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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 13, part. 2, Pubi-Rece.djvu/44

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parties qui ne l’étaient pas. Quand on arrose avec cet engrais des plantes déjà développées, il pourrait produire des effets désastreux, à cause de son activité, s’il n’était étendu de beaucoup d’eau. Dans les exploitations rurales bien dirigées, on recueille le purin dans des réservoirs auxquels on adapte une pompe fixe en bois, pour le verser soit sur le tas de fumier, soit dans les tonneaux employés pour le conduire sur les prairies.

Pour éviter la déperdition de l’ammoniaque du purin, on le transforme en sulfate ou en chlorure, en y ajoutant un peu de couperose (sulfate de fer ou de cuivre), de plâtre, d’acide sulfurique faible ou d’acide chlorhydrique. On ne saurait mettre trop de soin à utiliser cette substance. < Les cultivateurs, dit M. Moll, hésitent souvent a faire les travaux nécessaires pour recueillir le purin, parce qu’ils se figurent qu’ils n’en obtiendront qu’une faible quantité. Ils ne songent pas que le petit filet de purin qui s’échappe de leur fumier coule pendant toute l’année et grossit à chaque pluie. Avec 6 à 8 chevaux, autant "de vaches et de bœufs et une centaine de moutons, on peut recueillir plus de 200 hectolitres de purin par an, lorsque l’emplacement est fait de ’munière qu’il ne s’en perde point. Avec cette quantité, employée sur des prés, on peut faire venir plusieurs milliers de fourrages en plus de ce qu’on eût récolté sans cela. On augmente encore les qualités du purin en y mêlant de la matière fécale ; s’il est, au contraire, déjà trop épais, on y ajoute de l’eau avant de s’en servir. »

En certains pays, on fait du purin animnlisé, en y ajoutant les débris ou issues d’animaux qui meurent de maladie. Ce qu’on appelle purin végétal consiste en débris végétaux que l’on jette dans une fosse pleine d’eau, après les avoir fuit fermenter en tas.

Au lieu de transporter le purin sur les prairies avec des tonneaux, on peut le distribuer au moyen de rigoles, suivant le mode d’irrigation dit par reprise d’eau ; alors l’engrais se répand en nappe régulière sur le gazon.

PURIN, INE adj. (pu-rain, i-ne). Linguist. Se dit du patois usité dans les quartiers populaires de Rouen : Vers burlesques en patois pvamr

PURISME s. m. (pu-ri-sme — rad. pur). Affectation, recherche, amour exagéré de la pureté du langage : litre d’un pvn : smt rigoureux. Tomber dans le purismk. Le purisme est toujours pauvre. (Volt.) Rejeter wie expression qui ne blesse ni le son, ni le sens, ni le bon goût, ni la clarté, est un purisme ridicule, une pusillanimité. (J.Joubert). Le purisme est l’ennemi secret de la pureté. (Domergue.) L’affectation du purisme est du pédantisme. (Boitard.)

— Encycl. Le purisme est un pédantisme grammatical qui, tout en restant dans la vérité des préceptes rigoureux, est entaché de ridicule, parce qu’il ne comprend pas les hardiesses du génie ni les franchises du talent. Ceux qui ont ce défaut, suivant La Bruyère, s’expriment proprement, mais ennuyeuseînent. Rien d heureux ne leur échappe. Ils ne hasardent pas le moindre mot, quand il devrait f»ire le plus bel effet du inonde. S’ils sont difficiles pour eux-mêmes, ils le sont encore plus pour les autres. Pas un auteur ne trouve grâce devant eux. Une image imprévue, une expression détournée de son acception ordinaire excitent leur critique. Corneille, a leur gré, fourmille de fautes ; Racine lui-même n’est pas exempt d’incorrections qu’ils relèvent, et les écrivains modernes pèchent constamment sous le rapport de la langueet de la grammaire. Sans excuser les fautes, sans imiter les incorrections, il faut examiner soigneusement si elles n’ont pas une cause supérieure aux prescriptions grammaticales, si l’auteur n’en tire pas un effet qu’il n’eût pas obtenu autrement. Il ne faut pas oublier que les grammairiens ne créent pas les règles du langage ; qu’ils les constatent et les formulent d’après les exemples puisés chez les grands écrivains ; qu’un exemple nouveau, donné par un auteur de génie, peut produire une règle nouvelle ou une exception à une règle. En se rappelant ces principes incontestables, on ne s’arrêtera qu’aux fautes qui méritent d’être constatées et reprises. On restera Adèle à la pureté de la langue ; mais on s’éloignera du purisme, qui tend à en appauvrir les ressources, et 1 on se rappellera la parole de Voltaire, qui trouve chez le puriste « une pauvre intelligence. »

