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cèse, qui comprenait aussi une grande partie de la Suisse occidentale et de la Suisse centrale. À peine investi de ces importantes fonctions, il s’efforça d’améliorer l’instruction des prêtres, d’assurer dans la liturgie la prépondérance à la langue allemande, d’introduire les chants d’église allemands, de rendre plus fructueux les travaux des pasteurs et de détruire, de concert avec les autorités du canton de Lucerne, te nombre

surabondant des couvents. Il fonda aussi deux grands séminaires et une maison d’asile pour les pauvres. Depuis longtemps suspect au nonce du pape à Lucerne, qui était le chef du parti ultramontain en Suisse, il ne put obtenir, en 1814, la confirmation de sa nomination au poste de coadjuteur de l’évêque de Constance, auquel il venait d’être appelé par Dalberg. Après la mort de ce dernier, le chapitre de Constance le nomma administrateur du diocèse ; mais un bref du pape, en date du 15 mars 1817, cassa également cette élection. Wissenberg se rendit k Rome pour se justifier, mais il ne réussit pas k atteindre le but principal de son voyage. Le cardinal Consalvi ne lui fit que des reproches et finit par exiger qu’il se démit formellement de ses fonctions. Wessenberg conserva vis-àvis de la cour de Rome une attitude des plus fermes, sans cependant s’écarter de la légalité, et fut soutenu par le grand-duc de Bade, qui déclara que ce débat était une question religieuse intéressant toute l’Allemagne, et qui adressa à la diète germanique un mémoire intitulé : Sur les récentes persécutions de la cour de Rome contre l’administrateur diocésain de Wessenberg, et auquel étaient jointes toutes les pièces officielles à l’appui. Wessenberg continua donc à administrer le diocèse jusqu’en 1827, époque où, par suite du concordat avec le pape, l’évêohé de Constance fut supprimé. Privé de ses fonctions, le prélat vécut dès lors à Bade en simple particulier, s occupant de sciences, de beaux»rts et de bonnes œuvres. De 1819 k 1833, il lit partie de la première chambre badoise, dans laquelle il défendit avec beaucoup de ■succès tes opinions du parti libéral. Parmi ses nombreux écrits, dont plusieurs ont paru anonymes, il faut citer : V Éducation élémentaire du peuple (Zurich, 1814 ; 1835, 2" édit.) ; les Tableaux chrétiens (Constance, 1826-1838, 2 vol. ; Saint-Gatl, 1835, 2<s édit.)-, Considérations sur les faits les plus importants dans la marche progressive de la civilisation humaine (Constance, 1840, 4 vol.) ; Poésies complètes (Stuttgard, 1834-1844, 6 vol.) ; Dieu et le monde ou les liapports de toutes tes choses entre elles et avec’Uieu (Heidelberg, 1857, 2 vol.), etc.

WESSEX (royaume Dii), un des anciens royaumes de l’heptarchie anglo-saxonne, en Angleterre, fondé en 516 par Cerdic. Il avait pour capitale Winchester et comprenait k

fieu près le territoire qui forme de nos jours es comtés de Berks, Wilts, Hamp et Dorset. Il s’annexa peu k peu les six autres États de l’heptarchie, et son dernier roi, Egbert, prit le titre da roi d’Angleterre.

WEST (Gilbert), littérateur anglais, né k Oxford en 1705, mort en 1756. Il étudia d’abord la théologie, dans l’intention d’entrer dans les ordres, suivit ensuite la carrière militaire, de laquelle il se dégoûta bientôt, et finit par obtenir un emploi dans les bureaux du secrétaire d’État Townshend, qui le Domina en 1729 sous-secrétaire du conseil privé. Mais cet emploi semble n’avoir été que purement honoraire pendant un grand nombre d’années, car, jusqu’en 1752, West vécut à Wickham, dans le comté de Kent, ne s’occupant que de travaux littéraires. Il fut nommé k cette époque secrétaire du conseil privé et, quelque temps après, devint trésorier de l’hôpital de Chelsea. On a de lui : l’Institution de la Jarretière, poème dramatique (Londres, 1742, in-4o) ; Observations sur l’histoire et les preuves de la résurrection de Jésus-Christ (Londres, 1730, iii-8»), souvent réimprimé et traduit en français par l’abbé Cuéuée (Paris, 1757, in-12) ; Odes de Pindare, avec diverses autres pièces en prose et en vers, traduites du grec (1749, in-4o), l’une des traductions de ce poète les plus estimées à cette époque ; elle n’a cependant qu’une faible valeur et n’est guère remarquable que par l’élégance de la versilication.

