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arbrisseau, à grandes feuilles ordinairement sintiées ou pennatifides ; ses fleurs, disposées en larges ombelles latérales, sont longues de de o™,03 a om,04, d’un bel orangé écarlate, jaune doré au sommet. Celte espèce se cultive en serre tempérée, comme les banksies ; elle demande de la terre de bruyère mêlée de gros fable et des ariosements modérés en hiver.

STÉNOCÉL1E s. f. (sté-no-sé-lî —du préf. sténo, et du gr. koilos, creux). Bot. Genre de plantes, de >a famille des ombellifères, tribu des pachypleurées, dont l’espèce type croit sur le Caucase et sur les montagnes de l’Asie centrale.

STÉNOCÉPHALE s. in. (sté-no-sé-fa-ledu préf. sténo, et du gr. kepkatê, tête). Erpét. Genre de reptiles batraciens, réuni par plusieurs auteurs au genre engystome.

— Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des érirhinides, comprenant deux espèces, qui habitent l’Afrique australe. Il Genre d’insectes hémiptères, de la tribu des coréides, groupe des anisoscèlides, dont l’espèce type habite la France.

STÉNOCÈRE s. m. {sté-no-sè-re — du préf. sténo, et du gr. keras, corne). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, comprenant quatre espèces, dont trois vivent au Brésil et la quatrième à Java, il Genre d’insectes hyménoptères, de ta famille des chalcidiens, tribu des eneyrtites..

STÉNOCERQUE s. m. (sté-no-sèr-ke — du préf. sténo, et du gr. kerkos, queue). Erpét. Genre de reptiles sauriens, delà famille des stellionides, dont l’espèce type habite la Bolivie.

STÉNOCHARB s. m. (stè-no-ka-re — du préf. sténo, et du gr. charis, beauté). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la tribu des piméliaires, comprenant une quinzaine d’espèces, qui habitent l’Afrique australe,

STÉNOCHEJLE s. m. (sté-no-kè-le — du préf. sténo, et du gr. cheilos, lèvre). Entoin. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de

!a famille des çarabiques, tribu des troncâtipennes,

comprenant deux espèces, qui habitent la Guyane et le Brésil.

STÉNOCHIE s. f. (sté-no-kî). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la tribu des hélopiens, comprenant plus de soixante espèces, la plupart d’Amérique, et quelques-unes de l’Asie et de l’Afrique tropicales : La STÉNOCHIE rufipède se trouve au Brésil. {H. Lucas.)

STÉNOCH1LE s. m. (sté-no-ki-le — du préf, sténo, et du gr. cheilos, lèvre). Bot. Genre d’arbustes, de la famille des myoporinées, comprenant une dizaine d’espèces, qui croissent en Australie.

STÉNOCHLÈNE s. f. (sté-no-klè-ne — du préf. sténo, et du gr. chlaina, enveloppe). Bot. Genre de fougères, de la tribu des polypodiées.

STÉNOC1NOPS s. m. (sté-no-si-nops). Crust. Genre de crustacés décapodes brachyures, de la famille des oxyrhinques, tribu des maïens, formé aux dépens des crabes, et dont l’espèce type vit sur les côtes de l’Ile de France.

STÉNOCIONOPS s. in. (sté-no-si-o-nopss). Crust. Syn. de sténocinops.

STÉNOCLINE s. m. (sté-no-kli-ne — du préf, sténo, et du gr. klinê, lit). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des sénècionées, voisin des gnaphales, comprenant plusieurs espèces, qui croissent à Madagascar et au Brésil.

STÉNOCNÈME s. ni. (sté-no-knè-me — du préf. sténo, et du gr. knêmê, jambe). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées anthobies, dont l’espèce type habite l’Afrique australe.

STÉNOCORIDE s. m. (sté-no-ko-ri-dedu préf. sténo, et du gr. koris, punaise). Entoin. Genre d’insectes hémiptères, de la tribu des coréides, dont l’espèce type habite le midi de l’Espagne.

STÉNOCORYNE s. m. {sté-no«ko-ri-nedu préf. sténo, et du gr. koruné, massue). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, comprenant deux espèces, qui habitent l’Australie.

