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lius Lucius Scipio Barbatus ont pris place au musée du Vatican. Ce sarcophage est célèbre ; il est taillé dans le tuf volcanique gris, d’un g’ain grossier, qu’on tire des montagnes d’Albaao et que l’on connaît sous le nom de péperi i’ ; il est orné d’une frise avec rosaces et iriglypb.es. « Le goût très-pur de l’architecture et des ornements nous montre, dit Ampère, l’avènement de l’art grec tombant, pour ainsi dire, en pleine sauvagerie romaine. Par la matière, par la forme des lettres ei le style de l’inscription, il nous représerte la rudesse des Romains au vio siècle. » En 1781, lorsqu’on ouvrit ce sarcophage, on y trouva le squelette entier de Scipion Barbatus ; il avait au doigt une bague que Pie VI donna à lord Algernon Percy et qui est aujourd’hui dans le cabinet du comte de Boverley. On lit sur le tombeau une inscription dont voici le sens : « À Cornélius LuciusScipion Barbatus, né de Cneus, nomma brave et sage, dont la beauté égalait la vertu. Il fut parmi vous consul, censeur, édile. Il s’empara de Tarunsia et de Cisauna dans le S ;<mniuin. Il soumit toute la Lucarne et en amena des otages. » Ce Scipion Barbatus fut consul l’un de Rome 456. On a. aussi retrouvé l’inscription tumulaire de son fils Lucius Cornélius, qui fut consul en 495 et qui enleva la Corse aux Carthaginois. D’autres inscriptions se rapportent à Lucius Cornélius. Scipion l’Asiatique et 4. son fils, à Cneua Cornélius Scipion l’Espagnol, etc. Le plus jrand des Seipions, l’Africain, ne fut pas enterré dans cette sépulture de famille ; on y plaça seulement sa statue. On sait par Cicëron, que le poëte Ennius fut enseveli auprès de ses patrons ; on a cru voir son portrait dans le buste, en pépefin, couronné de lauri< r, qui est placé sur le sarcophage de Soipbn Barbatus ; mais il est probable que c’est ie portrait de quelque personnage de la famille des Seipions.

Scipion (hôtel ou hôpital). L’hôtel Scipion fut élevé à Paris, rue de la Barre, au Xic siècle, par un traitant italien venu en F.’ance à la suite de Catherine de Médicis, ut auquel le peuple donnait le surnom expressif de Serre-deniers. En 1612, l’hôtel Scipion, loué par les bourgeois commis au renfermement des pauvres de la ville et des faubourgs de Paris, fut transformé en maison hospitalière, sous le vocable de Sainte-Marthe ; il fut acquis par l’administration des pauvres le 30 avi il 1639. Lors de la création de 1 Hôpital général, la maison de Sainte-Mari lie fut comprise au nombre des établissements dépendant de cette institution. Vers 1670 on établit à Sainte-Marthe ou Scipion la boulangerie et la boucherie de toutes les maisons placées dans le ressort de l’Hôpital géntrul. Tenon disait en 17S8 : » À Scipion, on a établi paneterie, boulangerie, boucherie, ehandellerie ; ce lieu d’exploitation fournit farine, pain, viande, chandelle, k toutes les maisons de l’Hôpital général, n La maison de Scipion donnait, en outre, asile à un certain nombre de vieillards incurables. Pendant la Révolution, les boulangeries des Incurables, des Petites-Maisons et de l’Hôtel-Diev. furent réunies k Scipion, qui, dès lors centralisa les boulangeries de tous les hôpitaux de Paris. La boulangerie des Hôpitaux fournit du pain, non-seulement aux établissemînts hospitaliers de la capitale, mais aussi aux prisons, aux troupes municipales, à différents collèges ; enfin, elle fut chargée d’approvisionner les débits établis sur les marchés publics. Cet établissement était une véritable usine modèle, où l’opération de la min Dterie était réunie à celle de la confection du rain, et où tous les perfectionnements amenés par les découvertes industrielles troivaient largement leur application.

llœeste de 1 ancien hôtel Scipion, un corps de logis Renaissance décoré d’arcades, d’armoiries et de médaillons sculptés de figures en buste,

saiPIONIEN, 1ENNE adj. (si-pi-o-r.i-ain, i-è-ne). Qui se rapporte k Scipion ; qui est digne de Scipion, qui rappelle sa vertu : Continence scipionienne.

SCIPOULE s. f. (si-pou-le— du lat. cepola, oig.ion).Bot. Nom vulgaire de la scille maritime.