WEST (Thomas), écrivain anglais, né en 1706, mort en 1769. Etevé sur le continent dans la religion catholique, il outra dans l’ordre des jésuites, professa les sciences physiques dans différents collèges et, après la suppression de l’ordre, exeiça les fonctions du ministère sacré. Passionné pour les voyages, il visita une partie de l’Europe, et s’ètant, vers la fin de sa vie, établi dans le Westmoreland, il y servait de guide aux étrangers qui venaient visiter les sites pittoresques et les lacs de cette province. On a de lui : Guide aux lacs, ouvrage très-estimé, où il a réuni tout ce qui avait été écrit avant lui et tout ce que son expérience lui avait appris sur cette matière ; Antiquités de Furness ou Description de l’abbaye royale de Sainte-Marie, dans là vallée de Nightshade, près de Ballon, en Furness (Londres, 1774, in-4o).

WEST (Benjamin), célèbre peintre américain, né à Springfield (Peusylvanie) le 10 octobre 1738, mort à Londres le 11 mars 1820.

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Il appartenait à une famille de quakers qui avait quitté l’Angleterre à la suite de William Penn. Dès l’âge de six ans, il faisait des portraits, dessinait des fleurs et des animaux sans avoir vu ni tableau ni gravure. Amené à Philadelphie par un de ses parents, il y travailla dans l’atelier d’un peintre obscur, tout en suivant les cours du collège de cette ville. Il y4Commença sa réputation comme peintre par une Suzanne devant ses juges qui paraît inspirée des tableaux de Muriflo. Ce fut alors que deux négociants de Philadelphie, qui l’avaient pris en affection, se cotisèrent pour l’envoyer en Italie. Il arriva à Rome en 1760 et fut immédiatement présente par lord Grantham au cardinal d’Albani, qui le prit sous sa protection. Après avoir étudié quelque temps sous la direction de Mengs et de Battoni, il parcourut les principales villes d’Italie, Venise, Bologne, Florence, Livourne, Parme, et revint ensuite à Rome, où deux tableaux, Cimon et Iphigénie, Angélique et Médor, mirent le sceau k sa réputation.

Il se rendit à Londres en 1763 ; Hogarth venait de mourir et Reynolds de renoncer au genre historique ; West arrivait donc dans un moment favorable. Il exposa plusieurs tableaux et quelques bons portraits, entre autres celui du général Monckton, qui lui valurent les éloges de Burke et de Johnson. Presque immédiatement, il exécuta sur commande les Adieux d’Hector et d’Andromaque pour le docteur Newton et le Retour de l’enfant prodigue pour l’évêque de Worcester. Lord Buekiugham lui proposa même de décorer moyennant une pension annuelle de 700 livres sterling son château situé dans le Yorkshire ; mais West refusa de se charger de ce travail, qui l’eût empêché de travailler sérieusement pour lui. Il se fixa définitivement à Londres et s’y maria, en 1765, avec une jeune fille qu’il avait connue en Amérique et qui vint le retrouver en Angleterre. Bientôt patronné par l’archevêque d’York, il exécuta pour ce prélat Agrippmé rapportant les cendres de Germanicus, puis Réyulus quittant Rome pour retourner à Carthage, pour George III, qui lui avait donné lui-même ce sujet et qui conserva au peintre ses bonnes grâces durant le reste de sa vie.