— s. f. Bot. Genre de plantes, de la famille des orchidées, tribu des vandées, dont l’espèce type croit à la Guyane.

STÉNODACTYI.E s. m. (sté-no-da-kti-le — du préf. sténo, et du gr. daktulos, doigt). Erpét. Genre de reptiles sauriens, formé aux dépens des geckos, et dont l’espèce type habite l’Égypte.

— Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de" la famille des lamellicornes, tribu des scarabées coprophages, dont l’espèce type vit au Brésil.

STÉNODE s.’m. (sté-no-de — du gr. sienodés, étroit, resserré). Helminth. Genre de vers nématoïdes, du groupe des sclérostomes, dont l’espèce type vit dans l’intestin d’un mammifère.

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STÉNODÈRE s. m. (sté-no-dè-re — du préf. sténo, et du gr. deré, cou). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la tribu des lepturètes, comprenant dix espèces, qui habitent l’Australie.

STÉNODERME s. m. (sté-no-dèr-me — du préf. sténo, et du gr. derma, peau). Mamm. Genre de mammifères chéiroptères, formé aux dépens des vespertilions.

STÉNODIDACTYLE adj. (sté-no-di-da-ktile — du préf. sténo, et de didaclyle). Ornith. Qui a deux doigts effilés et grêles.

— s. m. pi. Famille d’oiseaux échassiers, comprenant les espèces qui n’ont que deux doigts grêles.

STÉNODILOBE s. m. (sté-no-di-la-bedu préf..vie 110, et du gr. dis, deux fois ; (060s, lobe). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la tribu des eolaspides, comprenant deux espèces, qui habitent l’Amérique.

STÉNODON s. m. (sté-no-don — du préf. sténo, et du gr. odous, dent). Mamin. Genre de mammifères carnassiers fossiles, du groupe des féliens.

— Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des mélastomacées, dont l’espèce type croit au Brésil.

— Encycl. Mamm. Ce nom a été donné par M. Bravard à une espèce de chats fossiles de très-grande taille. La partie antérieure de la mâchoire inférieure, celle qui porte les canines et les incisives, est très-haute, et l’angle antérieur de son bord inférieur est très-prolongé et recourbé en bas. Ses canines sont très-longues et aplaties. Ces dents canines sont falciformes, dentées à leurs bords antérieurs et postérieurs, et M. Owen a reconnu que les incisives externes sont également dentées. Ce genre se retrouve dans les montsSivalickset parait s’être étendu comme celui du chat dans l’ancien et le nouveau monde. Ces animaux ne se reconnaissent pas seulement à leurs canines supérieures falciformes, mais encore à des incisives externes très-fortes,

STÉNODONTE s. m. (sté-no-don-te — du préf. sténo, et du gr. odotts, dent). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu.des prioniens, comprenant quatre espèces, qui vivent aux Antilles.

STÉNOGASTRE s. m. (sté-no-ga-stre — du préf. sténo, et du gr. gaslér, ventre). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des steruoxes, tribu des buprestides, comprenant une dizaine d’espèces, qui habitent l’Amérique tropicale, il Genre d’insectes hémiptères, tribu des lygéides, voisin des piidiymères, et dont l’espèce type habile la Sardaigne.

STÉNOGLOSSE s. m. (sté-no-glo-se — du préf. sténo, et du gr. glôssa, langue). Bot. Genre de plantes, de la famille des orchidées, tribu des dendrobiées, dont l’espèce type croît sur les arbres, dans les régions montagneuses de la Nouvelle-Grenade.

STÉNOGLOTTIDE s. f. (sté-no-glo-ti-de — du préf. iténo, et du gr. glâttis, languette). Bot. Genre de plantes, de la famille des orchidées, tribu des ophrydées, dont l’espèce type croît au Cap de Bonne-Espérance.

STÉNOGONE adj. (sté-no-go-ne — du préf. sténo, et ilu gr. gônia, angle). Miner. Se dit d’une variété de chaux carbonatée,

STÉNOGRAMME s. m. (sté-no-gra-medu préf. sténo, et du gr. gramma, ligne). Bot. Genre d’algues, de la famille des floridées, comprenant deux espèces, qui habitent les deux Océans.

