque k laquelle les animaux arrivent k l’âge adulte ou au terme de leur accroissement, comme si l’activité propre de l’individu devait s’essayer à la procréation avant même d’avoir achevé son développement complet.

Au moment de la puberté, l’organisme éprouve chez les animaux, dans les deux sexes, des modifications remarquables, qui varient k l’infini suivant les espèces. C’est k cette époque que se montrent les différences physiques, intellectuelles et instinctives qui, dans la généralité des animaux supérieurs, se manifestant entre le mâle et la femelle. « Pendant la première jeunesse, dit M. Colin, les deux sexes, à peu près semblables par leur conformation, présentent sensiblement un caractère, des mœurs, des instincts et des habitudes uniformes. À mesure que se développe la faculté reproductrice, chaque sexe

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se modifie dans le sens du rôle qu’il est appelé k remplir. Le mâle, qui doit subjuguer ses rivaux par la force, sa rendre souvent majtre de la femelle par la violence et devenir en quelque sorte le chef ou le dominateur de l’espèce, prend des formes plus rudes, une taille généralement avantageuse ; il devient plus fort, plus courageux ; sa voix prend une gravité qu’elle n’avait pas auparavant. La femelle, au contraire, destinée aux paisibles soins de l’éducation des petits, conserve des mœurs plus douces ; elle ne prend pas les ornements qui semblent réservés pour marquer extérieurement la prééminence et la souveraineté du mâle ; la physionomie, l’expression générale de tout sou être ont un cachet caractéristique. Parmi ces changements, les

plus remarquables tiennent à la conformation et à la taille des animaux, à l’état des organes sexuels, aux instincts et à diverses particularités, selon les espèces. > Relativement à la conformation, le mâle prend des proportions plus grandes ; chez le cheval, l’encolure devient plus forte et plus épaisse, la crinière plus fournie, le larynx plus large ; dans l’espèce du bœuf, le taureau a l’encolure plus massive, la tête plus lourde, les cornes plus développées ; chez les cerfs, la tête du mâle porte un bois dont la femelle est privée ; l’éléphant mâle porte des défenses plus longues que l’éléphant femelle ; l’encolure du lion s’orne d’une crinière épaisse, que ne porte pas la femelle. Chez les oiseaux, l’époque de la puberté se marque par des modifications dans le plumage : le coq prend une crête, des ergots et une queue k longues plumes ; le plumuge de la plupart des oiseaux offre, chez le mâle, soit des nuances particulières, soit des marques qui le distinguent de celui de la femelle. Parmi les poissons, les reptiles et les invertébrés, il y a des différences de taille, de conformation. Chez les insectes, beaucoup de mâles sont plus petits que les femelles.

Quant aux organes sexuels, ils éprouvent au moment de la puberté des modifications remarquables : chez le mâle, les testicules augmentent de volume, le sperme est sécrété abondamment et contient des animalcules ; chez les femelles, les mamelles se développent, les ovaires se gonflent et des vésicules de Giaaf y apparaissent. Enfin, une foule de modifications surgissent dans le caractère, les instincts, les mœurs et les habitudes des animaux, et les traits de ressemblance qui existaient, avant l’époque de la puberté, entre les mâles et les femelles s’effacent plus ou moins.

Mais lorsque les animaux sont privés des organes de la reproduction, ils n’éprouvent plus, à l’époque de la fécondité, les changements qu’amène avec elle la puberté. Privés jeunes de leurs testicules, le cheval et le bœuf tendent k se rapprocher, par leurs formes et même par leurs attributs, des femelles de leur espèce. Leur tête est moins volumineuse, leur encolure plus droite, plus mince, et leur corps demeure plus svelte dan ? ses proportions générales ; la peau paraît plus mince, la crinière moins touffue, le système musculaire moins développé ut la voix moins grave que celle du mâle entier. L’animal, n’étant plus dominé par les instincts fie la reproduction, devient plus doux, plus facile à instruire et à gouverner. Mais si les animaux ne sont privés des organes de la reproduction que vers l’âge adulte, les instincts génésiques seuls disparaissent en eux ; l’animal, ayant alors pris son développement k peu près complet, conserve la plupart de ses caractères ; les proportions du corps, le volume des masses musculaires, l’ampleur de la. poitrine ne peuvent plus se modifier d’une manière sensible. ■ La castration, dit M. Colin, produit, du reste, des effets variables, suivant les animaux. Sous son influence, les cornes des ruminants deviennent plus saillantes, plus effilées ; les bois de plusieurs ne tombent plus ou, s’ils étaient tombés lors de la mutilation, ne se renouvellent point. Le coq ne prend plus d’ergots robustes ; sa crête n’arrive pas k son développement ordinaire ; sa queue, son plumage ne prennent pas leur aspect habituel ; sa voix ne vibre plus comme celle du maître de la bassecour ; sans courage, sans énergie, il essuie des mauvais traitements du mâle qui jouit de la plénitude de ses facultés. »

