Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 15, part. 2, Tous-Vama.djvu/346

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échappa pendant quelque temps aux recherches ; mais (ilns tard, impliqué dans la conspiration de Babeuf, il fut arrêté. Bien qu’il n’eût pas été étranger à cette grave affaire, il parvint à se faire acquitter, sans cependant recouvrer la liberté, car on l’interna k Cherbourg, pour, de là, être transporté à Cayenne.^Le 18 brumaire lui ouvrit les portes de sa prison. Il vécut’dans la retraite jusqu’en janvier 1816, époque à laquelle il dut prendre, comme régicide, le chemin de l’exil, en vertu de la loi d amnistie. Il mourut paisiblement, sans que ses convictions politiques eussent jamais été ébranlées. Sa fille et son gendre lui firent élever un monument dans le cimetière de Bruxelles, à côté de celui de David, son ancien collègue k la Convention et son ami.


VADIMON (lac), en latin Vadimonis lacus, lac de l’Italie ancienne, dans l’Elrurie, nommé aujourd’hui lue de Bassano. Sur li’s bords de ce lac, dont les eaux étaient sulfureuses, les Romains battirent les Etrusques en 310 av. J.-C, et les Gaulois Sénonais en 283. De nos jours, ce lac est en partie couvert d’une couche de terre flottante.

VADIPÈDE adj. (va-di-pè-de — du lat. vado, je marche ; pes, pedis, pied). Orniih. Qui a les pieds conformés pour la marche.

VAD1DS, personnage des Femmes savantes, sous le nom duquel Molière a mis en scène le savant Ménage. Comme Trissotin (v. ce mot), Vadius est un type particulier du faux savant, de l’érudit ridicule, toujours prêt k citer, jamais à raisonner, du pédant en un mot.

Tout hérissé de grec, tout boufû d’arrogance. Et qui, de mille auteurs retenus mot pour mot. Dans sa tête entassés, n’a jamais fait qu’un sot.

BOILEAU.

Dans l’application, Vadius est resté, comme Trissotin, le type du pédant en us.

« Ah ! la liberté de la presse 1 Démuselez vos journalistes de Paris, et vous verrez un beau tapage I Tous les Vadius se mêleront de gouvernement, et les Caritidès donneront leur avis. Au diable la pétaudière ! >

Napoléon I«.

VADJ1K (el), port de la mer Rouge, sur ta côte d’Aiabie(Hedjaz), par 20° 13’de laiit. N. Il est petit, mais bon etsûr, et l’on y trouve de l’eau potable.

VADO, la Sabatia Vada des Romains, bourg fortifié du royaume d’Italie, province de Gènes, district et à 6 kilom. S.-O. de Savone, sur la côte occidentale du golfe de Gênes, où il a une excellente rade, pouvant abriter des vaisseaux de haut bord ; 1,500 hab. Pèche active et navigation.

VADROUILLE s. f. (va-drou-lle ; II mil.-Ce mot est probablement un diminutif de l’ancien français vadeau, venu lui-même de l’anglais wad, paquet, bourre d’arme à feu, tampon d’étoupe). Mar. Tampon de laine muni d’un manche, servant à nettoyer le pont d’un navire.

— Argot. Femme de mœurs légères.

VADURIE a. f. (va-du-rl). Littér. Espèce de chanson en vogue au moyen âge.

— Encycl. La vadurie était une des nombreuses formes que les poètes du xuia siècle donnèrent à la chanson ; sa physionomie spéciale était dans le refrain, qui n’avait pas de sens précis ou même pas de sens du tout, mais devait reproduire le son de la musette ou de quelque autre instrument. Telle est la vadurie suivante de Moniot de Paris, trouvère dont on a aussi de gracieuses pastourelles, mais sui-lequel on manque, du reste, de renseignements ;

Douce amie très plesant,

Je ne puis estre tesant (taisant),

Ains sui je por vous fesant Ceste vadurie. Va du va du va du va belle. Je suis molt por vous bleciés ; Se vus raorir me lessiés, Vostre ame, bien le sachiés,

Sera mal bailtie. Va du va du va du va belle...