STÉNOGRAPHE s. (sté-no-gra-fe — du préf. iténo, et du gr. graphe, j’écris). Personne qui écrit, qui sait écrire la sténographie : Les sténographes se sont peu à peu attachés à différencier les sons qu’ils avaient d’abord confondus.

— Adjectiv. Rédacteur sténographe.

— Encycl. — V. sténographie.

STÉNOGRAPHIE s. f. (sté-ro-gra-firad. sténographe). Art d’écrire par abréviations, d’une manière aussi prompte que la parole.

•— Encycl. La sténographie a d’abord été nommée brnchygraphie et tachygraphie ; les Anglais lui ont donné le nom de shorthand, c’est-à-dire main brève ou courte écriture.

Hermann Hugo, dans son traité De prima scribendi origine, attribue aux Hébreux l’invention de la tachygraphie, et il fonde son assertion sur ce passage de David : « Lingua mea catamus scribse velociter scribentis ; Ma langue est comme la plume d’un écrivain qui écrit vite. » (Ps. XLW.) -Ce témoignage n’est pas de nature à supprimer tous les doutes ; disons même qu’en adoptant la théorie de Hermann Hugo on pourrait attribuer aux Hébreux l’invention des chemins de fer, puisque, quelque part dans leurs livres, il est parlé de char de feu. Sans remonter aux Égyptiens, dont les hiéroglyphes étaient plutôt des symboles qui représentaient des êtres moraux, sous l’image et les propriétés d’un être physique, on trouve chez les Indous, chez les Grecs et chez les Romains des traces de cet art dans l’écriture deoanagari, les sigles et les notes (iraniennes.

Les Grecs avaient leurs tachygraphes,

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comme on peut le voir dans Diogène Laërce et autres auteurs, et, à raison des notes ou caractères singuliers dont ils étaient obligés de se servir, on les a souvent confondus avec les cryptographes, qui écrivaient en caractères secrets. L’invention de-la tachygraphie grecque est généralement attribuée à. Xénophon ; maison dit que cet art fut pratiqué pour la première fois par Pythagore. Les Romains, qui, avec les dépouilles de la Grèce, transportèrent les arts en Italie, adoptèrent ce genre d’écriture, et cela principalement parce que souvent les discours des sénateurs étaient mal rapportés. C’est sous le consulat dé Cicéron qu’on en voit les premières traces. « Il n’est demeuré, dit Plutarque en parlant de la réponse de Caton à César relativement à la conjuration de Catilina, il n’est demeuré que cette harangue seule de toutes celles que prononça Caton, parce quo Cicéron avait ce jour-là attitré des scribes, qui avaient la main fort légère, auxquels il avait enseigné à faire certaines notes et abréviations qui, en peu de traits, valaient et représentaient beaucoup de lettres, et les avait disposés çà et là en divers endroits de la salle du sénat. » (Vie de Caton d’Utique.) Cicéron rappelle lui-même à son ami Attiras qu’il écrivait par signes (Ad. Att., X111, 32). Ces signes étaient de l’invention d’Ennius qui, au rapport de Paul Diacre, en employa onze cents. Cicéron apprit à les connaître à Tiron, son affranchi, qui perfectionna le système de son devancier et laissa son nom aux signes tachygraphiques des Romains, appelés notes lironiennes. Dès que le secret des notes eut été découvert, il devint une espèce d’écriture courante, dont tout le monde avait la clef, et à laquelle on exerçait tous les jeunes gens. Ceux qui en faisaient une profession particulière s’appelaient en grec tacheographoi et en latin cursores, coureurs, à cause de la rapidité avec laquelle ils traçaient le discours sur le papier. Ces cursores ont été nommés depuis notarii, à cause des notes dont ils se servaient.

Il y avait à Rome peu de particuliers qui n’eussentquelque esclaveou affranchi exercé dans ce genre d’écriture ; Pline le Jeune en menait toujours un dans ses voyages. L’histoire nous a conservé le nom de quelques-uns de ces tachygraphes, tels que Pérunius, Pilargirus, Kaunius et Aquila, affranchis de Mécène. Ils recueillaient ainsi les harangues qui se faisaient en public. Quelque vite que les paroles soient prononcées, dit Martial, la main de ces scribes sera encore plus prompte ; à peine votre langue Jinit-elle de parler, que la inain a déjà tout écrit :

Curranl verba licet, ntûmu est veloeior illis ; Vix dum lingua, Itmm dexlra peregit opus.