Parvenus à l’âge de la fécondité, les animaux éprouvent périodiquement, et même quelquefois d’une manière continue, une excitation de l’appareil génital, qui fait rappro cher instinctivement le mâle de la femelle et qui coïncide avec le travail de l’ovulation. C’est cet état que l’on appelle le rut chez les animaux sauvages, et les chaleurs dans les espèces soumises à la domesticité, V. rut et

CUALEUR.

PUBESCENCE s. f. (pu-bèss-san-se — rad. pubescent). Hist. nat. État d’une surface pubescente, couverte de poils fins et courts : Pubbscence de la peau. Pubkscence des tiges, des feuilles.

PUBESCENT, ENTE adj. (pu-bèss-san, ante

— lat.pubescens ; députes, qui commence à se couvrir de poil). Hist, nat. Qui est garni de poils tins et courts ;" Tige pubescente, Feuilles pubescentks. Peau pubescente.

PUBICORNE adj. (pu-bi-kor-ne — du lat. pubes, duvet, et de corne). Zool. Dont les cornes sont velues.

punr

PUBIEN, IENKE adj, (pu-bi-ain, i-è-nerad, pubis). Anat. Qui appartient, qui a rapport au pubis : Articulation, région pubiiînne. Symphyse pubienne.

PUBIFLORE adj. (pu-bi-flo-re — du lat. pubes, duvet ; flos, fleur). Bot. Qui a ses fleura couvertes d’un léger duvet.

PUB1GÈRE adj. (pu-bi-jè-re — du lat. pubes, duvet ; gero, je porte). Bot. Qui est’garni de duvet.

FUBIO-COCCYGIEN, 1ENNE adj. (pu-bi-oko-ksi-ji-ain, i-c-na — de pubien, et de coccygien). Ànat. Se dit d’un muscle qui va du pubis au coccyx.

— s. m. Muscle pubio-coccygien.

FUBIO-FÉMORAL, ALE adj. (pu-bi-O-fè mo-ral, a-le — de pubien, et de fémoral). Anat. Se dit d’un muscle qui va du pubis au fémur.

— s. m. Muscle pubio-fémoral.

PUBIO-OMBILICAL, ALE adj. (pu-bi-oon-bi-li-kal, a-le-de pubien, et de ombilical). Anat. Se dit d’un muscle qui va du pubis à l’ombilic.

— s. m. Muscle pubio-ombilical. PUBIO-PROSTATIQUE adj. (pu-bi-O-prosta-ti-ke

— de pubien, et de prostatique). Anat. Qui s’étend du pubis k la prostate.

PUBIO-STERNAL, ALE adj. (pu-bi-o-stèrnal, a-le — de pubien, et do sternal). Se dit d’un muscle qui va du pubis au sternum.

— s. m. Muscle pubio-sternat.

PUBIS s. m. (pu-biss — mot lat. dérivé de pubes, poil follet, duvet). Anat. Eminence triangulaire située à l’extrémité du bas-ventre, et qui se couvre de poil à l’époque de la puberté, it Partie antérieure de l’os coxal.