Nous citerons encore la pièce suivante, qui est dans le dialecte du Poitou. C’est la Beine d’uvril qui mène sa ronde :

Al entrade del tens clar,

Eya ! Pir joye rocoinençar,

Eya ! Et pir jalons irritar,

Eya ! Vol la regine raostrtir (

K’ele est si amorouse. Qui donc la véist dançâr,

Eya ! Et son gent cors déportai-,

Eya ! Ben puist dire, de vertar,

Eya ! K’el mont non sie sa par, La regine joiouse.

L’exclamation Eya 1 servait de refrain et s’alliait sans doute au point d’orgue de quelque instrument qui jouait sur un rhythmo vif et gai. Dans la vadurie de Moniot, le refrain Va du va du va du va belle, qui n’a pas de

V^ESO

sens, joue sur les deux premières syllabes du mot vadurie ; il est doux et gracieux ; probablement il s’unissait, dans le chant, à un rhythnte où dominaient la douceur et la grâce, et il était destiné à accompagner les sons d’une musette.

VADUZ, bourg de l’Allemagne du Sud, capitale de la principauté de Licluenstein, près de la rive droite du Rhin, qui sépare la principauté du canton suisse.de Suint-Gall, à •48 kilom. S.-O. de Bregenz ; 1,900 hab. Château du prince.

VffiJOVIS s. m. (vé-jo-vis). Arachn. Genre d’arachnides, de l’ordre des scorpionides, formé aux dépens des scorpions, et comprenant trois espèces, dont le type habite le Mexique.

VSRFRADE s. f. (vèr-fra-de — mot suédois qui signifie recrutement). Partie de l’armée suédoise qui se compose de divers corps spéciaux, recrutés par enrôlements volontaires, et destinés à faire le service près de la personne du souverain, dans les garnisons et les places fortes.

VAERNEWYCK (Marc van), historien belge, né à Gand vers 1500, mort en 1570. Ilsadonna d’abord k l’étude de la théologie, puis se consacra exclusivement à celle de l’histoire de sa patrie, sur laquelle il alla recueillir des matériaux non-seulement dans les principales villes des Pays-Bas, mais même jusqu’en Italie. Cependant, bien qu’il eût passé toute sa vie à travailler, il n a laissé, outre quelques écrits sans grande valeur, qu’une histoire de Belgique (Gand. 1565, in-4<>), qui ne se recommande ni parle style ni par la clarté. Elle a pourtant obtenu un grand nombre d’éditions, dont ta dernière, qui est en même temps la meilleure, a paru à Gand en 1829 (2 vol. in-S°).

VAERNEWYCK (Pierre ^Henri van), littérateur belge du xvns siècle. Il appartenait a la famille du précédent, mais n est guère cornu que comme l’auteur d’un ouvrage intitulé : Géographie de Medrano, illustrée et traduite en vers français (Bruxelles, 1688, in-12).

VjEROE, petite île de la Norvège, près de la côte occidentale, la plus méridionale de l’archipel des Lofoden. C’est entre cette lie et celle de Mosken, au N., que se trouve le Maelstrôm. V. ce mot,

VAEKST (Frédéric-Chrétien-Eugène, baron de), littérateur allemand, né à Wesel en 1792, mort en 1855. Élevé à l’école des cadets de Berlin, îl entra en 1810 dans l’armée, lit la campagne de 1812 contre la Russie, celles de 1813 à 1815 contre la France, et-quitta le service en 1818. Il consacra les années suivantes k des voyages dans les principales contrées de l’Europe, devint en 1825 copropriétaire de la Gazette de lireslau et, en étant devenu seul propriétaire en 1833, transforma cette feuille en un journul d’un intérêt général. Lié personnellement avec plusieurs officiers allemands de l’année de don Carlos, il fut à même de puiser aux meilleures sources des renseignements sur la guerre d’Espagne, et fit même, au commencement de 1838, un voyage au quartier principal de don Carlos, qui l’accueillit avec une grande bienveillance. En 1840, il fut nommé directeur du théâtre de Breslau et l’administra jusqu’en 1847, époque à laquelle l’état de sa santé le força à se retirer. Quelque temps avant sa mort, il avait perdu la vue et était complètement paralysé. Outre ses nombreux articles dans la Gazette de Breslau, ou a encore de lui : la Perspective du cavalier (Leipzig, 1836), ouvrage qui rit beaucoup de bruit lors de sa publication et qui parut sous le pseudonyme du chevalier de Lelly ; les Pyrénées (Breslau, 1847,2 vol.) et Gaslrosophie (Leipzig, 1852). Dans ces trois ouvrages, Vaerst a fait preuve d’un talent original et prime-sautier.