Horace, Ovide, Manilius, Ausone font aussi allusion, dans leurs poésies, à l’art d’écrire en notes abrégées.

Il y a un ouvrage sur les notai ou la tachygraphie des Romains attribué à Tiron et Stinèque, et imprimé dans le Jiecueit des inscriptions de Gruter. Cette tachygraphie diffère beaucoup de la nôtre, dont eile n’est que le premier degré. Les abréviations, en général, paraissent avoir ressemblé à celles qu’on emploie dans l’écriture ordinaire, c’est-à-dire qu’elles consistent en ligatures ou accouplements de lettres, en suppressions de lettres qu’on suppose pouvoir être facilement suppléées par le lecteur. Cette écriture se rencontre souvent dans les manuscrits grecs et latins du moyen âge, aussi bien que dans les premières impressions de ces manuscrits. Une longue liste de signes abréviatifs est imprimée à la fin de l’édition de Guïus par Goschen, et des spécimens de l’ancienne tachygraphie romaine ont été donnés par Lewis dans son Hisiorical account of shorthand.

Dans les divers systèmes de sténographie qui ont été inventés, on supprima tous les accessoires de l’écriture, tout ce que les organes vocaux n’articulent pas ou qui n’est point perçu par l’oreille ; on supprime même les simples voyelles. C’est ce qu’ont fait les Anglais depuis lo docteur Timothée Bright, qui dédia à la reine Elisabeth, en 1588, le premier traité de sténographie moderne qui ait été publié, jusqu’à Samuel Taylor, dont la méthode, généralement suivie en Angleterre, fut introduite en France par Pierre Berlin. Le système de Bright fut suivi de celui de Macatiluy, qui resta fort longtemps en vigueur. En 1659, Shelton donna une méthode remarquable, que le chevalier Ramsay introduisit en France en 1681, par un ouvrage intitulé : l’achéographie ou Art d’écrire aussi vite qu’on parle, et qu’il dédia à Louis XIV. Dès 1651, l’abbé Cossard avait publié à Paris sa Méthode pour écrire aussi vite qu’on parle.

En 1743 parut la méthode de Weston, qui obtint un succès durable en Angleterre. Dans ce système, les lettres parasites sont supprimées et on se sert d’environ trois cents signes abréviatifs, sortes de sigles destinés à représenter les articles, pronoms, adverbes, prépositions et syllabes finales ; les voyelles, ainsi que les terminaisons usuelles, y sont aussi remplacées par des points. Mais cette abondance de signes rend ce système très-compliqué et d’un usage impossible à ceux qui ne sont pas doués d’une bonne mémoire.

Eu 1776, Coulon de Thèvenot présenta à l’Académie des sciences de Paris ses premiers travaux tachygraphiques. Encouragé par l’approbation de cette docte société, pen STEN

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dant onze années il ne cessa d’améliorer son œuvre. Avant d’obtenir d’heureux résultats, Coulon composa plus de vingt méthodes ; par quatre différentes, il est parvenu à suivre un orateur, et, dans les changements qu’il a adoptés, il a fait marcher de front la théorie et la pratique, les observations et les calculs, et il porta son système à un tel degré de perfection, que ses Tableaux tachxjgraphiques furent insérés, en 1787, dans les Mémoires de l’Académie, à la suite d’un rapport favorable. Dans le cours de la même année, Louis XVI nomma Coulon de Thévenol son secrétaire tachygraphe.