— adj. Os pubis, Partie antérieure et inférieure de l’os coxal,

— Encvel. Les anatomistes donnent le nom de pubis à la partie antérieure de chacun des os coxaux, et l’articulation de ces deux os k la partie antérieure et inférieure de l’abdomen forme la symphyse pubienne. L’os coxal, composé d’une seule pièce chez l’adulte, présente, dans le bas âge, trois parties distinctes qui se soudent ensemble plus tard. Chacune de ces parties a été décrite sous un nom différent et la partie antérieure a été désif ; née sous le nom de pubis. Cet os se divise ui-même en deux branches, l’une supérieure ou sus-pubienne, et l’autre inférieure ou souspubienne. La branche supérieure est considérée comme le corps de l’os ; elle est de forme triangulaire, épaisse, et, conjointement avec la branche inférieure et l’ischion, elle circonscrit une ouverture ovataire ou triangulaire, désignée sous le nom de trou sous-pubien. Le bord supérieur de cet os est presque horizontal. De l’extrémité antérieure de cette branche part une production osseuse, de 0™,03 de longueur environ, qui descend obliquement en bas et en arrière : c’est la branche descendante du pubis allant rejoindre l’ischion. Cette partie de l’os est de forme prismatique, plus épaisse en haut qu’en bas ; elle forme avec celle du côté opposé l’arcade du pubis, limitant l’ouverture du vagin. Cette arcade représente un triangle isocèle dont le sommet, dirigé en haut, se termine k la symphyse. La base du triangle présente une largeur de 3 pouces et demi environ ; la hauteur moyenne est de 2 pouces. L’accouchement est d’autant plus facile que ce triangle présenta de plus grandes dimensions. La symphyse pubienne renferme un fibro-cartilage qui se ramollit et augmente d’épaisseur pendant la grossesse. Quelquefois cette articulation est assez lâche pour permettre la mobilité des os, ce qui rend la marche pénible et difficile. Pendant l’accouchement, cette mobilité existe avec un tel relâchement de l’articulation, que les deux os peuvent être écartés de quelques lignes l’un de l’autre. Après la parturition, la symphyse reprend sa solidité normale. L’épaisseur du pubis se compose, de dehors en dedans : de la peau ; d’une couche de tissu cellulo-adipeux plus ou moins épaisse, selon les individus, et au milieu de laquelle se distribuent les vaisseaux et les nerfs se rendant k cette région ; viennent ensuite plusieurs fibres aponévrotiques des muscles de l’abdomen’ ; le cordon testiculaire, chez l’homme, et le ligament rond chez la femme ; enfin, les os du pubis et la symphyse.

Pathologie. Le seul état pathologique de cette région qui offre quelque intérêt est la hernie sous-pubienne, cest-k-dire l’issue de l’intestin k travers le trou sous-pubien. Cette hernie, beaucoup plus commune chez la femme que chez l’homme, reconnaît les mêmes causes que les autres hernies, c’est-à-dire les efforts violents, les chutes, etc. Elle existe tantôt d’un seul côté, tantôt des deux côtés k la fois ; mais elle se trouve située profondément et son existence n’est pas toujours facile k constater. Elle se présente sous forme d’une tumeur peu développée, siégeant k la partie supérieure et interne de la cuisse, disparaissant par la pression et reparaissant par les efforts de toux. Les malades ne se plaignent point et ne remarquent rien de particulier k la cuisse, il n’en serait pas de même si la hernie vouait k s’étrangler ; car on observerait alors tous les symptômes de l’étran■ glement et la mort en serait la conséquence. Le traitement de cette hernie consiste dans la réduction et le maintien de la tumeur k l’aide d’un bandage. Dans les cas d’étranglé PUBL

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ment, il faudrait opérer le débridament ou la dilatation du collet du sac, lorsqu’il y aurait possibilité de le faire.

PUBITSKA (François), historien bohémien, né k Koramothau en ma, mort k Prague en 1807. Il professa l’éloquence, la grammaire, la philosophie dans divers collèges de jésuites, et, après la suppression de cet ordre, dont il faisait partie, il devint professeur a l’université de Prague et historiographe de la couronne de Bohême. Ses principaux ouvrages sont : Séries chronologies, rerum SlavoBohemicarum ab Slavorum in Bohemiam ûdventu. ad nostra tempara (Prague, 1768, in-i0) ; Histoire chronologique de Bohême (Prague, 1770-1784, e vol. în-fo) ; De antiquissimis sedibus Slavorum (Leipzig, 1771, in-4") ; De Venedis, Vinidis itemque de Enetis (Olrautz, 1778, in-4°).

