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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 14, part. 1, S-Scip.djvu/369

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berté de conscience dans les premiers siècles de t’empire et du christianisme (Berlin, 1847) ; le Soulèvement de Conslantinople sous l’empereur Justinien (Zurich, 1854) ; la Politique allemande de. In Prusse (Berlin, 1850 ; 3e édit. continuée jusqu’à la fin de l’année 1866,1867]) ; Histoire des tentatives d’une union allemande faites par la Prusse depuis l’époque de Frédéric le Grand (Berlin, 1851) ; Histoires contemporaines, 1, La France de 1815 à 1830. //. L’Autriche de 1830 à 1848 (Berlin, 1859) ; Y Alsace et la Lorraine, où il est démontré comment ces provinces ont été perdues pour l’Allemagne (Leipzig, 1859) ; Histoire et droits du Slesvin-Holslein (léna, 1864}, brochure dans laquelle il se prononce, sur cette question, dans ie sens national ; Tableaux de la Flécolution française, publiés sur les papiers inédits du département et de la police secrète de Paris (Leipzig, 1867 et ann. suiv., en français), etc. M. •Schmidt a, en outre, continue VHistoire universelle de Becker, dont il a publié la 8e édition (Berlin, 1860-1863, 18 vol.). Il avait fondé en 1844 à Berlin, avec le concours de Bœck, dePertz, de Ranke et des frères Grimm, le Journal pour la science historique, qui parut jusque vers !e milieu de 1848 ; plus tard, il publia à Zurich le Journal mensuel (1856-1859, 4 vol,).

SCHMIDT (Henri-Julien), historien allemand, né à Marienwerder en 1818. Il étudia, de 1836 à 1840, l’histoire et la philologie à l’université de Kœnigsberg, devint en 1842 professeur à l’école industrielle de la Luisenstadt, à Berlin, et s’établit en 1847 à Leipzig, où il prit part à la rédaction du Messager, qui était al.ors sous la direction de Kuranda. L’année suivante, il acheta, de moitié avec son ami Gustave Freytug, ce journal, qui devint dès lors, en politique, l’organe du parti de l’hégémonie prussienne. En décembre 1S61, il alla prendre à Berlin la rédaction du Journal universel de Berlin, organe de l’ancien parti libéral, et, au bout de deux ans, abandonna la direction de cette feuille pour s’occuper de travaux littéraires. On a de lui : Histoire du romantisme à l’époque de la Réformaiion et de la Révolution (Leipzig, îsso,

2 vol.), ouvrage écrit, plusieurs années avant sa publication, sous l’influence de la phénoménologie de Hegel ; Histoire de la littérature nationale allemande au xix» siècle (Leipzig, 1853, 2 vol.), le plus important de ses écrits et celui qui fonda, à proprement parler, saréputation littéraire ; Histoire de la littérature allemande depuis la mort de Lessing (Leipzig, 1S5S, 3 vol.) ; c’est la 4« édition de l’ouvrage précédent, auquel l’auteur a ajouté l’histoire de la période écoulée entre la mort de Lessing et le commencement de ce siècle, et dont il a donné depuis une 5» édition complètement remaniée (Leipzig, 1865-1867,

3 vol.) ; Histoire de la littérature française depuis ta révolution de 1789 (Leipzig, 1858) ; Schiller et ses contemporains (Leipzig, 1859) ; Coup d’œil sur la littérature anglaise au xix« siècle (Leipzig, 1859) ; Histoire de la vie intellectuelle en Allemagne depuis Leibniz jusqu’à la mort de Lessing (Leipzig, 1860 1864, 2 vol.), ouvrage que l’on peut considérer comme la première partie de son Histoire de la littérature allemande ; De la nécessité d’une transformation des partis (Berlin, 1866), brochure d’actualité politique, qui obtint plusieurs éditions. Il faut encore citer de M. Schmidt ses préfaces aux traductions allemandes des œ ivres de Dickens et de Henri de Kleist (1859), ainsi qu’au Cid et aux Idées de Herder (1868).