SCIRE s. tn, (si-re). Araehn. Syn. de sciR RHI. OU BIELLE.

. SC1RES, peuple- américain qui aurait fait vers l’an 1000 la conquête du plateau de Quito. On le rattache généralement, pour la cla.sification ethnographique et philologique, a L. souche quichua ou péruvienne.

SCIR1TE s. m. (si-ri-te — gr. skiritês ; de Sk’ros, Sciros, nom de ville). Antiq. gr. Non donné à des soldats qui, dans l’armée spr.rtiate, formaient un corps de troupes particulier, distinct de la phalange.

— Encycl. L’année Spartiate était composée de citoyens de Sparte, de périèques, ou anciens habitants de la Laconie dépossédés de leurs droits, et d’ilotes ou ssclaves, qui d’ordinaire n’étaient que les servants des au.res, mais qui, dans certains cas, se trouvaient transformés en hoplites et recouvraient par là même leur liberté. En outre, l’année Spartiate avait un corps de scirites. Ce corps, co nposé de 600 hommes, du moins pendant la guerre du Péloponèse, formait, en marche, l’avant - garde et recevait en général les

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postes les plus périlleux. Tl était exposé la premier au choc de l’ennemi. Durant la bataille, il occupait i’extrémité de l’aile gauche. K..-F. Hermaun a inféré d’un passage delà Cyropédie (iv, 2) que les scirites étaient des cavaliers ; mais cette interprétation, assez mal justifiée, est d’ailleurs contredite par l’opinion de Mùller, de Manso et de plusieurs autres érudits. Les scirites tirèrent sans doute leur nom de ce qu’ils furent, au moins primitivement, choisis parmi les habitants de la Sciritide, contrée montagneuse de la Laconie, où se trouvait la place forte de Sciros.

SCIRITIDE, nom ancien d’un district montagneux de la Grèce ancienne, dans la partie septentrionale de la Laconie. Les habitants de ce district formaient dans l’armée Spartiate le bataillon scirite, fort de 600 hommes, et qui, placé dans les combats sur la première ligne, recevait le premier choc de l’ennemi.

SCIRON s. m. (si-ron — gr. skiron, même sens). Antiq. gr. Sorte d’ombrelle blanche que la prêtresse de Minerve portait pendant les processions que l’on faisait en l’honneur de cette divinité.

SCIRON ou SCYRON, l’un des brigands dont Thésée délivra l’Attique. Il se tenait sur les rochers entre Athènes et Mégare, et précipitait les voyageurs dans la mer afin d’engraisser les tortues dont il faisait sa nourriture.

SCIROPHORIES s. f. pi. (si-ro-fo-rl — gr. skirophoria ; de skiros, ombrelle, et de phoreà, je porte). Antiq. gr. Fêtes en l’honneur de Minerve, pendant lesquelles on élevait des cabanes de feuillage et l’on portait des ceps chargés de raisin.

SCIBOPHORION s. m. (si-ro-fo-ri-on — gr. s kir op horion ; de skirophoria, scirophories). Chronol. Mois athénien pendant lequel on célébrait les scirophories, et qui correspondait à peu près à notre mois de juin.

— Encycl. Le scirophorion était le dernier ou le douzième mois de l’armée. Il comprenait seulement vingt-neuf jours. Le mois qui le précédait, correspondant k notre mois de mai, était le thargélion. Celui qui le suivait et commençait i’année, en correspondant à notre mois de juillet, était le mois hécatombéon.

À Sparte, c’était le mois phliasius qui se plaçait k la même époque de l’année que le scirophorion attique, et si, comme on le croit, l’année Spartiate commençait à l’équinoxe d’automne, le mois phliasius était le neuvième dans l’ordre de succession. Dans les autres contrées grecques, nous trouvons, comme correspondant au scirophorion et à notre mois de juin, les mois suivants : à Delphes, le boathous, qui était le dixième de l’année ; à Cyzique, le panémus, qui était le neuvième ; en Sicile, le badromius, qui était également le neuvième ; en Crète, Vhyperbérélus, qui était le dixième ; à C3rpre, ï’archiéreits, également le dixième ; en Bithynie, Varéius, et dans la province romaine d’Asie Vhéeaiombéus, occupant tous deux, dans la série annuelle, la même place que le précédent.