Vers cette époque, West fonda avec Reynolds l’Académie royale de peinture, placée sous la protection directe du roi, ei qui devait remplacer la Société des artistes réunis, alors en voie de dissolution. Ce fut à cette époque que, fort de la protection du roi et de la faveur du public, West teuta une révolution artistique, en substituant aux éternels Grecs et aux éternels Romains de l’école le costume moderne, et peignit la Mort du général Wolfe (1766). L’effet de cette toije fut immense et acheva de porter k son comble la réputation de l’artiste. « De 1769 k 1801, dit M. Viardot, il entreprit par les ordres du roi une double série de grandes compositions, l’une historique, dans laquelle il retraça, pour le château de Windsor, les glorieux événements du règne d’Édouard III ; l’autre toute religieuse, dans laquelle il peignit certains sujets de la Bible. Reproduire sur la toile les sujets de l’Écriture sainte était une innovation considérable dans les mœurs religieuses de l’Angleterre ; aussi fallut-il que le projet et même les cartons de West eussent été préalablement approuvés par les hauts dignitaires de l’Église anglicane. Des trente-cinq tableaux que West avait esquissés pour exécuter cette grande œuvre, il n’en exécuta que vingHiuit, pour lesquels il reçut 21,705 livres sterling. Lorsque la folie du roi fit passer le gouvernement entre les mains du prince de Galles, West se vit brusquement intimer l’ordre de suspendre ce travail, auquel il avait consacré près de trente années de sa vie. ■ Depuis 1792, West était président de l’Académie royale. Lors de la paix d’Amiens, il vint k Paris visiter le Louvre, où se trouvaient alors rassemblés les chefs-d’œuvre, produits du pillage des musées des grandes villes où les armées de Napoléon avaient passé. Il se démit plus tard de ses fonctions de président de l’Académie royale et fut remplacé par Wyatt ; mais, en 1803, il fut réélu k la presque unanimité des voix. Il recommença ensuite ses vastes compositions ; la première fut un Christ guérissant tes malades, qui obtint un grand succès k Philadelphie, où il fut exposé. Il peignit ensuite, eu 1817, la Mort sur un cheval pâle, sur un sujet tiré de XApocalypse, qui est considéré comme un de ses principaux tableaux. Nous citerons, outre les toiles déjk mentionnées : la Bataille de la Bogue, la Mort de Nelson, Cromwell renvoyant le Parlement, (intérieur de la famille de West, la Bataille de la lioyne ; la plupart de ces œuvres ont été gravées.

WEST (Jane), romancière anglaise, née k Londres en 1758, morte en 1852. On a d’elle un grand nombre d’ouvrages, qui ont joui pendant longtemps d’une grande vogue en Angleterre. Nous citerons les suivants : Poésies mêlées (1780) ; Edmond, tragédie (1701) ; Mélanges, poèmes et tragédies (1791) ; Histoire du temps (1799, 3 vol.) ; Poèmes et comédies (1799-1805, 4 vol.) ; les Avantages de l’éducation (1800, î vol.) ; Lettres adressées à un jeune homme à son entrée dans le mondt (1801, 3 vol.) ; Lettres à une jeune dame sur les devoirs et le caractère des femmes (1806, 8 vol.) ; le Pire infidèle (1802, 3 vol.) ; le Re-

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fus (1810, 3 vol.) ; les Royalistes, nouvelle historique (1812, 3 vol.).

WEST (William), écrivain anglais, né à Waddon en 1770, mort en 1854. Il fut, pendant la plus grande partie de sa vie, libraire à Cork et s’établit ensuite k Londres, où il devint, en 1839, éditeur du Magasin de biographie, de bibliographie et de critique d’Aldine. On a de lui ; Description pittoresque de Cork et de ses environs ; Réminiscences ou Souvenirs d’un vieux libraire (1830) ; Histoire et topographie du Warwickshire ; Vues, peintures et descriptions des cités, ailles, châteaux et autres points de vue intéressants du Slraffordshire et du Shropshire, etc.

WESTALL (Richard), dessinateur, aquarelliste et graveur anglais, né à Hertford en 1765, mort à Londres le 4 décembre 1836. D’une famille obscure, il entra à quatorze ans comme apprenti dans la maison d’un graveur en métaux. Son intelligence fut remarquée par Alefounder, un peintre aujourd’hui oublié, qui l’engagea à faire de la peinture. À cette même époque, le hasard lui fit rencontrer Thomas Lawrence, qui débutait aussi dans cette carrière qui a été pour lui si glorieuse. Ils devinrent amis, associèrent leurs espérances premières et leurs premiers efforts. Westall se fit remarquer d’abord par quelques aquarelles d’après nature d’un grand effet ; puis et k la suite des encouragements de quelques riches amateurs,

il exposa successivement : le Sanglier qui tua Adonis apporté à Vénus, Sapho chantant chez les Ombres un hymne à l’Amour, Jubal, la Première voix de la lyre, la Fête nuptiale, Y Orage pendant la moisson, etc., pages superbes, que l’on peut comparer aux plus belles choses de Bonningtoh, et comme chaleur de ton, et comme richesse d’harmonie. Le succès de ces aquarelles fut immense.