Cette méthode, ainsi que l’indique le titre de l’édition de 1802, dédiée au premier consul de la République française, est fondée sur les principes du langage, de la grammaire et de la géométrie. Les voyelles y sont représentées, et chaque syllabe s’y détache de celle qui la précède et de celle qui la suit. Cette circonstance permet de lire facilement l’écriture tachygmphique, ce qui, au contraire, est long, pénible et souvent incertain dans la plupart des autres méthodes. Il n’y a point de traits inutiles : aux sous les plus simples, les caractères les plus rapides ; à ceux d’une plus longue durée, les signes les plus composés. Ainsi la méthode de Coulon de Thèvenot se réduit à 33 signes simples, 12 pour les voyelles et 20 pour les consonnes. Comme dans presque toutes les méthodes d’abréviation connues, les syllabes vocales sont représentées par des traits horizontaux, verticaux, inclinés ou empruntés aux diverses sections d’un cercle coupé pur deux diamètres perpendiculaires entre eux.

Depuis lors, beaucoup de méthodes nouvelles, sinon pour le fond, au moins pour les détails, ont été créées, parmi lesquelles on peut citer celles d’Astier, de Conen de Prépéan, de Grosselin, d’Aimé Puris, d’Htppolyte Prévost, etc. Toutes ont cela de commun, qu’elles emploient des caractères d’une grande simplicité : la ligne droite, tantôt perpendiculaire, tantôt horizontale, tantôt inclinée ; l’arc de cercle tourné en divers sens ; une boucle ajoutée à la ligne droite, le point, etc. Chaque sténographe modifie ensuite le système et se crée des signes particuliers connus de lui seul, de sorte qu’un sténographe ne peut guère lire le travail d’un autre sténographe. Il est inutile de dire qu’une grande légèreté de main et une longue habitude sont des conditions essentielles pour que la sténographie atteigne complètement son but, qui est d’écrire aussi vite qu’un orateur parle.

STÉNOGRAPHIER v. a. ou tr. (sté-no-grafî-ô — rad. sténographie. Prend deux i de suite aux deux prein. pérs. pi. de l’imp. de l’ind. et du subj. prés. : Nous sténographiions ; que vous sténographiiez). Écrire au moyen d’abréviations, d’après les procédés de la sténographie : Sténographier un discours.

— Recueillir, par la sténographie, les paroles de : Le journal apporté, j’y lus le discours de Green et ma réponse ; on m’avait sténographié et imprimé séance tenaute.(La- boulaye.)

STENOGRAPHIQUE adj. (sté-no-gra-fi-ke — rad. sténographie). Qui appartient à la sténographie : Écriture stésogRAPHIquë. Caractères, signes sténogkaphiques.

STÉNOGRAPH1QUEMENT adv. (sté-nogra-ti-ke-man-rad. sténographique). D’après les procédés sténographiques.

STÉNOGYNE s. f. (sté-no-ji-ne —du préf. sténo, et du gr. gunê, femelle). Bot. Genre de plantes, de la famille dus labiées, tribu des prasiées, comprenant sept espèces, qui croissent aux îles Sandwich. Il Syn. d’ÉRiocéphale, autre genre de plantes.

STÉNOÏDÉE s. f. (sté-no-i-dé — du préf. sténo, et du gr. eidos, aspect). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la tribu des tentyrites, dont l’espèce type habite l’Inde.

STÉNOLOBE s. m. (s(é-no-)o-be — du préf. sténo, et du gr. lobos, gousse). Bot. Genr.e d’arbustes grimpauts, de la famille des légumineuses, tribu des phaséolées, comprenant quatre espèces, qui croissent dans l’Amérique tropicale.

STÉNOLOPHE s. m. (sté-no-lo-fe — du préf. sténo, et du gr. lophos, aigrette). Entom. Genre d’isectes coléoptères pentamères, de. la famille des çarabiques, tribu des quadrimanes, comprenant une quarantaine d’espèces.

— Bot. Syn. de centaurée, genre de carduacées.

STÉNOME s. m. (sté-no-me — du préf. sténo, et du gr. dmos, épaule). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des tinéides.

STÉNOMESSON s. m. (sté-no-mè-son). Bot. Syn, de chrysiphiale, genre d’uraaryllidées.

STÉNOMORPHE s. m. {sté-no-mor-fedu pref. "sféno, et du gr. morphé, ’ forme). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des çarabiques, tribu dos patellimanes, dont l’espèce type habite la Nouvelle-Grenade.

— s. f. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la tribu des asidites, comprenant trois espèces, qui vivent au Mexique,