Le nom du mois scirophorion venait de la fête àes scirophories, que l’on célébrait dans ce mois en l’honneur d’Athêné. Dans cette fête, les prêtresses de la déesse portaient procèssiomicileinent sa statue par ia ville d’Athènes, sous une sorte de dais ou pavillon de couleur blanche, nommé sciron ; les prêtresses étaient alors appelées scirophores (sciron, dais ; phoreâ, je porte), c’est-U-dire porteuses de dais. On voit que de là vint le nom des scirophories et celui du mois scirophorion. D’autres détails curieux se rattachent à la même fête. Chaque année, les archontes choisissaient dans les plus nobles familles quatre jeunes filles de sept à onze ans. Deux d’entre elles présidaient à la confection du péplum sacré d’Athêné, qui se commençait a la fin du mois i^pyantpsiou. Les deux autres, qui étaient chargées de porter les vases sacrés réservés aux mystères de la déesse, demeuraient toute l’année dans l’Acropole ou le Parthénon. Le dernier jour de leur claustration était précisément celui de la fête. Elles recevaient alors des prêtresses les vases mystérieux, et, sans savoir ce qu’ils contenaient, elles descendaient les porter à une grotte naturelle située dans le district d’Aphrodite aux Jardins. Quand elles les y

avaient déposés, elles retournaient vers les prêtresses avec d’autres vases pris dans la grotte, dont le contenu leur était également caché par des couvercles. Ce dernier ofliea accompli, elles quittaient la robe blanche, qui était devenue leur vêtement depuis leur entrée au service d’Athêné ; ainsi se trouvait marquée la fin de leurs fonctions, et elles étaient remplacées par d’autres jeunes filles en nombre égal, dont les fonctions se terminaient aussi, comme l’année, au mois scirophorion.

SCIROS, ancienne place forte de la Laconie, dans le Péloponèse.

SCIRPE s. m. (sir-pe — lat. seirpui, jonc, roseau, mot que Curlius rattache, ainsi que le verbe scirpare, lier, tresser, à la même famille que l’ancien allemand sciluf, allemand moderne chilf, roseau, et le grec rips, claie, natte, ripis, éventail, d’un radical rip pour skirp. Pott en rapproche aussi le grec gripos,

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griphos, filet. Kuhn compare le latin scirpus et ses analogues avec une forme sanscrite skitrpâ, qu’il conjecture comme forme primitive du sanscrit curpd, van, dont l’origine est incertaine. Pictet croit que le roseau a été ainsi nommé en latin et en germanique de sa feuille tranchante et semblable à un couteau, et il compare le sanscrit karpani, karpanika, couteau, ciseaux, karpana, glaive, kalpani, ciseaux ; arménien kharp, glaive ; latin scalpere, sculpere, proprement couper, tailler, scalprum, couteau ; irlandais sgealpaim, scalpaim, fendre, couper ; anglo-saxon screopan, couper, sceorpan, trancher peu à peu, screope, couteau ; ancien allemand screfon, couper, scarfjan, fendre, trancher ; anglo-saxon scearp, ancien allemand scarf, tranchant, aigu, et le lithuanien kirpti, couper, tondre, russe kliapiku, couteau de cordonnier, tranchet). Bot. Genre de plantes, de la famille des cypéracées, type de la tribu des seirpées, comprenant un assez grand nombre d’espèces, qui croissent dans les sols humides, sur toute la surface du globe : Les scirpes approchent beaucoup des souchets. (V. de Bomare.) Les chevaux et les vaches aiment beaucoup les tiges et les feuilles du SCïRpe des marais. (Bosc.)

— Encycl. Les scirpes sont des plantes herbacées, annuelles ou vivaces, à tiges nues ou feuihées. Les fleurs, hermaphrodites, groupées en épillets solitaires terminaux, quelquefois nombreux et rapprochés en corymbes ou en glnmérules, présentent une glume, trois étamines et deux ou trois stigmates. Le fruit est un caryopse comprimé, lenticulaire ou trigone, ordinairement muni de soies courtes à sa base. Les nombreuses espèces de ce genre sont répandues dans presque toutes les régions du globe et croissent surtout dans les sols humides, sur les bords ou au sein même des eaux. Par la vigueur et la rapidité de leur végétation, elles contribuent à maintenir et à élever io sul, à accroître l’épaisseur des couches de tourbe ou de terreau ; quelques-unes servent à faire des liens. Les principales de ces espèces sont connues sous le nom vulgaire de jonc. V. ce mot.

SCIRPÊ, ÉEadj.(sir-pé*— rad. scirpe). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au scirpe.