VAEBST (Hermann-Hans-Hugo, baron be), homme politique prussien, frère du précédent, né k Bayr’euth en 1798. Il entra en 1813, comme volontaire, dans un régiment de uhlans, lit les campagnes de 1813 à 1815 et demeura au service jusqu’en 1840, époque à laquelle il prit sa retraite avec le grade de major. Il s’occupa ensuite pendant plusieurs années d’économie rurale, fut élu en 1848 député de sa circonscription électorale à l’Assemblée nationale de Francfort et entra en 1862 à la Chambre des députés de Prusse, dans laquelle ri appartint au parti des progressistes et fut élu rapporteur poulles questions relatives à l’armée. Il siégea à lu Chambre jusqu’à la fin de la session de 1867 et devint alors membre de la première diète de la Confédération germanique du Nord. Après avoir été l’un des fondateurs du parti national et libéral en Prusse, il s’est depuis cette époque retiré de la vie publique, bien qu’on lui eût à plusieurs reprises offert un nouveau mandat.

M SOL11 (Malheur à l’homme seul, qui se tient à l’écart.’) Paroles de VEcclésiaste, auxquelles nos écrivains font souvent allusion.

« Au lieu de chercher k concilier son système avec des vérités acquises à l’esprit humain, Rousseau a préféré faire avec elles une scission orgueilleuse et bruyante ; mais

c’est sur lui que las suites en retomberont, car c’est ici qu’il faut dire : Vss soli ! »

Lanfret.

« Écrivons-nous, retrouvons-nous dans nos lettres. Les indifférents découragent ; les cœurs connus remettent de la chaleur et de la vie dans ceux de leurs amis quand ils se touchent. Un livro qui connaissait l’homme a

dit : Vas soli ! »

(Bévue de Paris.)

■ Les bohémiens, ces bâtards de la civilisation, sont des individus arriérés. Les sentiments qui sont le fondement de l’état social et du rapprochement des hommes leur sont inconnus. Absorbés dans l’égoïsme aveugle de la brute, ils n’existent que pour eux et ils existent mal. La solitude, que les anciens regardaient comme une calamité et une punition, vm soli, est pour de tels êtres une nécessité de leur nature. •

Dr Broussais.

VJESTERAS ou W^STEEAS, ville du royaume de Suède, chef-lieu de la préfecture de son nom, dans la Suède propre, k 140 kilom. N.-O. de Stockholm, à l’embouchure du Swart dans le lac Mœlarn, par 50» 40’ de hitit. N., H» 15’ de longit. H. ; 4,000 hab. Eveché luthérien ; lycée. Commerce de fer, cuivre, laiton, vitriol. On y voit une belle cathédrale qui renferme le tombeau d’Eric XIV ; un château royal. L’hérédité de la couronne en Suède fut décrétée par une diète qui se tint dans cette ville en 1544.

ViESTERAS (préfecture ou lanDE), division ■ administrative du royaume de Suède. Elle est comprise entre celles de Gefleborg au N., de Stora-Koparberg au N.-O., d’Upsal à TE., de Nykoping au S. et d’Œrebro k l’U. Elle a 140 kilom. de longueur sur 80 de largeur, et une superficie de 6,893 kilom. cmitôs ; 98,941 hab. Outre les lacs Mœlarn et Hielmar, jjui la baignent au S., elle en renferme plusieurs autres moins importants, qui reçoivent plusieurs petits cours d’eau et se déchargent par des rivières dans des lacs plus considérables. Le sol de la province e&t plat, bien arrosé, fertile en céréales et renferme de beaux pâturages qui nourrissent un nombreux bétail. Les richesses minérales du soi sont activement exploitées et donnent lieu à d’importantes transactions commerciales.