PUBLIC, IQUE adj. (pu-blik, i-ke — latin publions, pour popuhcus, de populus, peuple). Qui appartient k l’universalité des citoyens, qui concerne tout le peuple : Intérêt public. utilité publique. Effets, fonds publics. Avantage public. Bien public. Opinion publique. Estime publique. Voix publique. Bonheur public. Misère publique. Douleur publique. La réputation est souvent wie erreur1 publique. (Mass.) L’opinion publique renverse, subjugue toute espèce de despotisme. (Duclos.) Ilien n’est plus dangereux que l’influence des intérêts privés dans les affuires publiques. (J.-J. Rouss.) Le salut public et la nécessité sont les deux premières lois de l’État. (Ferraud.) L’esprit public s’épure comme le vin, en jetant son écume. (Marmier.) Les raisonnements ne peuvent rien contre les impressions de la conscience publique. (Guizot.) Ah ! pour le bien public il n’est rien qu’on ne quitta.

Bou&bault.

Ni liberté ni Ioîb sans probité publique.

C. DELAVIONS.

Qu’en un danger public un homme se dévoue, On patra sa vertu par un liche abandon.

Viennet.

— Qui concerne le gouvernement général du pays : Fondions publiques. Administration publique. Affaires publiques.

— Qui exerce des fonctions dans le gouvernement du pays : Personnes publiques. Homme public. L’homme public n’est pas vertueux s’il n’a que les vertus de l’homme privé. (Mass.) Il y a des hommes publics pour lesquels le mépris est une espèce d’aimant qui les attache à leurs places. (Chateaub.) Les conditions sociales nécessaires pour former un homme public se rencontrent difficilement. (Lamart.)

À tout homme public on doit la vérité.

C. Delaviqkc.

L’homme pvblic, hélas 1 est toujours diffamé,

PoNSAOD,

— Qui appartient k tous, qui est à l’usage de tous : voie publique. Place publique. Chemin public. Promenade publique. Lieua ? publics. Ecoles publiques. Tribunes publiques. Monument public, il Où tout le monde peut aller, d’où personne n’est exclu ; Réunion publique. Séance publique. Audience publique. Etablissements publics, h Où tout le monda est convié : Vente publique.

— Qui est connu de tout le monde, universellement répandu : Nouvelle publique. Bruit public. Notoriété PUBLIQUE, Plus le crime est public, plus l’infamie a de puissance. (A, d’Houdetot.)

On en tira cent exemplaires.

t C’est beaucoup, dis-je en m’approehant j

La pièce n’est pas si publique.

— 11 faut compter, dit le inarchnod ;

Tout est encor dans ma boutique. •

Il Qui se fait, qui a lieu d une façon notoire, non secrète ni cachée : Débauche publique. Faire profession publique d’incrédulité.

Autorité publique, Ensemble des personnes qui prennent part au gouverement du pays.

Morale publique, Ensemble des préceptes généraux de morale qui constituent la base de la société, n Mœurs publiques, Règles de conduite universellement adoptées dans un pays.

Chose publique, État, gouvernement, intérêts généraux du pays : 5e sacrifier à la

CUOSË PUBLIQUE.

Services publics, Ensemble des administrations d’un pays. Il Exercice de fonctions dans lo gouvernement de l’État : Obtenir sa retraite après trente ans de services publics.

Trésor public^ Ensemble des revenus de l’État, il Caisses ou sont déposées les sommes qui appartiennent k l’État.

— Vie publique, Vie, conduite d’une personne qui exerce de hautes fonctions dans le gouvernement de l’État ; ensemble des ae . tions qu’il accomplit k ce titre ; C’est la vie publique qui apprend d connaître l’homme public. (Grimm.) La vie publique est un des buts légitimes de l’homme, et, cités les peuples où la source en est tarie, on voit les caractères s’abaisser graduellement. (Lacordaire.) Les habitudes de la vie publique en usage chez les peuples libres ont cet avantage que ta vérité se fait jour, eu dépit de tons tes intérêts et de toutes les conventions qui conseilleraient de la cacher. (Prévost^Pwadol.)

Ministère public, Magistrature qui, dans chaque cour ou tribunal, est chargée de veil»