SCHMIDT (Édouard-Oscar), zoologiste allemand, né à Torgau en 1823. Il lit ses études scientifiques aux universités de Halle et de Berlin, où il suivit de préférence les cours de Jean Muller et d’Ehrenberg, prit en 1S46 ses grades à léna et se consacra dès lors exclusivement à la zoologie. Après avoir fait de nombreux voyages, pendant lesquels il explora l’Europe presque tout entière, depuis le cap Nord et les îles Féroë jusqu’à l’Italie méridionale et jusqu’aux lies Ioniennes, il fut nommé, en 1849, professeur extraordinaire k léna et passa, en 1855, à l’université de Cracovie, d’où, sur sa demande, il fut transféré, en 1857, à celle de Gratz. Quoiqu’il appartienne à la religion protestante, il a été élu, en 1865, recteur de cette université. Il fonda sa réputation scientifique par son Manuel d’anatomie comparée (léna, 1849 ; 5» édit., 1865), que complètent un Atlas portatif d’anatomie comparée (léna, 1854) et une brochure sur le Développement de l’anatomie comparée (léna, 1855). On n’estime pas moins son Manuel de zoologie (Vienne, 1853) et son Guide de zoologie (Vienne, 1860 ; 2e édit., 1867), ce dernier à l’usage des écoles supérieures. Dans ces deux ouvrages il a traité avec un talent remarquable toutes les questions de ta zoologie. Il s’est, en outre, appliqué tout spécialement à l’étude de certains groupes d’animaux inférieurs des côtes de la Dalmatie, et, dans le but de les étudier de nouveau au point de vue de la zoologie comparée, il a parcouru récemment la région occidentale de la mer Méditerranée. Il a consigné les résultats de ses recherches à ce sujet dans divers Mémoires qui ont été publiés soit séparément, soit dans les journaux et recueils scientifiques. Depuis 1860, ce sont surtout les éponges qui ont attiré son attention, et il en a fait l’histoire naturelle sous ce titre : les Eponges de la mer Adriatique (Leipzig, 1862 ; 2 supplém., 1864

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et 1866). Un des résultats pratiques des travaux de M. Schmidt sur ce sujet a été de donner naissance à la culture artificielle des éponges, qui se fait aujourd’hui dans les eaux de la [mer Adriatique, notamment près de l’île Lésina. Il faut encore citer du même auteur les ouvrages suivants, qui offrent tous un intérêt général : Tableaux du Nord (léna, 1851) ; le Microscope (Leipzig, 1851) ; les Rapports de Goethe avec les sciences naturelles organiques (Berlin, 1853) ; la Vieillesse de l’humanité et le paradis, avec Unger (Vienne, 1866), etc.

SCHMIDT DE MJBECK (Georges-Philippe), historien et littérateur allemand, né à Lubeck en 1766, mort à Altona en 1849. Il fit ses études à Lubeck, à Gœttingue et à léna, sa rendit à Copenhague en 1791 et nlta en-1 suite exercer la médecine dans sa ville na- ! taie, puis dans la Russie méridionale. Il dirigea en 1*99 l’école commerciale de Trollenclorf, revint en 1802 à Copenhague et resta depuis lors au service du gouvernement danois, qui l’employa à divers titres et lui conféra, entre autres hautes fonctions, celles do directeur de la banque du royaume et de conseiller d’État. On a de Schmidt divers mémoires historiques insérés à la suite des Opus- cnles historiques sur le Slesvig (1825) ; Ta- 1 bleau de l’histoire du Stesvig et du Holsteiu 1 (182G) ; Études historiques (Altona, 1827). Il a, en outre, publié des poésies qui ont été re-1 cueillies par son ami l’astronome Schumacher à Altona (1821 ; 28 édit., 1826), des tra-I ductions poétiques et des notices biographi’ ques sur des poètes holsteinois, tels que Gerslenberg en 1808, Wernigke en 1824, etc.

SCHMIDT-PHISELDECK (JustDu), homme d’État allemand, né à Wolfenbuttel en.1769, mort en 1851. Il étudia le droit à Helinsiœdt, entra ensuite dans le service administratif du duché de Brunswick et, après avoir occupé différents emplois, devint en 1806 conseiller aulique et secrétaire intime au ministère. Après l’organisation du royaume de Westphalie, il lut nommé successivement juge à la cour d’appel de Cassel, conseiller d’État et directeur général des contributions indirectes. Le duc de Brunswick, Kiédéric-Guillaume, ayant été rétabli dans ses États à la dissolution du royaume de Westphalie, lui donna encore de nouvelles dignités et le choisit pour son représentant au congrès de Vienne. Pendant la minorité du nouveau due Charles, le collège des conseillers intimes, dont il faisait partie, fut chargé par le prince régent d’Angleterre de la régence et de la haute administration du duché, et Schmidt exerça lui-même une grande influence jusqu’à la majorité du duc en 1823. Mais les tracasseries que lui suscita plus tard le prince te décidèrent à quitter te Brunswick pour passer au service du Hanovre, en qualité de conseiller intime. Il y devint peu après chef du département de la justice, puis, en >$39, drossart d’Hildesheiin. On a de lui : Guide pour les débutants dans ta diplomatie allemande (Brunswick, 1804) et Sur ma retraite du service du duc de Brunswick (Hanovre, 1827).