poivré par ce triomphe, le fameux aquarelliste voulut essayer de la peinture. Il prit une toile énorme, d’énormes pinceaux et se mit k barbouiller une composition énorme. Le résultat fut une énormité. Westall eut conscience de sa faiblesse dans ce genre, et il y renonça. C’est alors qu’il illustra de dessins charmants une splendide édition de Milton et qu’il envoya à Boydell, le célèbre éditeur de Shaksptjare, quelques compositions non moins intéressantes. Ce dernier travail amena un nouveau succès tout aussi brillant que les précédents. Les éditeurs affluèrent. L’activité de Westall suffit k toutes leurs commandes Sa fortune devint alors considérable. C’était vers 1799 ; l’Académie royale venait de lui ouvrir ses portes ; on ne parlait que de ses illustrations des Poèmes de Crabbé et des Amours des anges de Moore. Au milieu de ses succès, Westall eut la malheureuse idée de se lancer dans la spéculation, et un beau matin il se réveilla ruiné. Le coup fut rude et faillit emporter la tête du peintre. Mais ses amis lui rendirent quelque courage eu lui procurant les fonctions excellentes de professeur de dessin de la jeune princesse Victoria, depuis reine d’Angleterre. Ces consolations, toutefois, furent impuissantes, et l’intelligence de l’artiste avait été gravement atteinte par les revers financiers qui l’avaient ruiné.

WESTALL (Guillaume), aquarelliste anglais, frère du précédent, né à Hertford en 1781, mort à Londres eu 1850. Westall est moins un peintre qu’un voyageur intrépide. C’est de quinze k vingt ans que Guillaume Westall s’occupa sérieusement de peinture dans l’atelier de son frère. Il suivait en même temps les cours de l’Académie royale, où ses aquarelles et ses dessins avaient un certain succès. Vers 1798, le capitaine Fliuders, un navigateur connu, vint chercher k Londres’ un dessinateur qui consentit à faire avec lui un voyage de découverte dans les mers du sud. West, directeur de l’Académie, eut alors l’idée de présenter le jeune Westall. Ce dernier accepta et partit en 1800. Il y avait plus de deux ans qu’il courait toutes sortes de périls avec le brave Flinders quand, sur les côtes d’Australie, un récif de corail éventra ’ le navire, qui se perdit complètement. Wes] tall eut la vie sauve cependant, et, après mille ennuis, il s’embarqua pour la Chine. De là, il parcourut l’Inde tout entière, chassant, dessinant, tuant les sauvages, hommes et bètes. Mais cet art k coups de fusil devait laisser k désirer peut-être au point do vue de, l’esthétique, et en 1808, quand Westall exposa ses aquarelles, il ne se fût probablement pas enrichi, si le hasard n’eût ramené k Londres en 1809 Fliuders, le capitaine naufragé-, qu’il croyait mort depuis longtemps. Fliuders, non moins surpris sans doute, associa de grand cœur son ancien compagnon k la publication de son voyage ; il lui coijjia même la direction de la partie illustrée. Ce travail considérable, entrepris dans des conditions excellentes, mit en relief le talent de Westall. Ces mêmes dessins et aquarelles, qui étaient passés inaperçus isolément, furent remarqués dans l’ensemble de cette intéressante relation. Mais sa vogue s’amoindrissait au fur et à mesure que disparaissait l’actualité de l’ouvrage. Westall se mit alors k faire des illustrations dans tous les genres au gré des éditeurs et selon la nature des livres nouveaux qu’on lui coudait. Ces illustrations eurent un certain succès. Il y faut remarquer quelques vues da ruines, couvents, châteaux, etc., qui ne manquent Bas

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d’un certain aspect et dont l’effet est asses réussi.

WESTBURY, ville d’Angleterre, rfans la comté de Wilts, k 35 kilom. N.-O. de Salisbury ; 8,000 hab. Fabrication autrefois très-importante de draps et tissus de laine ; commerce de drèche. C’est une ville très-ancienne

?ui possède une belle église paroissiale, renarmant

plusieurs sépultures monumentales.

WEST-CAPPEL, ville du royaume de Hollande, province deZélande, k 15 kilom. N.-O, de Middelbourg, dans l’Ile de Walcheren ; 2,000 hab. Elle est protégée contre les envahissements de la mer par des digues remarquablement construites.

WEST-CHESTER, ville des États-Unis d’Amérique, dans l’État de Pensytvanie, &

39 kilom. O. de Philadelphie ; 6,000 hab. Ella est remarquable par la beauté de sa situation, par ses constructions et ses écoles ; on y admire surtout le palais de justice, édifice de style grec, et la banque, monument en marbre.

WEST-CHESTER, ville des États-Unis d’Amérique, dans l’État de New-York, k 19 kilom. N.-E. de New-York, sur l’East-River ; 5,500 hab.

