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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 14, part. 3, Sois-Suj.djvu/234

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82’U,631 ; àFerrare, 3ll««-,281 ; à Mantoue, 35111^64 ; & Lucques, 24^1,12 ; à Modène, 70’it,4 ; à Parme, 5lHt,37 ; à Florence, S-llit,369 ; à Livourne, 72’it,672.

STAJOLO s. m. (sta-io-lo). Ane. métrol. Mesure agraire qui était usitée en Toscane et qui valait 4ares,96.

STAKE s. m. (stè-ke — mot angl.). Turf. Mise de fonds de chaque concurrent. Il Trial stake, Poule d’essai. Il Triennal stake, Course dans laquelle les chevaux sont engagés pour courir sur le même hippodrome pendant trois années consécutives.

STALACTIFERB adj. (sta-la-kti-fè-rede stalactite, et du lat. fera, je porte). Qui porte, qui contient des stalactites ; Grotte

STALACTIFÉRB.

STALACTIS s. m. (sta-la-ktiss — rad. stalactite). Entom. Genre d’insectes lépidoptères diurnes, de la tribu des papilionides, comprenant plusieurs espèces, toutes exotiques.

STALACTITE s. f. (sta-la-kti-te) — du gr. stalaktos, adjectif verbal de stalazein, tomber par gouttes, lequel a donné encore le substantif stalat/mos, d’où nous avons aussi tiré stalagmite). Miner. Concrétion pierreuse qui se forme à la voûte des cavités souterraines, par l’amas lent et progressif des sels calcaires déposés par des eaux, qui filtrent goutte à goutte :

Dans les grottes Bans fin brillent les stalactites. Th. de Banville.

— Pathol. Nom donné a des prolongements osseux qui se forment à la surface des cals irréguliers.

— Encycl. V. stalagmite.

Stnioctitci (les), par M. Th. de Banville {1846, in-12). Ce recueil de petits pofimes, curieusement ciselés, irréprochables de forme, mais assez vides de fond, fuit pendant aux Cariatides du même auteur. Pourquoi l’un B’appelle-t-il Cariatides et l’autre Stalactites, les sujets étant à peu près les mêmes ? c’est un mystère. « Mon styîe, dit M. Th. de Banville dans sa préface, était primitivement taillé à angles droits et trop’polis ; j’y ai apporté, cette fois, une certaine mollesse qui en adoucit la rude correction, une espèce d’étourderie qui tâche à faire oublier qu’un po8te, quelque poète qu’il soit, contient toujours un pédant. » Certains titres sentent en effet la mollesse et l’étourderie : Chanson à boire, la Chanson de ma mie, la Femme aux roses, etc., etc. M. de Banville appartient à celte école qui emprunte à Th. Gautier ses instincts jouisseurs. L’auteur des Stalactites nous montre, se déroulant • sur le col de lait » d’une femme, < les ors de sa chevelure, tandis que la bouilloire, éveillée à demi, ronfle tout bas et que le feu charmant

Mélange l’améthyste avec la chrysoprase, . spectacle qu’on a peine à se représenter. Ailleurs, M. de Banville veut aller « puiser au cœur d’un flacon » pour « boire à flots du soleil et des roses, » le tout sur l’air de lo pxanl II fait dire amoureusement par l’étoile à la rose : « Je puis, cher astre, au bout d’un rayon boire tous tes pleurs, sans que l’on en cause. »

Quelques pièces des Stalactites manifestent une grande habileté à manier le vers, mais le style en est affecté, contourné, et certains passages ressemblent plutôt à des tours de force de versification qu’à de la véritable poésie.

STALACTITIQDE adj. (sta-la-kti-ti-kerad. stalactite). Hist. nat. Qui ressemble à une stalactite.

STALAGMIE s. f. (sta-la-gmî — du gr. slalagma, stalagmite). Moll. Genre de mollusques acéphales, de la famille des cardiacées.