SCHMIDT-PHISELDECK (Conrad-Frédéric de), publiciste allemand, frère du précédent, né à Brunswick en 1770, mort en 1832, Après avoir étudié la théologie à Helmstedt, il entra comme précepteur chez un haut fonctionnaire de Copenhague, visita avec ses élèves l’Allemagne, la France et la Suisse, et s’établit ensuite à Copenhague, où il ouvrit en 1792 des cours à l’université et où il se fit naturaliser Danois deux ans plus tard. Laissant la théologie de côté, il fut choisi comme secrétaire particulier par le comte de Schimmelmann, ministre d’État, grâce à la protection duquel il avança rapidement dans l’administration des finances. Nommé en 1821 conseiller d’État et, l’année suivante, codirecteur de la banque royale danoise, il devint encore en 1823 membre du collège du commerce, puis, en 1829, conseiller de conférence. Comme écrivain, il appartient autant à la littérature danoise qu’à la littérature allemande. Ardent partisan, au début, des idées de Kant, il chercha à rendre le système de ce philosophe accessible à tout le monde savant, par son ouvrage intitulé : Philosophiæ criticæ secundum Kantium expositio systematica (Copenhague, 1796-1798, 2 vol.). C’est là du reste le seul de tous ses écrits qui soit purement philosophique. Il faut citer, parmi les autres : Essai d’une exposition du système de neutralité du Danemark (Copenhague, 1801-1804, 4 part.) ; Des rapports actuels de la nation juive avec les communautés civiles chrétiennes (Copenhague, 1817) ; l’Europe et l’Amérique (Copenhague, 1820), ouvrage qui fut traduit en plusieurs langues et que l’auteur continua plus tard sous ce titre : l’Europe et l’Amérique, seconde esquisse (Copenhague, 1332) ; la Ligue européenne (Copenhague, 1821) ; Échantillons de rhétorique politique (Copenhague, 1824) ; le Monde considéré comme un automate et le royaume de Dieu (Copenhague, 1829) ; les Dernières agitations dans les duchés de Slesvig et de Holstein (Copenhague, 1830).

SCHMIDTIA s. m. (chmi-ti-a— de Schmidt, botan. allem.) Bot. Genre d’arbustes, de la famille des composées, tribu des chicoracées, dont l’espèce type croit dans l’Ile de Madère.

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H Syn. de coléanthe !, autre genre de végétaux.

SC11M1DTMUELLEH (Johann-Anton), médecin accoucheur allemand, né en 1776, mort en 1809. Il fit ses études médicales à l’université d’Erlangen, y fut reçu docteur en 1801, s’établit dans cette ville et se livra à l’enseignement particulier jusqu’en 1S07. À cette époque, il fut nommé professeur ordinaire d’accouchements et de médecine légale à l’université de Landshut et devint conseiller du roi de Bavière. Il a laissé quelques écrits, parmi lesquels nous citerons : De tympha (Erlangen, 1801, in-8°) ; Conspcctus politise obsteiricix(Erlangen, 1801, in-S") ; Behand’ung der Kinder in den ersten Lebensjafiren (1804, in-8°) ; Was ist die Wàrme in den Organismus ? ineiner Vorlesung beantu)ortet(L<inàslMt, lSiOt, in-8») -, Ueber dieAusfûhrungsgànqe der Sch’ildrilse ; ein Schreiben an Hrm. Hofrat. Sam. Sômmerring, mil einem Kupfer (1804, in-8°) ; Medicinische Adversaria (Erfurt, 1805, in-8°).

SCHM1EDEEERG, ville de Prusse, province de Saxe, régence de Mersebourg, cercle et à 26 kilom. S, de Wittemberg, entre l’Elbe et la Mulde ; 3,000 hab. Exploitation de vitriol et d’alun.

SCIIMIEDEEERG, ville de Prusse, province de Silésie, régence de LiegnUz, cercle et à 24 kiloin. S. d’Hirschberg, sur l’Eglitz ; 3,945 hab. Fabrication de toiles, linge de table, rubans, soieries, tabac. Aux environ ?, mine de plomb argentifère.

SCIIMIEGEI, ville de Prusse, province et régence de Posen, cercle et à 13 kilom. O. de Kosten ; 3,000 hab. Fabrication de draps et toiles.