Il y a encore une autre sorte de purisme, qui consiste à porter une attention exagérée aux fautes qui peuvent être commises contre la langue, dans les circonstances mêmes où l’intérêt doit évidemment se porter tout entier sur autre chose. Malherbe mourant reprit, dit-on, sa garde qui venait de faire un solécisme ; et, lorsque son confesseur lui représentait en termes peu châtiés la félicité qui l’attendait dans l’autre vie, le pénitent l’interrompant : ■ Retenez votre langue, lui dit-il, votre méchant style m’empêcherait d’y croire. > Si le fait est vrai, Malherbe avait donc l’esprit assez libre pour rester jusqu’à la fin un puriste. Cela prouverait qu’il redoutait assez peu la mort et donnerait une haute idée de son caractère.

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PURISTE*, (pu-ri-ste — rad. pur). Gramm. Personne qui recherche avec affectation la pureté du langage : Ces sortes de gens ont une fade attention à ce qu’ils disent, et l’on souffre avec eux, dans ta conversation, de tout le travail de leur esprit ; ils sont comme pétris de phrases et de petits tours d’expression, concertés dans leurs gestes et dans tout leur maintien ; ils ne hasardent pas le moindre mot, quand il devrait faire te plus bel effet du monde ; rien d’heureux ne leur échappe ; rien ckes eux ne coule de source et avec liberté ; ils parlent proprement et ennuyeusement : ils sont puristes. (Ln Brny.) Dans le monde, les PURISTES les plus hérissés sont toujours des imbéciles incapables d’écrire deux pages qui aient du bon sens. (Boitard.) La servitude pédantesque des puristes sent la cuistrerie, chose immonde. (H. Castille.)

— Hist. relig. Membre d’une secte chrétienne peu connue.

— Adjectiv. : Écrivain, grammairien puriste. Vous êtes trop puriste.

PURITAIN, AINE adj. (pu-ri-tain, è-neangl, puritan ; du lat. purus, pur). Hist. relig. Membre d’une secte de presbytériens rigides, qui prétendent s’attacher plus fidèlement que les autres au sens littéral des Écritures : PrmTMXS d’Angleterre, Puritains d’Écosse. Les puritains ont produit Crommell, (Proudh.) Le puritain s’inquiète non-seulemtnt de ce qu’il doit croire, mais encore de ce qu’il doit faire. (H. Tuine.)

— Par est. Personne qui affecte une grande rigidité de principes ; Et les froids puritains qui s’amusent à faire, en France, des expériences philanthropiques croient avoir moralisé le peuple ! (Balz.) La France est un pays de faux puritains, où ce sont les moins délicats qui sont les pins intolérants. (E. de Gir.) // est certain que le mouvement primitif du christianisme se produisit comme un mouvement provincial, et dans un dialecte qui paraissait grossier aux puritains de Jérusalem. (Renan.)

— Qui appartient aux puritains : Ministre puritain. Secte puritaine. Mœurs puritaines. Cette tendance protestante et puritains se fait remarquer dans plusieurs choses. (Th. Gaut.)

— Qui affecte une grande rigidité de principes : Vous êtes bien puritaine I L’avocat puritain avait jusqu’alors trouvé des prétextes pour résister à son père et à son beaupère. (Balz.) Il Qui rappelle l’uustérité, la rigidité affectée des puritains : Langage puritain. David lui-même, notre austère et laborieux David, égayait ses loisirs par des esquisses plus rapides et moins puritaines que celles du Brutus ou du Léonidas. (St-Gennain.)

— Encycl. Les puritains anglais et écossais furent d’abord désignés, sous le règne d’Édouard VI, par l’appellation de non-conformistes. Ils se distinguent des presbytériens en ce qu’ils comprennent les plus enthousiastes de cette secte. Us bannissent toute hiérarchie ecclésiastique, toute litnrgîe et la plupart des pratiques extérieures. Persécutés sous Marie Tudor et sous Elisabeth, ils se séparèrent entièrement de l’Église anglicane et se tirent remarquer par un esprit démocratique qui est le principe fondamental de leur doctrine. Ils ont joué un grand rôle dans la chute des Stuarts. Vers 1620, un grand nombre d’entre eux avaient commencé à émigrer en Amérique et ils peuplèrent surtout le Massachusetts.