STALAGMITE s. f. (sta-la-gmi-te — gr. stalagma ; de stalazein, couler goutte à goutte). Miner. Concrétion pierreuse qui se forme en mamelons sur le sol des cavités souterraines, par l’accumulation des sels calcaires contenus dans les eaux qui dégouttent de la voûte.

— s. m. Bot. Genre d’arbres, de la-famille des clusiacées ou guttifères, comprenant plusieurs espèces, qui croissent dans l’Inde.

— Encycl. Miner. L’eau de pluie qui filtre à travers les fissures des grottes calcaires arrive le plus souvent chargée d’acide carbonique libre ; elle dissout une quantité notable de carbonute de chaux, puis vient s’évaporer goutte à goutte et perdre peu.à peu son acide aux parties les plus basses des voûtes, où elle dépose le calcaire sous forme de girandoles. Les concrétions pierreuses qui se forment ainsi aux voûtes des grottes portent, le nom de stalactites. La texture de ces carbonates est parfois laraelleuse ou rayonnée, mais elle est le plus souvent fibreuse. Il arrive fréquemment que l’eau qui découle des parois supérieures ne s’évapore qu’en partie avant de tomber sur le sol, où l’évaporation continue, ainsi que le dépôt de calcaire. Ces nouvelles concrétions ont elles-mêmes la texture fibreuse et rubanée dans le sens perpendiculaire aux. sections horizontales ; ou les désigne sous le nom de stalagmites. Quelquefois les calcaires, déposés de cette manière pendant de longues années à l’intérieur des cavernes, constituent de véritables colonnes par la jonction qui se produit entre

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les stalactites et les stalagmites superposées. Ces colonnes, évasées à leurs extrémités et resserrées le plus généralement au-dessous du milieu de leur hauteur, sont formées par la réunion des troncs de cône calcaires accolés par leurs petites bases.

Dans le plus grand nombre des cas, les fibres des stalagmites sont déliées et la chaux, carbonates présente un aspect nacré et soyeux ; parfois elles sont colorées en jaune clair par la présence d’un peu d’hydrate de fer. Lorsque ces carbonates fibreux se partagent en zones successives de couleurs légèrement différentes, ils constituent l’albâtre calcaire ou oriental. Ils sont, en général, doués d’une assez grande dureté et susceptibles d’un beau poli.

Dans certaines cavernes, les stalagmites alternent avec des dépôts d’alluvion. Le docteur Buckland a remarqué, dans les différentes grottes qu’il visita en Allemagne, que de faibles croûtes de calcaire fibreux, déposé par évaporation, recouvrenedes dépôts de limon et de sable mêlés de cailloux roulés et de fragments anguleux de roches calcaires. Ce phénomène ne s’est pas produit dans les cavernes de l’Angleterre, mais on en a retrouvé des exemples en Belgique, et le docteur Schmerling a visité une grotte, près de Liège, où des magmas de limon et de cailloux quartzeux alternent avec trois lits distincts de stalagmites, qui renferment tous trois des débris d ossements de quadrupèdes. Le docteur Buckland a expliqué ce phénomène en faisant remarquer que les eaux provenant des diverses inondations qui sont capables d’entraîner des fragments de roches peuvent aussi se frayer un passage souterrain et déchirer les couches alternantes de stalagmites et d’alluvion formées précédemment, pour venir déposer leurs dépouilles à la surface. Il peut se faire aussi que, « dans ces grottes ouvertes pendant des laps de temps indéfini, dit sir Lyeli, les espèces qui habitent une région donnée subissent pendant ces intervalles de très-grandes modifications, et qu’ainsi les débris d’animaux appartenant à des époques très-différentes se trouvent mélangés dans une tombe commune. »

On peut observer à Cuba, dans le nord de l’Ile, un exemple très-curieux d’une formation récente de calcaire stalagmitique, dont Taylor a donné la description. Le sol est formé, dans ces grottes, de calcaire saccharoïde, analogue au marbre blanc, mais fissuré, dans lequel les cavités sont remplies d’un calcaire rouge. Ce dépôt renferme huit ou neuf espèces de coquilles terrestres et même des univalves marines entraînées par des crabes à l’intérieur de ces cavernes ; en même temps, l’eau qui s’infiltre à travers la montagne dépose du calcaire fibreux sur ces coquilles et sur les fragments de marbre qui se détachent de la voûte.