SCHMITT (Joseph-Guillaume), médecin accoucheur allemand, né à Larch, dans le

comté de Nassau, en 1760, mort à Vienne en

1817. Il commença ses études médicales à Wurtzbourg et les continua à Vienne, où il suivit quelque temps les cours de Stoll. Après avoir servi assez longtemps comme médecin militaire, il se consacra tout entier à l’enseignement et devint professeur d’accouchements et de médecine légale à la Faculté de Vienne. Ses ouvrages sont peu nombreux, mais généralement estimés.

SCHMITT (Aloïs), compositeur allemand, né à Eilenbach (Bavière) en 1789. Il étudia la composition sous la direction d’André et d’Olïenbach et s’établit comme professeur à Francfort. Il accepta ensuite les fonctions d’organiste à Hanovre, puis il donna sa démission pour vivre indépendant. Parmi ses œuvres, on cite : deux ouvertures à grand orchestre, une symphonie intitulée la Peinture des sons, des quatuors, des trios, des concertos, sonates, nombre de fantaisies, et des chansons à une età plusieurs voix. — Son frère et son élève, Jacques Schmitt, né à Obernbourg en 1796, s’établit à Hambourg, où il a professé le piano. On lui doit un grand opéra, Alfred le Grand, représenté dans celte ville, et un grand nombre de compositions instrumentales, variations, sonates, rondeaux,

marches, etc.

SCHMITT (Georges-Joseph), journaliste français, né à Mulhouse en 1813, mort à Bâle en 1875. Il était maître d’école dans sa ville natale lorsque éclata la révolution de février 1848. Schmitt, en butte aux tracasseries des cléricaux pour ses opinions républicaines, se démit de ses fonctions d’instituteur et fonda la République dupeuple(Volksrepublik), feuille populaire qu’il rédigea dans l’idiome du pays et qui contribua puissamment à conquérir à l’opinion républicaine les populations rurales de l’Alsace. Proscrit après le coup d’Elat, il se réfugia en Suisse et rédigea, de 1853 à 1869,1e Confédéré de Fribouvg, journal radical et anticlérical. En 1869, M. Alfred Kœchlin, ayant fondé à Mulhouse l’Electeur souverain, appela le vaillant démocrate à en prendre la direction. Schmitt rédigea ce journal jusqu’au moment de l’invasion prussienne. Il fut alors expulsé de l’Alsace et, quelque temps avant sa mort, il devint un des collaborateurs du Volksfreund, journal du parti démocratique le plus avancé à Bâle. Schmitt excellait dans la polémique qui frappe et réveille l’esprit du peuple et s’était acquis par son honorabilité les plus vives sympathies.

SCHM1TTH (Nicolas), érudit allemand, né à Oldenbourg (Hongrie), mort à Tirnau en 1767. Entré chez les jésuites, il professa dans plusieurs collèges de cet ordre et fut nommé recteur du collège de Tirnau. On lui doit : Episcopi Agrienses, fi.de diplomatica concinnati (Tirnau, 1758, in-8°) ; Jmperatores ottomannici (Tiinau, 1760, 2 vol. in-fol.).

SCHMlTTHENNER(Frédéric-Jacques), érudit allemand, né en 1796, mort en 1850. Il commença à l’université de Marbourg des études médicales, auxquelles il renonça promptement pour s’occuper de philosophie, d’histoire et de théologie, embrassa ensuite l’état ecclésiastique, auquel il renonça en

1818, et, après avoir professé dans différents collèges et séminaires, il obtint en 1828 une chaire d’histoire à Giessen, où il fut, en outre, chargé deux ans plus tard de faire des cours d’économie politique. En 1832, il fut nommé à Darmstadt conseiller supérieur des études et des écoles, mais il résigna ces fonctions en 1835 pour revenir à Giessen. Ses

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écrits se distinguent par la richesse des pensées, la vivacité de l’exposition, la correction du style et sa manière philosophique de traiter les sujets. Les études auxquelles il s’était livré sur le sanscrit l’amenèrent à fonder un nouveau système de philologie, qu’il exposa dans sa Théorie primitive du langage (Francfort, 1826), dans Teutonia ou Grammaire détaillée de la langue allemande et dan-» la préface de son Vocabulaire allemand abrège (Darmstadt, 1837, 2« édit,). Weigand a donné une nouvelle édition, complètement remaniée, de cet ouvrage qui est, sous tous les rapports, d’une haute valeur (Giessen, 1853-1862,2 vol.). Il faut encore citer, parmi les autres écrits philologiques de Schmitthenner : Méthode pour écrire correctement la langue allemande (Cassel, 1827, 2° édit.) ; Méthodologie de l’enseignement des langues (Kranefort, 182S) ; Etymologie allemande (Darmstadt, 1833) ; Grammaire allemande pour les écoles (Cassel, 1837, 40 édit.). En histoire, son ouvrage le plus remarquable est une Histoire des Alle- | mands (Cassel, 1836, 2e édit.). Enfin, il s’est fait connaître, dans les sciences politiques, surtout par les deux ouvrages suivants : Principes des sciences politiques et historiques (Giessen, IS30-1832) et Douze livres sur l’État (Giessen, 1839, tome 1er).