VA-ET-VIENT s. m. Mouvement alternatif, soit d’un même objet qui quitte et reprend sa position, soit de plusieurs objets dont les uns vont et les autres viennent, en passant par le même endroit : Le balancier d’une horloge est animé d’un mouvement-de va-et-vient. Il ne fait que sortir, rentrer, ressortir ; c’est un va-et-vient incessant. Ce pont ne désemplit pas de passants ; le va-et- vient y est perpétuel. !l PI. va-et-vient.

— Machine ou organe affecté d’un mouvement alternatif ; On adapte un va-et-vient aux machines à tirer la soie.

— Petit bac servant à passer un cours d’eau, et qui est attaché avec deux cordes au moyen desquelles on l’attire alternativement d’une rive à l’autre.

— Fig. Alternative : L’échange des idées entre peuples est un va-et-vient perpétuel. Devenir meilleur et remeltreà nos descendants une humanité meilleure, c’est l’éternel va-etvient de notre développement moral. (E. Littré.)

— Mar. Cordage établi entre deux points, et qui permet de communiquer de l’un à l’autre en se balant : Un va-et vient put être établi entre te rivage et te navire en perdition. La seule chance de salut étuit d’établir, au moyen d’un câble porté sur les roches, un va-et-vient, sorte de communication des plus dangereuses, entre la terre et les débris d’un navire. (E. Sue.)

— Pêche. Cordage attaché à un filet et qui sert tant à l’immerger qu’à le retirer de l’eau.

YM VICT1SI (Malheur’aux vaincus !) Après la sanglante bataille de l’Allia, dont l’anniversaire fut mis par les Romains au nombre des jours néfastes, la terreur s’était répandue dans Rome, et tous les habitants avaient pris la fuite, excepté quatre-vingts vieillards, qui attendirent courageusement la mort sur leurs chaises curules, et la jeunesse, qui se réfugia dans le Capitole. Après avoir saccagé et brûlé Rome, les Gaulois mirent le siège devant la forteresse. Ayant échoué dans un assaut, ils établirent un blocus rigoureux. Les défenseurs de la forteresse, assiégés depuis sept mois et livrés à toutes les horreurs de la famine, demandent enfin k capituler. Brennus, le chef des Gaulois, consent à lever le siège moyennant 1,000 livres pesant d’or. Le tribun Sulpicius apporte la somme au jour marqué. Pendant qu’on pèse l’or, une contestation s’élève, et les Romains reprochent aux vainqueurs de faire usage de faux poids. C’est alors que Brennus, jetant sa lourde épée dans la balance, prononça le mot célèbre, devenu proverbial : Vs viclis ! « JJallieur aux vaincus ! »

On fait allusion à ce l’ait en rappelant soit la parole de Brennus : V& viclis, soit sa traduction française, Malheur uux vaincus, soit le Gaulois jetant son épée dans la balance.

VAGA

, «Le coup de marteau donné par le commissaire-priseur, après qu’il a jeté l’enchère insolemment conquérante, sonne comme l’èpéa du Brennus gaulois tombant dans la balance, et son terrible adjugé est sinistre comme le v& victist »

Édouard Fournier.

« Le chimiste sexagénaire excitait un profond sentiment de pitié chez les gens bien élevés, une curiosité railleuse dans le peuple ; deux expressions grosses de mépris et de ce va viclis dont les masses accablent les grands hommes malheureux. •

Balzac.

« Que de femmes succombent au besoin, à la misère, k l’occasion ! Leur chute a tous les caractères d’une défaite. Le malheur est venu k elles, suivant le langage de la Bible, comme un homme armé. Ces infortunées n’ont trouvé ni en elles-mêmes, ni dans les ressources d’une éducation quelconque, les moyens de le repousser avec avantage. Or, notre société ressemble fort k ce maître farouche et dur qui n’a qu’une maxime : Malheur aux vaincus/ ■

Esquiros.

« La critique a signalé, dans l’Histoire de la conquête de l’Angleterre par les Normands, un genre d’injustice, d’ailleurs si rare, qu’il y a du mérite k en encourir le reproche, la partialité pour les vaincus. Elle a dit très-spirituellement da l’historien, .trop Saxon contre les Normands, qu’il avait retourné le mot de Brennus et dit : 'Malheur aux vainqueurs/ »

Nisàrd.