STALAGMITIQUE adj. (sta-la-ghmi-ti-ke — rad. stalagmite). Hist. nat. Qui ressemble aux stalagmites : Concrétions stalagmiti- QiffiS. Sous le revêtement stalagmitique, le sot des cavités souterraines offre fréquemment des dépôts limoneux et ferrugineux. (L, Figuier.)

STALAGMITIS s. m. (sta-la-gmi-tiss). Bot. Syn. de stalagmite : L’arbre auquel on donne particulièrement le nom de stalagmi- T18 est fort peu connu, (T. de Berneaud.)

STALAGMOMÈTRE s. m. (sta-la-gmo-mètre — du gr. stalagmos, goutte ; metron, mesure). Chim. Instrument destiné à mesurer le volume des gouttes.

— Encycl. Le stalagmomètre est un instrument imaginé par Guthrie. Une goutte peut être définie une masse plus ou moins petite et sphérique de matière liquide qui se sépare d’une masse plus grande pat l’effet de la pesanteur. Cette définition est absolument nécessaire parce que le terme général goutte est souvent appliqué à toute une variété de matières liquides qui n’ont rien de commun que la forme avec les gouttes véritables, dont elles s’éloignent par leur origine ou par leur condition.

Les circonstances que l’on doit considérer dans la formation des gouttes sont : io la substance d’où la goutte tombe ; 20 la substance aux dépens de laquelle la goutte se forme ; 3° le milieu dans lequel elle prend naissance. Si la goutte se forme au sein d’un liquide moyennement plus dense que la goutte, elle monte à la surface. Si le fluide qui forme la goutte est un gaz et que le milieu soit liquide, la goutte devient une bulle. Il n’y a donc aucune différence entre le mode de formation d’une bulle et le mode de formation d’une goutte, et par conséquent la même loi doit présider à la formation de l’une et de l’autre.

Les facteurs que l’expérience démontre devoir être pris en considération dans la détermination du volume des gouttes, dans le cas où c’est un liquide qui se détache en gouttes d’un solide au sein d’un milieu gazeux, sont les suivants :

îo L’espace de temps dans lequel lagoutto se produit, ou temps de croissance de la goutte gt ; 2° la quantité et la nature chimique du solide que tient en solution le liquidu qui fournit la goutte ; 3» la nature chimique du liquide ; 4<> le volume et la forme de lu

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partie de l’appareil d’où la goutte se détache ; 50 la nature chimique de la substance qui constitue cet appareil ; 6° la température à laquelle la goutte se produit.

Dans le cas d’un liquide qui forme des goûttes dans un milieu liquide on doit ajouter les. facteurs suivants : 7° la nature chimique du liquide qui sert de milieu ; 8° la densité de ce liquide.

Le stalagmomètre est formé de deux parties : la première de ces parties produit un courant très-uniforme du liquide qui s’égoutte ; la seconde recueille et mesure ou pèse un nombre donné de gouttes formées

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dans des conditions variables. On trouvera les détails de ces expériences dans les Proceedings of the Royal Society (t. XIII, p. 444 et 457, et t. XIV, p, 22), Voici les lois que M...Guthrie a déduites des expériences faites avec son instrument.

—I. Lorsqu’on liquide se détache en gouttes d’un solide dans un milieu gazeux. 1» Le volume de la goutte dépend du temps qu’elle met k se former. Ordinairement, plus rapide est la succession des gouttes, plus grand est leur volume ; plus lente est la succession, plus petit est le volume. Exemple :

Volume d’une goutte d’huile de noix de coco, gt = 0,5" 80,17 Volume d’une goutte d’huile de noix de coco, gt = 12,0" 52,00

2" Le volume de la goutte dépend de la nature et de la quantité de la substance solide que le liquide tient en solution. Si le liquide et le solide ne sont pas chimiquement combinés l’un à l’autre, le volume de la goutte diminue d’ordinaire, à mesure qu’augmente la proportion du solide renfermé dans le liquide.