WESTENRIEDER (Laurent de), historien allemand, né it Munich en 1748, mort eu 1829. Il fit ses études dans sa ville natale et entra dans l’ordre des jésuites, uprès la suppression duquel il devint, en 1773, professeur de poésie k Landshut. Appelé, l’année suivante, à une chaire de rhétorique à Munich, il y fut nommé, en 1776, censeur de la presse, puis successivement membre de l’Académie des sciences (1778), conseiller ecclésiastique (1786) et chanoine de la cathédrale (1800). Outre un grand nombre d’ouvrages élémentaires qu’il écrivit par l’ordre du gouvernement bavarois, on a de lui : Marc-Aurèle, drame héroïque ; Matériaux bavarois pour la belle et utile littérature (Munich, 1779-1781), ouvrage continué sous ce titre : Chronique de l’histoire de l’homme en Bavière (Munich, 1783, 2 vol.) ; Histoire du bon jeune homme Engelhof (Munich, 1782, 2 vol.) ; Calendrier historique de la Bavière (Munich, 1787 et années suiv., 21 vol., avec grav. sur cuivre) ; Matériaux pour l’histoire, la qéographie, la statistique et l’agronomie nationales (Munich, 17S8 et années suiv., 12 vol.) ; Discours et dissertations académiques (Munich, 1779) ; Histoire de l’Académie des sciences de Bavière (Munich, 1779-1800, 2 vol.) ; Cent singularités ou le Nouveau Munich en l’an 1S50 (Munich, 1824) ; le Nouveau Munich et la Bavière en l’an 1S50 (Munich, 182S). Après sa mort parut un recueil de ses Œuvres complètes (Kempten, 1831-1838, 10 vol. in-4o ; 1831-1837, 29 vol. in-16). En 1854, on lui a érigé à Munich une statue, œuvre du sculpteur Widnmann. Gandershofer a publié des Souvenirs sur Laurent de Westenneder (Munich, 1830).

WESTERAS, préfecture de Suède. V. V.ES TBRAS.

WESTERBAAN (Jacques), poète hollandais, qui vivait au xvue siècle. Il appartenait à l’une des plus nobles familles de son pays, et, partisan des doctrines d’Episcopius, il était lié avec Barneveldt et Grolius, ajnsi qu’avec les membres du clergé remontrant. On a de lui : Oclcenburg, poëme consacré à la description d’une de ses maisons de campagne qui portait ce nom (La Haye, 1654, in-4o) ; les Psaumes, traduits eu vers hollandais (La Haye, 1654, in-8») ; Poésies (La Haye, 1672, iii-S"), recueil qui renferme des poésies erotiques charmantes, des épigrammes et des satires, dont une, intitulée le Triomphe de la foi de Vondel, est dirigée contre les Mystères des autels de ce théologien.

WESTERGAARD (Niels-Louis), orientaliste danois, né k Copenhague en 1815. Il fit ses premières études k l’université de sa ville natale et alla, en 1838, suivre k l’université de Bonn des cours de sanscrit, ’qu’il continua, l’année suivante, k Paris, à Londres et k Oxford. En 1841, il fat envoyé dans l’Inde aux frais du roi et de l’université, et, après s’y être perfectionné dans la connaissance du sanscrit et y avoir appris l’iudoustani, il revint en 1844 dans sa pairie, en passant par les provinces orientales de la Russie. Nommé, en 1845, professeur de langues orientales k l’université de Copenhague, il fut élu, trois uns plus tard, député k l’assemblée constituante danoise, où il remplit les fonctions de secrétaire. Parmi les ouvrages de ce savant orientaliste, on cite en première ligne les Radiées sanscrits (Bonn, 1841) et une édition critique du Zend-Avesla (Copenhague, 1852-1853), au texte duquel il a joint une traduction anglaise, une grammaire»et un dictionnaire. On a encore de M. Westergaard :

Formulaire sanscrit (1845) ; Lecture du sanscrit (1846) ; Catalogue des manuscrits en langue sanscrite de la bibliothèque royale de Copenhague (lS4’6).

WESTER-COTHLANDouWESTUOGOTHIB,

contrée do ia Suède. V. Gothie.

WESTERLOO, bourg de Belgique, province d’Anvers, arrond. et à 32 kilom. S. de Turahout, sur la Grande-Nèthe, chef-lieu de canton ; 2,500 hab. Industrie agricole ; distilleries de genièvra.

WESTERLY, bourg des États-Unis d’Amé-