Sous le règne de Jacques Ier, ils se montrèrent animés à la fois d’un zèle ardent pour leurs propres dogmes et d’une vive exaspération contre leurs oppresseurs. Les sentiments républicains qu’ils manifestèrent par la suite furent le résultat d’un long martyre. Et comment des hommes que le pouvoir absolu torture et massacre ne lui deviendraientils pas hostiles ? Ce mouvement d’opposition systématique avait déjà fuit explosion vers les dernières années du règne d’Elisabeth ; on avait vu cette reine impérieuse forcée de reculer devant un obstacle qu’elle ne pouvait vaincre, comme la bonne cède le terrain en rugissant et recule lentement devant les chasseurs qui la pourvurent. Sous les règnes suivants, le même esprit su développa sans relâche, s’accrut par les inutiles tentatives’ que l’on fit pour l’étouffer, se grossit de tous les mécontentements accumulés pendant un siècle et finit par renverser un trône. Ce fut la première victoire dos puritains, qui avaient à leur tête Crouvwell.

La révolution de 1648 est due tout entière aux puritains, qui se confondirent pendant l’action avec les parlementaires. Leur race n’est pas éteinte en Angleterre ; d’eux sont nés les chartistes, qui eux-mêmes ont donné naissancé à un parti républicain. Ce parti pourrait bien amener un jour le triomphe définitif de la république en Angleterre.

Puritain» d’EcoMe (les), célèbre roman de Walter Scott (Édimbourg, 1817, 2 vol. in-12). Le titre anglais est : Old mortalily (Vieille mortalité) ; il a été respecté dan» la traduction de L. Vi vien(1837, gr.in-8°) ; quelques traducteurs ont aussi intitulé ce roman : la Bataille du pont de Dothwell, quoique cette bataille ne soit qu’un des épisodes du livre. Le sujet, fort intéressant et admirablement développé, est le fanatisme des-sectaires qui, pendant les dernières années du règne des Stuarts, se soulevèrent à différentes reprises

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pour maintenir le libre exercice de leur culte et prirent les armes contre la couronne par haine contre l’épiscopat. Henri Morton, le véritable héros de ce roman où s’agitent une multitude de personnages, est unjeune homme sans expérience et d’un caractère naturellement indécis qui, par un concours de circonstances fortuites et de persécutions injustes, se laisse entraîner dans une insurrection avec des amis dont il ne partage pas les principes et se trouve persécuté, puis emprisouné pour une cause où il ne prend aucun intérêt personnel. Avant de dérouler son dramatique tableau du fanatisme puritain, l’auteur captive d’abord l’intérêt par une peinture plus attrayante, celle de l’amour de Henri Morton et d’Edith Bellenden, une des plus charmantes physionomies que présente la délicieuse galerie de portraits de femmes dont W. Scott a enrichi ses fictions. L’intérêt croît rapidement à partir de la captivité de Morton ; oientôt les presbytériens entrent en scène, et l’on ne saurait trop admirer avec quel art et quelle souplesse de style le romancier fait agir et parler cette foule de fanatiques d’âge et de sexe différents, en conservant à tous les traits distinctifsqui ne permettent pas de les confondre. Peu de romans sont comparables aux Puritains d’Écosse pour la richesse, l’énergie et l’éclat des caractères, pour l’inépuisable fertilité d’invention de l’écrivain et l’art merveilleux du récit. Les Puritains marquent un nouveau progrès de maturité dans le talent de Walter Scott ; ou y trouve moins de complication, d’intrigues, et il y régne une plus riche variété de caractères, un intérêt plus égal et plus soutenu.