— s. f. pi. Tribu de la famille des cypéracées, ayant pour type le genre scirpe.

SCIRPÉAIRE s. f. (sir-pé-è-re — rad. scirpe). Zooph. Genre de polypiers, formé aux dépens des pennatules.

SCIRPOPHAGE s. m. (sir-po-fa-je — de scirpe, et du gr. phagà, je mange). Entom. Genre de lépidoptères diurnes, dont les larves vivent sur les scirpes.

— Encycl. Les scirpophitges sont caractérisés par des antennes un peu pectiuéeS ou ciliées chez les mâles, filiformes chez les femelles ; la tête petite ; la trompe rudimentaire ou nulle ; le corselet arrondi ; l’abdomen cylindrique, grossissant de la base à l’anus et terminé carrément par une brosse de poils ; les ailes entières, sans Assures ; les pattes postérieures très-longues. Les chenilles sont cylindriques, glabres, assez épaisses, brun noirâtre, avec la tête rougeâtre. Elles vivent dans les tiges des scirpes et s’y métamorphosent en chrysalides allongées, à peau tendre. Les espèces peu nombreuses de ce genre ont beaucoup d’affinités avec les crambes. Le scirpophage fantôme est un beau papillon de om, d k om,5 d’envergure, entièrement d’un blanc nacré ; on ie trouve dans le midi de la France et dans l’Europe centrale. Le scirpophage géant en diffère surtout par ses ailes antérieures brun roustâtre.

SCIRRHE s. m. (si-re — du gr. skirrhos, dur). Arachn. Syn. de bielle.

SCIRRHOCÈLE s. f. (si-ro-sè-Ie — du gr. slcirrkos, dur ; kêtê, tumeur). Pathol. Squirro du testicule.

SCIRRHOPHTHALMIE s. f. (sir-ro-ftalmî

— du gr. skirrhos, dur, et de ophthalmie). Pathol. Ophthalmie compliquée de callosités.

SCIRRHOPHTHALMIQUE adj. (sir-ro-ftalmi-ke

— rad. scirr/iophthalmie). Pathol. Qui a rapport à la scirrbophthalmie.

SCIRRHOSE s. f. (sir-rô-ze — du gr. skirrhos, dur}. Pathol. Tumeur livide résultant d’une inflammation chronique.

SCIRRHOTIQUEadj. (sir-ro-ti-ke). Pathol. Ancien syn. de SyuiRKEux.

SCIRTE s. m. (sir-te). Entom., Syn. de

SIRTB.

’ SCIRTÈTE s. m. (sir-tè-te ■— du gr. skirlêlès, sauteur). Mainm. Genre de mammifères rongeurs, formé aux dépens des gerboises.

SCISC1ANO, bourg du royaume d’Italie, province de la Terre de Labour, district de Nola, mandement de Marigliano ; 2,001 hab,

SCISSILE adj. (siss-si-le — lat. scissilis, même sens). Miner. Qui peut être fendu : L’alun déplume, le talc, l’ardoise sont des minéraux scissiles.

SCISSION s. f. (si-si-on — lat. scissio ; do scissum, supin de scindere, fendre, qui se rattache à la racine sanscrite chid, fendre, d’où aussi le grec schizein, le gothique skaidan, l’allemand scheiden, schneiden, et le lithuanien skuttu, même sens). Division, séparation survenue entre des personnes qui for SCIU

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maient un corps, une association, un parti ; Faire scission. Il y aura de violents débats, des scissions douloureuses seront opérées et des ilynaslies sacrifiées. (Proudh.) On doit regarder Cromwell comme l’auteur définitif de la scission armée du Nord, scission commencée par les Nassau et par Luther, mise en train par Elisabeth. (Ph. Chasles.) Il Partage des votes, des opinions émises ; Il y a eugrande scission entre les votants.

— Hist. reiig. A signifié Schisme : La scission de l’Église d’Angleterre.

SCISSIONNAIRE adj. (siss-si-o-nè-rerad. scission). Qui fait scission : Les membres scissionnmres de la majorité. Il Qui a rapport k la scission : Jt/ouumeJic scissionnaire. Crise scissionnaire,

— Substantiv. : Les scissionnaires. SCISSIPARE adj. (siss-si-pa-re — du lat.

scissns, coupé ; pario, j’enfante). Physiol. Syn. de FISSIPARE,

SCISSIPARITÉS, f. (siss-si-pa-ri-té — rad. scissipare). Physiol. Syn. de FISsipaRité.