« Non, dit le magistrat, je n’oublierai pas que je suis le tuteur de lu société et l’organe de la loi. L’histoire a cité comme un crime insolent le fer de Brennus mis dans une balance ; laisserai-je un sourire de femme faire fléchir la balance de la justice de tout son

poids ? »

Alphonse Kark.

VAEZ (Jean-Nicolas-Gustavé vanNiuuWUnhuysen, dit), littérateur français, né à Bruxelles en 1812, mort k Paris en 1862. Il fut d’abord destiné au barreau, se tourna ensuite vers le théâtre et fit jouer, de 1829 k 1S34, divers ouvrages dans sa ville natale. Venu à Paris, il s’y lia avec M. Alphonse Royer et commença, avec ce dernier, cette longue collaboration k laquelle on doit une série do pièces, parmi lesquelles nous citerons : Mon parrain de Pontoise, en un acte (1842) ; Un ami malheureux, la Dame de trèfle, les Fantaisies de milord, vaudevilles (18 :.0) ; le Voyage à Pontoise, en un acte (1843) ; le Bourgeois grand seigneur, Odèon (1842), et Mademoiselle Base (1843), comédies ; la Comtesse d’Altemberg, drame en cinq actes ; Chodruc-Duclos, autre drame (1850), et surtout les opéras suivants, composés et traduits de l’italien : Lucie de Lammermoor, Renaissance (1839) ; la ^Favorite, Opéra (1840) ; Don Pasquale, Opéra (1843) ; Othello (1844) ; Bobert Bruce, Opéra (1847) ; Jérusalem, Opéra (1847). Citons encore les Premiers pas ou les Deux génies, Opéra-National (1847). Gustave Vaez a collaboré, en outre, avec Scribe, au libretto de Ne touchez pas à la reine, opéra-comique (1847), et avec M. Victorien Sardou k celui du Capitaine Eeuriot, trois actes, Opéra-Comique ( !8o4). Seul, il a donné : le Cheval de Grammont, les Scènes de la vie privée, Bruxelles (1834 1835) ; , Il Signor Bazili, les Brodeguins de Lise, a ' Coffre-fort, Nouvelles d’Espagne, comédies et vaudevilles en un acte (1836-1847) ; le Bourgeois des métiers ou le Martyr de la patrie, drame en cinq actes et six tableaux (1849, in-8<>), etc. En 1853, il fut associé k son ami, M. Alphonse Royer, comme directeur adjoint du théâtre de 1 Odéon, et passa de là, avec le même, au mois de juin 1856, à l’Académie de musique, où il conserva jusqu’en 1860 le titre de directeur de la scène. C est en cette qualité qu’il a entrepris divers voyages en Allemagne et en Italie k la recherche, assez peu facile, des ténors. Il uvait été créé chevalier de la Légion d’honneur en 1856.

VAG, rivière de Hongrie. V. Waag.

VAGA, rivière de la Russie d’Europe. Elle prend sa source dans la partie centrale du gouvernement de Vologda, k l’O. de Tolma, coule au N.j entre dans le gouvernement d’Arkhangel et se jette dans la Dwina du nord, après un cours de 360 kilom. Elle est navigable pendant l’été, pour des bateaux plats, sur une grande partie de son cours.

VAGA (Piero Buonaccorsi, dit Pierino ou Peritio del), peintre italien, né k Florence en 1500 ou 1501, mort en 1547. Fils d’un militaire au service du roi de France, il n’avait que deux mois lorsque sa inère mourut de la peste. Étant fort jeune encore, il fut mis en apprentissage chez un apothicaire ; puis il attira l’attention d’un peintre médiocre, Andréa de Cerri, qui le prit k son service et lui enseigna les premiers éléments de l’art. Bientôt, frappé de ses dispositions extraordinaires, il le fit entrer dans l’atelier de Ridolfo Ghirlandajo. Pierino n’avait que onze ans lors-I qu’il fut placé sous la direction de ce dernior