Puritains d Ecoiio (les) [/ Puritani di Scozia], opéra italien en deux actes, livret du comte Pepoli, musique de Bellini ; représenté au Theùtre-Italien de Paris le 25 janvier 1835. Ce fut pour Bellini le chaut du cygne. L’insuccès de son dernier ouvrage, Béatrice di Tenda, avait rompu son association avec Felice Romani, l’auteur du livret de ses sept opéras les plus importants. Amené à Paris par l’entremise de Rossini, qui lui témoigna toujours une affection sincère, il fut chargé d’écrire un opéra pour la scène italienne, et la pensée d’obtenir un succès dans la société parisienne était caressée par le jeune compositeur. Il s’adressa au comte Pepoli, qui écrivit le livret des Puritains sur le canevas de la comédie d’Ancelot, Cavaliers et têtes rondes, tirée du célèbre roman de Walter Scott, les Puritains d’Écosse. Il se retira à Puteaux, sur les bords de la Seine, et se mit au travail avec plus d’assiduité qu’il ne l’avait fuit pour ses autres isuvres. Obéis* sant aux conseils de Kossini, il travailla davantage l’instrumentation et donna plus d’ampleur aux scènes et au finale. L’ensemble des Puritains est, en effet, au point de vue de l’art et de la facture, supérieur aux autres partitions du maître ; mais la nature du sujet convenait peu ou point k l’organisation artistique du compositeur sicilien. Les situations tendres, poétiques de Norma, un drame familier et touchant comme celui de la Sonnambuia, étaient plus en rapport avec son génie que les élans farouches du fanatisme et les sentiments guerriers. Cependant le succès fut immense et l’enthousiasme général. Tout Paris chanta le lendemain le motif du magnifique duo finai : Suona la tromba, avec lequel Lablache et Tamburini avaient la veille soulevé la salle entière. Ce duo, que nous donnons à la fin de cet article, a toujours été bissé. Les mélodies tendres qui remplissent la dernière moitié de l’opéra offrent de belles inspirations. Nous signalerons principalement la romance chantée par Elvire et par Arthur successivement, et le beau finale dramatique dans lequel. Arthur fait entendre des phrases très-pathétiques et véritablement émouvantes. Les rôles des Puritains furent créés par MU» Grisi, Rubini, Tamburini et Lablache, qui furent acclamés par le public. Bellini fut uussi ramené sur la scène. Il ne devait plus jouir d’un nouveau triomphe. Le 23 septembre de lu même année, il mourut à Puteaux, dans cette maison toute remplie encore des échos de ses dernières inspirations.

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Puri-nlu d’Amérique (le), roman américain de Fenimore Cooper (1827, 2 vol. in-12). Dans ce roman, l’auteur a voulu présenter le tableau des premiers jours de 1 histoire des Américains disputant aux Indiens le territoire qui compose les trois États de Massachusetts, Connecticut et Rhode-Island, Pour présenter ces événements sous un jour plus dramatique, l’auteur les résume dans la vie d’une famille, les Heatchote, dont le chef, Mark, offre le type le plus pur du puritanisme américain. La première partie de l’ouvrage est consacrée à faire connaître les premières luttes des colons contre les Indiens. Cooper a placé dans la vallée de Wish-ton-Wish la scène de plusieurs engagements terribles de la famille Heatchote avec les indigènes. L’attaque des Indiens au milieu do la nuit, la mêléo furieuse qui suit le premier engagement, l’incendie nocturne de tous les établissements et lu manière miraculeuse dont les blancs se soustraient à une mort imminente en se réfugiant dans un puits, produisent une terreur indéfinissable. Dans cette lutte, la fille de Mark est enlevée- par les sauvages et entraînée dans les prairies. Cette première partie n’est qu’un prologue. La seconde s’ouvre vingt ans après ces événements. La joune fille ravie est devenue l’épouse de Conanchet, un chef sauvage. La forêt est sa patrie d’adoption et elle suit les Indiens, dont elle partage les mœurs, dans leurs attaques contre les colons. Les événements la ramènent dans sa famille ; elle ne reconnaît que sa mère et encore y a-t-il une grande obscurité dans ses souvenirs, quelque chose de doux, de tendre, de bizarre dans ses témoignages d’affection, qui émeut singulièrement. Ses impressions d’enfance lui reviennent comme les images à demi effacées d’un songe. Pendant ce temps, son mari est tombé entre les mains d’une tribu ennemie et il est mis à mort en sa présence. Sa douleur est si vive qu’elle expire quelques heures après Conanchet, léguant à sa famille un fils, le fruit de ses amours avec le chef indien.

Il règne un grand charme, tempéré par une douce mélancolie, dans tout ce récit, et la mort des deux époux est aussi noble que touchante. Ce que l’auteur s’est plu à peindre sous mille aspects divers, ce qu’il reproduit sans cesse avec une originalité nouvelle, c’est la lutte de l’homme contre le péril ; c’est le courage, la patience, l’adresse, la sang-froid auxprisesavec l’instinctredoutableet le courage indomptable des tribus sauvages. Il fait admirablement ressortir les traits saillants du caractère indien et du caractère européen. II emploie avec une rare habileté les plus riches couleurs, les tons les plus vifs, et son talent pittoresque arrive dans certains passages a produire une impression aussi profonde que le talent dramatique de Walter Scott. La conclusion du Puritain d’Amérique, par son analogie avec l’introduction des Puritains d’Écosse, justifie le rapprochement de titre fait par Cooper, et son talent l’excuse d’avoir osé se mesurer avec l’illustre romancier anglais. PURlTAINEMENT adv. (pu-ri-té-ne-maa — rad. puritain). À la manière des puritains : Il est d’ailleurs bien difficile d’être furitai-