3° La grosseur de la goutte dépend de la nature chimique du liquide qui la fournit, et ne dépend pus ou presque pas de sa densité, ce qui s’explique, l’augmentation de densité se compensant par un accroissement de cohésion. De tous les liquides examinés, l’eau est

les goûtcelui qui donne les gouttes les plus fortes, et l’acide acétique est celui qui donne " tes les plus faibles.

L’eau = 148,2

La glycérine = 102,8

L’acide butyrique = 58,0

Le mercure = 57,9

La benzine = 55,2

L’essence de térébenthine = 50,1

L’alcool = 49,6

L’éther acétique = 46,4

L’acide acétique = 43,0

4» Le volume des gouttes dépend de la relation géométrique qui existe entre le solide et le liquide. Si le solide est sphérique, les plus larges sphères sont celles qui fournissent les plus grosses gouttes. Les gouttes qui s’écoulent d’une surface plane sont les plus grosses. Une différence absolue de rayon produit plus d’effet sur le volume des gouttes formées aux dépens d’un liquide contenu dans une petite sphère que sur celles qui se forment aux dépens d un liquide contenu dans une grande sphère, ce qui s’explique, la différence relative étant plus grande dans le premier cas que dans le second. Avec un plan circulaire, dans certaines limites vers le volume minimum, le volume des gouttes varie avec la grandeur du plan. Le volume des gouttes d’eau s’écoulant :

d’une sphère d’un rayon infini.. = 26,5

— — de 113,1 = 24,8

— — de 47,2 = 22,0

— — de 10,0 = 14,3

— — de 7,1 = 12,8 d’un disque d’un rayon de.. 5 = 16,3 — — de.. 4 = 14,9

— — de.. 3 = 9,6

— — de.. 2 = 7,3

— — de.. 1 = 4,1 50 La grosseur des gouttes dépend de la

nature chimique du solide d’où la goutté tombe, et ne dépend pas ou presque pas de sa densité. De tous les solides examinés, l’antimoine est celui qui donne les gouttes les plus petites, et l’étain est celui qui fournit les goûttes les plus volumineuses. Voici le résultat de quelques expériences. Le volume d’une goutte d’eau se détachant :

d’un appareil en antimoine.. = 119,8

— en soufre.... = 120,2

— en cadmium... = 121,8

— en zinc = 122,4

— en plomb.... = 122,6

— en phosphore.. = 122,7

— en bismuth... = 122,8

— en étain.... = 124,2

60 Le volume de la goutte dépend de la température. Ordinairement, il est d’autant moindre que la température est plus élevée. Le volume d’une goutte d’eau :

à la température de.. 200,4 = 132,6

— de.. 300,6 = 130,6

— de.. 400,3 = 129,8 — II. Lorsqu’un liquide se détache en

GOUTTliS D’UN SOLIDE AU SEIN D’UN AUTKE LI-QUIDE. 7» Le volume de la goutte ne dépend pas seulement de la densité du milieu et des différences qui en résultent entre le poids du milieu’et le poids du liquide qui s’égoutte.

8" S’il ya deux liquides A et B qui, s’écoulant dans l’air dans des conditions analogues, fournissent, le liquide A des gouttes plus grandes et le liquide B des gouttes moindres, et si l’on fait couler un troisième liquide C successivement à travers A et à travers B, la goutte de ce nouveau liquide sera plus volumineuse lorsqu’elle se formera au sein du liquide A que quand elle prendra naissance au sein au liquide B.

90 Si le volume de la goutte de A dans B est plus grand que le volume de la goutte de A dans C, le volume de goutte d’un quatrième liquide D sera également plus considérable à travers B qu’à travers C.