SCISSURE s. f. (siss-su-re — lat. scissura, fendre). Anat. Fente naturelle, ouverture longitudinale : Scissure du rein, de la rate, du foie. Scissure glénoidule, il Scissure médiane, Sillon qui sépare l’un de l’autre les deux hémisphères du cerveau, il Scissure de Sylvius, Sillon que présente la base du cerveau, et qui sépare le lobe antérieur du lobe moyen.

— Encycl. Scissure médiane ou grande scis~ sure cérébrale. Elle affecte une direction antéro-postérieure et verticale comme la faux

du cerveau qu’elle reçoit. En avant et en arrière, elle sépare complètement les deux hémisphères cérébraux l’un de l’autre ; à sa partie moyenne, elle répond au corps calleux.

Scissure de Syluius. Un peu moins considérable que la précédente et située à l’union du tiers antérieur avec les deux tiers postérieurs de la base des hémisphères, elle commence à l’extrémité antérieure de la grande fente cérébrale, avec laquelle elle forme un angle obtus, et se dirige de dedans en dehors en décrivant une courbe légère à convexité antérieure. Elle est très-profonde et repose sur le bord postérieur des petites ailes du sphénoïde. En dehors, elle se bifurque et comprend entre ses deux embranchements une portion de l’hémisphère cérébral nommée par les anatomistes insuta de Reil. Elle est tapissée dans toute son étendue par la pie-mère, et l’artère cérébrale moyenne en occupe le fond.

SCISSURELLE s. f. (si-su-rè-le — dimin. du lat. scissura, fente). Moll. Genre de mollusques gastéropodes pectinibranches, dont les principales espèces vivent à Cuba et aux Malouines.

SCITALE s. m. (si-ta-le — du gr. skitalos, lascif). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées phyllophages, comprenant deux espèces, qui habitent l’Australie.

SCITAMWÉ, ÉE adj. (si-ta-mi-né, êedu lat. scitamenta, mets choisis). Bot. Se dit de certains végétaux dont la fécule est regardée comme ayant de précieuses qualités alimentaires.

— s. f. pi. Famille de plantes monocotylédones, plus connue sous le nom d’AMOsiÉES.

SCITIE s. f. (si-U). Mar. Petit navire du Levant gréé de voiles latines.

SC1TIVAUX (Roger de), peintre et littérateur français, né à Nancy en 1830, mort en 1870. Il fut élevé au collège de Metz, puis k celui de Nancy et montra de bonne heure un goût très-vif pour le dessin. Envoyé à Paris pour y étudier le droit, il y apprit en même temps la peinture, passa cinq ans dans l’atelier de Couture et s’adonna particulièrement k la représentation des chevaux, des chiens, des rendez-vous de chasse. Ayant rencontré pendant une excursion en Italie les jeunes princes d’Orléans, il les accompagna dans un long voyage en Égypte, en Syrie, en Palestine et en Grèce. De retour à Paris, il reprit sa vie habituelle, partagée entre la vie du monde et les travaux artistiques. Vers 1S65, il se maria, mais il ne tarda pas à perdre sa jeune femme et fut emporté lui-même par une fièvre typhoïde. Parmi les tableaux qu’il a exposés, nous citerons : Barbouillot ; Portrait du comte de P... et de son cheoal (1857) ; la Sé/xirtitio», toile remarquable ; le Portrait de J/mc de S... (1839) ; Portrait de ifme a.. de S... (1805). Roger de Sekivaux avait écrit la relation de son voyage en Orient. Elle a été publiée après sa mort, avec une notice biographique par le comte de Ludre, sous le titre de Voyage en Orient (LS73, 1 vol. in-fol.), avec vingt-cinq lithographies d’après les dessins de l’auteur, par Jules Laurens.

SC1TDATE, bourg des États-Unis d’Amérique, dans l’État de Rhode-Island, àl6ki !om, S.-O. de La Providence ; 4,582 hab. Collège. Manufactures de laine et de coton.

SCIURE s. f. (si-u-re — rad. scier). Poudre qui tombe d’une matière que l’on scie : Scicrb de bois, d’ivoire, de marbre, de cuivre. Les œufs peuvent être conservés dans un mélange de sel et de son, dans du blé, du seigle, de la sciure de bois. (L. Cruveilhier.) Il Se ditabsoiument delà sciurede bois -.Etendre de la sciure sur te parquet.