SCIIM1TZ (Ch.-Fr.-L.), naturaliste allemand, né en Bavière vers 1780, mort en Angleterre en 1824. Élève du célèbre chimiste Gehlen, il se consucra à l’étude des procédés de fabrication de la porcelaine et réussit à introduite divers perfectionnements dans cette branche de l’industrie en Bavière. Envoyé en Angleterre pour étudier le mode de fabrication employé dans ce pays, il se noya dans la Tamise. On doit à Sehmitz diverses notices minérnlogiques insérées dans des recueils périodiques, entre autres un mémoire sur les formations et les fossiles d’opale (dans le tome VIII des Mémoires de l’Académie de Munich), et des notes restées manuscrites.

SCHMŒLLA, villa de la Saxe-Altenbourg, cercle, bailliage et à 10 kilom. S.-O. d’Altenbourg, sur la rive droite de la Sprotta ; 6,000 hab. Fabrication de draps, tanneries.

SCHMOELN1TZ, en hongrois Szolmonok, ville de l’empire d’Autriche, dans la Hongrie, comitat de Zips, à 9 kilom. S.-O. d’Einsiodel ; 5,750 hab. Inspection des monnaies et des mines. Célèbre mine de cuivre pyriteux argentifère ; fabrication de monnaies de cuivre. Aux environs, forges et fonderies.

SCHMOLCK ou SCHMOLKE (Benjamin),

pogie religieux allemand, né dans le.* environs de Liegniiz en 1672, mort en 1737. Il étudia la théologie à l’université de Leipzig, embrassa l’état ecclésiastique et devint, un 1714, surintendant de Schweidnitz et inspecteur des églises et des écoles de cette ville. La plupart de ses écrits portent des titres accommodés au goût religieux du temps, tels

que : l’Encens de la poix ecclésiastique ; le Cœur uni au Seigneur par des chaînes de soupirs ; Plaintes et danses ; l’Huile de la joie dans la tristesse ; De beaux habits pour un esprit affligé, etc. Son Livre de la communion et ses Prières du matin et du soir obtinrent une grande popularité et sont encore en usage dans différentes parties de l’Allemagne.

SCHMUCKER (Jean-Lebreeht), chirurgien militaire prussien, né en 1712, mort à Berlin en 1786. Il fut envoyé à Paris en qualité de chirurgien pensionné du roi Frédéric II et suivit les cours du célèbre Le Dran. À son retour en Prusse, il fut d’abord chirurgien du premier régiment de la garde et devint ensuite premier chirurgien général de l’armée. Parmi les nombreuses et intéressantes observations de chirurgie dont on lui doit la publication, on remarque celles qui sont relatives aux plaies de la tête, que Schmucker traitait avec beaucoup de succès par les affusions froides. II employait fréquemment le même moyen dans les plaies par armes à feu et partageait presque les répugnances 3e Bilguer pour l’amputation des

membres. Il a laissé quelques ouvrages en allemand.

SCIIMUTZER (Jean-Adam, Joseph et André), tous trois frères et graveurs au burin, nés à Vienne vers 1700, chacun à une année de distance, morts tous trois aussi à un intervalle semblable, l’aîné en 1739, te second en 1740 et le plus jeune en 1741. Jean-Adam, l’aîné des trois, est moins renommé que ses frères. Il fut chargé par Altamonte de graver quelques-uns des tableaux de la galerie de Vienne. Parmi ces gravures, les plus remarquables sont les Portraits des trois impératrices Etéonore, Amélie et Elisabeth. &es frères Joseph et André ont presque toujours travaillé de concert. Aussi, Sur chacune île leurs œuvres, le prénom de celui des deux qui a eu la plus grande part au travail est suivi de celui de sou frère qui t’a aidé ; la signature est donc tantôt Joseph-André, tantôt André-Joseph. Leurs œuvres les plus remarquables sont les trois Rubens de la galerie de Liehtenstein représentant : Décius proposant à ses centurions de se faire jour à travers les ennemis ; Décius apprenant que l’auspice lui est défavorable ; Décius se dévouant aux dieux infernaux.

SCHMGTZER (Jacques), graveur allemand, né à Vienne en 1733. Tout enfant, il perdit