100 Si l’on fait tomber un liquide A dans les mêmes conditions et successivement à

j travers deux liquides B et C, puis à travers I un mélange de B et de C, on remarque qu’il I forme dans le mélange des gouttes dont le I volume est intermédiaire entre ceux des goût- ! tes qui se forment au sein des deux liquides | séparément. Il est probable que cela cesserait d’être vrai si les deux liquides exerçaient J une action chimique l’un sur l’autre, ce qui

fournirait un moyen de déterminer dans certains

cas s’il y a ou non action chimique. Plus le rapport de B à C est grand dans le mélange, plus le volume de la goutte se rapproche de ce qu’il serait dans B seul, et plus ce rapport est faible, plus le volume approche de ce qu’il serait dans C pur.

il» Le volume de goutte de tout mélange de deux liquides A et B s’écoulant à travers un troisième liquide C est intermédiaire entre le volume de A dans C et de B dans C. Plus la proportion de A est considérable dans le mélange, plus le volume sa rapproche de ce qu’il serait avec A pur ; et plus la quantité de A est faible, plus le volume se rapproche de ce qu’il serait avec B pur. Cela est vrai aussi bien dans le cas où le liquide médium est plus lourd que dans celui où il est plus léger que le mélange qui s’écoule.

120 Si un liquide X a un volume de goutte plus grand qu’un autre liquide Y dans un troisième liquide Z, le liquide Z donne des

touttes plus grandes au sein de X qu’au sein e Y.

130 Si un liquide X a un volume de goutte plus grand dans l’air que dans un liquide Y, le volume de goutte de X à travers Y est plus grand quo le volume de goutte de Y à travers X.

140 Si le volume de goutte Xdans l’air est plus grand que le volume de goutte de Y, et que le volume de goutte de Y soit plus grand que le volume de goutte de Z, le rapport entre le volume de goutte de X dans un mélange de Y et de Z et le voluméde goutte de ce mélange de Y et de Z à travers X acquiert la valeur maximum lorsque, dans le mélange, le rapport de Y à Z est égal à l’unité.

Les loi3 10 et 11 peuvent être appliquées ti l’analyse quantitative. Ainsi, un mélange de benzine et d’essence de térébenthine donne lieu à des gouttes plus ou moins volumineuses d’eau suivant la proportion de ses constituants ; et l’on peut ainsi, au moyen du stalagmomètre, reconnaître des différences de 1 centième dans la composition du liquide.

Le terme bulle est appliqué, lui aussi, d’une manière commune à une série de choses très-variables. Nous en avons donné la définition vraiment scientifique en nous occupant des gouttes.

Dans la mensuration du volume des gouttes on trouve que la pression barométrique n’a, à peu près, aucune action. Dans la mesure du volume des bulles, la pression barométrique devient, au contraire, un facteur important. La température exerce aussi une plus grande influence sur les bulles que sur les gouttes. Les points les plus intéressants dans l’étude du volume des bulles sont ceux qui ont trait aux modifications dans la nature chimique du gaz et du liquide au sein duquel la bulle s’élève. Les principaux résultats obtenus jusqu’à ce jour relativement aux volumes des bulles sont les suivants : ^ 150 Le volume des bulles d’un même gaz s’écoulant dans les mêmes conditions varie avec la nature du liquide au sein duquel l’écoulement a lieu.

160 Si le volume des bulles d’un gaz est plus grand dans un liquide A que dans un liquide B, son volume de bulles dans tout mélange de A et de B sera intermédiaire entre son volume de bulles dans A et dans B séparément. Cette loi est tout à fait analogue à la loi 10. Le grand rapport qui existe entre les bulles et les gouttes est, en outre établi, par la loi suivante.

170 Si le liquide A présente un volume de goutte plus grand que te liquide B en tombant à travers le gaz C, le gaz C en s’élevant eu bulles k travers le liquide A donne des bulles plus grandes qu’en s’élevant à travers le liquide B.#

Les lois que nous venons de résumer n’ont pas encore reçu d’application, mais il est certain qu’elles en recevront, tôt ou tard, d’importantes au point de vue de la mécanique moléculaire.

STALAGMOSOME s. m. (sta-la-gmo-zo-me — du gr. stalagmos, goutte ; soma, corps). Entom. Genre d’insectes coléoptères peatamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées mélitophiles, formé aux dépens